Reprise du message précédent :

 
Oui enfin il faut quand meme dire qu'à l'époque de Thoreau le grand l'électricité n'existait meme pas, pour ne citer que cet exemple, donc meme si les structures mentales du Leviathan social n'étaient pas moins omniprésentes qu'aujourd'hui, sur un plan purement matériel il était déjà à la base plus proche de la substantifique moelle de la vie que le citadin actuel .  
 
Sinon oui je forçais un peu le trait, mais je pense que ça demande plus que des efforts, ça requiert des prédispositions et une lucidité que la plupart des citadins n'ont pas, et pour lesquels ça ne peut pas etre autre chose qu'un fantasme.  
 
 
 
Libération anticipée pour bonne conduite, vlà que la bête immonde socialisto-progressiste s'infiltre meme dans les rangs de la modération, pareil je trouve ça désolant

mouais, c'est surtout qu'être un multi de modo ça aide pas mal.    

 
Effectivement.. Pour aliénant qu'il soit sous certains aspects, en général le mode de vie citadin comprend aussi certaines subtilités et sophistications, intellectuelles notamment, qu'on retrouve moins souvent dans les coins faiblement peuplés. Meme si elles relèvent plus d'un aspect superficiel au sein d'un mode de vie en général, ces sophistications en font tout de meme partie et structurent des habitudes qui risquent d'en prendre pour leur grade dans les douces contrées du haut-larzac.  
 
Alors certes à coté les larzaciens ont sans doute un tissu social plus solide, baignent moins dans le nihilisme moderne qu'on retrouve dans les métropoles, et c'est sur ce point là que porte le fantasme dont je parlais, mais l'un dans l'autre le contraste sera certainement violent pour le citadin qui redescend d'un coup de son idéal romantique, et qui l'un dans l'autre a de bonnes chances de ne pas le supporter à terme. Parce que les principes de vie d'ordre métaphysique c'est bien et c'est nécessaire, mais les habitudes quotidiennes et les affinités (qui reposent sur des formalismes en grande partie) c'est également déterminant. Quand on veut le beurre, l'argent du beurre et les fesses de la laitière, on finit par glisser
 
Donc la demi-mesure est effectivement la seule voie (puisque c'est celle du milieu ), celle qui permet de ne pas tomber dans la projection purement idéale destinée à se faire broyer par l'insupportable âpreté de la réalité.
 
 
 
 
 
Bah, pas de création de multi et un sens habile de la diplomatie pour signifier poliment aux modérateurs qu'ils avaient eu tort, c'est à la portée du premier larzacien venu, ou au moins du deuxième . Et il me semble que ton attitude vis-à-vis de ce smiley tourne à l'obsession

Ces bestioles ont tout compris à la vie .

 
   
 

 
 
 
T'a qu'a devenir chef  

 
C'est ce que l'on appelle l'évolution en France  

 
 
Appliques ma méthode;
 
 
Quand ton heure de départ arrive le soir, tu t'en vas à l'heure pile poil à laquelle tu es censée finir...
 
 
...la, les chefaillons te disent; "minute papillon, tu n'as pas fini!"  
 
 
Et la, tu leur réponds invariablement; "le matin, c'est à la minute prés, donc le soir, par la même réciproque, c'est aussi à la minute prés, à demain et le bonjour chez vous!" CQFD.    
 
 
La tu vas voir qu'ils vont miraculeusement se calmer...  
 
 
 
 
 
 

Mais si tu respecte pas le matin, pourquoi respecter le soir ?  

 
T'es pas du privé toi pour pouvoir appliquer ce genre de méthode...    

 
 
Non mais le truc, c'est que tes supérieurs comprennent que s'ils ont les moyens de te faire chier, tu les as aussi, et avec en prime une plus grande liberté qu'eux  
 
 
Je suis pas du genre à regarder les heures de départ à la minute, mais les fois ou on s'est amusé à m'emmerder sur une minute de retard le matin, je te garantis que j'ai fais le coup, et a chaque fois les mecs comprennent trés vite.
 
Je risque quoi? Je fais consciencieusement mon travail, et j'ai parfaitement compris que sur les liasses de CV qu'ils laissent trainer de manière ostentatoire sur les burals pour montrer que soi-disant on se bouscule au portillon pour venir bosser chez eux, les trois-quarts sont à jeter, et sur le quart qu'il reste, la moitié ne tiendra pas trois jours et l'autre moitié se fera merdeusement jeter pour incompétence/malhonnêteté/maladies à répétition/incapacité à tenir le rythme...
 
...et la preuve en est que la boite ou j'ai fait deux CDD de six mois en tout l'an passé en est réduite à revenir frapper à ma porte six mois aprés malgré tous les tours de cons que je leur ai joué parce qu'ils n'ont plus personne, que tout le monde se barre ou se fait porter raide.
 
 
Alors, ont t'ils vraiment les moyens de jouer aux petits chefaillons bornés?  
 
Avec certains qui se laissent faire (frénésie du CDI, crédits/enfants/maison Catherine Mamet à rembourser, ou lècheboulisme inexpliqué), ils le font, mais avec ceux qui ont bien compris leur système, il s'abstiennent de faire les bouffons, parce qu'au final ce sont eux les baisés!  
 
 

Bah c'est ce que je t'aurai répondu si j'étais ton chef c'est tout
 
Apparemment ce sont pas des flèches tes chefs, mais je comprend tout à fait, moi même qui bosse pas mal en intérim j'ai souvent eu l'occasion de tomber sur des chefs qui se font un malin plaisir de t'emmerder pour un rien et si y'a pas la bonne répartie derrière c'est mort  

 
C'est très vrai ce que t'avances.
De plus, on peut très bien vivre dans une grande ville sans être emmerdé (sauf peut-être des très grandes ville comme Paris): le tout c'est de connaitre sa ville et de bien choisir le lieu où habiter, ainsi que son supermarché: J'ai trouvé un supermarché pas très loin de chez moi, qui est vide le samedi, de 12h à 13h30, du coup je suis tranquille. En faite, choisir son appartement et son supermarché, c'est comme choisir ses amis, ses collègues ou son boulot, il faut étudier la chose afin d'éviter de se retrouver dans le carrefour du coin à des heures d'affluences avec pleins de gros beaufs et leurs mioches et après la vie est moins source d'aigritude. Il faut optimiser sa vie!

 
 
La ou ils sont cons, c'est qu'un employé de base à bien plus les moyens juridiques et syndicaux de faire chier un chefaillon que le contraire...
 
...seulement, il y a tellement de mecs en face qui rampent comme des lombrics parce que 15 ans d'ancienneté et pas les couilles de changer d'exploiteur, parce que say la crise toutes façons yapa de travail ailleurs et pis les CDI, ça existe plus, parce que les crédits les gosses la grosse à engraisser, etc...
 
...que le chefaillon standard QI 50< finit par se sentir comme le renard dans la basse-cour...  
 
 
...Jusqu'à ce qu'ils embauchent par mégarde le loup
 
 

Je pense qu'il y a de très grandes villes parfaitement vivables. Paris est un très mauvais exemple à ce niveau.
Mais des villes comme Zurich, Vancouver, Auckland... je suis persuadé qu'on y vit très bien.
J'ai testé la maison isolée de tout (immense parc vide entouré de foret, seul batiment habité à proximité : un hopital psy, première vraie ville : 30mn de caisse), bah au bout de quelques mois on commence à se dire que faire 1h de route dans la soirée pour mater un film ou prendre un verre avec quelques potes, c'est chiant

 
C'est une habitude à prendre, personnellement c'est l'effet inverse, quand je vais voir un film au ciné une fois dans l'année, je me sens limite étouffé au milieu de 50 personnes dans le couloir menant à la salle ...

 
Clair que la vie loin d'une grande ville, on déchante vite. Je reste persuadé que l'idéal reste d'habiter dans un immeuble agréable à proximité d'un centre ville d'une ville de 200000 habitants environ, à plus de 60km de sa famille:
Proximité de tout:culture/loisir. Pas besoin de prendre sa voiture pour aller boire un coup/resto/ciné. Joie de l'anonymat (ne surtout pas sympathiser avec les voisins). personne ne vient à l'improviste, etc...

D'où l'intérêt d'avoir un home cinema chez soi, et de ne pas avoir de potes (si tu as des amis, es-tu un vrai aigri?)

Au taf un dimanche, putain je suis trop heureux

il est mignon ce chien

on serait en Chine, je l'aurais bouffé depuis belle lurette

je t'ai demandé ton avis , toi ?  

Les régionales approchent sinon, featuring nicolas qui va essayer de capitaliser sur les peurs populaires relancées fort à propos par le débat sur l'identité nationale, la royal qui fait face à une fronde en poitou-charentes par la grâce de la foire qui règne toujours au PS, le facteur qui envisage d'associer son parti-canular au PS dans certaines listes, toujours grâce au bordel socialiste, et qui va essayer de faire son beurre sur la crise avec des grilles de lecture d'un autre âge, sans oublier jean-marie qui va tenter de ratisser parmi les déçus de sarkozy et qui pourrait aussi récupérer ses deux centimes du débat susmentionné, et j'en passe, ça va swinguer comme en 40
 
On va avoir une grand-messe de politique politicienne en son acception la plus noble (ou la moins, ça dépend du point de vue ), des effets de manche, des trompe-l'oeil, manipulations, cynismes calculateurs et hypocrisies olympiques, l'erreur à ne pas faire est de prendre ça au sérieux, une fois qu'on a passé ce cap c'est très divertissant

 
Effectivement, il ne faut pas prendre ça au sérieux, ce ne serait pas sérieux    
Je m'intéresse à la politique, mais d'un oeil extérieur et pas partisan du tout. Pour un aigri, c'est une démonstration de mesquinerie, hypocrisie, lâcheté et bassesse du genre humain de 1ère qualité !

 
je me souviens avoir fait grande impression le jour ou je suis allé au parlement Européen à Strasbourg ...
La députée concernant la Corse et la région Paca, avait répondu volontairement à côté à une de mes questions, et je lui avais bien fait comprendre que sa réponse puait la chiasse d'hypocondriaque.
Au match retour, chez moi (A savoir le lycée ou j'étais, mais en corse quoi), j'ai même pas eu le droit de poser des questions ...

ne pas prendre les politiques au sérieux , c'est évident , surtout ceux qui sont en place depuis peu , il y a là une équipe dont nos petits enfants parleront au coin du bivouac en se passant la cafetière cabossée et noircie par les flammes , pour peu qu'ils soient encore en vie  
 

 
 
Je pense avoir ma place ici.
 
Je ne supporte pas la plupart gens et, tout particulièrement leurs faiblesses. Ce que je veux dire par là, c'est que je ne peux pas apprécier une personne qui a un point faible ou un vice (que ce soit l'alcool, la beauferie, le manque de culture, la niaiserie...). Je m'y sens supérieur. Ce qui fait que depuis toujours, je fais tout pour n'en avoir aucune. Je dois être une sorte d'idéaliste.
Du coup je ne vous raconte pas le bordel pour trouver une copine avec qui construire quelque chose... En ce qui concerne les amis, je n'en ai pas vraiment, simplement des connaissances qui me sortent quand ça me prends.  
 
Oui, je le vis très bien

 
En clair tu es parfait et tu ne trouves personne de ton niveau ?

 
Non, je fais tout pour ne pas être ce que je trouve affligeant/ridicule chez les autres. Comme le disait je ne sais plus qui page précédente "souvent les aigris de la vie appréciaient les gens avant de se rendre compte que finalement c'est chacun pour sa gueule".
 
J'ai été trop gentil, et ça doit être la carapace que je me suis construit pour me protéger.

 
C'est un bon début en effet ...

 
C'est pas le topic des personnes qui font un complexe névrotique de supériorité hein
 
Sérieusement, au vu de ton message on a l'impression que tu te coupes des choses uniquement pour le principe d'avoir une image de toi comme supérieur aux autres.. Un genre d'égotisme absolu et enfantin, tu devrais parler de ton enfance à quelqu'un

 
En même temps, la pente est vraiment rude à saisir, parce que ici, les aigris sont forcément quelque part supérieurs aux autres, du fait de leur capacité à comprendre et donc mépriser leur environnement.

 
 
La différence est que le sentiment de supériorité d'un aigri n'est pas un complexe, c'est une constatation de fait. Parce que là on a l'impression que son cheminement est ''je dois absolument etre supérieur aux autres''==} ''je fais tout pour ne pas avoir certains défauts que je vois chez les autres''==} ''c'est bon ça y est, je suis supérieur aux autres'', ce qui est sensiblement différent
 
Mais bon je me trompe peut etre, c'est difficile à dire avec un seul post

 
Point de vue intéressant, je vais y réfléchir. Cependant j'ai l'impression de me couper des choses parce que je les trouve débiles et non pas pour me prouver quoi que ce soit. Autrement dit je me sens pas super trop génial, je trouve juste une grande majorité d'individus complètement cons.

 
C'est en ce point, par exemple, que ça rejoint l'aigritude pure et noble ...

 
 
C'est vrai qu'au vu de ceci;
 
 

 
 
...on peut aisément penser que tu t'es artificiellement bricolé un surmoi spécialisé dans la ségrégation intellectuelle  
 
Certes, on en est souvent réduit à cela malgré nous dans notre condition d'aigri, mais l'aigritude est un état par la force des choses, et non pas une attitude simulée pour se placer au-dessus des autres dans le but d'y trouver un quelconque confort.
 
Un aigri, c'est souvent un mec qui a douze ans, préférait visiter une usine de traitement des eaux que faire des concours de pets devant une console de jeu avec ses abrutis de potes...
 
...à cette époque, il en souffrait, se sentait mal, aurait bien aimé être comme les autres, passionné de mangas, de marques de sportswear et de basketteurs américains, savoir chanter la Marseillaise en rôtant, être incollable sur les pots d'échappements modifiés des mobylettes, mais non, rien a faire, ça ne venait pas. Et quand il se forçait a le faire, ça se voyait comme le pif au milieu de la figure, et ça le mettait mal a l'aise.
 
Non, son truc, à lui, c'était plutôt d'essayer de dessiner des prototypes d'avions, de se documenter sur la propulsion électrique des locomotives ou sur le régime politique en Yougoslavie, de passer des aprés-midi entières à observer une fourmillière, l'entrée d'un magasin, un triage ferroviaire, la structure d'un viaduc. Et quand tu aimes ces choses-là a douze ans, autant dire que tu ne trouves pas grand-monde à qui parler...
 
...et que "les autres" ressemblent trés vite à un vaste conglomérat monolithique d'abrutis aveugles, sourds et totalement décérébrés.
 
Donc, tout ça pour dire que ça part d'un état contraint à la base, et non d'une volonté affirmée de se prouver par tous les moyens que l'on est supérieur aux autres.
 
 
 
 
 

te couper de quoi? je pense que tu rates rien ... Mais cherchons en des vices pour toi..    C'est quoi ton boulot ?