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Auteur Sujet :

Pourrons nous un jour créer une conscience artificielle?

n°13922141
anisometro​pie
Posté le 30-01-2008 à 14:50:20  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
l"humain est un tas de matière, et possède un fonctionnement. les problèmes d'indecidabilité impliquent l'impossibilité de décrire ce fonctionnement les maths et la logique ne peuvent pas tout décrire. et ca n'a rien à voir avec l'emotionnel, c'est de la raison pure.

Message cité 2 fois
Message édité par anisometropie le 30-01-2008 à 14:51:51

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mood
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Posté le 30-01-2008 à 14:50:20  profilanswer
 

n°13922175
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 30-01-2008 à 14:54:31  profilanswer
 

Non, tu pars du principe que dans un pb concret et pas purement abstrait, comme reproduire une conscience, se poseront aussi des pbs indécidables rendant le truc impossible. Il n'y a pourtant aucune raison pour cela [:spamafote]

 

Pour ton info, il y a déjà des projets visant à reproduire un cerveau humain, avec une conscience et tout ça. Je ne vois vraiment pas à quel stade cela pourrait bloquer. Tu affirmes juste que c'est impossible sans en donner jamais aucune raison [:spamafote]

Message cité 2 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 30-01-2008 à 14:55:47

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n°13922226
Mario_
Vive le pingouiboulga !!
Posté le 30-01-2008 à 14:59:34  profilanswer
 

+1 avec Herbert :o
(comment ça je prends pas de risque ? :o )


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Soyons ouverts d'esprit, mais pas au point de laisser notre cerveau s'enfuir.
n°13922716
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 30-01-2008 à 15:46:20  profilanswer
 

anisometropie a écrit :

l"humain est un tas de matière, et possède un fonctionnement. les problèmes d'indecidabilité impliquent l'impossibilité de décrire ce fonctionnement les maths et la logique ne peuvent pas tout décrire. et ca n'a rien à voir avec l'emotionnel, c'est de la raison pure.


Désolé mais je ne vois pas pourquoi ce serait un problème indécidable.
 
Ça concerne un ensemble fini d'atomes régies par des lois déterministe. Donc à priori rien d'insurmontable.
 
L'indécidabilité c'est pas l'impossibilité de résoudre tous les problèmes par la logique, juste certains (qui portent sur des objets bien plus complexes et abstraits qu'un simple amas d'atomes).
 
Et nous ressort pas "les 0 et les 1 c'est pauvre". L'ensemble des états de l'univers tout entier est dénombrable, donc descriptible avec des 0 et des 1 (dans le cas d'un univers discret, pour la continuité faudra repasser).


Message édité par Koko90 le 30-01-2008 à 15:47:55

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Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°13925319
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 30-01-2008 à 20:37:43  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


Pour ton info, il y a déjà des projets visant à reproduire un cerveau humain, avec une conscience et tout ça.


Le projet Blue Brain en est un, et c'est assez encourageant pour l'instant...
 
http://en.wikipedia.org/wiki/Blue_Brain


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n°13926173
anisometro​pie
Posté le 30-01-2008 à 22:05:54  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

tu pars du principe que dans un pb concret et pas purement abstrait, comme reproduire une conscience, se poseront aussi des pbs indécidables rendant le truc impossible. Il n'y a pourtant aucune raison pour cela [:spamafote]
[:spamafote]


 
ben si. à l'heure actuelle on est capable de modèliser précisement l'interaction entre 2 particules (éléctrostatique et autre). au dela, on n'est capable de faire que des approximations. le cerveau comporte 100 milliards de neurones, et sans doutes 1 milliard de fois plus de particule.
 

Citation :


Désolé mais je ne vois pas pourquoi ce serait un problème indécidable.
 
Ça concerne un ensemble fini d'atomes régies par des lois déterministe. Donc à priori rien d'insurmontable.
 


la physique dépendant integralement des outils mathématiques, non seulement il a été démontré que les maths, quels que soient les axiomes de bases, auraient toujours des question indécidable, mais en plus tu oublie la théorie du chaos, et l'incertitude de la mecanique quantique. La logique c'en est de même. plus on développera des techniques pour modéliser le non modèlisable, plus on aura de question indécidable. et les questions indécidable n'existent pas que sur les infinis, ou ce que vous appelez abstrait, loin de là. je vous conseille de vous renseigner avant de dire n'importe quoi. l'indécidable est partout. On en rencontre dans toutes les branches des maths. Même en reinventant les maths en refaisant tous les axiomes de bases, on n'a pas réussi à ecarter l'indécidabilité, et dans des problème beaucoup plus simple que 100 milliards de neurones, dont chacun possède 100.000 connecteurs.

Citation :


L'indécidabilité c'est pas l'impossibilité de résoudre tous les problèmes par la logique, juste certains (qui portent sur des objets bien plus complexes et abstraits qu'un simple amas d'atomes).
 
Et nous ressort pas "les 0 et les 1 c'est pauvre". L'ensemble des états de l'univers tout entier est dénombrable, donc descriptible avec des 0 et des 1 (dans le cas d'un univers discret, pour la continuité faudra repasser).


 
avec des 0 et des 1, tu pourra modèliser un ensemble d'atomes avec des conditions initiales, mais les conditions initiales du cerveau étant totalement inconnues, non seulement du fait du nombres de particules, mais en plus il est impossible de connaitre l'etat d'un seul atome :  pour connaitre son état, il faut envoyer de la lumière (ou des electrons pour les microscopes electroniques) dessus, ce qui modifie l'état initiale.
 
mais vous allez me dire que ce n'est pas la méthode utilisée pour modiliser une conscience. on part de nos observations à l'echelle macroscopique, du comportement humain. déjà on ne sait même pas ce qui se passe dans notre propre cerveau : on controle nos mouvements nos pensées, mais tellement de choses nous échappent : les reflexes, l'inconscient..
 
mais en se basant là dessus, vous auront une conscience artificielle, qui imitera sans doute très bien ce qu'on lui a dit de faire, mais jamais elle ne pensera par elle même, elle pensera ce que vous lui avez dit de penser.


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n°13926203
Mario_
Vive le pingouiboulga !!
Posté le 30-01-2008 à 22:07:54  profilanswer
 

Han [:cerveau lent]


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n°13926306
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 30-01-2008 à 22:19:01  profilanswer
 

anisometropie a écrit :


 
ben si. à l'heure actuelle on est capable de modèliser précisement l'interaction entre 2 particules (éléctrostatique et autre). au dela, on n'est capable de faire que des approximations. le cerveau comporte 100 milliards de neurones, et sans doutes 1 milliard de fois plus de particule.


Tu fais l'erreur de croire que pour modéliser le fonctionnement du cerveau il est nécessaire de modéliser le comportement de chaque particule qui le compose. C'est juste complètement inutile, il suffit de modéliser la fonction et l'interconnexion des neurones, c'est amplement suffisant. Le comportement des particules n'a pas de pertinence au niveau de chaque neurone, le résultat donnant des moyennes statistiques. Il suffit donc de connaître les seuils statistiques en question pour imiter le comportement de ces neurones, et c'est quelque chose qu'on sait déjà bien faire. Si le cerveau était dépendant de l'action de chaque particule, il ne fonctionnerait tout simplement pas.
 
C'est comme si tu t'amusais à modéliser une chaise en allant décrire le comportement et l'agencement de chaque molécule de cellulose la composant, ça ne sert à rien et n'apporte aucune information utile supplémentaire. Il suffit de décrire sa forme et ses propriétés pour avoir un modèle de chaise tout à fait satisfaisant.


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Intra-Science  -  To thine own self be true
n°13926459
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 30-01-2008 à 22:33:55  profilanswer
 

anisometropie a écrit :

 

ben si. à l'heure actuelle on est capable de modèliser précisement l'interaction entre 2 particules (éléctrostatique et autre). au dela, on n'est capable de faire que des approximations. le cerveau comporte 100 milliards de neurones, et sans doutes 1 milliard de fois plus de particule.

 

On s'en fout, puisqu'on ne compte pas modéliser ces particules, mais juste les neurones et leur interaction.

 
Citation :


Désolé mais je ne vois pas pourquoi ce serait un problème indécidable.
 
Ça concerne un ensemble fini d'atomes régies par des lois déterministe. Donc à priori rien d'insurmontable.

 

la physique dépendant integralement des outils mathématiques, non seulement il a été démontré que les maths, quels que soient les axiomes de bases, auraient toujours des question indécidable, mais en plus tu oublie la théorie du chaos, et l'incertitude de la mecanique quantique.

Le chaos et la physique quantique, ce n'est pas un obstacle à la modélisation, mais de toutes façons, on ne modélise pas au niveau particules, donc on s'en fout [:spamafote]

 

La logique c'en est de même. plus on développera des techniques pour modéliser le non modèlisable, plus on aura de question indécidable.

 

Ca sort de nulle part ça, donc si tu le démontres pas, ça vaut rien comme affirmation :D

 

et les questions indécidable n'existent pas que sur les infinis, ou ce que vous appelez abstrait, loin de là. je vous conseille de vous renseigner avant de dire n'importe quoi.

 

Je pense qu'on peut te retourner le compliment. :)

 

l'indécidable est partout. On en rencontre dans toutes les branches des maths. Même en reinventant les maths en refaisant tous les axiomes de bases, on n'a pas réussi à ecarter l'indécidabilité, et dans des problème beaucoup plus simple que 100 milliards de neurones, dont chacun possède 100.000 connecteurs.

 


De l'indécidabilité ne nait pas de la simple augmentation d'éléments considérés dans un pb, elle est intrinsèque à la nature d'un pb particulier, et est fondamentale, or on sait que ce genre de pb n'est pas fondamentalement indécidable, puisqu'il y a des machines qui le résolvent quotidiennement: nos cerveaux.

 





Message édité par Herbert de Vaucanson le 30-01-2008 à 22:34:36

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n°13926522
anisometro​pie
Posté le 30-01-2008 à 22:44:05  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :


Tu fais l'erreur de croire que pour modéliser le fonctionnement du cerveau il est nécessaire de modéliser le comportement de chaque particule qui le compose. C'est juste complètement inutile, il suffit de modéliser la fonction et l'interconnexion des neurones, c'est amplement suffisant. Le comportement des particules n'a pas de pertinence au niveau de chaque neurone, le résultat donnant des moyennes statistiques. Il suffit donc de connaître les seuils statistiques en question pour imiter le comportement de ces neurones, et c'est quelque chose qu'on sait déjà bien faire. Si le cerveau était dépendant de l'action de chaque particule, il ne fonctionnerait tout simplement pas.

 

C'est comme si tu t'amusais à modéliser une chaise en allant décrire le comportement et l'agencement de chaque molécule de cellulose la composant, ça ne sert à rien et n'apporte aucune information utile supplémentaire. Il suffit de décrire sa forme et ses propriétés pour avoir un modèle de chaise tout à fait satisfaisant.


faux. déjà ta logique tient pas la route.
"si pour modèliser une chaises on a pas besoin de toutes les particules alors pour modèliser un cerveau on a pas besoin de modèliser chaque particule."

 

la reponse est là : http://bluebrain.epfl.ch/page18924.html#2

 

edit : herbert de vaucanson , t'as faux aussi par la même occasion. les particules ca domine le monde.

 
Citation :

or on sait que ce genre de pb n'est pas fondamentalement indécidable, puisqu'il y a des machines qui le résolvent quotidiennement: nos cerveaux.


t'as tout compris à l'histoire toi . ok ok j'ai aucun argument pour le justifier. je m'incline, que repondre à ca

Message cité 2 fois
Message édité par anisometropie le 30-01-2008 à 22:55:37

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Posté le 30-01-2008 à 22:44:05  profilanswer
 

n°13926619
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 30-01-2008 à 22:55:21  profilanswer
 

anisometropie a écrit :


faux. déjà ta logique tient pas la route.  
si pour modèliser une chaises on a pas besoin de toutes les particules alors pour modèliser un cerveau on a pas besoin de modèliser chaque particule.


Euh, c'est exactement ce que je dis hein. [:pingouino]
Pour modéliser un cerveau on a pas besoin de modéliser chaque particule.  
 


Et je te renvoie au point suivant, il y a des moyens de contourner le problème.
http://bluebrain.epfl.ch/page18924.html#3


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n°13926706
anisometro​pie
Posté le 30-01-2008 à 23:05:01  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :


Euh, c'est exactement ce que je dis hein. [:pingouino]

 


 

désolé j'ai édité "si pour modèliser une chaises on a pas besoin de toutes les particules alors pour modèliser un cerveau on a pas besoin de modèliser chaque particule." j'ai juste redit differement ce que tu disais pour montrer comment tu raisonnais.

 
Citation :


Pour modéliser un cerveau on a pas besoin de modéliser chaque particule.


mais si!(oui désolé je sors ta phrase du contexte:)

 
Cardelitre a écrit :


Et je te renvoie au point suivant, il y a des moyens de contourner le problème.
http://bluebrain.epfl.ch/page18924.html#3

 


oui en effet ils contournent le problème : celui de la puissance des machine actuelles. mais malheursement vu qu'ils modélisent bien au niveau de la particule, les problème de mecanique quantique et de connaissance très précise du système initial que j'ai décrit plus haut ne sont pas écartées.

Message cité 2 fois
Message édité par anisometropie le 30-01-2008 à 23:09:07

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n°13926716
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 30-01-2008 à 23:05:47  profilanswer
 

anisometropie a écrit :


t'as tout compris à l'histoire toi . ok ok j'ai aucun argument pour le justifier. je m'incline, que repondre à ca

 

L'indécidabilité est une considération logique, fondamentale, et intrinsèque à un problème. Si la modélisation de l'interaction de 10 neurones n'induit pas de pb d'indécidabilité, en modéliser des milliards n'en introduira pas [:spamafote]

 

S'il y avait de l'indécidabilité fondamentale et bloquante (au sens logique donc, indépendamment de la machine utilisée, que ce soit un cerveau ou un ordi) dans le fonctionnement du cerveau, alors lui-même ne fonctionnerait pas, bref, les considération sur l'indécidabilité n'ont pas grand chose à faire ici.

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 30-01-2008 à 23:10:09

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n°13926745
Sacrai
Posté le 30-01-2008 à 23:08:14  profilanswer
 

anisometropie a écrit :

Prennons notre ami cantor, grand mathématicien du 19ème. à l'époque on avait découvert un ou deux nombre transcendants(dont pi), on ne savait pas si il en existait d'autre. il nous a montré que si on prennait la droite des réels, et qu'on la coupait à l'aveugle avec une épée, la probabilité de tomber sur un nombre transcendant était de 100%. il a aussi montré que si tu prend tous les nombres entiers (1, 2 , 3,............) tu en enlève la moitié, et il en reste toujours autant (2, 4 , 6, .......).
il a aussi montré qu'il y avait autant de fractions rationelles(1/2, 1/3 ,1/4, 2/3, 3/4) que de nombre entiers.
il a reussi à "compter" les fractions.
mais il a prouvé qu'on ne pouvait pas denombrer les nombres réels,
entre 0 et 1 il y a une infinité de nombre, il y autant de nombres que de 0 à l'infini. et même entre un nombre infiniment petit et son voisin il y a encore une infinité des nombres, autant que de moins l'infini à plus l'infini.
il a demontré que #R > #N  (comprennez il y a plus d'element dans les réels que dans les entiers)
on ne peut pas faire de bijection entre le monde de entier et celui du continu.
il s'est ensuite demandé si il existait un ensemble qui avait plus d'element que N et moins d'elements que R.
il a fini sa vie sur cette question, et cette question l'a mené tout droit ... à l'asile.
au 20ème siècle la réponse a été découverte : "pas de réponse"
la question est INDECIDABLE !
notre pauvre cantor, si brillant pourtant, a eu la malchance de tomber sur une de ces questions.
la vérité est que plus on progresse dans la comprehension des maths, plus on rencontre de ces questions.
deux branches des maths sont nées de la question de Cantor. une ou considère que c'est vrai comme axiome, une on on considère que c'est faux.
un théorème démontre dans une de ces deux branche est absurde dans l'autre.

 

alors n'allez pas me dire que dans une dizaine d'années on créera des "vraies" intelligences artificielles, ils y a tellement de questions auquels on ne peut pas repondre et auquel on ne pourra jamais répondre. et pas seulement en maths.
une conscience humaine c'est absolument indescriptible avec la logique qu'utilisent les ordinateurs( que ce soit des bits ou des qbits.)
les ordinateurs quantique n'y changeront rien, ni leur vitesse de calcul incroyable.
celui qui me créera une intelligence capable de composer de composer l'art de la fugue , ou les variations goldberg je l'attend.aucune loi physique ne peut et ne sera jamais capable de decrire une suite pour violoncelle. aucun ordinateur ne sera jamais schizophrene. aucun ordinateur ne pourra jamais penser.  ou ca n'existera tout simplement jamais. la pensée humaine c'est tout sauf des 0 et des 1.
la meilleur chose qu'on pourra faire, c'est de créer un ordinateur capable de répondre à toutes les questions possibles et imaginable, inscrites dans une base de données, ou d'en poser d'autre selon un algorithme qui lui dit d'enchaîner à partir de qu'on lui a demandé.

 

15 ans et ce sera fait. Si nous n'avions pas autant de blocages éthiques quand aux recherches sur l'être humain, je pense que l'ordi intelligent existerais déja... C'est bien beau de croire que l'être humain est autre chose qu'un gros tas de cellules, mais ce n'est pas le fait que quelques subtilités du raisonnement humain nous échappe qui prouve le contraire. Avant on croyait bien que l'on naissait avec une personnalité déja construite...


Message édité par Sacrai le 30-01-2008 à 23:11:32
n°13926747
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 30-01-2008 à 23:08:22  profilanswer
 

anisometropie a écrit :


oui en effet ils contournent le problème : celui de la puissance des machine actuelles. mais malheursement vu qu'ils modélisent bien au niveau de la particule, les problème de mecanique quantique et de connaissance très précise du système initial que j'ai décrit plus haut ne sont pas écartées.


 
Tu confonds deux choses: modéliser pour prévoir, et modéliser pour reproduire un comportement qualitatif.
 
On ne cherche pas à prévoir le comportement de quelqu'un choisi en particulier à partir de l'état de son cerveau, le pb donc de connaître l'état précis du système initial, on s'en fout, on n'a pas à le "mesurer" chez quelqu'un pour le reproduire à l'identique.


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n°13926754
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 30-01-2008 à 23:08:56  profilanswer
 

anisometropie a écrit :

l"humain est un tas de matière, et possède un fonctionnement. les problèmes d'indecidabilité impliquent l'impossibilité de décrire ce fonctionnement les maths et la logique ne peuvent pas tout décrire. et ca n'a rien à voir avec l'emotionnel, c'est de la raison pure.


 
Point Gödel.
 
L'indécidabilité est une des notions mathématiques "grand public" les moins bien comprises. Ceci en est un exemple.
 
Il faut souligner pour commencer qu'il n'existe pas d'indécidables absolus : l'indécidabilité d'une proposition P se réfère toujours à un système d'axiomes.
 
Par ailleurs :
 
1/ Pour toute proposition indécidable P d'un système S, Gödel a montré qu'il est toujours possible de construire deux modèles M1 et M2 de S pour lesquels P est vrai dans M1 et fausse dans M2. Un modèle est, en gros, un extension du système d'axiome.
 
2/ Le théorème dit, lui, de complétude, prouve que si une proposition P est vraie dans un système S, alors elle est démontrable dans S.
 
Philosophiquement, ces résultats peuvent se comprendre en terme de questions sur la définition. Une proposition P indécidable est une question qui n'est pas suffisement définie par les axiomes de S pour que l'on puisse y apporter une réponse. Ainsi, l'indécidabilité de l'hypothèse du continu dans la théorie des ensembles signifie ques les axiomes de la théorie ne permettent pas de définir suffisement la notion d'infini pour que l'on puisse trancher dans ce cadre. Il faut les compléter : il existe des extensions de la théorie des ensembles (des modèles de cette théorie) dans lesquels l'HC est vraie, et d'autres où elle est fausse.


Message édité par Welkin le 31-01-2008 à 09:38:46
n°13926790
anisometro​pie
Posté le 30-01-2008 à 23:11:23  profilanswer
 

merci pour ces précisions. :)
gödel, un bon lui aussi :)


Message édité par anisometropie le 30-01-2008 à 23:23:55

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n°13926843
anisometro​pie
Posté le 30-01-2008 à 23:16:48  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
L'indécidabilité est une considération logique, fondamentale, et intrinsèque à un problème. Si la modélisation de l'interaction de 10 neurones n'induit pas de pb d'indécidabilité, en modéliser des milliards n'en introduira pas [:spamafote]
 
S'il y avait de l'indécidabilité fondamentale et bloquante (au sens logique donc, indépendamment de la machine utilisée, que ce soit un cerveau ou un ordi) dans le fonctionnement du cerveau, alors lui-même ne fonctionnerait pas, bref, les considération sur l'indécidabilité n'ont pas grand chose à faire ici.


l'indécidabilité se situe dans les maths qui nous permettent de modéliser. pas dans le cerveau, lui il sait faire .


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n°13926877
anisometro​pie
Posté le 30-01-2008 à 23:20:28  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
Tu confonds deux choses: modéliser pour prévoir, et modéliser pour reproduire un comportement qualitatif.
 
On ne cherche pas à prévoir le comportement de quelqu'un choisi en particulier à partir de l'état de son cerveau, le pb donc de connaître l'état précis du système initial, on s'en fout, on n'a pas à le "mesurer" chez quelqu'un pour le reproduire à l'identique.


l'état initial ne contient pas que le comportement. ca inclue tout. je parlais meme pas de ca.
pour savoir comment ca fonctionne il faut connaitre chaque signal éléctrique que transmet chaque neurone par l'intermediaire de chacun de ses 100.000 connecteurs.


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n°13926928
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 30-01-2008 à 23:27:15  profilanswer
 

anisometropie a écrit :


l'indécidabilité se situe dans les maths qui nous permettent de modéliser. pas dans le cerveau, lui il sait faire .


 
Je ne sais pas, tu semblais parler d'une indécidabilité fondamentale et absolue, si une telle indécidabilité fondamentale et absolue existait, le cerveau non plus ne saurait pas faire. [:spamafote]
 
De plus, la modélisation de phénomènes physiques existants, dont on connait le fonctionnement élémentaire ne devrait pas introduire de tels pbs: si on parvient à modéliser sans peine l'interaction entre 5 ou 6 neurones, alors ce n'est certainement pas en augmentant le nombre d'éléments que l'on va aboutir à un pb de type indécidabilité.


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n°13926938
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 30-01-2008 à 23:28:02  profilanswer
 

anisometropie a écrit :


désolé j'ai édité "si pour modèliser une chaises on a pas besoin de toutes les particules alors pour modèliser un cerveau on a pas besoin de modèliser chaque particule." j'ai juste redit differement ce que tu disais pour montrer comment tu raisonnais.


Redis le de toute les façon que tu veux, ça n'invalide pas ce raisonnement pour autant.

anisometropie a écrit :

Citation :


Pour modéliser un cerveau on a pas besoin de modéliser chaque particule.  


mais si!(oui désolé je sors ta phrase du contexte:)


Mais non. Et j'ai expliqué pourquoi. Dire "mais si" n'a pas valeur d'argument.

anisometropie a écrit :


oui en effet ils contournent le problème : celui de la puissance des machine actuelles. mais malheursement vu qu'ils modélisent bien au niveau de la particule, les problème de mecanique quantique et de connaissance très précise du système initial que j'ai décrit plus haut ne sont pas écartées.


On en a rien à faire de la connaissance précise du système initial, il s'agit ici de modéliser un fonctionnement générique, pas de reproduire le fonctionnement précis du cerveau d'un individu ou quoi que ce soit de ce genre. Et pour faire ça les solutions décrites ici suffisent parfaitement.
 
Si tu parles de reproduire le fonctionnement du cerveau d'un individu particulier, ça non, je pense qu'un n'y arrivera jamais. Mais ce n'est pas ce qu'on cherche à faire ici, ni le sujet du topic.  


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Intra-Science  -  To thine own self be true
n°13926972
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 30-01-2008 à 23:32:05  profilanswer
 

anisometropie a écrit :


l'état initial ne contient pas que le comportement. ca inclue tout. je parlais meme pas de ca.
pour savoir comment ca fonctionne il faut connaitre chaque signal éléctrique que transmet chaque neurone par l'intermediaire de chacun de ses 100.000 connecteurs.

 

Non, il faut connaître comment fonctionne qualitativement le neurone moyen ("comment il fonctionne" est ici à comprendre au sens le plus large: y compris comment il crée de nouvelles connexions, son cycle de vie quoi), et une connection moyenne, ou par exemple, modéliser la façon dont le cerveau se construit lors de l'embryogénèse. C'est ce qu'on appelle les comportements émergents: on n'est pas obligé de programmer explicitement tout ce que l'on veut simuler, le programme lui-même peut le mettre en place "naturellement".


Message édité par Herbert de Vaucanson le 30-01-2008 à 23:34:49

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n°13927013
anisometro​pie
Posté le 30-01-2008 à 23:38:31  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :


Redis le de toute les façon que tu veux, ça n'invalide pas ce raisonnement pour autant.

 
Cardelitre a écrit :


Mais non. Et j'ai expliqué pourquoi. Dire "mais si" n'a pas valeur d'argument.


ca a été invalidé depuis longtemps, et la reponse que tu avais faite n'avais pas invalidé l'invalidation. j'avais édité pendant que t'étais en train de repondre.
http://bluebrain.epfl.ch/page18924.html#2

Cardelitre a écrit :


On en a rien à faire de la connaissance précise du système initial, il s'agit ici de modéliser un fonctionnement générique, pas de reproduire le fonctionnement précis du cerveau d'un individu ou quoi que ce soit de ce genre. Et pour faire ça les solutions décrites ici suffisent parfaitement.

 

Si tu parles de reproduire le fonctionnement du cerveau d'un individu particulier, ça non, je pense qu'un n'y arrivera jamais. Mais ce n'est pas ce qu'on cherche à faire ici, ni le sujet du topic.


Herbert de Vaucanson a écrit :

 

Non, il faut connaître comment fonctionne qualitativement le neurone moyen ("comment il fonctionne" est ici à comprendre au sens le plus large: y compris comment il crée de nouvelles connexions, son cycle de vie quoi), et une connection moyenne, ou par exemple, modéliser la façon dont le cerveau se construit lors de l'embryogénèse. C'est ce qu'on appelle les comportements émergents: on n'est pas obligé de programmer explicitement tout ce que l'on veut simuler, le programme lui-même peut le mettre en place "naturellement".

 

mes amis, vous vous repètez. on tourne en rond. chacune de mes réponses s'appuie sur ce que j'ai dit plus haut.
la modèlisation au niveau cellulaire est insuffisante.
plus on ira dans la précision, dans le bas niveau, dans la modélisation au niveau particule, plus on se rapprochera de la réalité. connaitre le fonctionnement du neurone moyen au niveau biologique ne suffira pas. il faut connaitre le fonctionnement de chaque quark de ce neurone. ce qui n'est pas possible à notre echelle.  car notre oeil (qu'il soit electronique ou pas) ne peut pas voir un objet  de 10^- 15m( je suis pas sur du chiffre)
la longueur d'onde de la lumière est 100000 fois plus grand, et on modifierait le système en envoyant de la lumière sur notre système. et de toute facon un tel traitement tuerait la personne en question.

Message cité 1 fois
Message édité par anisometropie le 30-01-2008 à 23:59:07

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Posté le 31-01-2008 à 00:04:43  profilanswer
 

anisometropie a écrit :


ca a été invalidé depuis longtemps, et la reponse que tu avais faite n'avais pas invalidé l'invalidation. j'avais édité pendant que t'étais en train de repondre.  
http://bluebrain.epfl.ch/page18924.html#2


Et j'ai déjà répondu à ça, que tu l'ignores délibérément ne fait pas disparaître l'argument, ne t'en déplaise.

anisometropie a écrit :


mes amis, vous vous repètez. on tourne en rond. chacune de mes réponses s'appuie sur ce que j'ai dit plus haut.
plus on ira dans la précision, dans le bas niveau, dans la modélisation au niveau particule, plus on se rapprochera de la réalité. connaitre le fonctionnement du neurone moyen au niveau biologique ne suffira pas. il faut connaitre le fonctionnement de chaque quark de ce neurone. ce qui n'est pas possible à notre echelle. car notre oeil (qu'il soit electronique ou pas) ne peut pas voir un objet  de 10^- 15m( je suis pas sur du chiffre)


Et quitte à le répéter indéfiniment, modéliser le comportement de chaque quark pour modéliser le fonctionnement d'un réseau de neurone générique de la taille d'un cerveau n'a pas la moindre once de pertinence, ça ne sert strictement à rien. C'est comme calculer l'orbite d'un satellite à une précision de 10'000'000 de décimales, ça ne sert à rien et ça n'apporte aucune information utile supplémentaire. Si le comportement de chaque quark de notre cerveau pouvait avoir une influence déterminante sur l'ensemble du cerveau, il serait tout simplement inutilisable, ça serait juste un gros tas de bruit désorganisé.

anisometropie a écrit :

la longueur d'onde de la lumière est 100000 fois plus grand, et on modifierait le système en envoyant de la lumière sur notre système. et de toute facon un tel traitement tuerait la personne en question.


Mais bon dieu on s'en fout on t'a dit, on ne cherche pas à reproduire le fonctionnement du cerveau d'un individu particulier, c'est juste hors sujet. [:pingouino]


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n°13927395
anisometro​pie
Posté le 31-01-2008 à 00:28:36  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :


Et j'ai déjà répondu à ça, que tu l'ignores délibérément ne fait pas disparaître l'argument, ne t'en déplaise.


je n'ai rien fait disparaitre, il n'existe tout simplement pas. je l'attend toujours. tu m'as renvoyé au point suivant, qui n'a rien expliqué du tout en ta faveur.

Cardelitre a écrit :


Et quitte à le répéter indéfiniment, modéliser le comportement de chaque quark pour modéliser le fonctionnement d'un réseau de neurone générique de la taille d'un cerveau n'a pas la moindre once de pertinence, ça ne sert strictement à rien. C'est comme calculer l'orbite d'un satellite à une précision de 10'000'000 de décimales, ça ne sert à rien et ça n'apporte aucune information utile supplémentaire. Si le comportement de chaque quark de notre cerveau pouvait avoir une influence déterminante sur l'ensemble du cerveau, il serait tout simplement inutilisable, ça serait juste un gros tas de bruit désorganisé.


c'est expliqué très clairement dans la FAQ

Cardelitre a écrit :


Mais bon dieu on s'en fout on t'a dit, on ne cherche pas à reproduire le fonctionnement du cerveau d'un individu particulier, c'est juste hors sujet. [:pingouino]


c'est toi qui est hors sujet, j'ai dit que les conditions initiale ne concernait en rien l'individu  particulier, mais l'état de la matière pour que le système fonctionne


Message édité par anisometropie le 31-01-2008 à 00:31:00

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Cardelitre
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Posté le 31-01-2008 à 00:33:33  profilanswer
 

Ok autant causer à un mur, ça sera sans moi.


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n°13927496
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 31-01-2008 à 00:45:54  profilanswer
 

+1 [:spamafote]


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n°13928443
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 31-01-2008 à 09:18:55  profilanswer
 

anisometropie a écrit :

La logique c'en est de même. plus on développera des techniques pour modéliser le non modèlisable, plus on aura de question indécidable. et les questions indécidable n'existent pas que sur les infinis, ou ce que vous appelez abstrait, loin de là. je vous conseille de vous renseigner avant de dire n'importe quoi. l'indécidable est partout. On en rencontre dans toutes les branches des maths. Même en reinventant les maths en refaisant tous les axiomes de bases, on n'a pas réussi à ecarter l'indécidabilité, et dans des problème beaucoup plus simple que 100 milliards de neurones, dont chacun possède 100.000 connecteurs.


L'indécidabilité reste un concept mathématique. Si on est devant une proposition indécidable en physique on monte une expérience pour trancher et on obtient la réponse (le modèle dans le quel on est).
 
Je sais qu'on ne peut pas écarter l'indécidabilité. C'est le théorème d'incomplètude de Goedel qui n'est valide que si on suppose que la théorie contiens au moins les axiomes de Péano (ou une axiomatique permettant de reconstruire Péano, comme c'est le cas de ZF).
 
Il ne faut pas croire que l'indécidabilité est un gros dragon qui surgit parfois au millieux de calculs déterministes. On ne parles pas de recherche de preuve ici mais tout simplement d'émulation. Si on émule un circuit (en postulant que le cerveau soit un circuit) et qu'on connais tout les mécanismes pour le faire passer d'un instant T à un instant T+1 (en gros le comportement des neurones), alors on saura le faire passer de l'instant T+1 à l'instant T+2. Et le passade de 10 à 100 milliards de neurone ne change rien (et ne risque pas de provoquer le dragon de l'indécidabilité).
 
Le gros problème c'est qu'il ne suffit pas de citer Goedel pour rendre impossible l'émulation d'un cerveau. Bien entendu on peut se poser des questions sur les divers questions physiques qu'il y à dessous (les neurones ont-elles un comportement déterministe, un modèle du cerveau est-il un modèle fini). Mais Goedel tout seul ne suffit pas à rendre impossible l'émulation d'un cerveau (un point c'est tout). D'ailleurs si c'était le cas il rendrait impossible l'émulation d'une machine de Turing sur une machine de Turing (et tout le monde sait que c'est facile).


Message édité par Koko90 le 01-02-2008 à 20:54:40

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n°13945675
anisometro​pie
Posté le 01-02-2008 à 18:55:14  profilanswer
 

je n'ai pas cité que goedel et l'indécidabilité, mais c'est juste une des raisons parmi celles dont j'ai parlé. Enfin merci d'apporter enfin quelque chose d'intéressant à lire , cohérent, refléchi, et en ayant lu ce que j'ai dit avant.


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n°13946433
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 01-02-2008 à 20:46:53  profilanswer
 

anisometropie a écrit :

je n'ai pas cité que goedel et l'indécidabilité, mais c'est juste une des raisons parmi celles dont j'ai parlé. Enfin merci d'apporter enfin quelque chose d'intéressant à lire , cohérent, refléchi, et en ayant lu ce que j'ai dit avant.


Sur les autres arguments on sort de mon domaine de compétence (mais c'est vrai qu'il est envisagable qu'il y ait une infinité d'obstacles d'ordre physique ou biologique).
 
PS : Un telle politesse après mon message désagréable force le respect. Du coup je me sens mal à l'aise de m'être emporté (allez, j'édite sans changer le fond).


Message édité par Koko90 le 01-02-2008 à 20:53:16

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n°13949127
anisometro​pie
Posté le 02-02-2008 à 00:49:36  profilanswer
 

tu l'aura remarqué, ma version des choses a été l'objet d'une longue et épineuse "discussion", mais ces deux là à part remettre constamment en cause ce que je disais, sans en comprendre la moitié, n'ont pas apporté grand chose.
Alors lorsqu'on me remet enfin réellement en cause avec quelque chose de précis et de construit,et que je dois répondre sans redire exactement là même chose:  malgré ton message desagreable, certes, mais plus vrai que la totalité de ce qu'ils avaient dit eux, là je suis content.


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n°14393301
Apokanel
Posté le 21-03-2008 à 12:24:54  profilanswer
 

On aura tout fait sauter avant j'espère.
Le clone est déja un mauvais jeu faut pas s' aventurer trop loin

n°23346454
variation
Posté le 19-07-2010 à 10:13:14  profilanswer
 

Un robot n'est pas capable de dire si un théorème mathématique est vrai.

Message cité 1 fois
Message édité par variation le 20-07-2010 à 10:17:27
n°23377708
The Mauler
Posté le 21-07-2010 à 21:30:24  profilanswer
 

variation a écrit :

Un robot n'est pas capable de dire si un théorème mathématique est vrai.


 
Toute la question est de savoir dans ce cas si nous pouvons le faire. Dans le cas contraire, nous ne sommes pas plus performants sur ce point que des machines...

n°23394553
variation
Posté le 23-07-2010 à 12:32:01  profilanswer
 

The Mauler a écrit :


 
Toute la question est de savoir dans ce cas si nous pouvons le faire. Dans le cas contraire, nous ne sommes pas plus performants sur ce point que des machines...


 
C'est une bonne question, car en effet, l'enoncé de gödel en est un bon exemple :
"Cette affirmation n'a pas de preuve"
Elle est vraie, mais elle n'est pas démontrable.
Si on prouve cet affirmation, on la contredit.
 
Mais selon moi, une machine est nettement plus handicapée qu'une intelligence biologique sur ce point là.
je n'ai surement pas les compétence technique pour l'instant, mais j'ai l'impression qu'une intelligence artificielle, du fait qu'elle est "cloisonée" à l'intérieur de l'arithmétique, lui pose des problèmes, encore plus qu'à nous qui sommes en dehors.
 
Gödel selon moi interdit l'existence d'une intelligence artificielle.
 
Les mathématiciens n'ont pas pu résoudre le 2ème problème de Hilbert, Gödel a démontré que dans une théorie (Du moins il faut tout de même que celle ci vérifie quelque propriétés) il n'est pas possible de démontrer un énoncé exprimant la cohérence de cette théorie. On est obligé de sortir de cette théorie.
par exemple il n'est pas possible de démontrer la cohérence de l'arithmétique, comme hilbert le souhaitait, sans faire appel à des preuves "plus puissantes" que l'arithmétique. On est obligé de sortir de cette théorie pour prouver cela.
Il y'a pire, si l'arithmétique permettait de prouver un énoncé qui exprimerait la cohérence de l'arithmétique, alors l'arithmétique serait contradictoire.
 
Selon moi c'est la source du problème, on doit sortir d'une théorie et aller dans une système qui englobe cette théorie.
Pour prouver la cohérence de cette nouvelle théorie, il faut aller dans une théorie encore plus grande, et ainsi de suite...  *
 
Or l'intelligence artificielle est prisonnière à l'intérieur du système axiomatique.  
Donc pour revenir à la question "la machine peut elle dire si un théorème mathématique est vrai" le fait d'être à l'intérieur de l'arithmétique, je pense, limite fortement sa capacité de démontrer.
 
Mais il y'a quelque chose dont je suis absolument sur, si les robots ne sont pas capables de démontrer de théorèmes mathématique, il est impossible de créer un véritable intelligence artificielle. C'est une condition nécessaire à une telle création.

Message cité 1 fois
Message édité par variation le 23-07-2010 à 14:52:24
n°23396547
The Mauler
Posté le 23-07-2010 à 15:38:43  profilanswer
 

Citation :

Gödel selon moi interdit l'existence d'une intelligence artificielle.


 
Dans ce cas, qu'est ce que l'intelligence "naturelle" aurait de plus ? Notre intelligence est peut être aussi piégée dans un système axiomatique sans que nous nous en rendions compte. De plus, le théorème d'incomplétude de Gödel suggère qu'aucune théorie ne peut être complète. L'intelligence se situerait dans ce cas à une infinité de niveaux (au sens de la puissance de démonstration) au dessus de la théorie des nombres ?
 
Je pense plutôt que la manière dont on tente de construire une IA et celle dont agit l'intelligence naturelle sont très différentes mais sont toutes les deux limitées par les même problèmes. Prenons par exemple le célèbre problème de l'arrêt d'une machine de Turing. Ce problème a été prouvé comme indécidable dans le cas général. Ceci dit, il existe tout un tas de cas particuliers que la machine peut résoudre (les programmes ne présentant par de boucles par exemple ou la présence de l'instruction "while true;" qui fera inévitablement boucler le programme etc...).
 
Inversement, il y a des situations de la vie réelle impossibles à résoudre (et qui peuvent probablement se réduire au problème de l'arrêt). Exemple : tu donnes rendez-vous à une personne à un endroit mais la personne est en retard. Tu dois décider entre continuer à attendre cette personne ou t'en aller. Malheureusement, sans plus d'informations, tu ne peux choisir à coup sur la bonne solution. C'est exactement la même chose sur ordinateur lorsqu'on détermine arbitrairement un temps d'attente (ou "timeout" ) dans les communications réseau par exemple.
 
Dans les deux cas, ce problème est indécidable si on considère qu'on doit obtenir un résultat optimal mais on peut toujours arriver à se débrouiller dans des cas particuliers. Pour le problème de l'arrêt, il peut s'agir de connaître l'intérieur de l'algo à tester (la démonstration repose sur le fait d'avoir un algo quelconque dont on ne connait rien ou sur le fait que l'algo à tester est justement l'algo de test !).

n°23403539
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 24-07-2010 à 11:34:39  profilanswer
 

variation a écrit :

 

C'est une bonne question, car en effet, l'enoncé de gödel en est un bon exemple :
"Cette affirmation n'a pas de preuve"
Elle est vraie, mais elle n'est pas démontrable.
Si on prouve cet affirmation, on la contredit.

 

Mais selon moi, une machine est nettement plus handicapée qu'une intelligence biologique sur ce point là.
je n'ai surement pas les compétence technique pour l'instant, mais j'ai l'impression qu'une intelligence artificielle, du fait qu'elle est "cloisonée" à l'intérieur de l'arithmétique, lui pose des problèmes, encore plus qu'à nous qui sommes en dehors.

 

Non, nous ne sommes pas plus "en dehors de l'arithmétique (si tant est que cette expression ait un sens)" que d'éventuels robots intelligents. Et pour les maths, comme il s'agit de pure logique, la démonstration d'un théorème par une machine n'a rien d'impossible.


Message édité par Herbert de Vaucanson le 24-07-2010 à 11:35:55

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n°23494006
docmaboul
Posté le 02-08-2010 à 10:13:12  profilanswer
 

anisometropie a écrit :

alors n'allez pas me dire que dans une dizaine d'années on créera des "vraies" intelligences artificielles, ils y a tellement de questions auquels on ne peut pas repondre et auquel on ne pourra jamais répondre. et pas seulement en maths.


 
Me semblait que le sujet, c'était de créer des consciences, pas des génies des mathématiques ou de je ne sais quoi.
 
 

Citation :

une conscience humaine c'est absolument indescriptible avec la logique qu'utilisent les ordinateurs( que ce soit des bits ou des qbits.)


 
Les ordinateurs n'utilisent pas une logique, ce sont les êtres humains qui font ça (pour l'instant).
 
 

Citation :

celui qui me créera une intelligence capable de composer de composer l'art de la fugue , ou les variations goldberg je l'attend.


 
Cf. précédemment.
 
 

Citation :

aucune loi physique ne peut et ne sera jamais capable de decrire une suite pour violoncelle. aucun ordinateur ne sera jamais schizophrene. aucun ordinateur ne pourra jamais penser.  ou ca n'existera tout simplement jamais. la pensée humaine c'est tout sauf des 0 et des 1.


 
La pensée, c'est une perception, tout comme l'ouïe ou l'odorat. La conscience, c'est lorsque cette perception s'élève à elle-même et devient en quelque sorte récurrente (ou plus exactement ré-entrante). Je vois pas par quel raisonnement (correct) tu en arrives à édicter que c'est impossible à réaliser.

n°23494459
Profil sup​primé
Posté le 02-08-2010 à 10:59:09  answer
 

docmaboul a écrit :


La pensée, c'est une perception, tout comme l'ouïe ou l'odorat. La conscience, c'est lorsque cette perception s'élève à elle-même et devient en quelque sorte récurrente (ou plus exactement ré-entrante). Je vois pas par quel raisonnement (correct) tu en arrives à édicter que c'est impossible à réaliser.


 
C'est pas plutôt un simple ensemble de variable relativement persistante ?

n°23495993
The Mauler
Posté le 02-08-2010 à 13:32:35  profilanswer
 

Y'a quelqu'un ici qui a lu "Gödel Escher Bach" de Douglas Hofstadter. Il expose des pistes plutôt intéressantes sur le lien entre la conscience et les mathématiques. C'est un peu tiré par les cheveux parfois mais quand on approfondi un peu on se rend compte que ce n'est pas si simple. L'idée que la conscience est un algorithme qui boucle sur lui-même est d'ailleurs omniprésente.

n°23572226
variation
Posté le 09-08-2010 à 16:54:35  profilanswer
 

The Mauler a écrit :

Y'a quelqu'un ici qui a lu "Gödel Escher Bach" de Douglas Hofstadter. Il expose des pistes plutôt intéressantes sur le lien entre la conscience et les mathématiques. C'est un peu tiré par les cheveux parfois mais quand on approfondi un peu on se rend compte que ce n'est pas si simple. L'idée que la conscience est un algorithme qui boucle sur lui-même est d'ailleurs omniprésente.

 


je suis en train de le lire. ce bouquin est tout simplement enorme :pt1cable:

  
The Mauler a écrit :

Citation :

Gödel selon moi interdit l'existence d'une intelligence artificielle.

 

Dans ce cas, qu'est ce que l'intelligence "naturelle" aurait de plus ? Notre intelligence est peut être aussi piégée dans un système axiomatique sans que nous nous en rendions compte. De plus, le théorème d'incomplétude de Gödel suggère qu'aucune théorie ne peut être complète. L'intelligence se situerait dans ce cas à une infinité de niveaux (au sens de la puissance de démonstration) au dessus de la théorie des nombres ?

 

ce que je voulais dire par là est très bien illustré dans Gödel Bach Escher par le concours d'échec entre intelligence artificielle, le robot qui est capable d'abandonner la partie lorsqu'il se rend compte que la situation est désespérée.
Il est donc capable de sortir du système, et d'aller vers un niveau plus élevé, comprenant. Mais Le robot ne sort pas évidemment de ce pourquoi il a été programmé.

 

c'est bien le problèmes, si on veut créer une véritable conscience artificielle, il faut qu'elle soit capable de "changer de système", passer d'un niveau d'abstraction à un autre, ça veut dire prendre conscience de l'extérieur et en faire un nouveau système.
 la conscience humaine le fait en permanence, je ne sais pas si c'est possible pour un robot.

 
The Mauler a écrit :


 L'intelligence se situerait dans ce cas à une infinité de niveaux (au sens de la puissance de démonstration) au dessus de la théorie des nombres ?

 

par récurrence on introduit à chaque étape de nouveaux axiomes et on peut démontrer successivement la cohérence de théorie de plus en plus grande. je pense que rien ne l'empêche.

 

Pour ce qui est de savoir si un robot peut démontrer un théorème. La logique des machines n'a absolument rien à voir avec la puissance du raisonnement humain. on ne peut pas faire de mathématiques sans connaitre le langage.

Message cité 3 fois
Message édité par variation le 09-08-2010 à 17:53:38
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