L'europe et nous
 
par Bruxelles : M'hammedi Bouzina Med
  Quand nous sommes convaincus que la fraude, la triche, la corruption et la prédation politique sont des marques déposées nationales. Et l'Europe, cet exemple que nous envions?  
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5246924

Gérard Depardieu
 
https://www.tsa-algerie.com/video-g [...] algeriens/

BAC et BEM : pourquoi Tizi Ouzou arrive toujours en première position
 
https://www.tsa-algerie.com/bac-et- [...] -position/

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A la place de la Nation, des heurts avec les forces de l'ordre ont lieu. Face à des manifestants pacifiques qui ont reçu pour instruction du MTLD de ne porter aucune arme, la police ouvre le feu à balles réelles et tire froidement à l'horizontale. Sept hommes sont tués, six nationalistes algériens et un militant CGT. Les blessés se comptent par dizaines. Abdallah Bacha (25 ans, né à Agbadou), Larbi Daoui (27 ans, né à Aïn Sefra), Abdelkader Draris (32 ans, né à Djebala), Mouhoub Illoul (20 ans, né à Oued Amizour), Maurice Lurot (41 ans, né à Montcy-Saint-Pierre), Tahar Madjène (26 ans, né au Douar Harbil) et Amar Tadjadit (26 ans, né au Douar Flissen) sont les victimes de ces meurtres dont les auteurs ne seront jamais identifiés et encore moins inquiétés. Car, quelques années plus tard, un juge d'instruction soldera son enquête par un non-lieu.  
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http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5247098

 
Aujourd'hui 5 juillet, c'est la fête de l’indépendance en Algérie. Et curieusement, nous ne voyons pas, en public, les effets de cette fête. A part le tapage et vacarme idéologisant de la télé d'Etat, rien, walou. Personne ne congratule personne; personne n'invite personne à boire ou à manger quoi que ce soit.
 
Pas comme je l'ai vu hier aux infos aux ZTAZUNI: des BBQ partout, les gens qui s'embrassent et se félicitent, ça danse, ça mange, ça boit, ça fête... une ambiance bon enfant. Et pourtant c'est une indépendance qui date de 1776, pas récente comme nous, 1962. Alors, où réside la différence ?
 
Ce ne sont pourtant pas les signes de nationalisme qui font défaut en Algérie. Les drapeaux que vous voyez en photo accrochés aux fenêtres, c'est en temps normal. Certains ont même peint leurs villas en drapeaux. Mais les algériens ont un mauvais nationalisme; excessif, déplacé, exacerbé. Belliqueux. Faux. On a l'impression qu'il ne s'exprime que quand il y a de l’adversité en enjeu: un match de foot par exemple ou pour emmerder l’éternel frère-adversaire, le Maroc.
 
Les algériens se disent nationalistes, mais ce sont plus des fidèles d'une religion que les citoyens d'une Nation. Un algérien préfère un égyptien musulman croyant qu'un algérien irréligieux. C'est pour ça que les seules fêtes où les gens se congratulent sont les deux Aids: fin de ramadan et le zigouillage du mouton.
 
Il doit aussi y avoir aussi l'effet "bipbip", comme dit Fellag: "en 1962 on a eu l’indépendance ou... elle est partie, on sait pas. En tous cas, elle est passée très vite ; on a rien vu."
 
Inconsciemment, sans doute l'algérien ne fête pas l’indépendance dans le vrai sens du terme parce qu'il a le sentiment que ça ne lui a rien ramené. Tout le monde veut quitter un pays qu'ils disent aimer.
- mais si tu m'aimes, reste...
- non, je me casse, mais je t'aime !
 
Le nationalisme, souvent on préfère patriotisme parce que le premier connoté, c'est comme le cholestérol: il y a du bon et du saturé. C'est bon quand c'est dans un esprit sportif, inoffensif, pacifiste. C'est mauvais quand c'est belliqueux, agressif. Mais c'est mauvais aussi quand il n'y en a pas du tout. Comme les acides gras, donc.
Ça me rappelle François Holland qui avait demandé aux français d'accrocher un tricolore à leurs fenêtres lors des hommages à Charlie Hebdo. Complètement ignoré. Certains pour se moquer ont accroché des soutifs tricolores.
 
Ou cette vidéo d'Angela Merkel qui jette le drapeau allemand, comme électrocutée par lui. Ça aussi c'est excessif. Mais les européens, sans doute dans une logique pacifiste, ont détruit l'amour de soi. Ont cassé cette idée d'appartenance à un groupe social. Comme si que, l'amour de l'autre passait inexorablement par la haine de soi. Et à mon avis leur "désordre idéologique" (Kamel Daoud) d'aujourd'hui tient beaucoup du manque d'une certaine quantité de cette matière grasse.
 
Une fête nationale, c'est finalement comme une fête d'anniversaire géante. Tu peux aimer ton pays, comme tu aimes ta propre personne, sans en parallèle détester les autres. Ça doit être possible. Ceci n'oblige pas cela.
 
Alors je bois ce soir une petite bière à la santé de cette indépendance qui nous a rien ramené et souvent plus de tracasseries, mais je préfère l'idée de Nation et de citoyens à l'idée de Oumma et de fidèles.

    BHL : « Le commandant Azzedine (…) est un Alexandre Sanguinetti version “libération de l’Algérie”. C’est un de ces briscards mal récompensés qu’ont toujours produit les grands compagnonnages politiques. »
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http://www.monde-diplomatique.fr/2003/12/BEAU/10584

La semaine dernière, une femme enceinte âgée de 22 ans et son bébé sont décédés après un refus de prise en charge au niveau de trois hôpitaux de la wilaya de Djelfa (Ain-Oussara, Hassi-Bahbah et Djelfa). Cette affaire laisse beaucoup d’interrogations sur le respect du droit du citoyen à l’accès aux soins dans des établissements sanitaires publics. Que faire et comment réagir, si on se retrouve un jour devant un cas similaire ?

Ce monsieur qui a libéré les 52 diplomates de l'ambassade américaine en Iran.

Sauf si son père (ou elle-même si elle avait l’âge pour le faire) a souscrit en France, avant le 30 mars 1967, la déclaration recognitive prévue par la loi.

Cas particulier des Algériens
Les Algériens jouissant du statut civil de droit commun ont accédé à la nationalité française en vertu de la loi du 4 février 1919 prise en application du sénatus-consulte du 12 juillet 1865. Pour la conserver ces personnes, au moment de l’indépendance algérienne, n’avaient pas à effectuer de démarche particulière. La qualité de français, et par conséquent celle de leur enfants, leur était reconnue sur présentation d’un certificat de nationalité française délivré par le juge de paix.
Par contre les Algériens de statut civil de droit local, résidant en France, s’ils souhaitaient conserver la nationalité française, devaient souscrire une déclaration récognitive de nationalité. Pour leurs enfants [2] il convient de distinguer deux périodes selon leur date de naissance, avant ou après1962.
Avant 1962
Les enfants d’Algériens, nés avant le 1er janvier 1963, quelque soit leur lieu de naissance, suivent le sort de leurs parents :
Si l’un des parents a opté pour la nationalité française, les enfants sont français.
Si aucun des parents n’a opté pour la nationalité française, ils sont devenus algériens avec eux.
Après 1962
Les enfants nés en France de parents algériens nés eux-mêmes avant le 3 juillet 1962, indépendance de l’Algérie, sont français en vertu du double droit du sol.

Il y a quelques jours je suis parti avec des amis, dont la célèbre Fée, me baigner dans une plage avec presque un nouveau concept. La plage je la connais depuis toujours, c'est une des plus belles, une crique avec vue imprenable sur "le mont de la femme enceinte". Un des points de débarquement des troupes romaines il y a 2200 ans. Ça s'appelle "la corne d'or", à Tipaza.

Le concept est simple: l'accès est excessivement cher. 3000 dinars, 1/5 du smig. Ainsi, les promoteurs pensent éloigner les casse-couilles de tout poil, parmi eux ceux qui ne supportent pas de voir le corps d'une femme légèrement vêtu, le temps d'une bronzette, sauf la nuit quand ils sont en face de leurs ordis sur les sites pornos, le temps d'une branlette.

Et ça marche, forcément. 100% bikini, 0% barbe et burkini. Pas un seul 9i9i. Personne ne fait chier personne, chacun dans l'ambiance de son microcosme avec de petites interférences bon enfants. Les couples étaient tellement bien qu'ils faisaient des choses bizarres: ils s'embrassaient sur la bouche sans qu'il ait eu noyade au préalable ! A ma gauche, pas trop loin, il y en avait une elle avait un bikini, comment dire, c'était un bikikini. Ou un nanokini. Mais elle était bien, personne ne la regardait plus d'une seconde. On s'en fout.
Et puis là...

Vers 13:42 heures, je venais de finir ma pizza 3 fromages, à la radio chaîne 3 passait le Boléro de Ravel, je vois deux silhouettes arrivant de l'entrée principale. A un moment, j'ai cru que c'était juste une silhouette avec son ombre, mais plus ça avançait, plus le Boléro accélérait, plus la résolution devenait HD: un barbu jusqu'aux dents et une niqabisée jusqu'aux orteils ! Merde, l'ambiance va changer. Putain, mes 3000 dinars !
Un couple d'islamistes donc. Barbe et niqab. Et ils ont choisi de s'installer à côté du nanokini.

Le niqab a volé pour laisser place à un burkini encore plus terne, et inversement l'homme a tout retiré ne laissant que la barbe.
C'est intriguant quand même. Pourquoi un couple dont la philosophie de vie exige la dissimulation des traits du corps et une pudeur exacerbée viendraient-ils "s'exhiber" sur une plage prévue pour le contraire et débourser 6000 dinars pour 2 chaises et un parasol? C'est vraiment bizarre. Ya un truc. Et là, la chaîne 3 annonce du Bach, comme pour accompagner l'intrigue.

J'ai essayé de lire sur les lèvres, de loin, mais ils parlaient pas des masses. Le nanokini a entre temps déménagé. Et soudain, le barbu en short Moschino écrit en Arial bold 36PX, téléphone à l'oreille, passe à côté et je choppe deux mots "...le bâtard de l'aéroport...", avec l'accent marseillais. D'accord, ça explique tout, des franco-algériens. 3000 dinars c'est juste 15 euros. Mais ça m'explique pas pour autant pourquoi ils ne sont pas partis à une plage où le burkini est majoritaire. Est-ce que le burkini du bled ça fait trop plouc? Où c'est l'habitude d'aller emmerder ceux qui n'en portent pas? Personnellement je tends pour...les deux.