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  Communication entre les particules élémentaires : explications needed.

 


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Auteur Sujet :

Communication entre les particules élémentaires : explications needed.

n°3517280
Ababakar O​ctopuce
qui foule de sa sandale les
Posté le 20-08-2004 à 23:24:49  profilanswer
 

Bonjour,
 
  Je suis le topic Bogdanov (c'te blague :lol:) et apparemment il y a quelques spécialistes ici, alors je vais pouvoir poser la question qui me turlupine depuis longtemps.
 
  D'après ce que j'ai compris, il existe deux familles de particules : Les fermions et les bosons.
 
  Les premiers, les fermions, constituent la matière (quarks et leptons), ils ont un spin de 1. Les fermions occupent de l'espace : dans un volume donné, on ne pourra en mettre qu'un certain nombre.
 
  Les seconds, les bosons sont les vecteurs d'interaction des forces. Le photon pour la force électromagnétique, les gluons pour la force electroforte, je ne sais plus quoi pour la force electrofaible et les encore hypothétiques (il me semble) gravitons pour la gravité. Les bosons, ont un spin de 1/2, et n'occupent pas d'espace : on peut en mettre autant qu'on veut dans un volume donné.
 
  D'abord, tout ceci est il bien juste ?
 
  Ensuite, voilà ma question : qu'entend on exactement par vecteur d'interaction et comment cela se passe t'il au niveau des particules ?
 
  Les bosons sont donc en quelque sorte le moyen parlequel les fermions se "communiquent" entre eux leur différentes charges sous les différents champs de forces ?  
 
  Mais comment cela se passe t'il concretemment ? Doit on comprendre cela ainsi (je prends l'exemple des hypothétiques gravitons mais le même raisonnement marche avec les autres bosons pour les autres forces) :
1) Un fermion (de masse non nulle donc) émet en permanence des gravitons dans toutes les directions (donc un fermion créerait en permanence des bosons :??: ).
2) Quand une autre particule de masse non nulle reçoit un graviton de la première, ça a pour effet de l'attirer dans un sens opposé au vecteur vitesse du graviton et avec une intensité dépendant d'une propriété du graviton en question (fréquence ?).
 
Par quel moyen le graviton ferait il "bouger" le fermion ?
 
Ca me paraîtrait qd même bizarre parce que ça impliquerait qu'en "barrant la route" a des gravitons on empêche la gravité de se propager plus loin ? :heink: A moins qu'un graviton qui interragit avec un fermion ne soit en rien affecté par cette interraction et continue son chemin. [:spamafote]
 
Mais si ce n'est pas ça, comment interpréter cette notion de "vecteur d'interaction" pour les bosons et comment les particules communiquent-elles entre elles concrètement ? Comment un électron "sait" qu'il doit aller vers un proton ?
 
Dernière question, est ce moi qui ai trop fumé ? :pt1cable:


Message édité par Ababakar Octopuce le 20-08-2004 à 23:26:12
mood
Publicité
Posté le 20-08-2004 à 23:24:49  profilanswer
 

n°3517543
bongo1981
Posté le 20-08-2004 à 23:49:01  profilanswer
 

Ababakar Octopuce a écrit :

Bonjour,
 
  Je suis le topic Bogdanov (c'te blague :lol:) et apparemment il y a quelques spécialistes ici, alors je vais pouvoir poser la question qui me turlupine depuis longtemps.
 
  D'après ce que j'ai compris, il existe deux familles de particules : Les fermions et les bosons.


 
Bonjour, évite de participer aux topics des bogdanov, il y a trop de gens qui parlent pour ne rien dire...
 
Deux familles oui
 

Ababakar Octopuce a écrit :


  Les premiers, les fermions, constituent la matière (quarks et leptons), ils ont un spin de 1. Les fermions occupent de l'espace : dans un volume donné, on ne pourra en mettre qu'un certain nombre.


 
non de spin demi-entier : 1/2 3/2 etc...
 
Ils occupent de l'espace parce que leur fonction d'onde est anti-symétrique (une fonction d'onde décrivant deux particules par exemple, quand on prend psi(x1-x2) avec x1=x2 on obtient 0 parce que c'est anti-symétrique). Ce qui veut dire que la probabilité de trouver les particules sur le même abscisse est nul (ici c'est en une dimension), mais ça se généralise à plusieurs dimensions (en 3) avec le spin etc... on appelle ça un état quantique. Les fermions obéissent au principe d'exclusion de Pauli, la statistique de Fermi-Dirac.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


  Les seconds, les bosons sont les vecteurs d'interaction des forces. Le photon pour la force électromagnétique, les gluons pour la force electroforte, je ne sais plus quoi pour la force electrofaible et les encore hypothétiques (il me semble) gravitons pour la gravité. Les bosons, ont un spin de 1/2, et n'occupent pas d'espace : on peut en mettre autant qu'on veut dans un volume donné.
 
  D'abord, tout ceci est il bien juste ?


 
à moitié.
Donc tu es cohérent avec toi-même tu as confondu les deux... bosons de spin entier 0 1 2 etc... fonction d'onde symétrique, en 0 non nulle, ils obéissent à la statistiques de Bose-Einstein.
 
Les gluons pour l'interaction forte, les bosons intermédiaires W, Z pour les interactions faibles.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


  Ensuite, voilà ma question : qu'entend on exactement par vecteur d'interaction et comment cela se passe t'il au niveau des particules ?


 
Alors, ça provient de la physique. On avait introduit le concept de force, et pour Newton la gravitation, c'est une force qui se transmet à distance dans le vide instantanément. Tu es d'accord que là on n'a rien expliqué, juste que la force est en inverse du carré, proportionnelle aux masses etc...
ensuite il y a Einstein qui est arrivé proposant une solution géométrique.
 
Pour la force électromagnétique par exemple, comment deux particules chargées intéragissent ? comment savent-elles qu'elles sont dans le sparages ? La théorie quantique des champs répond à la question, les particules polarisent le vide, et échangent des particules virtuelles.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


  Les bosons sont donc en quelque sorte le moyen parlequel les fermions se "communiquent" entre eux leur différentes charges sous les différents champs de forces ?


 
exactement, les particules dotées d'une charge électrique émettent des photons, de charge de couleur, des gluons, de charge faible, des bosons intermédiaires, de charge massique, des gravitons.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


  Mais comment cela se passe t'il concretemment ? Doit on comprendre cela ainsi (je prends l'exemple des hypothétiques gravitons mais le même raisonnement marche avec les autres bosons pour les autres forces) :
1) Un fermion (de masse non nulle donc) émet en permanence des gravitons dans toutes les directions (donc un fermion créerait en permanence des bosons :??: ).


 
mouais... pour schématiser... ce sont des bosons virtuelles
 

Ababakar Octopuce a écrit :


2) Quand une autre particule de masse non nulle reçoit un graviton de la première, ça a pour effet de l'attirer dans un sens opposé au vecteur vitesse du graviton et avec une intensité dépendant d'une propriété du graviton en question (fréquence ?).


 
son impulsion, comme c'est une particule de masse nulle, directement proportionnelle à son énergie.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


Par quel moyen le graviton ferait il "bouger" le fermion ?


 
conservation de la quantité de mouvement.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


Ca me paraîtrait qd même bizarre parce que ça impliquerait qu'en "barrant la route" a des gravitons on empêche la gravité de se propager plus loin ? :heink: A moins qu'un graviton qui interragit avec un fermion ne soit en rien affecté par cette interraction et continue son chemin. [:spamafote]


 
je vois pas comment tu veux lui barrer la route... puisque si tu prends un objet pour lui barrer la route, cet objet va en émettre de toute façon.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


Mais si ce n'est pas ça, comment interpréter cette notion de "vecteur d'interaction" pour les bosons et comment les particules communiquent-elles entre elles concrètement ? Comment un électron "sait" qu'il doit aller vers un proton ?


 
c'est à peu près ça, les forces ne se propagenet pas sur rien du tout, la théorie quantique apporte une réponse, c'est par le biais des particules virtuelles issues de la polarisation quantique du vide.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


Dernière question, est ce moi qui ai trop fumé ? :pt1cable:


 
tu as lu quoi ?

n°3517769
Ababakar O​ctopuce
qui foule de sa sandale les
Posté le 21-08-2004 à 00:10:40  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Bonjour, évite de participer aux topics des bogdanov, il y a trop de gens qui parlent pour ne rien dire...
 
Deux familles oui
 
 
 
non de spin demi-entier : 1/2 3/2 etc...
 
Ils occupent de l'espace parce que leur fonction d'onde est anti-symétrique (une fonction d'onde décrivant deux particules par exemple, quand on prend psi(x1-x2) avec x1=x2 on obtient 0 parce que c'est anti-symétrique). Ce qui veut dire que la probabilité de trouver les particules sur le même abscisse est nul (ici c'est en une dimension), mais ça se généralise à plusieurs dimensions (en 3) avec le spin etc... on appelle ça un état quantique. Les fermions obéissent au principe d'exclusion de Pauli, la statistique de Fermi-Dirac.
 
 
 
à moitié.
Donc tu es cohérent avec toi-même tu as confondu les deux... bosons de spin entier 0 1 2 etc... fonction d'onde symétrique, en 0 non nulle, ils obéissent à la statistiques de Bose-Einstein.
 
Les gluons pour l'interaction forte, les bosons intermédiaires W, Z pour les interactions faibles.
 
 
 
Alors, ça provient de la physique. On avait introduit le concept de force, et pour Newton la gravitation, c'est une force qui se transmet à distance dans le vide instantanément. Tu es d'accord que là on n'a rien expliqué, juste que la force est en inverse du carré, proportionnelle aux masses etc...
ensuite il y a Einstein qui est arrivé proposant une solution géométrique.
 
Pour la force électromagnétique par exemple, comment deux particules chargées intéragissent ? comment savent-elles qu'elles sont dans le sparages ? La théorie quantique des champs répond à la question, les particules polarisent le vide, et échangent des particules virtuelles.
 
 
 
exactement, les particules dotées d'une charge électrique émettent des photons, de charge de couleur, des gluons, de charge faible, des bosons intermédiaires, de charge massique, des gravitons.
 
 
 
mouais... pour schématiser... ce sont des bosons virtuelles
 
 
 
son impulsion, comme c'est une particule de masse nulle, directement proportionnelle à son énergie.
 
 
 
conservation de la quantité de mouvement.
 
 
 
c'est à peu près ça, les forces ne se propagenet pas sur rien du tout, la théorie quantique apporte une réponse, c'est par le biais des particules virtuelles issues de la polarisation quantique du vide.
 
 
 
tu as lu quoi ?


 
Merci pour toutes ces précisions :jap:, je ne comprends pas tout mais c'est bien intéressant.  
 
Tu me demandes ce que j'ai lu : en fait, j'ai lu beaucoup de bouquins de vulgarisation sur le sujet (dernièrement "L'univers élégant" de Brian Greene sur la théorie des cordes  :love: ), des revues comme "Pour la Science" ou "La Recherche", et j'ai fait de la physique quantique en école d'ingé... Bref, j'imagine comme beaucoup de gens ici. Mais je n'avais jamais trouvé les réponses à ces questions. D'ailleurs, tu abordes ici des notions que j'avais vues en cours mais que je dois revoir un peu pour bien comprendre (les fonctions d'ondes et conséquences de leurs propriétés par ex.) et d'autres qui me sont étrangères (statistique de Bose-Enstein, exclusion de Pauli...). Aurais tu un ouvrage ou un site quelconque à me conseiller pour m'instruire plus en détail sur tout cela ?
 
"Les particules qui polarisent le vide et échangent des particules virtuelles", ça par exemple, c'est un truc que j'ai du mal à comprendre : qu'entend on par particule virtuelle ? Un artifice mathématique qui permet de rendre compte de ce qui se passe parce que ça se passe "comme si" il y avait des particules réelles ? Mais que se passe t'il réellement alors ?
 
Pour le coup de barrer la route je voulais dire : le Soleil emmet des gravitons en permanence (enfin disons cela), la Terre en reçoit, mais ce qui est derrière la Terre est autant attiré par le Soleil que si la Terre n'était pas là : donc les gravitons du Soleil traversent la Terre comme de rien ?  
 

Citation :

je vois pas comment tu veux lui barrer la route... puisque si tu prends un objet pour lui barrer la route, cet objet va en émettre de toute façon.


 
Je ne comprend pas ton objection j'ai l'impression que tu dis ici que les gravitons émis par la Terre (l'objet qui barre la route) sont suffisants pour compenser ceux qu'elle a arrêtés du Soleil :??:
 
 
Je ne pensais vraiment pas avoir une réponse (de cette qualité) si vite, c'est génial HFR  :love:


Message édité par Ababakar Octopuce le 21-08-2004 à 00:12:09
n°3517876
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 00:23:59  profilanswer
 

Bon, je quitte le sujet des frangins ce soir, ca part beaucoup trop en troll. Je reponds donc a tes questions:
 

Citation :

D'après ce que j'ai compris, il existe deux familles de particules : Les fermions et les bosons.


 
oui

Citation :


Les premiers, les fermions, constituent la matière (quarks et leptons), ils ont un spin de 1. Les fermions occupent de l'espace : dans un volume donné, on ne pourra en mettre qu'un certain nombre.


 
On devrait dire plutot fermions --> hadron et lepton. En fait, lepton vient du grec leptos, qui veut dire "leger". Ils ne sont pas sensible a l interaction forte, d ou ce nom. A l inverse, les hadrons, de hadros, en grec, signifie "lourd". Ils sont sensibles a l interaction forte; les quarks en font partie.
 
Je te parle de hadron car la famille est plus complete avec, les quarks etant une "classe" de hadron.
 
Edit: fermions, c est bien de spin demi entier.
 

Citation :

Les seconds, les bosons sont les vecteurs d'interaction des forces. Le photon pour la force électromagnétique, les gluons pour la force electroforte, je ne sais plus quoi pour la force electrofaible et les encore hypothétiques (il me semble) gravitons pour la gravité. Les bosons, ont un spin de 1/2, et n'occupent pas d'espace : on peut en mettre autant qu'on veut dans un volume donné.


 
Edit: boson spin entier  :whistle:  (je me fais vieux).
 
Pour la force electrofaible, tu en as trois: W+ , W- et Z0. Ce sont les particules mises en jeu lors de reactions nucleaires, ou un noyau se desintegre en un autre, par exemple.
 
Les gluons et les gravitons sont a ranger dans la meme case: nous n avons pas encore de preuve de leur existence, tout comme le boson de Higgs.
 
Pour les bosons, ca n est pas tant une question de "volume" si tu peux en mettre autant que tu veux: en fait c est purement quantique, vu qu en  mécanique quantique, tu traites des particules comme une onde.
 
Pour definir une particule, tu as besoins de "nombres quantiques", qui les caracterise. Un peu comme des etiquettes que tu leur colles. Le principal atout, c est que des fermions, eux, ne peuvent coexister en ayant les memes nombres quantiques, d ou leurs propriétés.
 
les bosons, a l inverse, n ont pas se probleme: ils peuvent coexister tout en ayant les memes nombres quantiques, d ou une quantité théoriquement "infinie" dans un volume donné.
 
Petit nota bene: des fermions peuvent s apparier pour former des bosons, dans certaines conditions tres particulieres. C est ce qui se passe en supraconductivité par exemple, et a la suite de ca, devenant bosons, ils ne sont plus sujet a resistance dans le milieu (car ils peuvent se superposer). D ou la resistance quasi nulle.
 

Citation :


D'abord, tout ceci est il bien juste ?


 
Avec tous les pitits details, voui.
 

Citation :

Ensuite, voilà ma question : qu'entend on exactement par vecteur d'interaction et comment cela se passe t'il au niveau des particules ?


 
Ce sont les bosons de jauge, c est a dire les "transporteurs" (= vecteurs) d une interaction. Par exemple, le gluon est le boson de jauge correspondant a l interaction forte, c est son "vecteur d intereaction" entre quark (l interaction forte se faisant entre quarks).
 

Citation :

Mais comment cela se passe t'il concretemment ? Doit on comprendre cela ainsi (je prends l'exemple des hypothétiques gravitons mais le même raisonnement marche avec les autres bosons pour les autres forces) :
1) Un fermion (de masse non nulle donc) émet en permanence des gravitons dans toutes les directions (donc un fermion créerait en permanence des bosons :??: ).


 
En mécanique quantique, les phenomenes ne sont pas continus, mais discrets. Par cela, il faut comprendre que tu n emets pas "constamment" des particules, ceci pour des considerations energetiques cependant. Une particule n est emise que si les conditions necessaires a sa creation sont vérifiées.
 
Il faut bien voir que ce sont des "interactions": c est a dire que tu as toujours action --> reaction. Donc, dans ton exemple, le fermion en question emettrait des gravitons, mais il en recoit lui aussi. Il n y a pas "génération spontanée".
 
C est pour cela que l on parle d interaction: A influe sur B, et B influe sur A en retour. Il y a echange permanent entre les deux.
 
Sinon, les emissions de gravitons "seraient" (conditionnel!) isotropes (identiques dans toutes les directions). Localement, (au niveau quantique) on ne le sait toujours pas, le graviton n ayant pas encore été caractérisé.
 

Citation :

2) Quand une autre particule de masse non nulle reçoit un graviton de la première, ça a pour effet de l'attirer dans un sens opposé au vecteur vitesse du graviton et avec une intensité dépendant d'une propriété du graviton en question (fréquence ?).


 
Le graviton n ayant pas encore été étudié car pas caractérisé, on va prendre le photon, ca te sera plus simple. On ne connait pas en effet encore les propriétés du graviton.
 
A tout vecteur d interaction, tu peux associer un champ. Champ gravitationnel, champ electromagnétique... C est pour ca que tu entends parfois parler de "longueur effective". En fait, c est surtout la longueur caractéristique a laquelle le champ se fait le plus ressentir.
 
Par exemple, pour la gravité, elle a une tres grande longueur d effet, mais son intensité est ridiculement faible comparée aux autres. L interaction forte est tres tres courte, mais extremement forte, d ou son nom.
 
Vu que les bosons n ont pas de masse, il est difficile d interpreter les "chocs" entre boson et fermion sous forme classique (entend par la "mécanique Newtonienne" ). Tu es automatiquement obligé de passer a un point de vue plus "relativiste", par exemple comme dans l "effet Compton". C est ce qui te permet de resoudre le probleme du choc, car avec une particule non massive, le probleme est plus que compliqué  :whistle:  
 
Pour ce qui est de la "force", il faut distinguer deux choses:
- l energie intrinseque au boson: pour le photon ce sera sa fréquence. Il va caractériser les interactions boson-fermion.
- l intensité du champ: qui n a rien a voir avec l energie associée au photon, du moins directement. C est du a la "quantité de photons" emise.
 
Meilleur exemple: une lampe bleue. Tu eclaires doucement, elle eclairera tres mal. Tous les photons ont leur frequence dans le bleu, mais l intensité (la "luminosité" ) est faible. Tu fais passer un fort courant dedans, les photons seront toujours bleus, mais tu seras éblouis: les photons ont gardé la meme frequence, mais l intensité du champ est plus forte, car il y a plus de photons.
 

Citation :

Par quel moyen le graviton ferait il "bouger" le fermion ?


 
On ne sait pas. Tout le monde n est pas d accord sur le sujet en tout cas. Il est certains que cela agisse par le biais de l interaction. Comment? On ne sait pas.
 
Surtout qu un autre probleme se pose, c est que dans la relativité, la gravitation n est pas une "force", mais vient de la courbure de l espace temps. Je rentre pas plus dans les details maintenant, on va diverger du sujet initial. Mais tu sais au moins que ca existe. Google pourra t aider a la limite, ou reposte ici, dans un autre sujet.
 

Citation :

Ca me paraîtrait qd même bizarre parce que ça impliquerait qu'en "barrant la route" a des gravitons on empêche la gravité de se propager plus loin ? :heink: A moins qu'un graviton qui interragit avec un fermion ne soit en rien affecté par cette interraction et continue son chemin. [:spamafote]


 
Pour cela, il faut pouvoir "barrer la route". Ca implique beaucoup de chose: que le graviton existe, et qu il puisse interagir avec ta barriere.
 
Car elle peut tres bien faire office de relai. Mettons: soit B ta barriere, un corps A, et un corps B, tous deux massifs.
 
Tu peux tres bien obtenir ceci: A<-----> C ou A <--> B <--> C . "Bloquer" des gravitons, si tentés qu ils existent, n est pas chose triviale.
 
Bloquer des photons par contre, implique une interaction avec de la matiere. Donc au lieu d arriver au bout de sa route, notre gentil photon s est juste fait bouffé avant, c est tout :D
 

Citation :

Mais si ce n'est pas ça, comment interpréter cette notion de "vecteur d'interaction" pour les bosons et comment les particules communiquent-elles entre elles concrètement ? Comment un électron "sait" qu'il doit aller vers un proton ?


 
Par le biais d echange permanent. C est comme si toi et ton fere avait des talkie-walkies, vous vous deplacer tous deux, en echangeant les messages l un l autre. Vous interagissez donc constamment. toi et ton fere etes deux electrons, les talkies, ce sont les "vecteurs" d interactions.
 

Citation :

Dernière question, est ce moi qui ai trop fumé ? :pt1cable:


 
Non non, t as un post beaucoup moins science fiction que ce que j ai pu lire dernierement.
 
Dernier point: par vecteur, on entend pas le sens mathématique du terme, mais celui plus comment de "porteur, transporteur". Voila voila.
 
 
 
 
C est pas trop indigeste? :D
 
Edit: gros grilled par bongo, comme d hab quoi.
 
Bien vu pour les spins, j avais pas fait attention.


Message édité par Gf4x3443 le 21-08-2004 à 00:27:51
n°3517918
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 00:28:31  profilanswer
 

Ababakar Octopuce a écrit :

Merci pour toutes ces précisions :jap:, je ne comprends pas tout mais c'est bien intéressant.  
 
Tu me demandes ce que j'ai lu : en fait, j'ai lu beaucoup de bouquins de vulgarisation sur le sujet (dernièrement "L'univers élégant" de Brian Greene sur la théorie des cordes  :love: ), des revues comme "Pour la Science" ou "La Recherche", et j'ai fait de la physique quantique en école d'ingé... Bref, j'imagine comme beaucoup de gens ici. Mais je n'avais jamais trouvé les réponses à ces questions. D'ailleurs, tu abordes ici des notions que j'avais vues en cours mais que je dois revoir un peu pour bien comprendre (les fonctions d'ondes et conséquences de leurs propriétés par ex.) et d'autres qui me sont étrangères (statistique de Bose-Enstein, exclusion de Pauli...). Aurais tu un ouvrage ou un site quelconque à me conseiller pour m'instruire plus en détail sur tout cela ?


 
Il y a tous les livres de vulgarisation...
Je pense que ces choses sont abordées dans l'ouvrage que tu as lu.
 
Pour les fonctions d'onde, il faut regarder la physique quantique statistique. N'importe quel cours en école d'ingé doit en parler.
 
http://perso.club-internet.fr/molaire1/quantic3.html
http://perso.club-internet.fr/molaire1/plan.html
http://voyage.in2p3.fr/standard.html
medias.lemonde.fr/medias/pdf_obj/ presentation_pierre_fayet_utls150604.pdf
 
j'ai pas tout vérifié, mais je pense que tu trouveras ton bonheur là.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


"Les particules qui polarisent le vide et échangent des particules virtuelles", ça par exemple, c'est un truc que j'ai du mal à comprendre : qu'entend on par particule virtuelle ? Un artifice mathématique qui permet de rendre compte de ce qui se passe parce que ça se passe "comme si" il y avait des particules réelles ? Mais que se passe t'il réellement alors ?


 
réellement ? ça se passe comme ça.
Les particules virtuelles sont indétectables, le principe d'incertitude temps-énergie dit que pour une énergie donnée, il faut un certain temps pour la détecter, si l'énergie apparaît pendant un cours laps de temps, on peut très bien ne pas les détecter, et ça ne viole pas le principe de conservation de l'énergie.
 
C'est pour ça qu'une particule peut émettre des particules virtuelles, plus tu es près de la particule, et plus les particules sont énergétiques (et plus l'impulsion est importante et plus la force ressentie est importante). Ca explique par exemple la variation de l'intensité en inverse du carré de la distance.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


Pour le coup de barrer la route je voulais dire : le Soleil emmet des gravitons en permanence (enfin disons cela), la Terre en reçoit, mais ce qui est derrière la Terre est autant attiré par le Soleil que si la Terre n'était pas là : donc les gravitons du Soleil traversent la Terre comme de rien ?


 
Il faut voir que le soleil polarise l'espace vide autour de lui. Et puis les gravitions ne sont pas forcés de voyager en ligne droite (d'ailleurs ça n'a pas de sens de parler de trajectoire). Donc tu vois où prend essence mon objection ?

n°3518049
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 21-08-2004 à 00:40:52  profilanswer
 

hello bogo,
 
tu as vu qu'il y a du neuf sur le topik B&B (je ne te parle pas de la pollution intempestives des remarques de bas étage)...on a enfin obtenu qques équations arrachées à igor.
 
tu nous concoctes une réponse pour demain ?

n°3518348
Ababakar O​ctopuce
qui foule de sa sandale les
Posté le 21-08-2004 à 01:17:30  profilanswer
 


 
Waouuu, merci à toi aussi pour la qualité de ta réponse, vous faites un concours les gars ? :D
 
Non, ce n'est pas trop indigeste :) Dans ce que tu me dis, il y a beaucoup de choses que je savais déjà que je prends comme des rappels et les trucs nouveaux restent assez clairs dans mon esprit. J'ai l'impression que bongo a directement capté où j'en étais à peu près et m'a fait des réponses en fonction, juste à la limite de ce que je connais et j'avoue avoir un peu plus de mal à tout capter de son post. :D
 
Ton explication sur les chocs "bosons-fermions", c'est exactement le coeur de la question que je me posais : quelle est la nature de cette interaction, comment provoque t'elle le mouvement du fermion. Les 4 forces ne seraient pas simplement des manifestations différentes de cette interaction "boson-fermion", seule responsable finalement de l'accélération du fermion en question ? D'après ce que tu me réponds, c'est une question qui reste ouverte. Me voilà bien avancé :/
 
Pour la force, c'est un des trucs que j'avais intuités : La force en question est caractérisée d'une part par une propriété du boson et d'autre part, par l'intensité du flux de bosons, si je puis m'exprimer ainsi. D'ailleurs, pensant de cette manière, j'ai aussi du mal à comprendre pourquoi toutes les forces ne sont pas en 1/d² (puisque d'après ce que j'ai compris, l'interaction forte n'agit qu'à courte distance et décroit plus vite que du 1/d²).
 
Pour le coup de la gravitation qui a un statut spécial du fait qu'elle vienne de la courbure de l'espace-temps et qu'un champ de gravitation ait les même effets qu'un repère uniformément accéléré, je pense savoir à peu près ce qu'on peut appréhender avant de rentrer trop à fond dans les équations... Mais j'aurais sans doute qq questions à ce propos qui viennent de réflexions diverses.


Message édité par Ababakar Octopuce le 21-08-2004 à 01:18:24
n°3518391
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 01:23:18  profilanswer
 

Ababakar Octopuce a écrit :


Ton explication sur les chocs "bosons-fermions", c'est exactement le coeur de la question que je me posais : quelle est la nature de cette interaction, comment provoque t'elle le mouvement du fermion. Les 4 forces ne seraient pas simplement des manifestations différentes de cette interaction "boson-fermion", seule responsable finalement de l'accélération du fermion en question ? D'après ce que tu me réponds, c'est une question qui reste ouverte. Me voilà bien avancé :/


 
Elle reste ouverte pour les particules que l on ne connait pas.
 
Pour les autres:
- le photon, au lieu de traiter le choc comme entre particule massive, tu prends l impulsion du photon. En clair, tu traites le choc avec la formule de de Broglie ( lambda = h / p ) en prenant comme quantité de mouvement p.
- pour l interaction faible (boson W+ , W- , Z0 ) tu ne les "vois" pas lors de la desintegration: l interation entre les particules qui interagissent se fait, et tu ne vois que le resultat (neutron se deintegrant en proton, electron et anti neutrino).
 
Gluon et graviton: pas encore détectés, leur existence n est pas vérifiée, donc tout est sujet a caution.

n°3518419
Ababakar O​ctopuce
qui foule de sa sandale les
Posté le 21-08-2004 à 01:27:33  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Il y a tous les livres de vulgarisation...
Je pense que ces choses sont abordées dans l'ouvrage que tu as lu.


 
En fait non, dans les divers bouquins de vulgarisation que j'ai pu lire, on parle des différentes forces, des différentes familles de particules, des boson qui sont "vecteur d'information", mais sans expliquer comment fonctionne cette "communication d'information".
 

bongo1981 a écrit :


Pour les fonctions d'onde, il faut regarder la physique quantique statistique. N'importe quel cours en école d'ingé doit en parler.


 
Comme je te le disais, je me souviens avoir étudié ces fonctions d'ondes en école d'ingé, mais il faut que je me replonge un peu dans  
tout cela, et je n'ai plus mes cours...  
 
Merci pour les liens en tout cas. :jap:
 

Citation :


réellement ? ça se passe comme ça.
Les particules virtuelles sont indétectables, le principe d'incertitude temps-énergie dit que pour une énergie donnée, il faut un certain temps pour la détecter, si l'énergie apparaît pendant un cours laps de temps, on peut très bien ne pas les détecter, et ça ne viole pas le principe de conservation de l'énergie.
 
C'est pour ça qu'une particule peut émettre des particules virtuelles, plus tu es près de la particule, et plus les particules sont énergétiques (et plus l'impulsion est importante et plus la force ressentie est importante). Ca explique par exemple la variation de l'intensité en inverse du carré de la distance.


 
Intéressant, intuitivement, je pensais que la variation de l'intensité en inverse du carré de la distance venait du fait que cette "information" se propageait en sphère, et que plus on était loin de la source, plus la "densité surfacique de cette information" sur la sphère correspondante était faible, ce n'est pas le cas ?
 

Citation :

Il faut voir que le soleil polarise l'espace vide autour de lui. Et puis les gravitions ne sont pas forcés de voyager en ligne droite (d'ailleurs ça n'a pas de sens de parler de trajectoire). Donc tu vois où prend essence mon objection ?


 
Je crois  :whistle:

n°3518431
Ababakar O​ctopuce
qui foule de sa sandale les
Posté le 21-08-2004 à 01:30:12  profilanswer
 

Je viens de me rendre compte que c'était idiot d'ouvrir un topic juste avant de partir en vacances pour une semaine :whistle:
 
A+  :hello:
 
EDIT : je reste encore un peu ce soir...


Message édité par Ababakar Octopuce le 21-08-2004 à 01:40:15
mood
Publicité
Posté le 21-08-2004 à 01:30:12  profilanswer
 

n°3518501
Ababakar O​ctopuce
qui foule de sa sandale les
Posté le 21-08-2004 à 01:39:43  profilanswer
 

Gf4x3443 a écrit :

- le photon, au lieu de traiter le choc comme entre particule massive, tu prends l impulsion du photon. En clair, tu traites le choc avec la formule de de Broglie ( lambda = h / p ) en prenant comme quantité de mouvement p.


 
Intéressant.
 
Sur quoi porte la différence fondamentale entre un photon émis par un quark u, de charge électrique positive (+2/3 il me semble) et un électron, de charge électrique négative (-1) ?
 
D'après ta réponse que je quote au dessus, la différence, ce sera le signe de "p". C'est ça ? Et donc le "choc" en question aura suivant la charge de la particule rencontrée et le signe de "p", pour effet soit de la repousser (ce à quoi on est habitué dans la notion commune de "choc" ) soit de l'attirer.  
 
C'est ça ou j'ai tout faux ?  :o


Message édité par Ababakar Octopuce le 21-08-2004 à 02:11:37
n°3519334
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 10:33:19  profilanswer
 

Ababakar Octopuce a écrit :

Intéressant.
 
Sur quoi porte la différence fondamentale entre un photon émis par un quark u, de charge électrique positive (+2/3 il me semble) et un électron, de charge électrique négative (-1) ?
 
D'après ta réponse que je quote au dessus, la différence, ce sera le signe de "p". C'est ça ? Et donc le "choc" en question aura suivant la charge de la particule rencontrée et le signe de "p", pour effet soit de la repousser (ce à quoi on est habitué dans la notion commune de "choc" ) soit de l'attirer.  
 
C'est ça ou j'ai tout faux ?  :o


 
Hmmmn
 
J ai jamais souvenir dans ce que j ai lu ou appris que la quantité de mouvement d un photon dependait de la saveur d un quark. Mais je suis pas sur.

n°3519339
alzione
Posté le 21-08-2004 à 10:35:54  profilanswer
 

Moi j'ai une question corollaire, comment fonctionne un accélérateur de particules (et bien sûr comment y crée-t-on et y observe-t-on, (big up à michel cre-ton) les collisions) ?

n°3519439
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 11:15:44  profilanswer
 

alzione a écrit :

Moi j'ai une question corollaire, comment fonctionne un accélérateur de particules (et bien sûr comment y crée-t-on et y observe-t-on, (big up à michel cre-ton) les collisions) ?


 
:D
 
On prend des particules chargés electriquement, des ions, ou parfois meme des atomes (qui se polariseront par effet de champ) et on les accelere avec un champ electrique.
 
Vu que le rayon du cercle que ca va decrire depend de la vitesse de la particule (en clair plus la vitesse augmente plus le rayon est grand) on utilise un champ magnétique qui dévie les particules dans l enceinte, afin qu elle puisse rester dans l accelerateur. La déviation se fait par la force de Lorentz, qv x B , avec B et v champ magnétique et vitesse, q la charge.
 
On accelere donc les particules, elles gagnent en energie cinétique, et on percute le faisceau de particules accélérées avec un autre faisceau de particules accélérées (canon a proton par exemple).
 
Résultat: tu as un choc, l energie cinétique chute brutalement, et tu as formation de particules qui en résultent. Suivant l energie cinétique des particules accélérées et le type de particules elle meme (la masse joue un role) tu obtiens une gerbe de particules, dont les trajectoires lors de la collision nous dise quel type de particule est ce.
 
Pour obtenir cette "photo de collision" on utilisait avant une chambre a bulles, ou de l hydrogène (? - plus sur du gaz en question) en suspension se volatilisait par passage d une particule donnée, et tu obtiens les jolies photos que tu trouves partout.
 
Aujourd hui, on utilise la chambre multifils de Charpak, le traitement est beaucoup plus rapide et fin.
 
Edit: deux trois petites fautes d ortho.


Message édité par Gf4x3443 le 21-08-2004 à 11:22:08
n°3519466
alzione
Posté le 21-08-2004 à 11:22:50  profilanswer
 

Merci :jap: , pour cette introduction.
 
 
Mais après introduction je voudrais bien savoir comment on isole et on transporte ces particules élémentaires. Plus facile à dire qu'à faire.. Et à quelle vitesse arrive-t-on à les accélérer ?
 
(Je dis tout ça car y a deux trois(cent) personnes ici qui s'imaginent qu'on se ramène avec une boite à cachou remplie de neutrino qu'on balance dans le réservoir et en avant Suzette tu peux pédaler :))


Message édité par alzione le 21-08-2004 à 11:23:12
n°3519533
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 11:36:14  profilanswer
 

alzione a écrit :

Merci :jap: , pour cette introduction.
 
 
Mais après introduction je voudrais bien savoir comment on isole et on transporte ces particules élémentaires. Plus facile à dire qu'à faire.. Et à quelle vitesse arrive-t-on à les accélérer ?
 
(Je dis tout ça car y a deux trois(cent) personnes ici qui s'imaginent qu'on se ramène avec une boite à cachou remplie de neutrino qu'on balance dans le réservoir et en avant Suzette tu peux pédaler :))


 
Houla non
 
Elles sont fabriqués sur place les particules. Les neutrinos je doute que tu les transportes par camion.
 
Il y a des anneaux de stockage par contre pour les anti proton, mais la durée de vie reste tres courte. Ca reste beaucoup plus interessant de le faire "sur place".
 
A quelle vitesse --> proche de c (plus de 0.9c pour certaine).
 
Bien evidemment, ca depend de l accélérateur et de la particule. Un électron est plus facile a accélerer qu un proton presque 2000 fois plus lourd (1978 fois je crois).
 
Ensuite, ca depend de l accélérateur, principalement limité par:
- ses dimensions si c est un accélérateur linéaire
- le champ magnétique (qui doit etre tres important) pour les circulaires, c est un probleme technique (les aimants supra conducteurs du futur LHC).
 
Comment on isole les particules: tu utilises des reactions qui produisent ses particules, et un filtre. Le filtre consiste souvent en un champ electrostatique et magnétostatique orthogonaux, et la particule entre dans le milieu.
 
Le champ electrique va l accelerer, le champ magnétique la devier.
 
Schéma:
 
|                               |
|                               |
|                               |
   <-- trou                  |
|                               |
|                               |
|                                        <-- entrée de particules
|                               |
|                               |
 
 
 
Tu fais rentrer les particules, et seules celles choisie par le selecteur passeront, les autres seront bloquées par la barriere. En effet, si la particule n a pas la bonne charge, elle sera accélérée dans l autre sens, et donc ne sortira jamais. Si elle a le bon signe de charge, mais qu elle est pas assez ou trop chargée, elle sera trop accélérée ou trop déviée, et ira se heurter sur la barriere en face, et ne sortira pas par le trou.
 
J ai l impression d oublier un truc... :??:


Message édité par Gf4x3443 le 21-08-2004 à 11:37:13
n°3519547
alzione
Posté le 21-08-2004 à 11:39:27  profilanswer
 

Non mais l'exemple des neutrinos c'était pour l'absurde hein :) Quant à ma question sur les isoler, c'est bien sûr ta réponse sur le filtre que j'attendais ;) :jap:
 
 
(ta barrière de droite est toute tordute tss qu'est-ce que c'est)


Message édité par alzione le 21-08-2004 à 11:40:20
n°3519556
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 11:40:40  profilanswer
 

Ababakar Octopuce a écrit :

Waouuu, merci à toi aussi pour la qualité de ta réponse, vous faites un concours les gars ? :D
 
Non, ce n'est pas trop indigeste :) Dans ce que tu me dis, il y a beaucoup de choses que je savais déjà que je prends comme des rappels et les trucs nouveaux restent assez clairs dans mon esprit. J'ai l'impression que bongo a directement capté où j'en étais à peu près et m'a fait des réponses en fonction, juste à la limite de ce que je connais et j'avoue avoir un peu plus de mal à tout capter de son post. :D
 
Ton explication sur les chocs "bosons-fermions", c'est exactement le coeur de la question que je me posais : quelle est la nature de cette interaction, comment provoque t'elle le mouvement du fermion. Les 4 forces ne seraient pas simplement des manifestations différentes de cette interaction "boson-fermion", seule responsable finalement de l'accélération du fermion en question ? D'après ce que tu me réponds, c'est une question qui reste ouverte. Me voilà bien avancé :/


 
C'est un échange d'impulsion, transportée par un photon virtuelle. On peut très facilement se le représenter entre deux particules de même charge, immobiles. Ils vont émettre des photons virtuelles, et donc réagir de la sorte par le 3ème principe de Newton, à la réception du photon virtuelle, l'autre particule recule, voilà le transfert dequantité de mouvement. (ce n'est qu'une image qui marche pour des particules chargées de la même façon).
 

Ababakar Octopuce a écrit :


Pour la force, c'est un des trucs que j'avais intuités : La force en question est caractérisée d'une part par une propriété du boson et d'autre part, par l'intensité du flux de bosons, si je puis m'exprimer ainsi. D'ailleurs, pensant de cette manière, j'ai aussi du mal à comprendre pourquoi toutes les forces ne sont pas en 1/d² (puisque d'après ce que j'ai compris, l'interaction forte n'agit qu'à courte distance et décroit plus vite que du 1/d²).


 
à peu près.
le photon est de masse nulle, tout comme le graviton, donc la force a une portée infinie, en 1/r².
 
L'interaction faible a des bosons supermassifs : W 83 GeV et Z 91 GeV. En calculant grâce aux inégalités de Heisenberg pour le temps et l'énergie, on voit qu'ils peuvent parcourir une distance de 10^-18m
 
delta(t)deta(E)<h
on dit 100 GeV et h=10^-34
delta(t)<10^-26 s soit d<10^-18m
 
Pour les interactions fortes c'est plus compliqué... les gluons sont de masses nulles, mais ne peuvent se promener seuls (à cause de la liberté asymptotique etc...) donc en dehors du proton, ils se changent en mésons pi de masse 200 MeV d'où la portée de 10^-15 m.
 

Ababakar Octopuce a écrit :


Pour le coup de la gravitation qui a un statut spécial du fait qu'elle vienne de la courbure de l'espace-temps et qu'un champ de gravitation ait les même effets qu'un repère uniformément accéléré, je pense savoir à peu près ce qu'on peut appréhender avant de rentrer trop à fond dans les équations... Mais j'aurais sans doute qq questions à ce propos qui viennent de réflexions diverses.

n°3519572
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 11:42:31  profilanswer
 

Gf4x3443 a écrit :

Elle reste ouverte pour les particules que l on ne connait pas.
 
Pour les autres:
- le photon, au lieu de traiter le choc comme entre particule massive, tu prends l impulsion du photon. En clair, tu traites le choc avec la formule de de Broglie ( lambda = h / p ) en prenant comme quantité de mouvement p.
- pour l interaction faible (boson W+ , W- , Z0 ) tu ne les "vois" pas lors de la desintegration: l interation entre les particules qui interagissent se fait, et tu ne vois que le resultat (neutron se deintegrant en proton, electron et anti neutrino).
 
Gluon et graviton: pas encore détectés, leur existence n est pas vérifiée, donc tout est sujet a caution.


 
Tu as raison pour le graviton et le gluon. Mais on a des preuves indirectes du gluon, dans les phénomènes multi-jets dans les collisions de hadron ;) mais pas de preuve directe

n°3519582
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 11:43:34  profilanswer
 

alzione a écrit :

Non mais l'exemple des neutrinos c'était pour l'absurde hein :) Quant à ma question sur les isoler, c'est bien sûr ta réponse sur le filtre que j'attendais ;) :jap:
 
 
(ta barrière de droite est toute tordute tss qu'est-ce que c'est)


 
Moi qui arrive pas a me servir de la balise [fixed] http://forum.hardware.fr/icones/icon10.gif

n°3519590
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 11:44:35  profilanswer
 

Ababakar Octopuce a écrit :

Intéressant.
 
Sur quoi porte la différence fondamentale entre un photon émis par un quark u, de charge électrique positive (+2/3 il me semble) et un électron, de charge électrique négative (-1) ?
 
D'après ta réponse que je quote au dessus, la différence, ce sera le signe de "p". C'est ça ? Et donc le "choc" en question aura suivant la charge de la particule rencontrée et le signe de "p", pour effet soit de la repousser (ce à quoi on est habitué dans la notion commune de "choc" ) soit de l'attirer.  
 
C'est ça ou j'ai tout faux ?  :o


 
la différence se porte sur la façon dont le vide est polarisé. Plus ta particule est chargée, et plus il y a de photons virtuelles dans son cortège.
 
Mais il ne faut pas tout se représenter visuellement, en mécaQ c'est très trompeur. Il vaut mieux regarder comment sont traités les calculs dans l'électrodynamique quantique. (enfin...)


Message édité par bongo1981 le 21-08-2004 à 11:57:56
n°3519595
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 11:45:15  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Tu as raison pour le graviton et le gluon. Mais on a des preuves indirectes du gluon, dans les phénomènes multi-jets dans les collisions de hadron ;) mais pas de preuve directe


 
Je parlais des observations directes... J evite de m enflammer sur les termes, apres, ca peu devenir de la physique morbide.  :jap:   :whistle:

n°3519682
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 11:53:28  profilanswer
 

Moui, il y a aussi le rayonnement synchroton qui fait chier, (c'est poru ça qu'on prend des particules plus lourdes parce que le rayon de courbure est plus grand).
 
En bref dans le LEP tu acclélérais des électrons et des positrons, et tu leur faisais entrer en collision de manière frontale. L'intérêt, c'est que les particules peuvent s'annihiler, et toute la masse des particules peut servir à créer d'autres particules. La collision frontale c'est puor avoir le mouvemnt du centre de masse nulle, comme ça les particules créées n'ont pas besoin de convertir toute l'énergie disponible en énergie cinétique.
 
Leur vitesse est super élevée, dans les années 80 on utilisait le LEP Large Electron Positron Collider pour produire des Z : d'énergie 91 GeV (l'électron .511 MeV).
 
Alors le facteur gamma donne à peu près :
100 000/.5 = 200 000
gamma=1/sqrt(1-v²/c²)
ça doit faire .999999999c (avec pleins de 9)

n°3519742
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 11:59:31  profilanswer
 

ah oui, le stockage des particules se fait dans un anneau de stockage annexe, par exemple tu crées pendant une journée des anti-protons, tu les stockes dans l'anneau de stockage et ensuite tu les fracasses les uns ocntre les autres lors de l'expérience (des protons contre des anti-protons)

n°3519754
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 12:00:42  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Moui, il y a aussi le rayonnement synchroton qui fait chier, (c'est poru ça qu'on prend des particules plus lourdes parce que le rayon de courbure est plus grand).
 


 
 :love:  
 
Voilllllaaa, c est ca que j avais oublié de dire  :jap:
 
HS tres rapide: t as recu d autres reponses de igor grichka sur tes dernieres questions? Ils ont dit qu ils m envoyaient les mails dans l apres midi hier, j ai toujours rien  :(


Message édité par Gf4x3443 le 21-08-2004 à 12:02:24
n°3519756
alzione
Posté le 21-08-2004 à 12:01:06  profilanswer
 

Merci pour ces excellentes et limpides réponses Igor & Grichka
 
 
ps : qu'est ce que le rayonnement synchroton ?


Message édité par alzione le 21-08-2004 à 12:08:27
n°3519790
Gf4x3443
Killing perfection
Posté le 21-08-2004 à 12:06:45  profilanswer
 

alzione a écrit :

Merci pour ces excellentes et limpides réponses Igort & Grichka
 
 
ps : qu'est ce que le rayonnement synchroton ?


 
C est un rayonnement electromagnétique qui apparait avec des particules de  faibles masses (electron...) lorsqu elles ont une tres grande energie cinétique et qu elles sont en presence d un champ mag.
 
C est genant, parce que ca correspond a une perte d energie par rayonnement, et donc, limite le rendement (en terme de vitesse).

n°3519932
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 12:33:07  profilanswer
 

Gf4x3443 a écrit :

:love:  
 
Voilllllaaa, c est ca que j avais oublié de dire  :jap:
 
HS tres rapide: t as recu d autres reponses de igor grichka sur tes dernieres questions? Ils ont dit qu ils m envoyaient les mails dans l apres midi hier, j ai toujours rien  :(


 
non toujours pas de réponse, mais bon... je crois que je vais laisser tomber. Je crois que ce sont des personnes de confiance qu'ils ont envoyé sur le topic. En plus quand on démarre un sujet ça part tout le temps en couille je les soupçonne de demander à des gens de pourrir les topics...

n°3519937
alzione
Posté le 21-08-2004 à 12:33:52  profilanswer
 

Pour en revenir à la communication entre les particules, que sait-on et qu'espère t-on savoir des particules virtuelles ? Ca m'a l'air intéressant :jap:
 
 
-Celui qui répond leur numéro de téléphone ... :D -


Message édité par alzione le 21-08-2004 à 12:34:52
n°3520045
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 12:57:05  profilanswer
 

alzione a écrit :

Pour en revenir à la communication entre les particules, que sait-on et qu'espère t-on savoir des particules virtuelles ? Ca m'a l'air intéressant :jap:
 
 
-Celui qui répond leur numéro de téléphone ... :D -


 
eh ben les particules virtuelles sont des particules que l'on connait, elles ont une vie tellement éphémères qu'elles ne peuvent être détectées par définition. (elles satisfont dans l'autre sens les inégalités de Heisenberg).
 
Ce n'est pas un artifice de calcul, elles existent vraiment, comme on peut le voir dans l'effet casimir.
 
http://perso.club-internet.fr/jac_ [...] simir.html

n°3520085
alzione
Posté le 21-08-2004 à 13:05:48  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

eh ben les particules virtuelles sont des particules que l'on connait, elles ont une vie tellement éphémères qu'elles ne peuvent être détectées par définition. (elles satisfont dans l'autre sens les inégalités de Heisenberg).
 
Ce n'est pas un artifice de calcul, elles existent vraiment, comme on peut le voir dans l'effet casimir.
 
http://perso.club-internet.fr/jac_ [...] simir.html


 
 
Terrible l'effet Casimir !!! Merci Bongo :jap:
 
(j'ai bien fait de poser la question moi :))

n°3520159
alzione
Posté le 21-08-2004 à 13:23:15  profilanswer
 

Ceci dit une petite précision, les champs quantiques (a forciori très présent dans cet exemple du vide) seraient-ils un indice possible vers la véritable graduation de l'espace(j'ose pas rajouter -temps).. N
 
Dans l'esprit de la graduation de Xénophon j'entends ;)

n°3520245
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 13:37:33  profilanswer
 

alzione a écrit :

Ceci dit une petite précision, les champs quantiques (a forciori très présent dans cet exemple du vide) seraient-ils un indice possible vers la véritable graduation de l'espace(j'ose pas rajouter -temps).. N
 
Dans l'esprit de la graduation de Xénophon j'entends ;)


 
euh... il faudrait que tu m'expliques la graduation de l'espace, je te suis pas trop là

n°3520618
Profil sup​primé
Posté le 21-08-2004 à 14:51:45  answer
 

On parle de violation du principe de conservation de l'energie dans l'effet casimir, malgré tout je ne voit pas pourquoi puisqu'il y a bel et bien un transfert d'energie entre ce vide "bourré d'energie" et l'energie apportée pour le mouvement des deux plaques.
 
 Ou alors j'ai pas saisi le truc ?  [:meganne]

n°3522060
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 19:12:10  profilanswer
 

gargamail a écrit :

On parle de violation du principe de conservation de l'energie dans l'effet casimir, malgré tout je ne voit pas pourquoi puisqu'il y a bel et bien un transfert d'energie entre ce vide "bourré d'energie" et l'energie apportée pour le mouvement des deux plaques.
 
 Ou alors j'ai pas saisi le truc ?  [:meganne]


 
ça m'a un peu fait peur ce que tu as lu (héhé j'ai même pas lu la source lol).
Donc j'ai fait une petite recherche sur le net, et j'ai relu (plutôt lu) le lien, et effectivement on parle de violation de la conservation de l'énergie (au niveau classique), c'est ça la nuance. Il faut tenir compte de l'énergie du vide.
 
Il y a d'intenses recherches sur l'énergie du vide...


Message édité par bongo1981 le 21-08-2004 à 19:13:08
n°3522228
alzione
Posté le 21-08-2004 à 19:31:10  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

euh... il faudrait que tu m'expliques la graduation de l'espace, je te suis pas trop là


 
Je voulais dire la graduation de Zénon (avec sa flèche) :jap:


Message édité par alzione le 21-08-2004 à 19:31:31
n°3523138
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 21:36:44  profilanswer
 

alzione a écrit :

Je voulais dire la graduation de Zénon (avec sa flèche) :jap:


 
c'est loin tout ça... c'est le paradoxe de Zénon ? Achille et la tortue ? ou bien la flèche qui n'atteint jamais la pomme ? j'arrive pas trop à voir le lien avec les champs quantiques  :??:

n°3523207
alzione
Posté le 21-08-2004 à 21:44:49  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

c'est loin tout ça... c'est le paradoxe de Zénon ? Achille et la tortue ? ou bien la flèche qui n'atteint jamais la pomme ? j'arrive pas trop à voir le lien avec les champs quantiques  :??:


 
C'est exact, je parle de la flèche, je l'ai cité pour simplifier le langage et venir à une formule bcp plus réduite (même si pas super vraie :)).. La divisibilité infinie du vide serait solutionnée par la les fréquences des champs ou comme cité dans l'exemple casimir les modes de résonnance, qui constituent celui-ci.
 
 
(Bon si un jour quelqu'un fait un prix nobel avec ce que j'ai dit, qu'il m'envoie quelques sous quand même merci :))


Message édité par alzione le 21-08-2004 à 21:45:07
n°3523242
bongo1981
Posté le 21-08-2004 à 21:49:40  profilanswer
 

alzione a écrit :

C'est exact, je parle de la flèche, je l'ai cité pour simplifier le langage et venir à une formule bcp plus réduite (même si pas super vraie :)).. La divisibilité infinie du vide serait solutionnée par la les fréquences des champs ou comme cité dans l'exemple casimir les modes de résonnance, qui constituent celui-ci.
 
 
(Bon si un jour quelqu'un fait un prix nobel avec ce que j'ai dit, qu'il m'envoie quelques sous quand même merci :))


 
euh... pour l'effet casimir c'est une question de distance entre les plaques et l'enceinte.
 
Je ne pense pas que l'on cherche à diviser le vide, dans ce cas là, on parlerait de continuum espace-temps, mais là, la théorie quantique de la gravitation devrait trancher en disant que l'espace temps est discontinu  à l'échelle de Planck...

n°3702474
Ababakar O​ctopuce
qui foule de sa sandale les
Posté le 09-09-2004 à 11:48:43  profilanswer
 

Gf4x3443 a écrit :

Hmmmn
 
J ai jamais souvenir dans ce que j ai lu ou appris que la quantité de mouvement d un photon dependait de la saveur d un quark. Mais je suis pas sur.


 
Bon, me revoilà.
 
Merci pour ces réponses :jap:
 
Je n'en sais rien, mais ça semble logique : électriquement, un même électron va être repoussé par des photons provenant d'un autre électron et va être attiré par des photons provenant d'une particule de charge positive. Donc, les photons émis par l'électron "portent" en quelque sorte l'information comme quoi la particule qui les a émis était de charge négative.
 
On me dit aussi que tout n'est ensuite que physique des chocs entre bosons et fermions.
 
Mais il me semblait que la physique des chocs, c'était de l'électromagnétisme. Si mon stylo tient sur ma table sans la traverser, c'est grâce à la force électromagnétique non ? Quand je lance une balle sur une autre balle, si la deuxième balle se met en mouvement plutôt que de se faire "traverser" par la première, c'est bien grâce à la force électromagnétique non ?

mood
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