Posté par solidshark, mais sans balise quote parce que sinon le spoiler fonctionne pas.

lol expert en rien, je n'hésite pas à donner mon opinion, toi va nous faire profiter de ton expertise dans te topic ...

Ils ne refusent pas, ils jouent sur les mots/causes et parlent plus de dérèglement climatique ...
Ou que le réchauffement n'est pas du à l'activité humaine (indirectement ce n'est pas évident à prouver, comme le précédent sujet ) et réconfortent certains états dans leur ligne de conduite
___________________________________________________________

Non mais ne mélangeons pas tout. Après la science toujours la même excuse, quand ça n'est pas prouvé ça n'existe pas et après on s'étonne des résultats, on a droit aux climatologues qui veulent nous faire croire que le changement climatique est indépendant de l'Homme, ils jouent sur les mots.

'Faut pas oublier que ceux qui ont fait comprendre à tout le monde qu'il y avait un changement climatique et qu'il était lié à l'Homme, ce sont les climatologues. Si tu en es toi-même convaincu aujourd'hui (et tant mieux), c'est grâce à eux, parce qu'ils l'ont dit, répété et justifié à une époque où il y avait pourtant sans doute plus de controverse scientifique que maintenant. Cela étant dit, le boulot des scientifiques, c'est d'avoir des idées, voire des intuitions, et surtout de les tester et de les éprouver pour pouvoir les justifier et convaincre. C'est pas parce que deux ou trois climatosceptiques s'attaquent publiquement à des arguments scientifiques sans eux-mêmes être scientifiques que les autres, ceux qui ont des données pour soutenir leurs propos, doivent modifier leur discours pour compenser, ou s'interdire d'utiliser les bons termes.

À l'inverse, c'est pas parce qu'on n'a pas encore accumulé de données qu'on n'a pas le droit d'avoir des idées ou des intuitions. Le problème, c'est d'abord de vendre des convictions sans support empirique comme des vérités, ensuite d'avoir un discours reposant quasiment intégralement sur des raisonnements fallacieux qui ne tiennent pas debout quand on se donne la peine de creuser un peu, et c'est là que ces gens ne sont plus des scientifiques. C'est bien la raison pour laquelle ces quelques énergumènes sont unanimement désavoués par leur communauté quand ils disent n'importe quoi, mais malheureusement ces gens savent parler en plus d'être marginaux, c'est aussi comme ça qu'ils ont accédé à la médiatisation. Et pour cause, ce sont avant tout des politiques ou des pseudoscientifiques, et cela faisait déjà bien longtemps que Claude Allègre avait raccroché sa casquette de chercheur quand il a commencé à nous dire que le changement climatique était une supercherie (on ne devrait plus tellement l'entendre cela dit, son état de santé depuis son accident très mal pris en charge au Chili ne le lui permet plus). Scientifiquement, ces gens-là ne sont ni sérieux ni pris au sérieux. Médiatiquement, c'est autre chose.

Quel est le problème à propos du GIEC (pas toi qui en as parlé je crois, mais d'autres ont mis ça sur le tapis) ? Vous avez lu les rapports pour voir ? Niveau reconnaissance officielle d'un changement climatique sans précédent et du rôle indiscutable de l'Homme, ça se pose pourtant là, et c'est utile.

Pour finir, les intérêts d'un financeur ne se traduisent pas nécessairement par la partialité des résultats au bout de l'étude, merci. Fort heureusement, les résultats et leur publication sont évalués par des pairs anonymes, pas par des financeurs, qu'ils soient privés ou publics. Là où le poids des financeurs joue le plus, c'est en amont, quand il est question de monter des projets de recherche et qu'il faut répondre aux mots-clefs de leurs appels d'offre (une part importante du boulot de chercheur : trouver des sous pour faire des études, la dotation de base ne servant qu'à payer l'électricité, en gros), et les mots-clefs ont tendance à devenir de plus en plus commerciaux ces dernières années dans certains domaines.

http://newyorkmania.fr/2010/04/fla [...] -new-york/
Au début du XXeme siècle, le Flatiron était un endroit apprécié des voyeurs qui se postaient à proximité pour voir les jeunes femmes passer le long du bâtiment. Le vent fréquent dans ce secteur soulevait facilement les robes…
 
http://www.monnuage.fr/point-d-int [...] ing-a93900
L'emplacement et la forme de cet immeuble causent de grands courants d'airs. Une anecdote raconte d'ailleurs, que ce coin de New-York attirait les hommes qui souhaitaient voir les chevilles des femmes, dévoilées par le vent.