lxl ihsahn lxl ●⌠ Antaigris ⌡● | rafawel a écrit :
Ouais mais nan, ce n'est pas un discourt formaté, perso, j'ai commencé le violon dans un petit conservatoire local, mon prof avait un peu ta façon depenser, au bout de six ans, c'est sur j'etait musical, je savais dechiffrer super bien c'était la belle vie, et puis j'ai changé de conservatoire, et je me suis pris une grosse claque, mon niveau technique etait catastrophique, j'était blindé de défaut, et ma la musicalité dont j'était si fier en patissait enormement, j'ai du reprendre la base technique, galerer comme un chien a me taper des cahiers de gammes hüber reloues (je pense que LondonCalling se les ai tapé aussi ces cahier) mais au final je me suis rendu compte de ce que je perdais en privilégiant la musicalité à la technique dans mon processus d'apprentissage, et quand j'écoute mes enregistrement avant et apres, et bein ya pas photo.
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C'est vrai, il y a cette réalitée de la rigueur necessaire. Je ne vais pas nier tout ce que j'ai appris ur le plan technique, analytique du solfège, en tant que discipline propre ou au travers d'instrument. Il faut se replacer dans le contexte du topic, qui est celui de quelqu'un qui a déja du solfège derriere lui, et un instrument appris justement dans ces conditions scolaires. Ce qui est alors recherché, c'est une ouverture musicale, et pas une fermeture professionaliste. Je ne connais pas beaucoup de professionnels qui se sont sérieusement penché sur le polyinstrumentalisme, et pourtant c'est le meilleur moyen de comprendre son instrument.
Citation :
Après c'est sur que la mentalité des conservatoires est relativement conservatrice ( je te parle des concervatoires que je connais) mais le solfège est une très bonne formation pour eveiller et perfectionner ton oreille et ta musicalité (faut pas croire que le solfège ne t'apprend que a savoir lire une partition et avoir 10/10 à des dictées)
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Le solfège m'a quand meme un tant soit peu servi, c'est vrai, mais dans le cas de ce topic ça en reviens a ce que je viens de dire au dessus. Moi je vois quelqu'un qui veux s'ouvrir a un instrument, et pas sacrifier 10 ans de sa vie pour devenir un technicien, mais peut-être me trompes-je...
Citation :
De plus ca me choque que tu penses que la musique classique soit une musique froide...
parce que c'est pas du tout le cas. Et je suis loin de n'écouter que ca (je suis plutoôt très hip hop)
et je rejoint London dans l'importance qu'il faut donner à l'interpretation.
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Pas exactement froide, je me suis mal exprimé. Impersonelle est plus adapté. Je ne suis pas touché par ce qui relève de la copie parfaite. Je pense que le problème du classique (terme abusif du reste), c'est qu'il correspond a un petit brulot de génies qui ont etabli des oeuvres institutionelles, et que malhereusment aujourd'hui la créativitée est au point zéro (Je ne connais pas de véritable chef d'oeuvre dans ma modeste culture depuis Ravel...)
LondonCalling a écrit :
Tout d'abord, je tiens a souligner la bonne redaction de ton texte...(pourquoi je dis ca moi ?!)
C'est evident que le Conservatoire peut te degouter de la musique, au final ca peut etre percu comme une ecole de la technique, mais au final le violon ne laisse que peu de place a une faible technique. Sans base supra solide, tu satureras dans ta pseudo-musicalite.
Mais tu sais le formating par les conservatoires est loin d'etre une fin en soi...et ta conquete de la sensibilite, tu ne l apprendras ni en conservatoire ni en seul chez toi...
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La sensibilitée est plutot une somme d'influences, que ce soit après écoutes musicales ou confrontation a d'autre musiciens, ou du vécu. e classique ne permet pas l'integration des deux premieres sources de sensibilitée, et très peu de la 3e. Evidement, il y aura des gens doué d'une force, d'une energie trenscendante et qui de leur archet ou de leur voix vous tireront subitement des larmes, mais ils sont très anecdotique dans la scène de la musique ancienne.
Citation :
Je vais te raconter une petite anecdocte:
J'ai participe au concours Radio-France il y a 5-6 ans, de fil en aiguille, je me suis retrouve a un rassemblement de jeunes solistes a Monaco, qui avait pour vocation de permettre de reconnaitre de nouveaux solistes pour divers orchestres francais et/ou europeens. Dans l'assistance, il y avait Ivry Gitlis (monstrueusement interessant) qui donnait ses commentaires a l'issue de chaque passage. Apres mon passage, il a eu ses mots: "Tu as mis de la mauvaise sensibilite." J'ai pas compris au debut, puis avec l'age, et la connaissance, tu comprends la difference qui existe entre l'interpretation et la creation: chose qui est importante a ne pas melanger. Dans l interpretation, ou la lecture "simple" d'une partition, tu t inspires de l epoque du compositeur, du moment ou il a ecrit son morceau, et tu essaies de donner la meilleure representation qui soit. Ca serait super pretentieux et difficile de mettre sa touche creative dans ce type d exercice...comme si un acteur de theatre s amusait a reciter du moliere dans un ton qui ne soit pas juste.
C est cet exercice qui est laborieux, et que certains se disant musiciens, aime a repousser, comme si ils le dominaient...
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Je ne peux qu'être d'accord avec ça. Moi-même quand je reprennais des oeuvres j'essaieais d'y mettre ma sensibilitée, mais la marge de manoeuvre était très limitée... on peut jouer sur la nuance, un très leger tremolo, du variation infime des attaques. Peu avant d'arreter la clarinette, nous avons commencé a étudier des euvres dits "contemporaines", ou l'on retrouvais une suite de note a jouer ad lib. Là, j'ai trouvé qu'un pas enorme a été franchi: la libertée devenais plus importante.
Citation :
Apparemment tu consideres la creation comme lunique sensibilite musicale, ce qui est totalement (pour moi) faux.
En ce qui concerne la creation, jai fait partie pendant quatre ans dun groupe de musique celtique ou jai mis en avant une autre sensibilite, tout comme dans des rencontres de musique contemporaine entre musiciens roumains et francais.
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C'est plutot une question de marge d'expression. Entre d'infime marge d'interpretation, ou une libertée totale sur une ligne mélodique par exemple, ou la création totale, le niveau de libertée n'est pas le même. Et le paroxysme de la rigiditée, c'est le musicien dans un orchestre.
Citation :
Dans tous les cas, on ne peut pas faire semblant de connaitre la technique lorsque tu apprends le violon, et plus ton baggage technique et ta connaissance de linstrument seront importants, plus tu pourras jouer sans filet et avoir une capacite a faire resonner ta sensibilite qui tournera autour de ta technique.
Ca ne veut pas dire pour autant que ceux qui nont pas suivi de cours, ou quoi que ce soit, ne peuvent pas jouer de musique loin de la
il est bon davoir la musique egoiste et dapprecier ce que tu joues, mais encore plus damener a toi un public. Sur ce dernier point, je pense a un concert de musique baroque joue devant 2 500 personnes en plein air, ou jai ressenti le plus demotion, ayant reussi a faire vibrer toutes ces personnes, quelles aient une approche de je ressens ce quil joue a celle cest un morceau techniquement tres difficile.
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Moi quand je joues d'un instrument, finalement, je ne vois la technique que comme un obstacle a l'expressivitée, obstacle qui doit être surmonté par un travail technique necessaire, mais ce n'est pas une finalitée, ce qui n'est pas le cas en conservatoire.
Citation :
Car au bout du compte on n'apprend pas la sensibilite mais on la cree soit sur une base nulle soit sur un tremplin technique
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vrai. |