Reprise du message précédent :
rofl

Si c'est pas un fake...  

C'est évidemment fake : https://www.snopes.com/fact-check/m [...] us-brexit/

 
 
Des vrais battants, ces Wallons
 

failed design







https://cheezburger.com/6809093/23- [...] -of-design

 
Nan mais déjà concevoir des poubelles pour les indiens, j'pige pas le projet... De toutes façons ça termine en feu sur place...
 
Pour l'histoire, je fais la photo de gauche parce que je trouve "amusant" que les gens mettent leurs détritus partout sauf dans la poubelle
On repasse devant, un mec est passé avec son balai pour regrouper les déchets et y foutre le feu
 

Il ne voulait pas toucher à la crasse pour le mettre dans la poubelle ?

c'est une offrande au petit dieu bleu installé là il y a peu.

 
https://www.youtube.com/watch?v=tf1VA5jqmRo

rare

C'est pas beaucoup plus inintéressant que d'habitude  

De passage, je vous propose aujourd'hui de vous parler du Sergent Stubby. Qui est en soi une image étonnante puisqu'il ressemblait à ceci :
 

 
Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? On récompense les chiens pour ne pas avoir démoulé un gros étron sur le tapis du salon maintenant ?    
 
Pas exactement. Mais parlons peu, parlons chien    
 
Stubby commence mal dans la vie puisqu'il n'est autre qu'un chien errant, et qui fait à ce titre plein de trucs dignse de ce joyeux animal : il aime renifler le trou du cul d'autrui, s'accoupler avec des pantoufles et chier à l'endroit exact où l'ennemi ne s'y attendra pas. Et en juillet 1917, le brave animal a décidé de miner le campus de l'université de Yale en y posant ses plus beaux cacas. Son forfait accompli, il attend de voir quel étudiant en gender studies va glisser dans son piège encore fumant quand... ce sont des soldats du 102ème d'infanterie venus s'entraîner là et faire leur show qui se retrouvent à gambader près des méphitiques crottes de notre ami des rues sans pour autant marcher dedans.
 
Stubby est d'abord frustré : ces militaires ruinent son plan    
 
Puis il se rappelle que les soldats, comme lui, aiment poser des mines : réunis par cette passion commune, il décide d'aller traîner près d'eux et leur fait son numéro avec succès : le caporal Robert Conroy succombe à son charme    
 
C'est le début d'une grande amitié.
 

Pitboule & Bill, la première version de la célèbre BD.
 
Le caporal nourrit en douce son nouvel ami sur la base militaire où il réside. Mais en Europe, la guerre fait rage et on a besoin d'aide : le 102ème doit prendre le bateau pour gagner les côtes françaises. Et malgré les ordres, Conroy embarque en douce son ami à quatre pattes. Sauf qu'au beau milieu de l'océan... ce couillon de Stubby se fait griller par la patrouille, et l'officier du coin explique que ça va chier quand soudain...
 
...  Stubby le salue militairement comme son maître lui a appris  
 
 
Impressionné, l'officier décide que ce chien est digne de la vie militaire, et il reste donc à bord au lieu d'être réaffecté à un régiment de travailleurs chinois sitôt arrivés en Europe.  
 
Stubby va rester dans les tranchées avec le régiment, et esquive les balles et les obus comme personne. Hélas, les Allemands vont sortir une arme diabolique : ils vont envoyer du gaz sur la tranchée de Stubby. Qui en sniffe une bonne rasade et se retrouve évacué dans un triste état  
 
Il se remet et revient au front, véner'    
 
Mais ce n'est pas comme ça qu'on arrête Stubby : car maintenant qu'il a goûté au gaz... il en reconnait l'odeur. Et peut donc identifier l'arrivée d'armes chimiques : il devient imbattable dans le domaine, et à chaque fois qu'il flaire du gaz qui approche, il court dans la tranchée et mordille chaque homme qui n'a pas encore son masque. Les sentinelles réalisent qu'en fait, un chien, c'est encore plus efficace que n'importe quel guetteur. Mais ce n'est pas tout : il apprend aussi à reconnaître le son des obus qui arrivent, et les entends aussi bien mieux et bien avant n'importe quel humain. Il lance donc l'alerte et les hommes sont avertis bien plus tôt que n'importe quel régiment.  
 
Mais ça ne s'arrête pas là. Car Stubby reconnait aussi l'odeur... des Allemands    
 
Aussi, dès qu'il sent l'odeur de soldats ennemis qui se rassemblent, là encore, il donne l'alerte, et les Américains peuvent ainsi préparer leurs défenses et cartoucher des Allemands persuadés d'avoir l'effet de surprise. Sacré Stubby  
 

Stubby semblait cependant incapable de sentir le diabète infantile
 
Mais bon, Stubby étant Stubby, il avait aussi du temps libre. Et le passait à errer entre les lignes à aller signaler où étaient les blessés. Car comme déjà dit, il savait distinguer un Allemand d'un Américain, et soit guidait le blessé jusqu'à la tranchée la plus proche, soit il aboyait pour appeler un infirmier.
 
Stubby sauvait donc des vies tranquille entre deux promenades-pipis    
 
Hélas, Stubby finit par se manger une grenade    
 
Mais il survit. Et poursuit la guerre, où il rencontre un grand succès dans les villes libérées, et les femmes de Château Thierry lui fabriquent ainsi le petit uniforme que vous voyez sur les photos, alors que les armées couvrent de médaille ce chien décidément bien utile et bien brave.
 

Ici, avec le général Pershing en personne, parce que voilà.
 
Mais Stubby ne faisait pas que défendre son pays : il attaquait aussi celui d'en face    
 
Ainsi, en septembre 1918, voici qu'un malheureux soldat allemand, habilement camouflé en fourré, s'approche des positions américaines pour tenter de savoir où ces margoulins ont placé leurs mitrailleuses.  
 
Quand il tombe nez à nez avec... Stubby.
 
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L'Allemand comprenant qu'il est repéré tente effectivement de s'enfuir, et se prend Stubby... sur les fesses, qu'il mord jusqu'à le faire tomber au sol. Les renforts arrivent, capturent l'Allemand et... Stubby est élevé au garde de sergent pour cette action de combat.
 
Easy  
 
Pour votre information, il a fini la guerre en vie, est rentré au pays en héros, l'armée s'est engagée à le nourrir jusqu'à la fin de ses jours, et il a rencontré non pas un, mais trois présidents différents qui voulaient voir la légende canine    
 
Son maître ayant intégré la fac de Georgetown après la guerre. Contrairement à Tolbiac, où les étudiants ne savent pas construire une tranchée et où les chiens finissent sur Youtube, Georgetown est une fac sérieuse et les choses se passent bien pour l'étudiant-vétéran Robert Conroy (même si son chien est plus gradé que lui ), et pour Stubby qui devient la mascotte de l'équipe de foot locale. Logo... que vous retrouvez encore aujourd'hui dans le logo de l'équipe de foot (et de la plupart des équipes sportives du campus) :  
 

 
La légende raconte que le chien était lâché durant les mi-temps et que la foule se marrait à le voir faire le con, et qu'il aurait... donné naissance aux célèbres spectacles de mi-temps, devenus célèbres avec le Superbowl    
 
Il est mort le 16 mars 1926... et après une petite taxidermie, se trouve désormais au Smithsonian's Museum of American History.
 

Sa plaque du souvenir.
 

Son corps du s... ah ben non, son corps. Moui. Bon. Si vous voulez.
 
Voilà ! Merci, Sergent Stubby    
 
J'en profite pour un peu de pub puisque ça concerne les gens qui aiment ce genre de choses sur le topic (et qu'on avait plusieurs fois évoqué un livre), mais je mets sous spoiler pour ne pas polluer.
 

 
Voilà, fin de la minute autopromotion  

grosse repompe de C&H non?

EDIT : Stukkalitaid

quand on aime, on a toujours 20ans

Oh putian merci stukka !

Encore de la Stukkalité de haut niveau, mais en plus de ça cette histoire mérite la médaille de "meilleure smileytisation jamais".

Chez Albin Michel s'il vous plaît

Merci Stukka !

Les smileys putaing !
   
 
L'histoire !
   
 
Stukka
 

 
Bien vu. Et corrigé    
 
Plus de Stubby pour compenser.  
 

Il y a eu combien de Stubby en fait ? Parce qu'à chaque photo il change de couleurs

Trois.
 
C'était les Stubby Three.
 
 

Nuance de gris, t'es fort toi

 
 
Et les smileys    
 

 
 
 
Peut être parce que le "Use me" avec l'ouverture de la poubelle en forme de bouche donne plus envie d'y fourrer sa bière kékette que des détritus?  

                                 Oh yeah !
                                       /

Bourdel    

c'est tellement venu de nul part  

Comme vous être tous un peu trop heureux je m'en vais vous calmer ça    

 
Lien douteux effacé
 
Voila c'est