Reprise du message précédent :

Le truc, c'est qu'il n'y a pas de fin, je pense. Pas de but. Une ligne droite, pis...

J'avais aussi été un poil déçu par ce film.
Soit que la bonne idée de base n'ait pas été suffisamment développée, poussée plus loin (entre autres la relation des trois personnages enfermés, puis la découverte de leur situation réelle), soit qu'il n'y avait du matériau scénaristique que pour faire un épisode de série type Twilight Zone.
On voit aussi arriver le dénouement de loin, mais ce n'est pas si grave.

Pas mauvais, pas mémorable non plus.

Une de mes préférées

Il y a quand-même une ébauche de fin, de réponse. C'est juste un peu WTF.
 
Mais c'est vrai que le film est oppressant et très claustrophobique.

Trouvé!
 

 
Classe la couverture du Landis  

Mieux l'ancienne, c'est sur!

Si tu aimes Lovecraft et que tu ne l'as pas vu, regarde Cast A Deadly Spell (en VF: Détective Philippe Lovecraft)... C'est un téléfilm qui a bien vieilli; pas adapté d'une oeuvre précise de Lovecraft (ni officiellement rattaché, d'ailleurs), mais qui en est très clairement copié.

Je note, merci.
 
Edit: et il y a une suite, moins bien apparemment:
https://en.wikipedia.org/wiki/Witch_Hunt_(1994_film)
 
Mais avec Dennis Hopper et Angelo Badalamenti a la musique, ca se tente je dirais.

Ca dépend. Morse est  bien supérieur à sa copie américaine. Pareil pour Millénium. Quant à Total Recall, qui prétend que Colin Farell éclipse le terminator?    
 
A contrario, j'ai du mal à trouver des exemples de copies meilleures que l'original. Mais il y en a, c'est sûr. Peut-être parce que ça n'est pas des copies, mais une réinterprétation?
 
PS: je ne peux me prononcer pour Badlands et True Romance, vu que je peux pas trouver un moyen de visionner le premier  

Voilà. Par exemple perso je pense que True Grit des frangins Coen est meilleur que la version précédente avec avec John Wayne.

J'ai bien aimé True Grit (celui des frères Cohen). Je ne savais pas que c'était pompé sur un film plus ancien.

En fait pas vraiment. Les 2 films ont le même bouquin comme base, mais les frangins ont toujours dit que leur film était une nouvelle adaptation du livre, pas de l'ancien film.
(c'est pour ça que je rebondissais sur ce que tu disais, ça collait bien avec cet exemple)

Mon commentaire portait uniquement sur les deux films Badlands / True Romance ainsi que la musique de Carl Orff et son imitation par Hans Zimmer.

Il y a quelques exemples où un remake est meilleur que l'original (en notant que j'exclus les adaptations, car une adaptation ultérieure n'est pas stricto sensu un remake du film précédent... sauf dans le cas où le film antérieur aurait complètement éclipsé l'œuvre d'origine adaptée).

En général le remake peut-être meilleur ou au moins aussi bien que l'original qd celui-ci est mauvais ou à la limite très (très) daté.

Scarface, peut on vraiment parler de remakes par exemple ? En tout cas c'est bien celui avec Pacino que l'histoire retiendra...

Très sympa An American Werewolf in London (1981) de John Landis.    
 
Mélange horreur et comédie, donc ne se prend pas trop au sérieux.  
La séquence finale dans le cinema est juste   .
 
Oscars 1982 : meilleurs maquillages.
On parlait des effets CGI vs maquettes, c'est vrai que la scène reste très crédible
 
Truc marrant:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Lo [...] _originale

Pour la petite histoire autour du film, le pub dans lequel les deux amis se retrouvent lorsque perdu dans les Moors, le Slaughtered Lamb se trouve au Pays de Galles pour l'exterieur alors qu'ils sont censes etre dans le Yorkshire, mais l'interieur est un pub du Surrey qui s'appelle le Black Swan. John Landis, rea tellement balaise qu'il maitrisait la teleportation quelques annees avant Cronenberg

"Keep off the Moors, stick to the road"

Comme quoi, remake ou pas, ça peut donner de mauvais films.  

Excellente anecdote.

Naaaaaaaaan le meilleur film adapté d'une oeuvre de Lovecraft c'est sans doute aucun Color Out of Space      

Ca retire toute crédibilité au film ça, tu m'as totalement fait sortir de l'histoire !  

 
Allons, allons, vous vous emballez tres cher. C'est invisible dans le film    
 
Patrick Stewart vient d'atteindre les 80 ans, quelques messages de sympathie d'inconnus    
https://www.theguardian.com/culture [...] er-blessed
 

Je pense que tu n'as pas saisi l'ironie

On lancait une session d'impro insolite et tu viens tout casser. Bientôt tu vas me dire que Rec n'etait pas un documentaire...

Bah jouer PICARD ça aide à bien le conserver

   ENCORE !!!
 
https://twitter.com/JVCom/status/1281330535277576192
 
Ready Player One va avoir une suite ! Le tome 2 du roman éponyme sortira cet automne aux Etats-Unis et se nommera... Ready Player TWO !
 
 

Ce titre de fou

Petit événement aujourd’hui avec la sortie du premier gros film d’Apple : Greyhound.

Bon, en vérité, il s’agit plutôt d’un film Sony qui à cause du Covid n’a pas pu sortir en salles en juin comme prévu. Au lieu de repousser sa sortie pour une période plus favorable, le japonais a préféré (par frilosité ?) revendre au plus offrant. C’est Apple qui a raflé la mise pour 70 millions de dollars. Soit proche du budget du film. Ça rappelle le précédent Mowgli où Warner, ne sachant qu’en faire, la revendu à Netflix.

Ce film sera donc visible sur la plateforme d’Apple partout où elle est disponible. Aucune exploitation salles n’est prévue à ce stade.

Honest Trailers | Indiana Jones Trilogy
 
 

Toutes leurs vidéos ne sont pas de grande qualité, mais là c'est plutôt bien vu.

A la limite si ce second roman est un peu mieux écrit (ça sera pas dur) ça peut être potable. Faut juste pas que l'histoire soit ultra clichée et fénéante.

Ton image est trop petite, tu peux l'agrandir un peu ?

Ca faisait longtemps qu'ils avaient pas posté de vidéo ou c'est juste Youtube qui ne m'en proposait plus et je m'en suis pas rendu compte ?

Bonne question, je me suis posé la même
Je crois que la chaîne Screen Junkies est passée par une longue traversée du désert depuis que son patron a été accusé de harcèlement sexuel il y a environ 2 ans, mais j'avoue que j'étais déjà lassé de leurs différents shows à l'époque donc je ne les regardais plus, donc l'algo ne me les suggérait plus.
 
En tout cas, Honest Trailers va consacrer tous ses prochains spots aux blockbusters d'été.

Oh bah j'étais pas du tout au courant de ces affaires       Ok donc Andy Signore encore un gros geek barbu prédateur sur les bords  

Ouais, apparemment le droit de cuissage était une évidence pour lui et les plaintes ont été nombreuses dans le sillage de l'affaire Weinstein
C'est vrai que ça cadrait bizarrement avec l'image de gros nounours geek qu'on en avait

Harvey W. aussi ressemblait à un gros nounours.

Manquait le pelage, quand même. La barbe de 3 jours, ça ne compte pas  

Suis je le seul à avoir un sentiment de malaise avec Merci patron ?  
 
Je ne sais pas si je dois être empathique ou condescendant envers les protagonistes...

Avec Bernard Arnault   Je me rappelle plus trop du film cela dit...
 
 
AH VOILA DU BON CINEMA FRANCAIS !!  
http://www.allocine.fr/film/fichef [...] 55535.html

 
Ils ont une machine pour rajeunir Poelvoorde !  

honest trailer tout les mardis soir, ils n'ont jamais arreté a part au coeur de la tourmente autour de leur fondateur, y a un moment deja

J'ai mal à mon Daniel Prévost, déguisé en Christian Clavier.  

Allez, on continue. Quelques films vus récemment :
 
Out for justice (1991) de John Flynn (Justice sauvage).
 
Gino (Steven Seagal) est vraiment super fort, et un super flic forte tête. Quand Richie, l'un des types avec qui il a grandi, mais qui a mal tourné, tue Bobby, son ami d'enfance, Gino se trouve face à un dilemme : s'engager dans une chasse à l'homme personnelle, ou faire respecter les vœux des familles italiennes locales qui veulent le trouver et laver leur honneur sans aide. Entre temps, il trouve un chiot qui n'aura aucune incidence sur l'histoire.
 
L'un des films de la première période faste de Steven, qui commence avec Above the law (dont j'ai déjà parlé) et se terminera à peu près avec Under Siege 2 (pareil).  
Sauf que là, on se fait vraiment chier. On passe 1h30 à voir des types monter dans des bagnoles, les conduire, et en descendre. C'est presque un running-gag dès 20 minutes de film. Une seule scène est un peu marquante (quand il domine tout le monde dans le bar), mais pas folichonne non plus.
 
En plus, c'est l'enquête la plus nulle du monde : Steven est censé traquer Richie (le seul personnage un peu intéressant dans son côté accro au crack, prêt à mourir pour ses actes), mais ne s'en approche jamais vraiment. Au final, l'intrigue se dénoue complètement par hasard :
 

 
C'est vraiment con  
 
Bref, on s'est fait chier ! Je ne recommande pas. Regardez plutôt Under Siege 2 / Piège à grande vitesse. Au moins il se passe des trucs.
 
Soylent Green (1973) de Richard Fleischer (Soleil vert).
 
Dans un futur où la Terre, surpeuplée, se meurt lentement, la population oublie peu à peu quel paradis elle a pu être auparavant. Seuls les plus anciens se souviennent du goût et de l'odeur des choses. Heureusement, une énorme compagnie appelée Soylent produit des substituts de nourriture, dont le Soylent Green, créé à partir du plancton. Quand l'inspecteur Thorn enquête sur la mort d'un riche membre de cette compagnie, il commence à suspecter un assassinat organisé par des gens haut placés qui ne veulent pas voir une certaine vérité éclater au grand jour.
 
C'était sympa. J'ai bien aimé la simplicité avec laquelle ce monde nous est présenté, comme montrer les escaliers des bâtiments remplis de gens agglutinés en train d'y dormir pour figurer le surpeuplement. Le futur des années 70 est adorable (le film est censé se passer en 2022) avec son esthétique 70's immonde, qui donne envie de se tirer une balle plutôt que de vivre cinq secondes dans cet enfer. Les mate-paintings viennent combler le manque de variété des décors, cela dit.
 
Détail bizarre : les femmes sont devenues des "fournitures" qui viennent avec les appartements. Wut.
Je ne suis pas trop fan de Charlton Heston mais son personnage n'est pas inintéressant, d'abord arriviste blasé qui prend peu à peu conscience des choses, et prend de plus en plus de risques. C'est du déjà vu, mais ça fonctionne. Bon par contre y a un effet "Planète des singes" où il pécho la seule jolie fille du film sans rien faire. Un peu gênant. Cela dit, Heston s'en sort pas mal.
 
Le reste du casting est sympa. C'est notamment le dernier film de Edward G. Robinson, et dans le film...  
 

 
Mais cela donne une superbe scène.
 
Le film souffre cependant d'une deuxième moitié un peu molle, on attendrait de ce genre d'histoires qu'elle se délie rapidement sur la fin et qu'un peu d'action vienne enrichir tout ça. C'est un peu le cas, mais c'est trop peu.
 
Pas inintéressant cela dit.
 
Maniac Cop (1988) de William Lustig.
 
A New York, des meurtres se multiplient, et les témoins semblent accuser un type vêtu d'un uniforme de police. L'inspecteur McCrae enquête sur l'affaire, tandis que la psychose s'empare des habitants, qui n'ont plus confiance en la police. Dans le même temps, l'inspecteur Jack Forrest est arrêté pour les meurtres, et tout semble porter à croire qu'il soit victime d'une machination.
 
Scénarisé et produit par Larry Cohen, dont j'aime bien le travail (It's alive, The Stuff) en tant qu'artisan de séries B, Maniac Cop est un film à petit budget pas désagréable. William Lustig a d'ailleurs réalisé Maniac quelques années plus tôt, rapidement considéré comme un classique du genre. Il a récemment participé à un documentaire sur Joe Spinell, l'acteur de Maniac. Il était également producteur de l'excellent remake avec Elijah Wood, que je conseille.
 
C'est très agréable de retrouver Tom Atkins, toujours au top du top. Il fait de l'ombre à tout le monde dès qu'il est là. Je me souviendrai toujours de son rôle dans Night of the Creeps. Trop la classe. Il cède peu à peu sa place au cours du film à Bruce Campbell, solide dans son rôle pour son premier film sans Sam Raimi. Enfin, façon de parler, étant donné que Raimi fait un caméo en tant que journaliste. J'aurais reconnu sa tronche entre mille.
Notons aussi Richard Roundtree, plus connu pour son rôle de Shaft dans les 70's, qui vient ici apporter encore un peu de classe à l'ensemble.
 
L'histoire est plutôt bonne, et surtout, bien racontée. Il n'y a pas de vrai temps mort, même si tout à l'image n'est pas fascinant, petit budget oblige, on passe un bon moment.
Robert Z'dar, qui joue le fameux Maniac Cop, fait ce qu'il peut, mais heureusement qu'on ne le voit pas trop. Qu'est-ce qu'il est nul, putain  
 
J'ai passé un meilleur moment devant ça que devant Annihilation de Netflix, par exemple