Gilgamesh d'Uruk a écrit :
-- Exprimer ceci en termes simples, c'est chaud chaud chaud devant ...
On prend le champs fermionique psi.
psi c'est une amplitude quantique (par exemple celle d'un électron)
Mathématiquement, c'est un fonction complexe.
en notation usuelle : psi = exp(i.a)
i le nb imaginaire
a une fonction réelle, la phase. C'est dans l'expression de a que tu mets tout ce qui décrit la particule, notamment son énergie. Tout bien mixé tu obtiens un nb sans dimension. Mathématiquement parlant, c'est un angle.
En électrodynamique quantique, on imagine (parce que c'est intellectuellement élegant et expérimentalement miraculeux) que ce qui produit le champs EM c'est une invariance de jauge. C-a-d que c'est parce que la Nature "veut" garder certaines quantités identiques malgré certaines transformations qu'elle subit qui "fait que" un champs est crée. A savoir que...
1/ si tu fais "tourner" d'un même angle la phase a de tous les électrons de tous l'Univers il ne doit rien se passer, expression d'une symétrie profonde (et abstraite, puisque la phase est une quantité abstraite...) de la Nature
2/ si tu fait pareil sur 1 seul électron, une certaine symétrie est conservée A CONDITION DE RAJOUTER UN NOUVEAU CHAMPS, appelé champs de jauge, noté A. Ce champs est l'amplitude quantique associée au boson de jauge qui est vecteur d'interaction, ici le photon.
Après en construisant l'équation de la propagation de ce champs (en terme technique, son lagrangien) on se débrouille pour lui donner une expression mathématique qui en fasse un champs vectoriel c'est à dire "pointant dans une direction". Et le commutateur qui permet de passer d'un sens à l'autre, c'est bien sûr le signe de la charge.
Et... c'est tout.
Un explication vulgarisée ici :
http://perso.club-internet.fr/jac_ [...] /f-35.html
Pas vulgarisé là, avé les équations en bois durs :-) :
(3 slides)
http://feynman.phy.ulaval.ca/marle [...] ode14.html
Algèbre de Lie :
http://www.chez.com/touslescours/p [...] node3.html
Citation :
-- Ce qui fait la solidité de la matière c'est qu'elle est composée de fermions. Ils ne peuvent occuper le même état => tu ne peux pas rapprocher indéfiniment deux nuages électronique car ils ne peuvent s'interpénétrer.
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Tu es sur de ce que tu dis là ? Je ne sais pas, mais la matière, c'est qd même essentiellement du vide. Par exemple, si tu construis des cubes de 10 m d'arrête, dont les 8 sommets sont 8 sphères de 1 cm de diamètre, tous ces cubes pourront s'interpénétrer sans problème. Es tu bien sûr que ce soit parce que les fermions ne peuvent s'interpénétrer que les objets constitués de fermions ne peuvent s'interpénétrer ? Car c'est loin d'être évident.
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-- Dans la matière solide, les sphères en question sont les atomes et elles sont au "touche - touche" : pas de vide entre atomes. Sinon c'est un gaz... pas solide, donc Par contre, plein de vide dans l'atome.
Le volume de l'atome ce n'est rien d'autre que la "boite d'erreur" de l'électron qui respecte l'inégalité de Heiseinberg, à savoir que qu'il refuse d'être localisé mieux qu'une certaine boite d'erreur, fonction de son impulsion p. Comme p=mv et que m est petit, la boite d'erreur est de l'ordre de l'angström, qui donne la dimension typique d'un atome. Pour comprimer mieux que cela la matière, il faut supprimer l'électron ---> matière neutronique.
Citation :
Au passage, quelle est la "force" qui fait que deux fermions ne peuvent s'interpénétrer ? Comment agit elle ?
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-- ce n'est pas une force, au sens où elle ne fait intervenir aucun boson vecteur. C'est encore plus profond qu'une force. Une force c'est une espèce de mécanisme avec des champs de jauge kivombien et qui "auraient pu être autrement" si on changeaient par la pensée les paramètres d'entrée de la théorie standard. On peut très bien imaginer changer la valeur des "constantes de couplages" qui donnent leur intensités respectives aux 4 interactions. Le monde serait bien différent, certes...
Par contre, le fait que les fermions (spin demi entier) obéissent à la statistique de Pauli, c'est intangible tout autant qu'inexpliqué. Aucun des développement actuels de la théorie standard (gravité quantique) ne touche à ce point fondamental : c'est un point de départ.
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