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Auteur Sujet :

Le Bogue de l'An 2000. Un faux ou intox?

n°10192522
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 20-12-2006 à 00:45:12  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Merci, messieurs, pour les ouvertures très intéressantes que vous m'apportez.
Je vais aller me coucher pour réfléchir à cela.
J'espère que cette discussion enrichissante suivra son cours.
++


---------------
megaprosper
mood
Publicité
Posté le 20-12-2006 à 00:45:12  profilanswer
 

n°10192530
Profil sup​primé
Posté le 20-12-2006 à 00:47:14  answer
 

theredled a écrit :

Oh oui, je crois même qu'on nous avait filé un patch "piraté" pour le 486 de mes parents, atrement dit il était payant normalement. Heureusement qu'on l'a mis, il est rien arrivé [:dawa]


 
Sérieux? :??:

n°10192540
theredled
● REC
Posté le 20-12-2006 à 00:50:36  profilanswer
 


Je rajoute quand même des pincettes à mon propos :o mais il me semble qu'il était payant. On a mis un patch en tout cas.
edit : (sachant qu'un BIOS de 486 est en lecture seule et qu'on était sous win95)

Message cité 1 fois
Message édité par theredled le 20-12-2006 à 00:52:55
n°10192542
Profil sup​primé
Posté le 20-12-2006 à 00:51:27  answer
 

theredled a écrit :

Je rajoute quand même des pincettes à mon propos :o mais il me semble qu'il était payant. On a mis un patch en tout cas.


Comme quoi tout est bon pour faire vendre n'importe quoi.

n°10193238
Profil sup​primé
Posté le 20-12-2006 à 09:35:23  answer
 

megaprosper a écrit :

Merci, messieurs, pour les ouvertures très intéressantes que vous m'apportez.
Je vais aller me coucher pour réfléchir à cela.
J'espère que cette discussion enrichissante suivra son cours.
++


 
Je suis content de participer à ce débat de haut niveau.

n°10193304
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 20-12-2006 à 09:45:20  profilanswer
 

halman a écrit :

Bin prend un 8086 et essaie qu'est ce que tu veux que je te dise.
 
Si non sur mon blog j'ai mis la photo d'un Victor 286 avec la date du 31/12/2049 en ms.dos et ça tourne.
 
Et si c'est possible.


 
J'ai l'impression que tu n'as pas conscience que ce genre de machine ou même les floppy 120k sont infiniment plus récentes que certains serveurs qui faisaient (et font ptet toujours) tourner la SECU ou les banques :/


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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°10194559
Guillaumec​91
Posté le 20-12-2006 à 12:46:53  profilanswer
 
n°10195123
abakuk
Posté le 20-12-2006 à 14:04:51  profilanswer
 

bogue (n.f.) : enveloppe du marron, de la châtaigne, recouverte de piquants. :D  
 
Je repasserai un peu plus tard, là j'ai piscine. :o  


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Islamophobie | Rapport Obin | Test de pureté
n°10195307
kaloskagat​os
Posté le 20-12-2006 à 14:31:37  profilanswer
 

halman a écrit :

Justement non pas n'importe quoi, ne me dit pas que sur un log de compta (j'en ai écrit alors n'importe quoi toi même), laisser les années en 4 chiffres demandait moins de ligne de code qu'en tronquant à 2 chiffres.
 
Je l'attendais ça mais gros comme une maison.
 
Et sur un log de 100 ko chipoter sur quelques octets pour un supprimer 2 chiffres c'est stupide !


 
 
C'est pas ton log de compta qui aurait provoqué un black out total le 31 décembre 1999. ;)
 
Le risque c'était d'ailleurs pas les ordinateurs personnels, les PC, t'as changé l'heure du tiens, t'as vu qu'il marchait, c'est pas une démonstration que le bug de l'an 2000 n'existe pas. C'est juste un  
 
Il faut savoir que les tâches exigeantes, critiques, celles qui ont besoin de fonctionner en temps réel ou de manière fiable, ne sont pas exécutées par des PC. C'est l'imformatique embarqué. On utilise des machines spécifique, des systèmes temps réel. Là, la mémoire est comptée, alors des date sur 2 ou 4 chiffres ça change. Un satellite de télécommunication qui reste en service et qui n'était pas sprévu pour passer l'an 2000, ça coûte plus cher à débugger que ta petite calculatrice en BASIC...


Message édité par kaloskagatos le 20-12-2006 à 14:33:59

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« Le hasard, c’est différent de la chance. Parce que la chance, je n'en ai jamais. »
n°10195477
theredled
● REC
Posté le 20-12-2006 à 14:53:33  profilanswer
 

Ben moi j'aimerais bien savoir les appareils qui auraient REELEMENT été affectés si rien n'avait été fait.
Vous en connaissez vous (exemples précis et vérifiés) ?


Message édité par theredled le 20-12-2006 à 14:54:04
mood
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Posté le 20-12-2006 à 14:53:33  profilanswer
 

n°10195523
kaloskagat​os
Posté le 20-12-2006 à 14:58:50  profilanswer
 

HORS SUJET mais :
 
centrale du Blayais :
 
http://www.dissident-media.org/inf [...] ssier.html

Citation :


Quoi qu’il en soit remercions le bogue de l’an 2000 car grâce à la préparation anti-bogue qui a rendu obligatoire la révision de tous les diesels sur tous nos réacteurs il n’y a eu aucun problème pour leur démarrage.


 


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« Le hasard, c’est différent de la chance. Parce que la chance, je n'en ai jamais. »
n°10195602
kaloskagat​os
Posté le 20-12-2006 à 15:09:49  profilanswer
 

Blob sur les bugs (il n'y a pas que l'an 2000!)
 
Le jour du bug, et après (suivre le lien pour la suite)  
 

Citation :


 
On signale tout de même le 1er janvier :
 
 

  • Premier endroit à passer la date du Bug, l'aéroport d'Auckland annonce au monde que tout s'est passé sans encombre - par un mail daté de l'an 100.


 

  • (Bogue indirect mais lié à l'an 2000) Le compteur de la Tour Eiffel tombe en panne quelques minutes avant le Bogue, en plein compte à rebours.


 

  • Certains compteurs à rebours commencent à afficher des temps négatifs avant l'an 2000.


 

  • Dramatique : le système informatique des pompiers de Berlin s'est effondré.  

D'abord le système principal a planté (problème de format de dates dans un programme de synchronisation de l'heure, hâtivement rajouté, dans l'émulation d'un environnement GCOS sous AIX sous lequel tournait le programme ; cette configuration était destinée à faire passer l'an 2000 à un système vieillissant destiné à être totalement remplacé plus tard), son clone de secours a fait de même, le recours à l'ancien système, avec transmission par fax, a été chaotique (manque d'entraînement et saturation).
Puis le système d'affichage de la position des unités dans la ville est tombé en panne (plantage dans un cas particulier après la mise à jour des cartes réseau, et suite à la saturation de celui-ci dans le contexte tendu dû aux problèmes précédents).
Ce fut le début du chaos, avec des unités envoyées en patrouille sans coordination.
(Détails : Anatomie eines Computer-GAUs, article du magazine C't, numéro 2000/13 ; avec plein de détails et de leçon à tirer pour la gestion des catastrophes informatiques, et des choses à ne pas faire, comme maintenir trop longtemps un vieux système ou mettre en production au dernier moment des composants mal testés).
 
 

  • Autre problèmes moins critiques chez les pompiers de Hambourg.


 

  • En Suède, trois électrocardiographes sont tombés en panne, sans conséquence pour les malades (le logiciel n'est défectueux que dans sa version suédoise).


 

  • De même à Nouméa, un appareil biomédical a flanché.


 

  • Des machines à sous sont tombées en panne quelques heures dans le Delaware.


 

  • Un nombre incalculable de pages Web affichent l'année 19100, ou 4000, ou 100 (y compris des pages d'entreprises très connues comme Oracle...).


 

  • Au Pentagone, le système informatique chargé de récupérer les images des satellites espions est tombé en panne deux à trois heures.


 

  • À l'usine de têtes nucléaires d'Oak Ridge (États-Unis), un ordinateur a été hors d'usage trois heures. Le reste est secret-défense.


 

  • Un logiciel de communication avec un satellite de communication militaire français a planté à cause d'un système d'alarme déclenché à tort. Sans impact opérationnel paraît-il.


 

  • Saturation des réseaux téléphoniques en Nouvelle-Zélande et Australie ; pas forcément de lien avec le Bogue.


 

  • En France, ralentissement général et temporaire de l'Internet, sans lien probable avec le Bogue.


 

  • Des millions de PC un peu anciens reviennent à 1980 - en général il suffira de les remettre à l'heure.


 

  • Des fax se croient en 19100.


 

  • Un émulateur de Gameboy a signalé à ses utilisateurs non enregistrés que leur compte en banque était effacé parmi d'autres bugs artificiels :-)


 

  • Au Japon, trois incidents mineurs dans des centrales nucléaires, dont un seul serait lié au bogue.


 

  • Au nord-ouest de l'Iran, panne d'électricité pendant une demi-heure... due à un chat.


 

  • Île de Pâques : pas de téléphone, pas d'électricité, pas d'eau... comme avant, quoi ;-)


 

  • Flopée de bugs indirects dus à des mises en production hâtives de produits pas complètement finis, ou simplement lors d'un changement de système à l'occasion du Bug - chaque modification, même mineure, porte fatalement son lot de bugs.


 

  • Une flopée d'ignorants/imbéciles/têtes de mules/crétins finis se croient déjà au XXIème siècle, alors on le redit : LE XXÈME SIÈCLE ET LE IIÈME MILLÉNAIRE ONT FINI LE 31 DÉCEMBRE 2000, PAS EN 1999 !!!!!! (Et il n'y a pas eu d'année zéro !)


Message édité par kaloskagatos le 20-12-2006 à 15:10:21

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« Le hasard, c’est différent de la chance. Parce que la chance, je n'en ai jamais. »
n°10195690
kaloskagat​os
Posté le 20-12-2006 à 15:19:10  profilanswer
 

Article intéressant en anglais: http://lists.jammed.com/IWAR/1998/01/0044.html
 
Un exemple de bug (parmis d'autres):
 

Citation :

For example, Microsoft Access 97 interprets a manually entered two-digit
   year from 00 to 29 as a short-cut representing the years 2000 to 2029.
   Access 95 and earlier versions, on the other hand, interpret those
   shortcuts as representing the year 1900 to 1929.


 
 
Exemple de correctif à télécharger, si y'a des trucs aussi infimes les gros bugs ont été éradiqués !
http://www.pcadvisor.co.uk/downloa [...] temID=7021
 
Je pense qu'un travail de fourmi a été réalisé, il suffit de chercher un peu sur le net pour les correctifs de logiciels publics, les boîtes privées ne vont pas faire d'étalage de leurs soucis avec les logiciels internes.


Message édité par kaloskagatos le 20-12-2006 à 15:32:01

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« Le hasard, c’est différent de la chance. Parce que la chance, je n'en ai jamais. »
n°10195760
TheDoors
Posté le 20-12-2006 à 15:27:37  profilanswer
 

Dans ma boîte on avait installé des patchs correctifs pour Windows 95 (fournis par microsoft et gratuit) et modifié des paramêtres concernant la gestion de la mémoire pour Windows 95 et 98.
 

n°10197198
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 20-12-2006 à 18:34:28  profilanswer
 


 
 
C'est génial. Surtout la fin : "pourquoi tu pends des mouchoirs dans ton bureau?"
"bah, pour faire fuir les girafes!" "Mais y a pas de girafes dans les bureaux!" "Ben non, puisque j'ai pendu des mouchoirs pour les faire fuir..."


---------------
megaprosper
n°10199771
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 20-12-2006 à 23:21:45  profilanswer
 

Est ce que quelqu'un sait quel est le format d'une date sur l'ordinateur? Est-ce en Ascii ou alors un nombre entier qui représente le nombre de secondes après un temps X?


---------------
megaprosper
n°10199844
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 20-12-2006 à 23:29:45  profilanswer
 

Et pour les fanatiques: la première référence au bug de l'an 2000 sur Internet. C'est assez marrant mais réservé aux anglophones.


---------------
megaprosper
n°10199847
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 20-12-2006 à 23:30:15  profilanswer
 

Avec le lien c'est mieux.
Sumimasen.
http://groups.google.com/group/net [...] eed.UUCP#s


---------------
megaprosper
n°10199952
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 20-12-2006 à 23:43:04  profilanswer
 

Arnaque généralisée, c'est sûr. Tout simplement parce qu'il était trivial de tester chaque système en avançant la date au 31/12/99 et de voir si bug il y aurait, plutôt que de mobiliser des escouades d'informaticien de garde pour éviter le black out mondial le jour du nouvel an fatal. Mais bon, à la télé et dans la presse "spécialisée", ils ont omis de préciser qu'on pouvait régler les machines sur une date dans le futur pour tester à froid.  
 
:)
 

lxl ihsahn lxl a écrit :

Un scenario a la MGS du genre le gouvernement americain par microsoft a infesté tout les ordinateurs par un cheval de troie qui prépare leur domination du monde  http://forum-images.hardware.fr/im [...] core88.gif


 
Quand la réalité dépasse la fiction ... [:ocube] [:dehors]

n°10200097
RiderCrazy
Posté le 21-12-2006 à 00:09:27  profilanswer
 


Citation :

I don't know about 2000 (I can guess :-) but I do have an anecdote
that relates to a summer job I had back in 1979. We got a 'phone call
from the suppliers of some application software along the following lines...
 
Them: Are you planning to use the machine on August 17th 1979?
 
Us:   Probably not - it's a Saturday.
 
Them: Well if you do, whatever you do, when you boot the machine, don't
      tell it it's August 17th! Lie and pretend it's August 18th.
 
It turned out that the internal coding of "August 17th 1979" matched
a character sequence used by the application to denote EOF!

[:rofl]

n°10205860
Badab
Posté le 21-12-2006 à 20:52:51  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Arnaque généralisée, c'est sûr. Tout simplement parce qu'il était trivial de tester chaque système en avançant la date au 31/12/99 et de voir si bug il y aurait, plutôt que de mobiliser des escouades d'informaticien de garde pour éviter le black out mondial le jour du nouvel an fatal. Mais bon, à la télé et dans la presse "spécialisée", ils ont omis de préciser qu'on pouvait régler les machines sur une date dans le futur pour tester à froid.  
 
:)
 
 
 
Quand la réalité dépasse la fiction ... [:ocube] [:dehors]


[:rofl]
 
Vendredi c'est demain !

n°10206057
com21
real men don't click
Posté le 21-12-2006 à 21:26:02  profilanswer
 

Badab a écrit :

[:rofl]
 
Vendredi c'est demain !


 
cette réflexion simpliste aura au moins eu l'intérêt de me faire sourire.


---------------
Cherche geekette | Traquez vos billets d'€ | Don du sang | Don de moelle osseuse
n°10209064
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 22-12-2006 à 11:41:18  profilanswer
 

com21 a écrit :

cette réflexion simpliste aura au moins eu l'intérêt de me faire sourire.


 
J'aimerais une justification technique au "simplicisme" de ma réflexion [:itm]

n°10209582
com21
real men don't click
Posté le 22-12-2006 à 12:58:53  profilanswer
 

Prenons le système qui gère l'aiguillage des avions.
 
Pense tu sincèrement qu'il est possible de modifier la date pour tester si ça marche.
 
idem pour tous les systèmes gérant les trains, la distributions électriques, etc..


---------------
Cherche geekette | Traquez vos billets d'€ | Don du sang | Don de moelle osseuse
n°10209761
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 22-12-2006 à 13:28:31  profilanswer
 

Dans le cas que tu cites (et d'autres domaines critiques comme le médical), tu penses vraiment qu'on déploie la nouvelle version d'un soft directement sans simulation ?  
Puisque des environnements de simulation software (et hardware) existent, pourquoi ne pas les avoir utilisés pour tester l'apparition du "bug de l'an 2000" ?
 
Je voulais pas dire qu'il fallait changer la date d'un système en prod "pour voir si ça passe" ;)

n°10209777
gurb44
Kompakt's Addict
Posté le 22-12-2006 à 13:30:15  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Dans le cas que tu cites (et d'autres domaines critiques comme le médical), tu penses vraiment qu'on déploie la nouvelle version d'un soft directement sans simulation ?  
Puisque des environnements de simulation software (et hardware) existent, pourquoi ne pas les avoir utilisés pour tester l'apparition du "bug de l'an 2000" ?
 
Je voulais pas dire qu'il fallait changer la date d'un système en prod "pour voir si ça passe" ;)


Le probleme, c'est qu'on ne change pas ses applis tous les jours et elles sont supportés par des systèmes relativement exotiques.

n°10210102
kaloskagat​os
Posté le 22-12-2006 à 14:23:00  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Dans le cas que tu cites (et d'autres domaines critiques comme le médical), tu penses vraiment qu'on déploie la nouvelle version d'un soft directement sans simulation ?  
Puisque des environnements de simulation software (et hardware) existent, pourquoi ne pas les avoir utilisés pour tester l'apparition du "bug de l'an 2000" ?
 
Je voulais pas dire qu'il fallait changer la date d'un système en prod "pour voir si ça passe" ;)


 
 
 
C'est aussi simple à mettre en oeuvre que de corriger les logiciels pour qu'ils passent l'en 2000...


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« Le hasard, c’est différent de la chance. Parce que la chance, je n'en ai jamais. »
n°10210178
Larry_Gola​de
In soviet russia
Posté le 22-12-2006 à 14:37:24  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Arnaque généralisée, c'est sûr. Tout simplement parce qu'il était trivial de tester chaque système en avançant la date au 31/12/99 et de voir si bug il y aurait,

C'est ce qui a été fait a EDF (peut-être pas partout et pas sur tous les ordis) mais pour les PC dans les bureaux ils ont été simplement avancés, et... rien, pas de problèmes.


Message édité par Larry_Golade le 22-12-2006 à 14:37:44

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Si on attend la dernière minute pour faire quelque chose, au moins ça ne prendra qu'une minute à faire.
n°10210229
kaloskagat​os
Posté le 22-12-2006 à 14:45:10  profilanswer
 

il suffit pas de changer l'heure d'un PC pour savoir s'il passe l'an 2000, faut tester toutes les applications qui tournent dessus dans tous les cas d'utilisation, avec toutes les interactions qu'il a avec d'autre logiciels, sur le réseau intranet, internet, bref c'est pas trivial...
 


Message édité par kaloskagatos le 22-12-2006 à 14:45:18

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« Le hasard, c’est différent de la chance. Parce que la chance, je n'en ai jamais. »
n°10210247
Siluro
Posté le 22-12-2006 à 14:49:16  profilanswer
 

moi je n'y avais pas cru car j'avais testé de mettre la date de mon pc au 1er janvier 2000 (et après), ça fonctionnait [:autobot]
mais avec le recul et l'ignorance que j'avais, je n'avais pas pensé aux gros pc style mainframes assez âgés qui n'avaient pas le calendrier >1999...

n°10210253
kaloskagat​os
Posté le 22-12-2006 à 14:51:16  profilanswer
 

mais même ton PC sous windows 3.11 si tu changeais la date et qu'il s'éteignait pas dans un nuage de fumée noire ça suffisait pas comme test. Si t'avais une appli qui donnait l'âge de ta grand mère et qui affichait 6 ans ça suffit pour dire qu'il a un bug [:spamafote]


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« Le hasard, c’est différent de la chance. Parce que la chance, je n'en ai jamais. »
n°10210267
farib
Posté le 22-12-2006 à 14:54:10  profilanswer
 


En ce qui me concerne, le Bug de l'an 2000, je l'ai vécu sur un PII 300
 
On regardait un DVD sur le pc (le bon, la brute et le truand). On est allés au champ de mars regarder le feu d'artifice de la tour effeil, on est revenus, on a rallumé le PC avait pris 3h d'avance (bug du bios) [:spamafote]

n°10221024
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 24-12-2006 à 14:21:31  profilanswer
 


 
C'est vrai le coup du réchauffement climatique. Il y a énormément de relations entre ces deux évènements.
Non pas dans le fond, mais dans la façon dont ça a été traité par les médias.
Je pense que dans les deux cas, on se dit: y a un problème. On sait rien de comment ça va se passer. Mais dans le doute on va quand même un faire un maximum.
C'est une sorte de "principe de précaution".
J'ai souvent entendu parler de "notion de contingence" à propos du bogue de l'an 2000.
C'est quoi exactement la contingence?


---------------
megaprosper
n°11666145
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 29-05-2007 à 09:36:45  profilanswer
 

Suite à cette discussion de qualité (merci à tous les participants), j'ai écrit ce texte qu'il me semble juste de redistribuer ici.
C'est une fausse émission de télé sur le bogue (genre combien ça coûte).  
Dites moi ce que vous en pensez si vous avez le courage de lire jusqu'au bout ^^
 
 
 
Le Bogue de l’An 2000.
 
Jean-Michel Lourbat :  
Bonjour, bienvenue sur le plateau de « L’affaire du Siècle », le sujet d’aujourd’hui est consacré au Bogue de l’An 2000. Vous vous souvenez sûrement de la crainte qu’avait suscitée le passage informatique à l’an 2000. Nous sommes le 2 janvier 2007, de nombreuses années sont passées. Nous vous proposons de revenir sur cet évènement, grâce aux éclairages de : Thierry Gambatte, consultant spécialisé dans les technologies d’informatique de gestion, qui a été un des fers de lance de la campagne de sensibilisation sur le Bogue de l’an 2000.  
 
Le public : Clapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclap
 
JML :  
Avec nous également ce soir, Patricia Cochet, penseuse, philosophe des technologies, et auteur du livre Les Technologies Monomaniaques .
 
Le public :
Clapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclap
 
JML:  
Et enfin, nous accueillons le professeur Waslavel, vétéran -si vous me permettez- de l’informatique en France, et qui est maintenant chercheur au CNRS en informatique algorythmique.
 
Professeur Waslavel :
Je vous permets, Jean-Michel.
 
Le public :
Clapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclap
 
JML:  
Alors, je vais m’adresser à Thierry Gambatte. Pouvez-vous expliquer aux téléspectateurs ce qu’est le bug de l’an 2000 ?
 
Thierry Gambatte :
Je vous en prie. Je vais commencer par mettre les choses au clair : le Bogue de l’An 2000 est une erreur de programmation . Cela remonte en fait aux débuts de l’informatique. Très vite, le codage le plus répandu pour stocker les dates est devenu l’ASCII , soit le stockage sous forme de caractère. Ainsi, l’information « 1964 » se stocke sur quatre octets , avec un chiffre par octet : « 1  », « 9 », « 6 », et « 4 ». Mais le stockage des informations était très coûteux. On n’avait pas, comme aujourd’hui, des dizaines de gigaoctets sur deux centimètres carrés. On utilisait la plupart du temps des cartes perforées, de 80 colonnes sur treize lignes. On avait donc une capacité totale de 130 octets (10 octets de 8 bits par colonne, le tout sur treize lignes). Certains programmeurs, guidés par une volonté « d’économie », ont pris l’habitude de coder la date sur deux chiffres : « 64 ».  Avec le temps, ces pratiques se perpétuèrent. Personne n’a pris en compte que le passage de l’année « 99 » à « 00 » pourrait poser problème. Le Bogue est une erreur technique, un oubli, une sorte de… faute de frappe, si vous me passez l’expression.  
 
Patricia Cochet
C’est faux. Le Bogue de l’An 2000 a été identifié dés les débuts de l’informatique. Il a été provoqué en connaissance de cause. Dés 1958, Robert Bemer  avait identifié le problème, et rien n’a été fait pour le solutionner.
 
Professeur Waslavel :
Je constate qu’une fois de plus, on essaye de faire passer les programmeurs pour des abrutis. J’aimerais préciser une chose, ayant participé aux débuts de l’informatique en France, au moment du plan calcul . Cette erreur a été commise en toute connaissance de cause. D’ailleurs, cette méthode a été encouragée par la communauté informatique . En fait, à l’époque, les choses allaient tellement vite, on ne pouvait pas imaginer que, quarante ans plus tard, nos programmes seraient toujours utilisés.  
 
Thierry Gambatte :
Je suis entièrement d’accord avec vous, professeur. Je me suis mal exprimé. Je pense que l’on est en présence d’un « risque calculé ». Et pour le coup, un risque qui a été mal calculé.
 
Patricia Cochet :
Oui, enfin, cet exemple montre une fois de plus combien le monde informatique est léger. Le présent est ressenti comme un pis-aller, au mieux une étape vers des lendemains fantasmagoriques, dans lesquels toutes les technologies auraient miraculeusement convergé. L’informatique, à force de se projeter dans l’avenir - et de se tromper – perd totalement le sens de ses responsabilités. La preuve accablante, c’est le bug lui-même. Rien n’est arrivé, pas le moindre incident. Les prévisions apocalyptiques ont fait long feu.
 
Thierry Gambatte :
Ah, là, je vous arrête. Il y a eu des incidents. Cent mille Suédois n’ont pas pu faire d’opérations bancaires pendant une journée. Le système informatique des pompiers de Berlin s’est effondré. Et rappelez-vous, pour la France, de la panne dans le décompte des secondes avant l’an 2000, sur la tour Eiffel !
 
Patricia Cochet :
Vous oubliez le plus savoureux, monsieur Gambatte : le fameuse histoire du Belge à qui on a réclamé seize mille francs belges, parce qu’il n’avait pas rendu ses livres à la bibliothèque depuis le 4 janvier 1900 . Enfin, vous conviendrez que ces anecdotes minimes ne justifient en rien la débauche de moyens mis en œuvre lors de la mise en conformité pour le passage à l’an 2000.
 
Thierry Gambatte :
Mais c’est justement parce que ces moyens ont été mis en œuvre que le pire a été évité !
 
Patricia Cochet :
Arrêtez, c’en est risible ! Vous répétez mots pour mots ce qu’a déclaré Gérard Théry  du premier au huit janvier  2000 ! Le temps a passé, il est temps de parler de ce problème avec un peu de bonne foi !
 
Thierry Gambatte :
C’est très facile de s’exprimer ainsi, une fois que le risque est passé ! D’ailleurs… Mais que faites vous ?
 
Patricia Cochet : (en train de mettre son téléphone portable sur sa tête)
Bah là, vous voyez, j’éloigne les chauve souris en utilisant les hautes fréquences de mon téléphone 3G.
 
JML:  
Je peux vous assurer, madame Cochet, qu’il n’y a pas de chauve souris dans nos studios.
 
Patricia Cochet :
Evidemment, parce que j’ai mis mon téléphone sur ma tête !
 
JML:  
…
 
Thierry Gambatte :
…
 
Professeur Waslavel :
…
 
Le public :
…
 
Patricia Cochet :
Vous comprenez ? J’invente une menace, j’invente une solution. Si rien n’arrive, je dis que c’est parce que la solution était la bonne.
 
Thierry Gambatte :
C’est simpliste, c’est de la démagogie…
 
 
Professeur Waslavel :
Je trouve la plaisanterie excellente, madame Cochet. Je comprends vos doutes. Mais je me dois d’insister. Non seulement le problème était réel, mais les risques étaient grands.
 
JML:  
Alors, Professeur, justement, pouvez-vous développer ? Quels étaient les risques encourus ?  
 
Professeur Waslavel :
Si les systèmes informatiques avaient interprété le passage à l’an 2000 comme un passage à l’année 1900, cela aurait pu avoir des conséquences catastrophiques. Je pense, bien entendu, plutôt aux gros systèmes, ce qu’on appelle des « Mainframes ». Il faut savoir que celui de la sécurité sociale datait de 1973. On pouvait s’attendre à ce que des pans entiers de l’économie soient paralysés. Imaginez également que la distribution d’eau, de gaz, ne soit plus possible. Les systèmes liés aux transports, à la santé, étaient également très impactés par le bug de l’an 2000. En fait, toute l’informatique de gestion était concernée. Beaucoup plus que l’informatique technique, par exemple les calculateurs embarqués dans les avions de combat. Dans ce cas précis, la date n’a souvent aucune importance.
 
Patricia Cochet :
Pourtant, on a entendu parader sur LCI une ribambelle d’experts qui annonçait que les magnétoscopes et les ascenseurs allaient tomber en panne.
 
Professeur Waslavel :
C’était faux. Les ascenseurs, dans 99 pour cent des cas, ne sont pas informatisés. Et aucun ne gère de date. Franchement, il n’y a aucun intérêt à programmer des dates sur un ascenseur. Quand aux magnétoscopes, la plupart ne gèrent pas les années. Peut-être, quelques magnétoscopes moldaves ?
Cela dit, pour parler sérieusement, il y avait énormément d’inconnues dans l’équation. On ne savait pas comment les systèmes allaient se comporter. Tenez, un simple exemple : en France, si on parle des attentats du World Trade Center, on va l’écrire : le 11/09/01. Mais aux Etats-Unis, on évoque cet évènement comme le 911 : c'est-à-dire le 09/11/01. Voyez la confusion. On continue. D’un point de vue astrologique, une année dure 365,2422 jours. C’est un nombre non entier. Pour corriger cela, le calendrier julien introduit des années bissextiles tous les quatre ans. Cette correction est approximative. En 1582, on a dix jours de décalages avec le soleil. Le calendrier grégorien affine encore : une année est bissextile si elle est divisible par 4, mais pas si elle est divisible par cent, excepté si elle est divisible par 400 ! Un certains nombre de logiciels passaient outre ces subtilités et considéraient que 2000 n’était pas bissextile . Et puis, il y avait cette incertitude. On ne savait pas ce qui se passerait si des systèmes conformes devaient travailler avec des systèmes non conformes au passage informatique à l’an 2000. On craignait ce fameux effet « domino », qui pouvait faire flancher tous les systèmes informatiques les uns après les autres.  
Et là, le risque était énorme : nous sommes aujourd’hui –je ne vous l’apprendrai pas, madame Cochet – technodépendants. Se faire soigner sans informatique est devenu quelque chose d’impossible. Il faut d’abord se faire enregistrer, puis passer des examens sur des machines reliées à un serveur qui transmet à d’autres ordinateurs, qui analysent les résultats, les renvoient et ainsi de suite. En Europe, de plus, le passage à l’Euro compliquait encore plus les choses.
Les risques étaient tellement importants, et on maîtrisait si peu de choses…
 
 
 
JML:  
Et maintenant, les questions que tout le monde se pose… Combien cela a-t-il coûté ? Qui a payé ? En quoi a consisté le travail de mise en conformité ?
 
Thierry Gambatte :
Alors, les tâches de mises en conformités se sont avérées gigantesques. Vous avez entendus le professeur Waslavel, il y avait de très nombreux obstacles. Pour les raisons qu’il a évoquées, on ne pouvait pas automatiser toutes les tâches de correction. Dans de nombreux cas, il a fallu aller chercher les erreurs une par une, dans les programmes, les bases de données. Vous imaginez combien de lignes de codes il a fallu vérifier ? C’était un travail colossal. On a commencé, dans les entreprises, par faire l’inventaire de tout ce qui était, de près ou de loin, concerné par le problème. Tout, ça veut dire les ordinateurs,  les systèmes d’exploitation, les serveurs, les programmes, les bases de données, les réseaux, les périphériques… Il y avait le problème de l’informatique « enfouie », dans les climatisations, les photocopieuses etc etc… Dans les banques, ils ont découvert des programmes par milliers, et plus personne ne savait exactement à quoi ça servait, les langages de programmation étaient complètement obsolètes, plus personne ne les connaissait ! Les fournisseurs avaient parfois disparu, on ne pouvait pas forcément commander des mises à jour. Des centaines d’entreprises ont dû développer elles-mêmes leur patchs de mise en conformité  !
 
Professeur Waslavel :
Et il y a aussi les tests. Les tests des systèmes, avant, puis après les corrections, ont demandé beaucoup d’énergie. Souvent plus que les modifications elles-mêmes.
 
Patricia Cochet :
C’est du délire. Des dizaines de milliers de gens ont travaillé là-dessus pendant des milliers d’heures, les entreprises ont consacré des ressources faramineuses à régler ce problème, sans parler du contribuable.
 
JML:  
Alors… Combien ?
 
Thierry Gambatte :
Personne ne sait exactement.
 
Patricia Cochet :
Si, si, si, on sait. Alors, pour la France, on a le chiffre de 120 milliards  de Francs. Et au niveau mondial, on oscille entre 500 milliards de dollars et 5000 milliards de dollars .
 
Thierry Gambatte :
Ce sont les entreprises qui ont payé, excepté en ce qui concerne la mise en conformité des services publics.
 
 
Professeur Waslavel :
Ce sont aussi les chiffres que j’ai entendus à cette époque.
 
Patricia Cochet :
Je pose une seule question : qui a récupéré cet argent ?
 
Thierry Gambatte :
Mais enfin ! Il faut arrêter de croire que le bogue était une vaste arnaque destinée à dépouiller les contribuables et les entreprises ! Je vais vous le dire moi, qui a récupéré l’argent : personne ! La plupart du temps, les grosses entreprises, je pense notamment au CIGREF , ont utilisé leurs moyens propres pour réparer leurs systèmes.
 
Patricia Cochet :
Vous ne pouvez pas nier que les SSII  ont largement profité de ce problème ! A cette époque, c’est l’âge d’or des Start-ups, les cabinets de consulting tournent à plein régime ! J’ai vu des consultants payés 15 000 Francs par jour, qui téléchargeaient des patchs sur le net et les installaient en deux heures ! Et comme par hasard, ce sont les mêmes qui donnent l’alarme, et qui vendent leurs services ! Prenez le Gartner Group, par exemple, qui estimait en 95 que le bug coûterait 600 milliards de dollars. Ils étaient au premier rang des cabinets de consulting qui offraient leurs services. Un des premiers à avoir sensibilisé sur le bug, c’est l’Américain Peter de Jager. En 1995, il quitte IBM pour fonder le « Year 2000 information center ». L’entreprise qu’il dirige est aujourd’hui florissante ! Et je peux vous dire que sur son site , il n’y a pas un mot sur son implication dans le bug de l’An 2000 ! Pas fou, le Jager. C’est une sacrée casserole qu’il traîne, là.
 
Thierry Gambatte :
Et alors ? Vous ne reprochez pas à votre garagiste de s’enrichir en réparant votre voiture.
 
Patricia Cochet :
Mon garagiste est extrêmement correct. Mais je suis tombé parfois sur de drôles de numéros. Des fois on y va pour une vidange et on se retrouve avec une nouvelle boîte de vitesse. C’est la différence entre le commerce et l’escroquerie.
 
JML:  
Vous, Patricia Cochet, vous utilisez le Bogue de l’An 2000 pour nourrir vos réflexions sur les nouveaux schémas de société induits par l’arrivée des nouvelles technologies.
 
Patricia Cochet :  
Tout à fait, Jean-Michel. Vous avez raison de le rappeler. Je ne suis pas ici pour défendre les contribuables spoliés ni les entreprises victimes de consultants peu scrupuleux. Ce qui m’intéresse, dans cette histoire, c’est le schéma global, la façon dont on a construit cet évènement. Je vais vous raconter comment je perçois ce fameux bogue. J’identifie plusieurs facteurs.  
Le facteur technique a déjà été partiellement décrypté, au début de cette émission. On a le facteur économique, qui représente notamment les enjeux financiers liés au passage à l’an 2000. On a les médias, la façon dont on a informé. Et enfin, le facteur psychologique, totalement déterminant dans l’enchaînement des évènements.
Donc, c’est un fait, on a une technologie : l’informatique. Bien sûr, cette technologie génère des erreurs. Des anomalies. Des dysfonctionnements. Des pannes. Des bugs. D’ailleurs, je ne peux pas résister au plaisir de vous rappeler le sens de ce mot « bug ». Ca se passe en 1945, aux Etats-Unis. Un insecte se coince dans un des commutateurs d’un ordinateur Mark II. La jeune fille qui identifie le problème le scotche dans son journal de bord avec la mention « first case of bug being found ». Récemment, l’académie française a francisé le terme en « bogue », ce qui tombe assez bien je trouve.
Bref, on a mis en place un système performant, économique, on peut stocker des millions d’informations dans un espace réduit, et ces données sont très facilement accessibles et corrigeables. Mais des fois, ça ne marche plus. Et dans ces moments-là, on se rend compte que la situation est impossible à maîtriser. En optimisant nos systèmes de gestion, en les complexifiant, en les connectant, on a créée des ensembles que personne ne peut maîtriser dans sa globalité. Le problème nous échappe. Nul ne peut se prononcer avec certitude sur le comportement de ces systèmes. Alors, certains se lèvent et se proclament spécialistes, experts, consultants. Ils ne savent pas plus que d’autres, mais ils ont compris la situation. Ils savent que personne ne pourra les contredire. A cela, il y a deux raisons : nul ne sera suffisamment certain qu’ils ont tort, et personne n’aurait intérêt à le faire. Il n’y a rien à gagner à déclarer que le bogue de l’an 2000 n’aura pas lieu.
Par contre, on a tout intérêt à le rendre crédible, et à dramatiser la situation le plus possible. Cela permet, entre autre, de pousser les clients à remplacer leur vieux matériel, à acheter des mises à jours pour les logiciels. Mais le plus juteux, c’est le service : on gère les tests, on fait de la formation, on détache des techniciens pour régler le problème. Le cabinet Mitre, Gartner Group, De Jager, Cap Gemini… Pour eux ça a été une aubaine certaine. L’âge d’or du consulting.
 
Thierry Gambatte :
Mais qui d’autre aurait pu traiter le problème ?
 
Patricia Cochet :
Il est évident que les services informatiques des entreprises auraient dû régler le problème eux-mêmes. Mais la gestion de cette crise leur a été confisquée. Les SSII ont commencé à devenir des sociétés de travail intérimaire pour les grosses entreprises.  
Les raisons, on les connaît. Mais le procédé par lequel les cabinets de conseil s’accaparent le Bogue de l’An 2000 est un point très intéressant.  
Le premier point, c’est ça : Qui s’exprime, à la télévision, à propos de ce problème ? Les journalistes ne peuvent pas savoir exactement ce qui se passe. Les informaticiens employés dans des entreprises possédant des services informatiques dignes de ce nom ne peuvent pas s’exprimer sur le sujet : reconnaître la moindre défaillance reviendrait, quelque part, à mettre en doute la compétence de leur employeur . Donc, qui parle ? Les consultants. Ce sont eux qu’on voit sur CNN ou LCI, eux qu’on entend à la radio. Ils sont compétents sur le sujet, et libres de s’exprimer de par leur indépendance économique. Il ne faut pas non plus oublier que traditionnellement, les consultants, experts indépendants, sont liés aux médias. Ils sont souvent sollicités pour éclairer certains débats, commenter les décisions, les évènements. Les médias font partie de l’environnement professionnel du consultant.
 
 
 
Thierry Gambatte :
Ce point de vue est extrêmement caricatural. De nombreux consultants ne passent jamais à la télévision.
 
Patricia Cochet :
Je continue. Les consultants qui passent à la télévision, que disent-ils ? Qu’a-t-on entendu ? La plupart du temps, on nous a expliqué le problème. Comme on l’a fait au début de cette émission. Mais j’aimerais revenir sur un point soulevé par le professeur Waslavel. Vous avez dit tout à l’heure que l’on avait essayé de faire passer les programmeurs pour des abrutis. Je trouve cette remarque tout à fait justifiée. De façon insidieuse, dans la présentation des évènements, il se trouve que le problème du bogue de l’an 2000 est quasiment systématiquement présenté comme une erreur des techniciens, des programmeurs. Qu’est ce que ça veut dire ?
 
Thierry Gambatte :
Je vais vous dire ce que ça veut dire : rien. Je ne vois pas pourquoi les consultants, qui la plupart du temps étaient issus de SSII , des entreprises qui emploient, ou sont dirigées par des programmeurs, jetteraient l’opprobre sur leur propre corps de métier.
 
Patricia Cochet :
Je pense que vous êtes délibérément naïf, monsieur Gambatte. Vous savez comme moi qu’en discréditant la profession, les consultants s’épargnaient eux-mêmes. Un programmeur qui travaille dans une SSII n’est pas vraiment un programmeur. C’est avant tout un consultant. L’enjeu, c’est précisément de déterminer si, oui ou non, les informaticiens employés dans les grandes entreprises, étaient capables de régler le problème. Le tour est joué, le doute s’est installé. Le Bogue de l’An 2000, ça commence aussi avec la victoire du SYNTEC  sur le CIGREF . On verra, par la suite, que tous les évènements iront dans ce sens là. Au niveau de la « responsabilité du fait des produits défectueux », c’est évident.
 
JML:  
De quoi s’agit-il ? Les téléspectateurs ne sont pas au courant des subtilités du dossier…
 
Patricia Cochet :
C’est une longue histoire… En gros, il s’agit d’une transposition d’une directive européenne sur la responsabilité des produits défectueux, qui date de 1985. Le CIGREF s’est systématiquement appuyé sur cette date pour définir à partir de quand on pouvait attaquer en justice une entreprise qui aurait fourni des produits incompatibles avec le passage informatique à l’an 2000. Mais, étrangement, cette loi n’a été transposée dans le droit français qu’en mai 1998 . Cela a permis aux SSII de continuer à fournir des logiciel défectueux pendant toute la dernière décennie. Une directive européenne est transcrite dans le droit national en deux ans, en moyenne. Ici, il a fallu treize ans. On a bel et bien des questions à se poser…  
 
 
Professeur Waslavel :
Je n’avais jamais fait le rapprochement. C’est une hypothèse intéressante.
 
Patricia Cochet :
Merci professeur. Je vais maintenant aborder le troisième mouvement de ma réflexion. Les consultants s’expriment dans les médias. Par différents procédés, ils dénigrent la capacité des entreprises concernées à régler le problème en interne. Après, ce qui se passe, c’est qu’il faut faire peur.  
Voilà comment on fait peser une pression terrible sur les décideurs. Certaines interventions dans les JT, à 20h00, étaient catastrophistes. On nous a annoncé la fin du monde. Ce message a été repris par les médias, c’est ainsi que TF1 a diffusé cette production sur le Bogue de l’An 2000 . Qui a oublié cet Américain, effrayé par le bogue, qui s’était enterré dans un bunker, en Oklahoma, avec quarante personnes, des vivres pour dix ans et une bonne vingtaine de fusils d’assaut M16  ? Et les déclarations de Paco Rabane, reprises en cœur, sur la station MIR qui allait s’écraser sur Paris ?
 
Thierry Gambatte :
C’est du délire. Il ne faut pas tout confondre. Les consultants n’étaient pas du tout impliqués là-dedans.  
 
Patricia Cochet :
Même si aucun fait n’étaye ces thèses, on en parle. L’information s’efface devant la superstition. De façon totalement artificielle, la peur s’installe. Et ce phénomène échappe petit à petit à tout contrôle. Les médias deviennent demandeurs de cataclysme. Jean-François Colonna, un ami qui avait écrit un livre sur le Bug de l’An 2000, est presque sommé, lors d’une intervention sur Europe 1, de dire que le Bogue va provoquer une catastrophe nucléaire . La peur engendre la peur. C’est un cercle vicieux.
 
JML:  
Le passage à l’an 2000 en lui-même faisait peur.
 
Patricia Cochet :
L’An 2000, c’est une date arbitraire, une convention. Les Musulmans sont en 1400 et quelques, les Chinois en 3500 quelque chose. Pourtant, le calendrier grégorien est considéré par tous comme le calendrier « officiel » de l’humanité. Et l’an 2000, ça pose problème. C’est un rendez-vous important avec Dieu. Pensez-vous, on fête le deux millième anniversaire de Jésus. Ce n’est pas tous les jours. Alors forcément, on se demande si on est des bons chrétiens, si on ne s’est pas trop éloigné des évangiles. Bien entendu, on ne croit plus beaucoup à ces niaiseries. Mais on se pose la question. On se demande si on n’est pas allé trop loin. La technologie a toujours été perçue par les Catholiques comme une chose malsaine. L’homme essaye de monter au niveau de Dieu. Le progrès technique, parce qu’il est la partie la plus visible de l’ingéniosité de l’Homme, est le pire ennemi des religieux de tout acabit.  
Mais la technologie a d’autres détracteurs. Certains auteurs de science fiction dépeignent des mondes gangrenés par la technologie. Le film Matrix est exemplaire à ce niveau là. On y dépeint, vous le savez, un monde ultra technologique, contrôlé par les machines elles-mêmes. Les êtres humains ne sont plus que des animaux maintenus en hibernation, tout justes bons à fournir de l’énergie aux machines. On les nourrit avec une sorte de fluide fabriqué avec les corps de ceux qui sont morts. Le monde que l’on croit vivre est en fait généré de façon artificielle par les machines.
 
Thierry Gambatte :
Quel est le rapport ?
 
Patricia Cochet :
Vous allez voir. La critique de la technologie est donc également un discours politique, et religieux. Le Bogue de l’An 2000 est la preuve formelle, pour ses détracteurs religieux ou militants, que la technologie est fondamentalement néfaste. Or, que nous apprend cet évènement ?  
Un, les machines sont omniprésentes.
Deux, elles nous rendent dépendants.
Trois, si elles tombent en panne, notre survie est compromise.
Les consultants ont compris ce discours. C’est là-dessus qu’ils capitalisent. Et quand on avance que les ascenseurs vont tomber en panne, alors qu’on sait que c’est faux – car on le sait, n’est-ce pas, monsieur Gambatte ? – on fait appel aux trois peurs viscérales de tout être humain : l’obscurité, l’enfermement, la chute.
A partir du moment où cette peur est installée, à partir du moment où elle est répandue, il y a une pression telle que personne, pas même le dirigeant le plus lucide, ne peut rester insensible à ce mouvement. Dans les entreprises, on a une telle pression qu’il devient du devoir de chacun de faire « tout ce qui est en son possible » pour éviter la catastrophe. D’autant que naturellement, « l’activité de l’entreprise et peut-être son existence sont en cause », et que « la date n’est pas négociable . »
Dans les entreprises, les décideurs sont au pied du mur : les responsabilités qu’ils ont à porter sont énormes. Et c’est une réalité : se tourner vers les cabinets de consulting, c’est, pour eux, une façon de se décharger de leurs responsabilités. Ils auront à assument les erreurs de leurs propres services informatiques, mais pas celles des entreprises de conseil.
 
Le public :
…
 
JML:  
…
 
Thierry Gambatte :
…
 
Professeur Waslavel :
Votre théorie est intéressante. Il me semble que les mécanismes que vous identifiez sont tout à fait valables. Par contre, vos positions par rapport aux consultants me semblent un peu partisanes. Et je trouve que vous minimisez quelque peu l’existence réelle du problème.  
 
Thierry Gambatte :
J’aimerais vous poser une question personnelle, madame Cochet. Que pensez-vous du réchauffement climatique ?
 
 
Patricia Cochet :
Quelle question… Je vois où vous voulez en venir…
 
Thierry Gambatte :
Ne trouvez-vous pas une certaine ressemblance entre le traitement médiatique du réchauffement de la planète et celui du bogue de l’an 2000? Là aussi on a des groupes de pressions : les ONG, l’omniprésence médiatique, les films – Le Jour d’Après, par exemple -, un rapport à l’apocalypse. On a le péché lié à des valeurs qu’on peut qualifier de judéo-chrétiennes : on a trop profité, maintenant  il faut payer. On a la pression, des dates butoirs… Et là aussi, il n’y a pas de débat contradictoire.
 
Patricia Cochet :
Le réchauffement climatique est une réalité scientifique ! Tous les ans on observe une élévation de la température moyenne à la surface de la planète.  
 
Professeur Waslavel :
Monsieur Gambatte n’a pas tort. En un sens, le Bogue avait lui aussi une certaine réalité scientifique. Dans les deux cas le problème existe, mais on manque de connaissances pour savoir exactement comment vont se dérouler les choses, et dans quelle proportion. Alors, dans les deux cas, les médias font ce qu’ils pensent être le mieux : forcer le trait pour que chacun se sente concerné par le problème. On peut parler d’une sorte d’application médiatique du principe de précaution. Une sorte de contingence…
 
Thierry Gambatte :
Et c’est exactement pour cette raison, madame Cochet, que l’on ne vous a pas vue à la télévision défendre ces positions avant le premier janvier 2000… Vous-même, vous avez appliqué ce principe de précaution… Dans le doute, abstiens-toi…
 
JML:  
Messieurs, je vous remercie pour cette discussion très intéressante. Je vais simplement vous demander de conclure car nous sommes très en retard… Professeur Waslavel, on vous a moins entendu… Le mot de la fin ?
 
Professeur Waslavel :
Il s’est dit beaucoup de choses ce soir, ça va être difficile de trouver un consensus en quelques mots…
D’abord, il est grand temps pour l’humanité de tourner une page de son histoire. Aborder la question du calendrier, de l’epoch , du choix d’une date référence pour l’histoire de l’humanité… Une date symbolique à partir de laquelle les ordinateurs compteraient le temps écouler… Mac OS X compte à partir du premier janvier 1970. Windows, à partir du premier janvier 1900. On va avoir d’autres bugs si l’on ne résout pas ces problèmes très vite.
Il y a aussi la nécessité pour l’industrie informatique d’acquérir plus de maturité. L’informatique doit devenir plus responsable. Ses avancées sont trop importantes pour laisser passer des bourdes pareilles. Cela doit se ressentir dans la formation des programmeurs et des ingénieurs. Dans l’écriture des programmes. Plus d’indications, de commentaires dans les programmes et dans les manuels ne font pas de mal. A ce titre, la généralisation de l’apprentissage des normes UML constitue un progrès.  
Il est également grand temps d’accepter la notion de durabilité par défaut : ce n’est pas parce que les processeurs doublent de puissance tous les deux ans qu’il faut négliger le long terme dans la conception des produits et des logiciels. Les craintes environnementales poussent de toutes façon dans ce sens.  
Ensuite, il me paraît urgent de développer un nouveau regard sur les nouvelles technologies. Trop souvent, le débat est limité. D’un côté on a des technophiles, qui lancent de nouveaux produits dont les usages ne sont pas toujours d’un intérêt gigantesque, et c’est un euphémisme. Ces produits sont achetés parce qu’ils représentent le « nec plus ultra ». Il y a un réel snobisme dans la généralisation de certaines technologies. D’un autre côté, trop de gens refusent toute avancée car ils considèrent cela comme un pas de plus vers un monde sécuritaire, « fliqué » comme on dit. Je milite pour un regard moins passionnel sur la technologie. Nous devons prendre plus de recul. La lecture de certains auteurs se révèle bénéfique à ce sujet. Je pense notamment au livre de Patrice Flichy, L’Imaginaire d’Internet. L’Education Nationale a peut-être un rôle à jouer dans la mise en place de ce regard.
 
JML:  
Merci professeur. Merci à vous aussi, madame Cochet et monsieur Gambatte.
 
Le public :
Clapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclap
 
JML:  
Restez sur notre chaîne, tout de suite après la réclame, c’est l’émission de Sébastien Keranov, « Couples en danger » qui traitera ce soir de la question du handicap dans la relation amoureuse. Quand à nous, nous nous retrouvons la semaine prochaine pour une émission consacrée à la télé-réalité. Merci de nous avoir suivi, je vous souhaite une excellente soirée.
 
Le public :
Clapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclapclap
 
 
 
 
 
 
 
 


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megaprosper
n°11666246
ChtiGariX
Retraité
Posté le 29-05-2007 à 10:05:56  profilanswer
 


1985 :ouch:


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Retraité de discussions
n°11666295
ChtiGariX
Retraité
Posté le 29-05-2007 à 10:15:43  profilanswer
 

La vache Megaprosper t'as du temps pour écrire ça [:tinostar]
Mais très bien écrit :jap:


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Retraité de discussions
n°11666313
ChtiGariX
Retraité
Posté le 29-05-2007 à 10:19:43  profilanswer
 

rakzom a écrit :

Faux, mon Mac Plus revient joyeusement en 1900 :o
 
Plus sérieusement, les systèmes vraiment concerné par le bug n'étaient pas les pécés de Mr tout le monde mais surtout les gros mainframes destinés à faire fonctionner des banques ou des centrales, dont les programmes écrits en COBOL ou autre language antédiluvien tournaient depuis une vingtaine d'années en continu selon le principe du "tant que ça marche on touche à rien"©
 
Et il y à vingt - trente ans, les informaticiens qui ont conçu ces systèmes étaient bien conscient duproblème mais étaient largement convaincu qu'il serait résolu d'ici là.
 
PS: First post \o/
PS2 : Megagrilled  :o


T'es le multi de qui ? :o


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Retraité de discussions
n°11666331
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 29-05-2007 à 10:22:07  profilanswer
 

ChtiGariX a écrit :

T'es le multi de qui ? :o


 
Pourquoi le message de Rakzom a-t-il disparu?


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megaprosper
n°11666760
abakuk
Posté le 29-05-2007 à 11:20:23  profilanswer
 

C'est les Chinois du FBI de la Matrice. [:gordon shumway]


Message édité par abakuk le 29-05-2007 à 11:20:43

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Islamophobie | Rapport Obin | Test de pureté
n°11666899
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 29-05-2007 à 11:38:31  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Arnaque généralisée, c'est sûr. Tout simplement parce qu'il était trivial de tester chaque système en avançant la date au 31/12/99 et de voir si bug il y aurait, plutôt que de mobiliser des escouades d'informaticien de garde pour éviter le black out mondial le jour du nouvel an fatal. Mais bon, à la télé et dans la presse "spécialisée", ils ont omis de préciser qu'on pouvait régler les machines sur une date dans le futur pour tester à froid.  
 
:)
 
 
 
Quand la réalité dépasse la fiction ... [:ocube] [:dehors]


 
J'espère que tu bosses pas dans l'info pour sortir une connerie pareil. Quand c'était possible les machines ont été testé et le bug a bien été confirmé et donc des équipes ont travaillé pour le corriger. Dans beaucoup de cas, ce n'était pas testable, sauf a faire une copie conforme d'un système de production, ce qui est rarement possible.
 
Cette histoire est loin d'être une arnaque et a été plutot bien géré ce qui a limité les dégats.

n°11667238
megaprospe​r
Faudra réparer l'allume cigare
Posté le 29-05-2007 à 12:16:25  profilanswer
 

starone a écrit :

J'espère que tu bosses pas dans l'info pour sortir une connerie pareil. Quand c'était possible les machines ont été testé et le bug a bien été confirmé et donc des équipes ont travaillé pour le corriger. Dans beaucoup de cas, ce n'était pas testable, sauf a faire une copie conforme d'un système de production, ce qui est rarement possible.
 
Cette histoire est loin d'être une arnaque et a été plutot bien géré ce qui a limité les dégats.


 
 
Il y a quand même eu de sérieux dérapages avérés.
Estimation basse du coût du bogue : 600 milliards de dollars.
Plus que l'ouragan Katrina.
2 années de guerre en Irak.
C'est pas rien.
 
Et dans les pays où on n'a pas dépensé un centime...  Il ne s'est rien passé non plus...


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