Reprise du message précédent :

 
Faut être cruel pour refiler le manuel à un débutant en lui disant "tu verras c'est simple, D20+bonus contre difficulté et c'est tout".
 
C'est vraiment pour le coup une version "avancée" des règles précédentes. Ils auraient du fournir une version simplifiée pour "introduire" les concepts du jeu.

 
Ah oui ? Je suis modérément blessé, légèrement fatigué, mon adversaire est à portée courte, il fait nuit, j'ai un viseur laser, une vision lumière faible naturelle et mon connard de collègue vient de balancer une grenade fumigène.
 
C'est combien le SR ?

J'ai oublié la couverture partielle de l'adversaire aussi

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Hmm, je pense pas comme toi. Je pense surtout que c'est une version rationnalisée et clarifiée. Mais pas simplifiée. C'est moins le bric à brac de règles exotiques et étranges qu'il y avait avant (force exceptionnelle ?)

Au fait, qq'un as-t-il essayé d'utiliser els règles de Vampire pour du Cyberpunk ? Comme il n'y a pas de magie, je me dis que ça peut marcher assez bien.
 
Qu'en pensez vous ?

 
Mais j'ai jamais dit ça j'ai dit qu'ils auraient du faire une version simplifiée.
Le point positif c'est d'avoir changé un tas de trucs qui gênaient (% de force, peau de pierre, XPs différents par classe...).
Le point négatif c'est d'avoir rajouté une floppée de trucs, dont beaucoup sont des souvenirs du guide Combat&Tactic (me rappelle plus le titre exact), comme les fabuleuses attaques d'opportunité. Plus les dons en pagaille qui prêtent à moults interprétations litigieuses. Les skills qui permettent surtout de ne savoir rien faire de ses dix doigts -> Guerrier 20ème, équitation+23, premiers soins+13, natation +10, tout le reste à 0. Wahoo.

Mais bon DD3, c'est sympa quand même. Le système est compliqué pas facile à maitriser pour un MJ et un PJ, mais il y a moyen de s'amuser.  
 
Par contre, le portage de D20 à plusieurs jeux différents comme Starwars et (pire) Cthulhu est là beaucoup plus dommageable à l'ambiance du jeu.  
 
Justement pour Cthulhu, il aurait fallu un système ultra simple et intuitif. D20 n'est pas du tout adapté...

Mince un type a fait un mini-jeu pour faire des débriefings psychologiques des parties, histoire de démontrer que les parties consistent surtout à s'affranchir des lois, réelles ou imaginaires.
 
1) combien de fois par mois vous trouvez-vous vous-même dans des situations représentant un danger pour votre vie?  
 
2) combien de personnes avez-vous tuées dans votre vie (approximativement)?  
 
3) croyez-vous qu'il y a des périodes auxquelles vous devez prendre la loi dans vos propres mains et rendre la justice telle que vous la voyez?  
 
4) avez-vous "rendu votre justice" ces trente derniers jours?  
 
5) avez-vous jamais pris les possessions personnelles d'un cadavre?  
 
6) croyez-vous que vous êtes parfois persécutés ou menacés en raison de votre physiologie?  
 
7) pouvez-vous exécuter des exploits physiques ou mentaux dont l'être moyen est tout à fait incapable?  
 
8) croyez-vous que l'acquisition de possessions matérielles suffisantes ou le meurtre d'êtres sentients peut soudainement et nettement vous changer, physiquement ou psychologiquement?  
 
9) sur une échelle de 1 à 9, évaluez svp vos sentiments généraux envers des êtres idéologiquement ou physiquement différents de vous;  1 signifie "crainte", 5 "tolérance", 9 "haine".  
 
10) êtes-vous compétent avec des modèles de combat d'armes ou de melee?  Lesquels?

 
Presque 2 minutes
C'est trop long.

 

 
11) Possédez vous un DEA en Thaumaturgie   ?

Il est bien connu que le JdR est une forme de catharsis à nos petites frustrations quotidiennes!

presque 2 heure pour toi pour verifier

Ah les rpg, toutes ma jeunesse... Apres 10 ans de rpg j'ai arrété par faute de temps pour arriver à tout concilier, même s'il m'arrive de temps en temps de faire une partie.
 
Avant c'était plutot : vendredi de 20h à samedi 8h, puis samedi 14h à dimanche 8h, dormage le dimanche jusqu'à 14h puis larvage devant la tv, jouage au pc et un peu travaillage aussi Et le lundi matin, tete dans le cul. Et ca pendant 8 ans, les deux premieres années gt trop jeune  
 
Niveau jeu, je joue à tout, avec une net preference pour Shadowrun mais sinon je ne suis pas sectaire.
 
Niveau Master, j'ai maitrisé Warhammer, Torg, Runequest, Whispering Vault, Unknown Armies, Kult, Shadowrun et j'en oublie surement un ou deux

Pas besoin d'aller plus loin pour être 100% d'accrod avec ça.
 
Souvent, je dis que le personnage qu'on joue en jeu de rôle c'est son vrai caractère libéré des contraintes, des conditionnements et du vécu. On apprend plus sur une personne en jouant 1h au JdR avec elle, qu'en discutant pendant 10h de sujets variés.
 
Je vais reprendre l'exemple de mon pote qui joue que des tueurs à gages sans pitié. On peut se questionner quand même !

Peut être que l'idée d'être la grande Faucheuse est excitante, peut être que l'imagerie du tueur des Triades avec son costard sombre et ses deux flingues chromés lui plaît, peut être que s'affranchir d'un des interdits majeurs de nos sociétés l'amuse, peut être même qu'il a peur de la mort ou que Beavis&Butthead lui a diagnostiqué une névrose et que maintenant il a des envies de buter du psy...

Ce que je veux dire c'est qu'il y a deux types de contraintes
- Celles qui sont fixées par les autres, par de capacités physiques ou mantales, par un système. Enfin celles indépendantes de ta volonté
- Celles qu'on se fixe soit même, sa propre morale.
 
Quand je joue au JdR, les prèmières tombes, les secondes restent. Il y a donc des trucs que je fais pas en JdR, mais je me restreint pas, ça fais partie de moi.
 
La question que je me pose est donc la suivante : Dans un environnement libérée de la première catégorie de contraintes, comment se comporterait-il ?
 
Personnellement, je ne jouerai jamais un assassin/violeur d'enfant, car à aucun moment cela ne m'apporterai de plaisir. Alors que je suis tout à fait capable d'inventer les pires crapules en PNJ. J'ai d'ailleurs une fois voulu jouer un fanatique religieux qui devait faire des sacrifices humaines réguliers. J'avais décrit en 8 pages les différents rituels, les caractéristiques des victimes, etc. Je m'étais d'ailleurs bien amusé à définir tout ça. Mais... quand je l'ai joué, j'ai complètement zappé toute cette partie que je ne trouvais plus du tout intéressante.
 
Donc, on peut concevoir des comportement radicalement différents du mien, mais je ne peux pas les incarner efficacement.
 
Vous en pensez quoi ? Ca me travaille cette histoire.

 
Pareil, j'ai bcp de mal à jouer quelqu'un de vraiment mauvais de manière sérieuse...
Par contre, dans des jeux plus grands-guignols comme In Nomine Satanis, ça allait sans problème. C'était à celui qui ferait la tuerie la plus rigolote
Un peu la différence entre un film gore et un thriller...

Bah disons que dans les JdR c'est biaisé: quelle est la différence entre nous et le personnage?
En théorie il est différent, comme un personnage de théâtre.
 
En pratique tu l'as choisi, son apparence, son métier, sa manière de parler... Donc forcément il reflète au moins un de nos intérêts passagers, ne serait ce que pour la question "qu'est ce que ça fait d'être un prêtre chaotique mauvais/un flic intègre/un immortel de 300 ans?"

En fait, tu retires les contraintes du monde réél pour les remplacer par les contraintes du monde de Jdr (souvent beaucoup plus light).
 
Ces contraintes peuvent aussi te pousser à faire certaines choses, au même titre qu'elle pourrait t'emàécher d'en faire d'autre.
 
Donc effectivement, la "gravité" intervient aussi.

Aux contraintes que tu cites:
- Celles qui sont fixées par les autres, par de capacités physiques ou mantales, par un système. Enfin celles indépendantes de ta volonté  
- Celles qu'on se fixe soit même, sa propre morale.  
 
je mettrais à part celles de l'univers du jeu. En effet il est illégal et immoral de tuer un humain dans la plupart des univers de jeu, mais c'est très différent du monde réel  
 
Exemple: Wog Shrog. C'est pas bien de tuer des gens en vrai, mais dans Wog Shrog c'est cool.
Vampire, D&D... C'est pas bien de tuer des gens, ça fait perdre de l'humanité et tout, mais bien des persos le font quand même. C'est ça qui me pose questionnement.

 
Question de jeu... Mon vampire n'a jamais tue personne (enfin si, un garou, mais il etait vraiement penible   ), ni vole ... Il aurait pu etre reel, mais c'etait un choix de jeu.

 
Dans D&D c'est pas bien de tuer des gens mais après tout quand on est paladin c'est pas pour faire de la broderie non plus  

 
Assassin  

[domination]
Couché, sac à puces!
[/domination]

personne ne se passe de scenar ici ??

 
De quoi ?

Ca dépend à quel jeu!

 
J'ai rarement joué sans scénar, encore que j'ai déjà fait semblant d'en avoir un alors que je lisais une page blanche. Gloire à l'Ecran du Maître.

J'ai des scénars pour Traveller, Donjon, et un truc pour Polaris. Mais ils sont sous word et pas du tout générique (vu qu'il y a des scènes/actions/infos spécifiques à mes persos.  
 
Je veux bien les filer mais je sais pas si c'est utile.
 
Ha si, un scénar pour polaris http://n.lejeune.free.fr/polaris/s [...] erdad.html

k'importe  le plus dure c de trouver une trame

 
Non, c'est pas le meurtre en lui-même, par exemple un chevalier prend ombrage d'un propos du mage, le paladin s'interpose -> duel à mort. Rien à redire si l'autre meurt, ça fait partie du monde. Personne ne s'attend à voir Obiwan Kenobi ne pas trancher un Jedi méchant en deux.
C'est plutôt l'aspect "ce que vous faites est puni de 100 pièces d'or et un an dans les Galères du Roi-Dieu" dont je parle, les groupes d'aventuriers propagent le bordel plus sûrement que les rats la peste.

 
Tu me cherches ?
 
Tiens prend ça
 

 
Ca c'est pas dur les conneries des joueurs font à 90% des excellentes bases de scénar

 
Y'a la méthode feignasse aussi:
MJ: "que faites vous ?"
Joueurs: "..."
MJ: "..."
Joueurs: "on cherche l'employeur !"
MJ: "y'en a pas, que faites-vous ?"

générateur de scénar:
 
Vous êtes:  
dans une auberge
sur la route
en prison
Quand tout à coup
la porte s'ouvre et quelqu'un s'approche(si forêt: ignorer ça)
quelqu'un s'approche
Vous voyez que c'est
un mage
un brigand
un brigand déguisé en mage pour vous tromper
et il vous dit
4000 Po pour vous si vous...
Je vous fais sortir de prison si vous... (si en prison seulement)
allez en forêt me chercher
un grimoire qui me servira à rien
ma montre
la baguette d'Orcus
en fait ça lui servira
à rien
on ne le saura jamais
à détruire le monde (si montre: remplacez par: elle n'est plus à l'heure, le PNJ devenu fou de douleur attaque le groupe)

 
 HAAAAAAAANNNNNNNN !

 
Ah de ce point de vue ?
L'univers n'a quand même souvent pas la même morale. Par exemple des guildes de voleurs ou d'assassins sont érigées en établissements tout à fait légaux pour peu que la ville dans lesquelles elles officient perçoivent leur obole. Alors les galères et la geôle ce n'est qu'une étape dans la vie d'un joueur qui aura été assez bête pour se faire prendre.

8000 pieces d'or a se partager entre ceux qui rameneront la derniere statuettte de gladeulfeureur et 12 tranches de jambon.    

Ah, étrange, pour la trame pas de problème c'est plutôt pour la finition que j'ai du mal.
 
La recette que j'applique souvent et la suivante.
- Prendre un méchant
- Lui trouver un lien avec le groupe de joueur
- Lui trouver une mauvaise action
- Fabriquer des fausses pistes
- Mettre des informateurs/indics/aides et leur environnement
- saupoudrer de quelques combats bien répartis
- Ajouter un malentendu pour relever le gout
- Servir chaud agrémenté d'une bonne musique et d'une tranche de bonne humeur
 
Après, il y a aussi un type de scénar qui est assez sympa. Il y a pas de méchant, mais le groupe est au mauvais endroit au mauvais moment. Gros malentendu qui part en couille. On peut pas le faire souvent, ça devient lourd à la fin.