Reprise du message précédent :
Zappa n'était pas un marginal? En 65 il a été en contacte avec les premiers Freaks et est devenu un membre à part entiere - Un Freaks, est un éclaté qui vit tranquillement sa folie, sans se soucier du reste avec un esprit anarchiste et une liberté sexuelle absolue. Les premiers Freaks vivaient sur les flancs de Laurel canyon en communauté. Le plus connu des freaks s'appelle Vito. Partout où Zappa et les Mothers jouaient, Vito et quelques un venaient danser vetus de manière étrange devant la scène. Tu as un petit apperçu sur la pochette "Roxy And Elsewhere"***. Regardes aussi la pochette de "Mothermania" ou "We're Only In It For The Money". T'as vu leurs dégaines? Zappa a adopté cet image pour se différencier des groupe comme les Beatles ou les Byrds. Zappa cultive "L'OUTRAGIOUS". Une comparaîson, je me souviens quand j'étais petit, dans les rues de Paris je voyais des Beatniks chanter et danser dans la rue à moitier à poil, cheveux longs et sales. Les gens s'en méfiaient. Je pense qu'ils étaient nos freaks français.  
Les résidents ne sont pas plus marginaux que Zappa, ils ont seulement suivis une voie différente, "La théorie de l'obscure" propre à Monsieur Senada.  
Tu vois????

Pourquoi Zappa a t-il donné des prénoms bizzzares à ses rejetons? C'est dans cette article.
 
http://crosstowntraffic.zumablog.c [...] et_id=1179
Crosstown Traffic : Frank Zappa: The Torture Never Stops | Frank Zappa | Diva Muffin Zappa | Moon Unit Zappa | Ahmet Emuukha Rodan Zappa | Dweezil Zappa | Don Van Vliet
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
"Apostrophe
Superbe titre, avec Jack Bruce à la basse pour un solo de basse en distortion renversant.
Il parait que la rencontre Zappa/Bruce c'est très mal passée, maître Zappa ayant pris de haut l'ex-Cream (l'escrime ou l'ice-cream ?), la rencontre fut glaciale..."
 
Propos recueilli dans ce blog
 
http://www.aerogang.org/blog/index [...] strophe#co
Frank Zappa - Apostrophe - Le Blog du Boss

"C'est entendu, décembre 1971 fut le mois de tous les dangers pour Frank Zappa et ses Mothers of Invention, victimes d'une série noire d'une incroyable ténacité… Accidents corporels, concerts interrompus voire annulés, banqueroute menaçante… D'ailleurs, tiens, et si on faisait les comptes ?
 
Faut-il vraiment rappeler que ce mois de décembre débuta par un incendie, passé depuis à la postérité ? Le 4, sur la scène du Casino-Kursaal de Montreux, alors que Don Preston attaque l’intro de « King Kong », des cris de terreur éclatent dans la salle, évacuée en quelques minutes avant qu’un terrible incendie – oui, oui, celui de  « Smoke On The Water » de Deep Purple – ne la ravage entièrement.
 
Encore choquée, la troupe apprend quelques jours plus tard que sa série de concerts prévue au Royal Albert Hall avec le Philharmonique de Londres est annulée sans autre forme de procès. La location de la salle et les défraiements de l’orchestre sont, naturellement, dus…
 
Le 10 décembre, toujours à Londres, Zappa est agressé sur scène par un spectateur fou qui l’accuse de draguer sa copine et le jette littéralement dans la fosse d’orchestre du Rainbow Theater. Fractures multiples et sept mois de chaise roulante, vivement Noël…
 
Pas chien, le Maître choisira pourtant d’en rire et demandera même à Cal Schenkel, son dessinateur fétiche, d’illustrer la pochette de leur disque suivant, le live Just Another Band From LA, d’un petit clin d’œil… Inutile de préciser, vous l’aurez repéré de vous-même…"
 

****Roxy & Elsewhere
 
"S'il n'y a qu'un disque que tout amateur de rock/pop doit posséder parmi la riche discographie de Frank Zappa, c'est celui-ci.
 
Pour les fans du "maître", il existe d'autres chefs d'oeuvres, mais aucun autre disque ne réussit une telle synthèse entre l'originalité et la complexité des compositions, la provocation et le délire des textes et le plaisir musical au premier degré. Roxy & Elsewhere est loin d'être la musique la plus "facile" de Zappa et c'est pourtant le disque le plus séduisant pour le découvrir.
 
C'est un enregistrement de concert datant 1974, mais c'est un "faux live": il comporte des montages et des réenregistrements effectués a posteriori. C'est une pratique que Zappa développera de plus en plus, en sortant plus tard dans sa carrière de nombreux albums constitués de montages de différents concerts et prises de studio, ce qui complique le classement de sa discographie par époque et par groupe. On trouve sur Roxy & Elsewhere des compositions datant de sa période psychédélique (textes bizarres ou provocateurs, ruptures et transitions surprenantes) réarrangées avec des harmonies plus jazzy (les disques qui précèdent Roxy sont du jazz-rock) et une rythmique et un son de rythm'n blues apportés par le fabuleux chanteur/saxophoniste/flûtiste Napoleon Murphy Brock et les cuivres. Tous les autres musiciens sont également exceptionnels: la percussionniste Ruth Underwood qui a interrompu sa carrière classique pour une longue collaboration avec Zappa, George Duke aux claviers (il avait rejoint Zappa lors de sa période jazz-rock), le prodigieux batteur Chester Thomson (futur batteur de Weather report) et tous les autres, mêmes moins connus, même les spectateurs que Zappa invite à venir danser sur scène !
 
Zappa s'est toujours entouré de musiciens du meilleur niveau dont il exigeait une technique infaillible et une maîtrise absolue de ses compositions (toute sa musique était écrite), allant jusqu'à les diriger à la baguette sur scène. Avec la pratique des montages et des réenregistrements, cette rigueur dans l'exécution explique que la discographie de Zappa comporte de très nombreux disques enregistrés en concert qui témoignent d'exécutions de très grande qualité. Roxy & Elsewhere sort du lot parce que cette mise en place presque tyrannique y est imperceptible: Zappa avait une telle confiance dans ses musiciens qu'il leur laissait une liberté qui donne à cet enregistrement une dimension jubilatoire. Plus que sur tout autre disque de Zappa, on entend le plaisir des musiciens à jouer et on entend le plaisir de Zappa à laisser ses musiciens se lâcher dans leurs improvisations et solos.
 
Il existe d'autres témoignages de cette période (1972-1978) qui constitue pour beaucoup de fans l'apogée de la créativité de Zappa: un concert à Helsinki, un concert de Los Angeles (mentionné sur les sites de fans de Zappa mais presque introuvable) ainsi que de très grands disques de studio: Apostrophe, Overnite Sensation et One size fits all.
Il existe aussi un fabuleux enregistrement vidéo qui est récemment sorti en DVD: The Dub Room Special. Zappa, qui a supervisé le montage de cette vidéo de son vivant, y a mélangé des enregistrements d'une émission de télévision de 1974 réalisé avec la même formation que celle de Roxy, et un concert de 1981. Cela permet de comparer les deux époques.
 
De nombreux musiciens ont rendu hommage à la musique de Zappa, y compris une extraordinaire enregistrement réalisé par un orchestre baroque finlandais (Ensemble Ambrosius, disponible chez Amazon USA). La plupart des pièces qu'ils reprennent datent de 1970-1980, ce qui montre bien que cette époque est la plus riche dans l'oeuvre de Frank Zappa. Et de cette période, Roxy & Elsewehere est le sommet !"

En france on disait plutôt "clodo" au lieu de "freak"

Les Beatniks.......
 
Le mot beatnik apparaît pour la première fois le 2 avril 1958 sous la plume de Herb Caen dans le journal San Francisco Chronicle. Le terme, forgé à partir du satellite russe Sputnik, était initialement péjoratif en cherchant à montrer que les beats étaient une communauté de communistes illuminés. Le terme resta et devint l'emblème d'une génération de jeunes gens chevelus et débraillés. Salut, beatnik! est le titre d'une chanson écrite et interprétée par Léo Ferré en 1967.
 
Les Beatniks rejetaient les tabous des squares (les personnes rigides qui ne profitent pas de la vie). Ils rejetaient la société organisée et corrompue et les valeurs traditionnelles; ils voulaient vivre simplement, à fond. Ils se révoltaient contre le matérialisme, l'hypocrisie, l'uniformité, la superficialité. Ils voulaient créer une société de sentiments simples, sans préjugés.
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Beat_generation
Beat generation - Wikipédia

Clochard..........Personne sans domicile fixe, qui vit de mendicité.  
Beatnik et clochard rien à voir.............

TUSH TUSH TUSH

+1 pour le post sur le Roxy, qui reste mon album de Zappa préféré.  
 
Par contre, les poètes beat m'ont toujours gonflé au plus haut point, de Kerouac à Ginsberg. Et il me semble que l'amalgame entre beatniks et freaks est un peu tiré par les cheveux. D'autant que Zappa n'était guère porté sur la "beatitude", la poésie, l'illumination et l'anti-matérialisme.  

Evidement, Zappa est un professionnel, il a eu des exigeances que les Freaks n'ont même pas soupsonné. Zappa s'est servis de cette image bien qu'il l'ai apprécié. Pour la poésie, cela reste à voir. Un poête c'est pas forcement un mec habillé en chemise blanche et large qui proclame ses poêmes à haute voix dans la nature où un autre en mal d'amour. Ruben & the Jet, je trouve cette album très poétique.  

Oui, merci, je sais. Je te parle des poètes beat, pas des romantiques allemands du 18ème siècle. Autant on peut constater une filiation entre le mouvement beat et Dylan (même s'il s'en éloignera assez vite), autant Zappa... bof. Je ne m'en plains pas, ce n'est pas le problème.
 
 

attention, zappa s'est toujours moqué de l'idéalisme beatnik ou hippie (réécoutons Flower punk), les freaks représentant plus des anarchistes refusant l'idéalisme, ce monde parfait existant en dehors de nous, qu'on ne peut pas vraiment atteindre, qui détermine une morale pleine de promesses déçues, pleine de frustrations à venir. Non Zappa n'est pas un beatnick.
Sinon comme vous, (et d'ailleurs ça me fait chier), Roxy est mon premier album, j'avais 10 ans, recommandé par mon disquaire (Sirènes) donc mon préféré de coeur (). j'ai du l'écouter 150 000 fois (mais là, vraiment   ). Il est chaud et gai. Le solo de Penguin Bondage est merveilleux, les monologues au début me font tripper (sa voix hyper sexe), la deuxième face, village of the sun, l'instrumental, le rythme de batterie, "ladies ans gentlemen, watch Ruth", Do you like monster movie, frunobulax, la batterie sur trouble ev'ry day, le solo de trombone sur beboptango, le rêve, c'est fin, intelligent, charmant, bref zappa est alors pour moi le grand-frère rêvé, celui qui sait, celui qu'on peut imiter sans crainte.          
 
Flower Punk
 
Hey Punk, where you goin' with that
flower in your hand?
Hey Punk, where you goin' with that
flower in your hand?
 
Well, I'm goin' up to Frisco to join a
psychedelic band.
I'm goin' up to Frisco to join a
psychedelic band.
 
Hey Punk, where you goin' with that
button on your shirt?
Hey Punk, where you goin' with that
button on your shirt?
 
I'm goin' to the love-in to sit & play
my bongos in the dirt.
Yes, I'm goin' to the love-in to sit & play
my bongos in the dirt.
 
Hey Punk, where you goin' with that
hair on your head?
Hey Punk, where you goin' with that
hair on your head?
 
I'm goin' to the dance to get some action,
then I'm goin' home to bed.
I'm goin' to the dance to get some action,
then I'm goin' home to bed.
 
Hey Punk, where you goin' with those
beads around your neck?
Hey Punk, where you goin' with those
beads around your neck?
 
I'm goin' to the shrink so he can help me
be a nervous wreck...
 
(Just at this moment, the 2700
microgram dose of STP ingested by
FLOWER PUNK shortly before the
song began TAKES EFFECT: before
your very ears his head blows up...
leaving a bizarre audial residue all over
your teen-age record player!)
Hey Punk! Hey Punk! Hey Punk!
Punky! Punk! Hey Punk! Punky!
Come and go...come and go...
Polly, do I ever have a lot of soul?
I think I love you!
Questi dominga?
Have you seen that nose eating?
I wanna know for sure!
Leave my nose alone please!
What 're you trying to do?
Listen! ...
 
This is one of the most
exciting things that's ever
happened to me
You know, every time I think
about how lucky I am to be in
the rock & roll industry
It's SO exciting
You know, when I first got into
the rock & roll business
I could barely even play the
changes to this song on my, on
my guitar
But now I'm very professional
I can play the guitar
I can strum it rhythmically
I can sing along with my guitar
as I strum
 
I can strum, sing, dance,
I can make merry fun all over
the stage
And you know, it's so wonderful
to...
It's wonderful to feel that I'm
doing something for the kids
Because I know that the kids
and their music are where it's
at
 
The youth of America today is
so wonderful
And I'm proud to be a part of
this gigantic mass deception
 
I hope she sees me thrilling,
yes...
I hope she sees me dancing and
thrilling
 
I will say: "Hello Dolly!"
 
Is the song over?
Boy, this is really exciting,
making a rock & roll record
I can't even wait until our
record comes out and teen-agers
start to buy it
 
We'll all be rich and famous!
 
And when my royalty check comes
I think I'm going to buy a
Mustang
No, I think I'll...I think I'll
get a Corvette
No, I think I'll get a Harley
Davidson
No, I don't think I'll buy any
of those cars
I think what I will do is I
will buy both
No, I don't do that either
I think, ah, I'll go into real
estate
I think I'd like to...
I think I'd like to buy a house
in ... Boulevard
No, that wouldn't do any good
Gee, I wonder if they can see
me up here, twirling that
tambourine and dancing...
 
Maybe after the show
One of the girls who sees me up
here, singing and thrilling my
tambourine and dancing, will
like me
And she will come over to me
And I will walk
I will walk up to her and I
will smile at her
And I will impress her and I
will say: "Hello, baby,
What's a girl like you doing in
a place like this?
I'm from a rock & roll band,
I think we should..."
Is the song over?

Attends Freax, j'ai jamais dis que Zappa était un Beatnik......
Et si tu comprends les paroles du texte que tu as mis, traduis le en français, c'est un bon exercice.

oh ben là c'est pas très dur à comprendre quand même

Attends, moi je ne suis pas été à l'école, je chéchais tous les cours........surtout les cours d'anglais.

dtc

Dis donc Monsieur Fenston......soyez poli.

Non, on a bien compris. Mais quand tu parles de beatniks à demi-nus en train de chanter et danser dans la rue, dis-toi que Zappa, s'il était passé à côté d'eux aurait juste pensé "pauvres connards" ou un truc dans ce genre. Zappa n'aimait pas les beatniks, ni les hippies, les yippies, les freaks. Ses paroles, ses scénographies, doivent beaucoup au mouvement dada (ou en tout cas procèdent du même concept). Il joue sur les extrêmes, les tabous, l'absurde. Mais c'est du spectacle, c'est tout. Il l'a dit lui-même plusieurs fois en parlant "d'entertainment" ("divertissement" ). Et c'est du spectacle à base de sarcasme, de cynisme. Zappa n'a jamais écrit une chanson "personnelle" de sa vie, il en parlait dans une interview et expliquait pourquoi (la flemme de résumer, il est tard). C'est d'ailleurs l'une des choses qui le rendent si intéressant (ou irritant selon les gens ou l'humeur du jour) : le contraste entre sa musique, qu'il prenait plus que tout au sérieux, et ses textes/scénographies, qui tiennent le plus souvent de l'humour de lycéen pipi-caca.
 
C'est dommage que tu n'aies pas appris l'anglais, je crois que tu es passé à côté de beaucoup de choses concernant Zappa. Par certains côtés, c'était presque un psycho-rigide. Son attitude vis-à-vis de toute forme de drogue était bien connue, et certains musiciens ne voulurent pas jouer avec lui parce qu'ils savaient qu'ils seraient virés dans la minute s'ils étaient pris en train de fumer un pétard. C'était un chef d'entreprise limite tyrannique, un père de famille tout ce qu'il y a de plus traditionnel (dans le bon sens du terme), un mari défendant les valeurs familiales (là encore dans le bon sens du terme, pas dans le sens "Familles de France" ), un homme politique en devenir (sa campagne présidentielle a été fauchée par l'aggravation de son cancer), un businessman, un anti-communiste notoire, un provocateur cynique, bref quelqu'un de complexe et qu'il ne faut surtout pas prendre au 1er degré sur la foi de l'imagerie qu'il projetait à travers son image publique.
 
Tiens, si tu trouves quelqu'un pour te la traduire (ne compte pas sur moi   ), lis cette longue interview de 1993 parue dans Playboy : http://www.science.uva.nl/~robbert [...] rview.html. C'est l'une des plus complètes et intéressantes que j'ai pu lire. Il y en un tas d'autres, étalées sur toute sa carrière, ici : http://www.science.uva.nl/~robbert/zappa/interviews/.
 

Un ch'tit rajout avant d'aller me coucher : dans l'interview de Playboy, il raconte ses premiers concerts dans des conditions physiques parfois insupportables et explique que c'est de cette époque, plus ou moins par vengeance, qu'ils ont tiré l'idée sadique de faire faire les trucs les plus débiles, humiliants ou pénibles à des membres du public. Le but étant de voir jusqu'où pouvait aller la soumission de quelqu'un (traduire : "la connerie" ) dès lors que c'est un type sur une scène qui lui demande. Et ça marchait très bien.

 
jsuis pas tout à fait d'accord avec toi dans le sens "n'aimait pas les ...". Pour moi c'est plus du "n'était pas...", càd qu'il ne croyait pas, comme je l'ai dit avant, aux "idéologies" véhiculées par l'apparente liberté de ce type qui gesticule devant le bourgeois bien habillé, mais cela ne veut pas dire qu'il réduisit l'homme à ses gesticulations ou au "punk" de la chanson. Punk signifiant donc quelque chose de très blaireau pour parler rapidement (pour mat ) en fait punk c'est le ptit truc que tu ramasses par terre et que tu jettes dans le feu pour aider à la combustion.
Non pour moi Zappa n'est pas un politique, c'est vraiment un artiste, donc assez seul et n'ayant pas forcément une opinion politique marquée idéologiquement. Donc quand tu dis "anti-communiste" le anti est absolu et définitif, ce qui n'est dans sa pensée (enfin je crois). Non pour tout dire, il était d'accord avec rien donc tout était sujet à relativisation, et en plus je pense pas que les gens en général l'intéressaient des masses. C'est un type seul qui composait tout le temps, qui a demandé sur son lit de mort à Ike Willis de continuer à jouer sa musique. C'est ça qui importait. Pour le cynisme, en tant que valeur négative (le cynisme d'aujourd'hui, "rien ne sert à rien alors moquons nous de tout et des autres" ) non plus, certes il l'aurait sans doute été s'il n'avait pas été lui-même sur le devant de la scène, artiste.
Et c'est vrai que cette condition l'a poussé à devenir homme public, ainsi que les attaques de sénateurs, et donc l'ont fait apparaître "pensant". Mais pour moi c'est pas sa "nature", il était dans l'intuition.

Pour l'article en anglais, t'es gentil mais puisque tu sais que je ne le pratique pas, arrêtes de me balancer des articles qui pour moi n'auront jamais d'odeur. Soit tu traduis ou tu ne m'en parles pas. (Je parle de moi mais peut-être que je ne suis pas le seul à pas piger l’anglais sur ce topic) Il est certain qu'en ne comprenant pas, je loupe, mais je devine que je vais avoir su et il existe suffisamment de bons livres en français pour comprendre certaines subtilités sur la vie de Zappa.  
Zappa n'appréciais peut-être pas tous les freaks, comme ta femme n'aime pas toutes tes culottes, mais il n'a pas été indifférent à la personnalité de certain. A l'intérieur de ces communautés, on ne trouve pas que des abrutis et leurs façon de penser et d'agir, sur certains détails sont assez proche, (Comparaison entre freaks et beatniks) Le refus de notre société par exemple. Ce qui diffère, c'est l'énergie avec laquelle ils luttent pour l'améliorer……la société.(Je me demande d’ailleurs s’ils l’on amélioré) Avoir été à un moment de sa vie beatnik ou freaks, c'est super. (à l'époque). Moi je respecte ces gens là. Ce genre de vie a réveillé des consciences même si l’enveloppe était parfois grotesque et ridicule.  
En voyant ces Beatniks, j'avais 4 ans, leur présence m'a interpellé. Ils m'ont impressionnés et j'ai sûrement commencé, à cette époque, à me poser des questions existentielles. Je n'ai pas suivi leur façon d'être. Ensuite le mouvement freaks m'a motivé à devenir ce que je suis, accompagné par la musique de Zappa évidement.  
Mais attention, ce n’est pas parce que Zappa n’aimait pas ceci ou cela qu’il faut suivre sa voix ou sa voie.
Quand tu dis "dis-toi que Zappa, s'il était passé à côté d'eux aurait juste pensé "pauvres connards" ou un truc dans ce genre." Qui te permet de parler à sa place? Arrête de peindre Zappa comme un méprisant qui a tout compris. C’était un homme qui filait droit, quelqu’un de dur avec les autres parce que dur avec lui-même. Encore faut-il définir le mot dur. Il savait bosser. Il a eu d’énormes responsabilités et pour jouer avec lui il ne fallait pas être défoncé c’est sur, vu la complexité des partoches. J’ai lu dans ses yeux une grande humanité à une période où je me suis trouvé en fasse de lui.
Pour ses provocations sur scène, je crois que tu fais allusion au signe nazi ? Au début, ces petits délires avec le public ont dû être un jeu et le jour ou il s’est aperçu que ça allait trop loin, il a prit ses clics et ses clacs et c’est barré. Dans un public tu trouveras toujours des gens bourrés ou défoncés ou ni l’un ni l’autre qui, par connerie ou par idéologie (là c'est plus grave), répèterons comme des singes les grimaces des stars......Des abrutis il y en a partout. Croire qu'un public rock ou autre est composé que d’individus murent et sans bavure. Quelle rigolade... Tu vois, à travers toi, je trouve Zappa bien triste et sans considération pour les autres. (Je sais qu’il n’en est pas ainsi)  
J'espère, les amis, que votre vie est en rapport avec votre façon de penser.

DU SANG DES MOLARDS ET DES BOYAUX
DU SANG DES MOLARDS ET DES BOYAUX
DU SANG DES MOLARDS ET DES BOYAUX
DU SANG DES MOLARDS ET DES BOYAUX
DU SANG DES MOLARDS ET DES BOYAUX
 
 
 
Hey l'troisième âge là vous vous calmez un peu  

Arrgggg!!!!!!

Ben alors, il n'y a pas de 3ème round?

En revenant sur tes propos freax "que Zappa n'est pas un politique......."
Effectivement, c'était un artiste avant tout mais, quand on s'attaque à la société comme il l'a toujours fait, un jour où l'autre on est obligé d'en faire et d'affronter ce milieu pour pouvoir agir plus en profondeur. A mon avis, un artiste doit s'engaguer un jour où l'autre et c'est ce qu'il a fait. Il avait même été contacté par le président Tcheque Vaclav Havel en 1990 et est devenu ambassadeur itinérant de la toute nouvelle République Tchèque.
 
http://www.radio-canada.ca/culture [...] zappa.html
Frank Zappa - Guide Culturel - Zone culture

Hum, faut prévenir quand on fait des vannes apparemment...

Pour tout dire, j'ai eu autre chose à faire. Et les polémiques de forum, si on les laisse refroidir plus d'une journée, elles perdent beaucoup de leur intérêt. Mais si tu y tiens absolument, je répondrai à tes sornettes demain. Là, je vais me coucher. Bonne nuit à tous !

te sens pas obligé surtout...

Oui, zappa est -toujours d'ailleurs- une icône de la contestation dans les pays de l'est, et, je suis d'accord avec toi, un mec comme Zappa était obligatoirement "politique" dans ce genre de pays et se devait de s'engager avec des gens comme Havel. Comme il l'a été aux states où, en 88, il incitait fortement les gens à aller voter, "one man one vote"... C'est sûr. Putain de crabe .  

ah merde "un homme un vote" hein mat !!  

Non, en fait t'as raison, je vais m'abstenir...    

N'oublie pas sa candidature à la présidence, qui était tout ce qu'il y a de plus sérieuse (il avait trouvé des financiers pour l'appuyer). Il n'aurait évidemment jamais été élu, mais il est probable que ç'aurait été le début d'une carrière politique.

cette candidature est plus pour moi une réaction par rapport à la censure et à l'Amérique de Reagan, on l'a beaucoup attaqué, il s'est défendu, et a compris qu'il était dans un monde où la mort du politique était synonyme "d'Etat policier."
A la fin du concert de Barcelone en 88, il montre un drapeau d'union des espagnols et des catalans pour les futurs Jeux Olympiques (en 92 je crois), je ne sais pas s'il a été compris par les barcelonais... Oui il est devenu politique, mais pas pour avoir le pouvoir, simplement pour ouvrir un peu la conscience des gens.

Mouais... je ne sais pas si les choses sont aussi claires. Les gens qui le finançaient ne le faisaient sans doute pas juste pour que sa voix porte un peu plus loin. Je pense qu'il désirait réellement s'impliquer dans la vie politique. Perso, si j'avais habité dans son coin, j'aurais volontiers voté pour lui afin de l'avoir comme maire ou député. Enfin bon...

keskia elle te plait pas la discussion HEIN ?

hé oui mais t'habites paris et tu vas voter socialiste.  

Et pour quelqu'un de vivant, en plus.

Ni les pédés.

ta gueule un peu

Mais reprenons et ne nous laissons pas importuner    
 

 
Un nouvel opus sorti le 1er Avril !!!!!
 
DISC 1:
01. Chunga’s Revenge 8:34
02. You Are What You Is 4:12
03. Mudd Club 3:02
04. The Meek Shall Inherit Nothing 3:21
05. Cosmik Debris 3:50
06. Keep It Greasy 2:58
07. Tinsel Town Rebellion 4:19
08. Buffalo Drowning Witch 2:44
09. Honey, Don’t You Want A Man Like Me? 4:36
10. Pick Me, I’m Clean 10:15
11. Dead Girls Of London 3:02
12. Shall We Take Ourselves Seriously? 1:36
13. City Of Tiny Lites 9:58
 
DISC 2:
01. Easy Meat 9:26
02. Ain’t Got No Heart 2:00
03. The Torture Never Stops 23:36
04. Broken Hearts Are For Assholes 3:39
05. I’m So Cute 1:38
06. Andy 8:14
07. Joe’s Garage 2:12
08. Dancing Fool 3:36
09. The “Real World” Thematic Extrapolations 8:53
10. Stick It Out 5:36
11. I Don’t Wanna Get Drafted 2:48
12. Bobby Brown 2:42
13. Ms Pinky 3:48
 
 
Musicians:
FZ: Lead Guitar & Vocals
Steve Vai: Stunt Guitar & Background Vocals
Ray White: Vocals & Rhythm Guitar
Ike Willis: Vocals & Rhythm Guitar
Tommy Mars: Keyboards & Vocals
Bob Harris: Keyboards, Trumpet & High Vocals
Arthur Barrow:* Bass & Vocals
Vinnie Colaiuta: Drums, Vocals
 
Music, Performance, Band & Recordings by Frank Zappa
Audience by Buffalo, New York

Connaissez-vous les gens qui le finançaient?