Reprise du message précédent :

Allez, avec un peu de pot, tu dors ce soir

 
En fait c'est que puisque tu prend un AD tu vas avoir une période de forte
désinhibition donc pour limiter le risque de suicide on te prescrit un
médicament qui limite ta volonté, c'est tout
 
Par contre parle en un peu plus à ton médecin de l'anxiolitique,  
normalement il ne faut pas que tu en prenne quotidiennement aprés
la periode d'adaptation à l'AD (une quinzaine de jours) mais seulement
"si besoin".
 
Autre chose : si tu te sens angoissé n'augmente pas les doses de  
lexomil surtout, ton organisme peut trés bien s'adapter à de forte doses
si tu lui fournies.
 
Et enfin ne prends pas ou quasiment pas d'alcool pendant toute la
durée de ton traitement sous lexomil car ca augmente de manière
drastique l'effet de somnolence (et tu peux trés bien être bourré
avec 2 bieres sans avoir pu t'en rendre compte).

Ca fait des mois que mon psy me laisse sous anxiolytiques, j'en ai ras le bol, j'ai largement dépassé les 12 semaines "à ne pas dépasser" et il m'a dit hier qu'on verrait ça dans 15 jours.

 
Arf, les joies du sevrage aprés une prise longue durée...

Je sens que je vais m'amuser, j'ai l'impression que mes anxiolytiques ne me font plus d'effet. Je suis très nerveuse et en plus je dors mal.

Tu lui a fait remarquer à ton psy, que tu avais dépassé les 12 semaines ? Qu'a-t-il eu à y répondre ?
 
C'est hier que tu devais le voir je crois  

Non je lui ai rien fait remarquer parce qu'on parle pas de mon traitement. Il me fait une ordonnance et au revoir !

C'est un peu limité comme suivi    
J'imagine que la durée de consultation doit être très courte...

Drole de psy!!!

La durée de la séance est de 30 minutes, il me pose des questions (ça m'a bien barbé hier d'ailleurs) et quand le temps est écoulé il me fait mon ordonnance.

En ce moment il me gonfle royalement à propos de mes relations avec mon frère. Pour résumer, ma mère vit en Bretagne (donc à 350 km de chez moi) et mon frère habite la même ville que moi. Je ne le vois pas souvent, le psy ne comprend pas pourquoi. Le pire c'est que j'ai pas d'explication, c'est pas qu'on s'entend pas puisque ça se passe bien quand on se voit, mais on a pas besoin de se voir. Chacun a sa petite vie. C'est moi qui suit folle ou y'a vraiment un problème ?

Le psy qui ne comprend pas, c'est la meilleure !

Bah en fait il a l'air de penser qu'il y a un problème là dessous, mais bon moi j'en vois pas. Mon copain me dit que je suis en train d'essayer d'analyser mon psy  

C'est toujours plus gratifiant de se sentir au dessus

 
Oué, la dernière fois qu'un psy a pas voulu comprendre ça s'est terminé en claquage de porte au nez.  
 
Ça m'a fait un bien fou d'ailleurs.

Vas savoir si ça n'était pas voulu

 
Loin de moi la prétention de me sentir supérieure à mon psy. J'ai fait des études de psycho, ce qui me donne surement des mauvaises habitudes dans l'analyse de ce qu'on me dit, mais il est quand même médecin.

 
Je me suis aussi demandée hier si j'aurai pas dû pousser ma gueulante, peut-être que c'est ce qu'il attendait. Depuis le début de la séance hier, il a pas arrêté de regarder mes mains. J'étais tellement stressée que je jouais avec mes doigts. Il attendait peut-être l'explosion.

Tu sais, ma famille, c'est depuis que je ne les vois plus trop que ça se passe super bien, et puis la psychologie n'est pas une science exacte, ce ne sont que des observations

Oh bah j'ai absolument rien contre mon frère, c'est juste que c'est pas dans nos habitudes de nous voir toutes les semaines. Par contre, il sait très bien qu'il peut m'appeler s'il a un problème et inversement. Heureusement que la famille ne provoque pas tous les malheurs.

Moi non plus je n'ai rien contre ma famille. Je pense que le psy essaie juste de creuser, il ne connait pas le fin mot de l'histoire

 
Et toi tu ne lui en pose pas (à propos du traitement ou autres) ? L'absence de dialogue vient de toi ou de lui ?

Oui bah y'a d'autres sujets à creuser que celui là ! Va falloir qu'il soit un peu plus original. Ma famille n'est pas idéale puisque ça n'existe pas, mais je m'en plains pas.

 
Peut-être En tous cas ça faisait un moment qu'elle me saoulait et que j'aurais dû la remettre en place mais j'osais pas.
 
(N'empêche c'est un peu ingrat le métier de psy)

 
Je pense juste que c'est juste que connaitre quelqu'un par le seul dialogue, et encore 1h/mois n'est pas très facile, surtout lorsque les questions sont délicates, et par conséquent tes réponses pas nécessairement "limpides".

 
Non je ne lui pose pas de questions. Je devrais peut-être prendre un peu plus d'assurance.

La famille est justement le sujet originel

 
C'est un peu moyen de vouloir pousser au clash alors que simultanément c'est la personne qui lui prescrit son traitement.  

Ouais, j'me demande s'ils peuvent êtres philanthropes à ce point

 
En effet, il ne peut pas prendre toutes les décisions concernant ton traitement à ta place.    
 
sur ce je peux pas répondre car je dois partir, à ce soir  

Dites j'ai lu un peu plus haut.. un truc concernant la tyroïde. Quel rapport avec la choucroute ?
Est-ce qu'un disfonctionnement peut impliquer un état dépressif ou hyper-anxieux ? Et donc, si l'examen se révèle négatif qu'est-ce que ça implique ?  
 
 
RAH
Bonjour au fait  
 
   
(quelle impolitesse)

Oui les dysthyroidie (hyper ou hypo) peuvent causer des problemes psychiatriques, donc en général qd il y a un doute du a la presence d'autres signes clinique on fait un petit bilan.

Ah umh d'accord merci  

hyper activité, tachycardie, changement d'humeur etc...
 
Ce soir je go voir mes résultats d'analyse concernant ce pb de glandes

 
 
Mais ce désiquilibre physique au niveau des neuro machin, tout ca, ne pourrait-il pas provenir de causes liées au mode de pensée de la personne elle même ?  
 
Ou, le désiquilibre engendre t'il la dépression et les pensées sombres ?
l'oeuf ou la poule ?

une chose est sur pour moi, : ma tiroïde va bien
 
Donc ma depression viens d'ailleurs

 
Lors de la prochaine consultation, pose clairement le problème.    
 
 

 
On m'a investigué  la tyroïde il y a plusieurs années (et pour d'autres problèmes), c'était une simple analyse de sang dans mon cas. Il n'y avait pas d'anomalie, je ne pense pas que ça puisse changer en l'espace de quelques années.
De toute façon beaucoup de dépressions n'ont pas une cause hormonale, il y a bien assez de facteurs extérieurs qui peuvent les provoquer.  

Bah, si on a gardé à peu près les mêmes doses, pourquoi est ce que ce serait plus dur après 6 mois qu'après 3 mois ?
J'ai pris du Lexomil plusieurs fois, par périodes de plus d'un an, j'ai pas eu de problème particulier pour l'arrêter (progressivement bien sûr).  

 
Parce qu'il y a une dépendance physique qui se met en place.
Et avoir pris du lexomil plusieurs fois par periode c'est pas la même
chose que d'en avoir pris tout les jours une dose fixe.

Euh je voulais dire : j'ai été traitée par Lexomil à plusieurs reprises, par périodes de plus de un an, et pendant ces un an j'en prenais tous les jours à dose fixe.
Disons que qu'on en prenne pendant 2 mois ou 6 mois, il faut quand même faire un sevrage (enfin, arrêter progressivement quoi) donc je saisis pas bien la notion de dépendance physique supplémentaire qui s'ajouterait au bout de 3 mois.