Reprise du message précédent :
Il est fanatique des randos il me semble ( tout comme moi )  
En général ceux qui crapahutent toute la journée sont rarement gras  

 
c'était
c'étai  

Non mais    

Dernier post de André il y a 6 heures.
Au moment où on parle, il est en train de soulever une poutrelle d'une seule main pour dégager sa jambe. Je pense qu'il postera d'ici 1 heure ou 2, le temps de soigner sa fracture avec quelques onguents à base de plantes oubliées pilées à la lumière d'un brasero.

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

J'ai remis deux étais.
Je me suis rendu compte que j'ai 6 chevrons à doubler avant de tout casser    

     
 
Je suis vieux maintenant, j'ai arrêter de faire le con. Je ménage mon corps.  
 
Sinon le pire, c'est que vous avez le même discours sur moi que mes collègues de travail. Je passe pour le bourru qui fait des choses "ouf" à leur yeux alors qu'il y a rien de fou pour qui se remonte les manches. Suffit d'essayer de faire des choses, vous vous rendrez compte que beaucoup de chose sont moins compliqué que ce qu'il semble être.
 
En écrivant la dernier phrase, j'ai pensé que c'est un des gros problèmes d'aso subit. Je lis assez peu de "projet" dans les écrits d'aso. Comme s'il (l'aso) n'avait pas de projet à moyen/long terme. Il ne dirige pas vraiment sa vie mais que c'est la vie qui dirige sa vie. Ce laissant porter sans but, sans envie.

J'avoue je me reconnais assez.
Le train train quotidien.

Je trouve que c'est d'avoir toujours un projet en cours qui donne de la saveur à la vie.  
 
Même dans un couple, les spécialistes conseillent d'avoir un projet en commun (voyage, construction maison, enfant, activité sportif, etc...) afin éviter que la relation s’effiloche avec le temps.

J'ai jamais eu de projet    
 
C'est qui tes spécialistes, des thérapeutes de couple ?

J'ai le projet d'acheter des BD demain.
Et tout à l'heure j'ai accompli brillamment le projet d'aller faire caca.

Un beau projet. Lesquelles ?

Faut que je me mette à jour sur la série Donjon.

Je suis à jour  

   
Ainsi que les psychiatres et autres docteur du mental.
 
Le but est d'être "maitre" de sa vie.
C'est un bon moyen contre la dépression.

Je vois le style. Ca ne va pas dans votre couple . Construisez une maison, faites un bébé  

Oui
En cherchant bien
- m'enrichir est en projet auquel je travaille tous les jours, mais je ne sais pas trop pour quelle finalité, à part ne pas finir sous un pont acheter plus grand ? Aucune utilité.  Faire du locatif ? Que d'emmerdes en perspective. Une résidence secondaire ? J'ai déjà celle de mes parents.  Une voiture ? Je ne conduis pas. Un beau voyage ? Seul j'en suis incapable.
- Me barrer en province mais à très long terme genre retraite

Je pense que beaucoup font le deuxième, troisième enfants pour éviter l'ennui du vide de leur vie.

Oui l'aso tombe dans le vide de la routine juste beaucoup plus tôt que la moyenne.

Ce qui me parait très peu efficace à long terme !
Au final tu te crées des dépendances à une famille qui à terme va forcément s'éloigner voir disparaitre (mort   ) et une fois seul, tu retrouves dans le néant total incapable de t'occuper / te débrouiller.  
C'est le cas de beaucoup de veufs j'ai l'impression. J'ai un oncle qui va probablement perdre sa femme qui voit ses enfants 2 jours par an : on le sent complétement paniqué à l'idée de devoir revivre seul.  
Finalement les gosses/ la famille c'est un peu comme toute substance addictive, le sevrage est dur et vaut ptète mieux apprendre à vivre sans ou au moins consommer avec modération   !

L'avantage de l'inconvénient d'être aso, la capacité à la vie seul.

C'est tellement mieux. Tout le monde devrait essayer  

Dire que c'est mieux n'est pas mon propos. Mais quand je vois que certains préfèrent être avec n'importe qui car ils ne supposent pas la solitude cela me laisse perplexe  surtout quand je vous l'état de ces "couples par défait" aux réunions de famille

J'ai un collègue dans ce cas de figure, il a épousé son plan cul, c'est chaud. Au final tu vois bien que le type a au mieux de l'affection/intérêt commun avec la nana plutôt que de l'amour au sens premier du terme.

C'est pathétique.

Garde ton fric, on part à vegas dès que la frontière rouvre  

 
Voici comment je vois à peu près le probable parcours d'un aso sur cette question.
 
Prologue: l'aso réalise sa différence. Sans cercle social solide, sa conscience est fragile et perméable. L'aso ratiocine et s'interroge sur sa condition et sa finalité.
1. L'aso réalise que s'il existe un sens objectif à la vie, celui-ci est par delà notre portée
2. Première chute nihilistique: l'aso sombre dans un long désespoir existentiel. En guise de compensation, l'aso se pare d'une ridicule arrogance du fait d'une fausse lucidité dont elle/il pense se distinguer de la "masse"
3. Premier faux sursaut: l'aso réalise que l'on peut donner à la vie le sens que l'on veut. L'arrogance de l'aso perdure voire se fortifie, elle/il pense se distinguer par une vie plus "authentique".
4. Deuxième chute nihilistique: l'on peut certes se donner les projets que l'on veut, mais peut-on vouloir ce que l'on veut ?
5. Nuit de feu: l'imposture du libre arbitre enfin révélée, les frêles épaules de l'aso sentent tout le poids des déterminismes, son arrogance fond comme neige au soleil
6. Deuxième sursaut: l'aso comprend la liberté comme connaissance des déterminismes, elle/il cherche à rendre la connaissance l'affect le plus fort. Son horizon s'élargit, la curiosité prend le pas, la connaissance de ses propres affects lui permet une relative tranquilité d'esprit malgré les quelques rechutes.
7. ????
8. Profit

Voire dès le premier.

Les projets ne sont que des chimères, un écran de fumée. Si tu acceptes l'absurdité de l'existence et ta finitude, tu vivras ta vie plus sereinement, que tu aies des projets ou non.

Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir de projet. Mais c'est se fourvoyer de croire donner un sens à sa vie en ayant des projets. On ne fait ainsi que remplir du vide pour éviter de trop cogiter.

 
Ok pour la finitude, mais en quoi réside l'absurdité ?

 
J'en entends quelques uns se demander : à quoi bon travailler toute sa vie, acheter une maison durant 30 ans pour mourir ensuite ? Quel est l'intérêt de se lancer dans des apprentissages pour au final, tout perdre ?
 
La prise de conscience de l'absurdité de la vie, c'est à dire du fait qu'elle ait une fin est souvent source de questionnement sur l'intérêt de tout cela.

Pourquoi laver mon slip si je vais le re salir ?

Question d'hygiène. Après tu n'es pas obligé de le relaver. Par contre, t'es obligé de mourir.

Pourquoi se lever le matin pour se recoucher ke soir

Pour récupérer ton sommeil et reposer ton corps pour pouvoir aller travailler le lendemain.
 
Sans quoi tu raccourcirais simplement le chemin final.

Vous confondez des exemples cycliques que vous me citez avec un segment unique.

 
Je ne vois pas trop le lien entre l'absurdité et la finitude.
On peut imaginer une vie sans fin passée à faire un travail a priori sans finalité apparente (genre essayer de remplir un seau percé). Cette vie est infinie, mais elle apparaîtrait absurde pour beaucoup
À l'inverse, les gens qui se sacrifient pour une cause qu'ils considèrent plus grande ne voient pas leur vie comme étant absurde alors même qu'elle est finie.
 
C'est donc quand la finalité n'est pas apparente que le sentiment d'absurde s'installe. Or la finalité me semble plus un être de raison qu'un attribut objectif du réel (on peut raisonnablement rendre compte de celui-ci sans la catégorie de la finalité, avec des causes efficientes, mais c'est un point discutable je le concède). C'est donc dans ta façon de considérer le réel, plus que dans le réel lui-même, que se loge cette absurdité que tu pointes

Tu fais des boutades à base de slip sur tous les topics ou c'est juste une coïncidence avec celui des voisins ? Je critique pas, je trouve moi aussi les slips très rigolo. (dsl ahonen, j'essaie de relever le niveau...)
 

Ton argument est simplement l'interprétation des choses. Moi je te parle de la chose elle-même.

Quand tu comprends que tu vas réellement mourir, tu te demandes au final à quoi bon faire tout cela, même lorsque tu consacres ta vie pour une cause noble. La finitude et l'arrêt définitif de l'existence pose la question du sens bien évidemment: à quoi bon vivre et faire toutes ces choses,  si c'est pour finalement disparaître ?

C'est une coïncidence...

(je crois en tout cas... mais je vais me surveiller ça cache peut être un truc)

 
On va se la jouer Freudienne: Tu as un rapport fécal à la vie. Ton stade anal ressort, tu es dans un désir de contrôler ton existence, même si tu sens bien que ton existence t'échappe.
 
Voilà, 500 fcs please

Je suis tombé sur cet article concernant la solitude, interessant.
 
https://fr.wikihow.com/accepter-la-solitude