Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
1364 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
 
 Page :   1  2  3  4  5  6  7  8  9  10
Auteur Sujet :

Vos Poèmes...

n°11631263
cristal da​mbre
Posté le 25-05-2007 à 14:24:26  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

rogr a écrit :

Je nique ta mère
Je nique ton père
T pas content ?
Va braire !
 
 :sol:


 
Plutôt nul à chier  :pfff:

mood
Publicité
Posté le 25-05-2007 à 14:24:26  profilanswer
 

n°11633879
laster92
Non aux pseudos à numéro !
Posté le 25-05-2007 à 18:11:15  profilanswer
 

En voila un petit pour la route :  
 
Sur la côte j’ai passé le temps
Et le corail m’a pris
Sur la mer, l’écume volait
Et j’ai laissé ma main
Trainer dans le vent
 
Les eaux
De brisures en douceur,
Des poissons laborieux
Un oursin malade,
M’ont ramené sur la rive
Et j’ai perdu mon temps.
 
Dehors il faisait frais
Et l’argile sculptant les roseaux boisés
De ma mémoire
M’a pris
Tôt
Et j’ai touché le temps.
 

n°11638512
fennecfou
Vehementer Cupio Vitam
Posté le 26-05-2007 à 03:58:39  profilanswer
 

laster92 a écrit :

En voila un petit pour la route :  
 
Sur la côte j’ai passé le temps
Et le corail m’a pris
Sur la mer, l’écume volait
Et j’ai laissé ma main
Trainer dans le vent
 
Les eaux
De brisures en douceur,
Des poissons laborieux
Un oursin malade,
M’ont ramené sur la rive
Et j’ai perdu mon temps.
 
Dehors il faisait frais
Et l’argile sculptant les roseaux boisés
De ma mémoire
M’a pris
Tôt
Et j’ai touché le temps.


 
Joli :)


---------------
Quand un homme cesse de croire en Dieu, ce n’est pas pour croire à rien mais pour croire à n’importe quoi. J.K. Chesterton
n°11714285
chatongris
Miaou
Posté le 03-06-2007 à 14:38:06  profilanswer
 

Voila je viens de voir qu'il y avait déja un topic poèmes, j'avais été sur un autre mais on nous a demandé de mettre tout ce que l'on a écrit ici, c'est avec plaisir que je le fait donc voici ce que j'ai écris sur l'autre .
 

Citation :

Bonjour , je peut m'incruster?  
 
celui-ci n'est pas de moi , mais je commencerai part celui-la car il me touche au plus profond de mon âme, de mon coeur, de l'être que je suis.  
 
Que serais-je sans toi  
 
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre  
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant  
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre  
Que serais-je sans toi que ce balbutiement  
 
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines  
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon  
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines  
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines  
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson  
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson  
 
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre  
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant  
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre  
Que serais-je sans toi que ce balbutiement  
 
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne  
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu  
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne  
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne  
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux  
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux  
 
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre  
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant  
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre  
Que serais-je sans toi que ce balbutiement  
 
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes  
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue  
Une corde brisée aux doigts du guitariste  
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe  
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues  
Terre terre voici ses rades inconnues  
 
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre  
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant  
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre  
Que serais-je sans toi que ce balbutiement  
 
Louis Aragon


 
puis
 

Citation :

ya qu'a demander  
 
 
D'autres horizons  
   
   
Comme toutes les jeunes filles tu rêves d'autres horizon  
Car tu crois que ta vie est égale à une prison  
Tu as envie d'horizons lointains  
Alors qu'ils ne t'apportent que du chagrin  
   
Je te laisse partir  
Pour que tu te fasses tes souvenirs  
Mais mon coeur se laisse mourir  
Mon corps et mon âme te donnent leurs derniers soupir  
   
C'est là aussi la force d'aimer  
Que de t'accompagner  
S'oublier    
Pour que tu puisses te contruire tes vérités  
Ne penser qu' à ton bonheur  
Et ceci malgré mes douleurs  
Ne pas te montrer  
Que mon corps a donné  
toutes les larmes qu'il pouvait donner  
Et te consoler  
   
Il n'est qu'un poète pour aimer à ce point  
Et te dire que il sera encore là demain    
Qu'il sera ne fusse que ton ami s'il en est encore besoin  
Qu'il te tiendra toujours la main.  
   
Dans un dernier sursaut d'amour    
Je veux encore prouver que notre horizon, tu n'en as pas encore fait le tour  
Comme un élan de tendresse tu te jettes à mon coups    
Et je ne peux empêcher les larmes de couler sur mes joues  
   
Tu me prends les mains    
Et me demande si je veux continuer notre chemin  
Celui que l'on fait depuis si longtemps en commun  
Que tu as compris mais que tu en avais besoin  
Pour te faire ta propre expérience de la vie  
De la douleur et de l'amour aussi.  
   
Je ne suis qu'un poète mon amour  
Moi non plus les horizons je n'en ai pas encore fait le tour  
Vient je t'emmène avec moi  
A deux on sera des rois  
Remettons    
Nos coeurs a l'unison  
   
Regarde ma princesse des milles et une nuits  
Y'a la vie qui nous sourit  
Les rêves de liberté  
Et l'amour pour seule identité  
   
Regarde les horizons qui nous attendent  
Vient avec moi les explorer  
Tu peux y aller sans moi si cela te tente  
Mais tu risques de te blesser  
   
Pendue a mon cou, tu ne dis presque rien  
Sauf que là maintenant, tu es enfin bien  
   
Ce petit poème pour une jeune fille qui voulait explorer ses horizons  
Et que j'aime au delà de la raison .  
   
chatongris


 
et pour cloturer
 
 

Citation :

Road sans vie  
   
   
Je suis la au volant de mon bolide  
Je suis à 140 avec mon mal au bide  
Je me fais mon road sans vie  
Car je ne vie depuis qu'elle est partie  
   
Je suis choutté à la coke-caféine  
Et je me tape mon over de nicotine  
2 jour sans rien d'autre dans l'estomac  
Et j'attend le mur qui se mettra devant moi  
   
Voila un gros cube qui roule devant moi    
150km, si je le dépasse on verra ce qu'on verra  
Une bagnole à contre-sens    
Je vole enfin vers ma délivrance  
   
Freiner, braquer  
Mes couilles mon laché  
C'est pas encore pour maintenant que je vais pouvoir me délivrer  
J'ai pas eu le courage de m'envoler  
   
Me délivrer de cette douleur qui me tenaille  
Mon coeur est une plaie ouverte et le sang jailli par jets  
Ma raison déraille  
Je suis concient que je ne suis plus concient de ce que je fais  
   
Je retourne chez moi  
Les petites rues j'éspère que je ne passerai pas  
Qu'un camion passera par la    
Que pour de bon la douleur s'envolera  
   
Un éclair, je ne sais pas ce qu'il s'est passé  
Ma peine s'est envolée  
Autour de moi j'entend parler  
Mais la vie m'a enfin délivré  
   
Envolées les douleurs    
Qui ont ouvert mon coeur  
Et quand les gens verrons    
Mon enveloppe sur le beton  
Ils verront  
Que je souffrais pour de bon.  
 
 
chatongris


 
j'en ai d'autre sur www.didierprevost.skyblog.com
 
 

n°11719108
chatongris
Miaou
Posté le 04-06-2007 à 07:27:15  profilanswer
 

Le petit oiseau devenu fee
 
 
Un matin,
Couleur chagrin,
Personne autour de moi,
Seul le plancher qui s'effondre sous mes pas
Et tandis que je jouais au grand seigneur
Pour me faire croire qu'il me restait une lueur...
 
Je trouve ce petit oiseau sur mon appui de fenêtre
Et me dis que ma lueur c'est peut-être ce petit être
Je regarde autour de moi
De nid je n'en vois pas
Une larme me coule sur le doigt
Que peut-il bien faire là ?
Je le prend sur moi
Sa tête cherche le creux de mon bras
Un peu de tendresse, d'amour et de sécurité,
C'est tout ce que je peux te donner
Je suis vieux, mal et peu argenté
Petit oiseau cela m'empêche de t'aimer
Par ta douceur, par ton aura
Tu me dis que je n'y suis pas
 
Le passé m 'interdit de de nouveau aimer
« Tu as tort, laisse toi aller »
Mon passé je ne peux l'oublier
« Mais je suis là pour t'aider »
Mes blessures ne sont pas cicatrisées
« Je suis là pour les panser »
Que peux-tu faire toi le petit oiseau ?
Et puis que ferais-tu d'un vieil homme pas beau ?
 
Pendant que je lui parlais je ne l'avais plus regardée
Perdu dans mes pensées
Je n'avais pas remarqué
Qu'en fée elle s'était transformée
 
Encore tout éblouie
Elle me dit
« Je t'en prie,
Arrête de prendre tes aides-survie
Car je serai désormais pour toi
Le repos que tu ne connais pas.
Je vois au-delà de ta carapace
Derrière laquelle tu t'effaces
Et à force de te cacher, '
Tu finiras par t'oublier. »
 
Je suis là mais qui es-tu ?
Que fais-tu ?
En une phrase, elle m'a tout expliqué
Cette phrase qui dans ma tête continue à résonner
Je suis tout simplement ton âme sœur
Celle qui depuis longtemps tu cherches dans tes erreurs
 
Mais comment vous la décrire correctement  
Sans paraître à vos yeux pour un dément  
Elle était mince, brune au visage de lolita,  
Autour d'elle des rayons comme ceux du soleil  
Sauf que ceux là ne brûlent pas.
 
Le temps a passé  
Et la douce et belle féeContinue à me protéger  
A me consoler et à m'aimer
Mais un jour je lui ai demandé  
Pourquoi à mes côtés elle s'était arrêtée  
Elle s'est contentée de me regarder  
Et de me dire qu'un jour je comprendrais
 
Mais la seule chose que je sais
C'est qu'un petit oiseau m'a donné envie de respirer  
Et que quand je serai encore plus vieux que maintenant  
Je raconterai cette belle histoire à nos petits-enfants  

n°11786229
chatongris
Miaou
Posté le 11-06-2007 à 10:45:44  profilanswer
 


 
Bon un peu de douceur dans ce monde de brutes
 
 
 
 
Juste une mise en scène  
 
 
Ses cheveux lâchés
Un regard amoureux qui me séduit
Son corps dans des draps de soie prélassé
Elle me dit qu'elle se languit.
 
Une caméra qui tourne autour d'elle
Nous sommes prêts à faire l'amour
Les projecteurs braqués sur elle
Coupez !! On a un contre-jours
 
Juste une mise en scène
Une simulation
Tu es la seule pour qui je pense je t'aime
tu est la seul à qui j'écris des requiems
 
Didier on reprend, concentre toi!!
Je me glisse sur les draps
Du bout des doigts je lui caresse la peau
Je la regarde et ne dis mot
 
Juste une mise en scène  
Une simulation
J'ai le coeur en peine
Assez de leur film à la con
 
 
Mais je retiens mes larmes  
Car je ne pense qu'à toi
Je vie un drame
De ne pas t'avoir dans mes bras
 
Sourire, toujours sourire  
Pleurer
Le pire  
C'est que pour pleurer j'ai moins de difficultés
 
J'ai hâte de te retrouver
après avoir si longtemps été séparés
et aucune mise en scène ne peut combler ce manque
même si je sais qu'après pour un certain temps nous serons longtemps ensemble.
 
Tourner, tourner  
Besoin de vivre des histoires que je n'ai pas créé
Comme un drogué
Ne pas s'arrêter
 
 
Vivre d'autres vies
Etre un autre  
Etre au point de l'infini
Et rester ton apôtre
 
Et puis, puis, enfin te retrouver
épuisé,
Assoiffé des tes caresses
De ta tendresse
De ton amour
Comme un camé en vouloir toujours
Et après avoir erré dans différents thèmes
Avec toi enfin redevenir moi-même
 
Je t'aime
 
 
Chatongris

n°11815591
izbing2
Posté le 13-06-2007 à 23:50:31  profilanswer
 

Un début...
 
J'avais envie mais j'ai pas put,
Peut être se doux mélange qui m'a égaré.
Mais je n'avais pas but !
En un instant j'ai oublié.
 
Je me maudit, ça me détruit,
Mais autant que je m'en réjuit.
Au centre de la balance je m'élance
Dans se petit poème d'impatience


Message édité par izbing2 le 13-06-2007 à 23:51:47

---------------
Ma philosophie est tel un saule, s'élève vers le ciel pour replonger plus tard vers le sol
n°11866324
Billy54
Carpe diem
Posté le 19-06-2007 à 13:15:27  profilanswer
 

c'est dans cette pièce humide et sombre,
éclairé par notre seule présence,
que vient résonner le tonnerre,
quand arrive l'heure de la sentence.
 
Allez y !!!
poussez, poussez,
ne soyez pas gêné,
faites nous entendre vos tourments,
de toute façon y a du désodorisant. ( ou alors : "y a encore du monde qui attends." )
 
 
Billy.


---------------
Le mot Dieu n'est pour moi rien d'autre que l'expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives.
n°12716231
Profil sup​primé
Posté le 17-09-2007 à 21:03:35  answer
 

bizarre de voir des poemes ... n'avez pas peur qu'on les Pique ? :D

n°12716428
Profil sup​primé
Posté le 17-09-2007 à 21:13:46  answer
 

spoil


Message édité par Profil supprimé le 02-03-2009 à 19:52:58
mood
Publicité
Posté le 17-09-2007 à 21:13:46  profilanswer
 

n°12719323
metissane
Boubou amoureux
Posté le 18-09-2007 à 00:13:03  profilanswer
 

Dédié à mon boubou  :love:  
 
Amoureuse d'un coeur difficile à percer,
Heureuse d'un amour qui ne rime pas seulement avec "passé",
Jalousie maladive, au risque de le perdre...
 
Des paroles qui blessent un être aimant,
Une liberté qu'il veut retrouver,
Un passé qui m'empêche de lui donner
 
Amoureuse d'un coeur difficile à percer,
Heureuse d'un amour qui ne rime pas seulement avec "passé",
Jalousie maladive, au risque de le perdre.
 
Insupportables, les gestes envers elles,
Inconcevable, ma vie sans lui,
Perte d'énergie que cette jalousie
 
Amoureuse d'un coeur difficile à percer,
Heureuse d'un amour qui ne rime pas seulement avec "passé",
Jalousie maladive, au risque de le perdre...
 
Des pensées submergées par tristesse et colère,
Ressassées les déceptions de ces douloureux mois d'enfer,
Remise en question de cette négation
 
Amoureuse d'un coeur difficile à percer,
Heureuse d'un amour qui ne rime pas seulement avec "passé",
Jalousie maladive, au risque de le perdre...
 
Non confiance en soi créant de nombreux dégâts,
Eloignement de nos coeurs plus profond que cette distance,
Compréhension mais non acceptation de cette infinie méfiance
 
Amoureuse d'un coeur difficile à percer,
Heureuse d'un amour qui ne rime pas seulement avec "passé",
Jalousie maladive, au risque de le perdre...
 
Le 29 avril 2007


Message édité par metissane le 18-09-2007 à 00:18:22
n°16886065
markesz
Destination danger
Posté le 03-12-2008 à 06:52:02  profilanswer
 

...
 
 
PAUVRE NAVIRE
 
Regardez il chavire  
Perdu dans l'ouragan!  
Voyez-vous ce navire  
Déchiré par les vents?  
 
C'est celui de ma vie  
Aux couleurs de l'espoir  
Qui va sombrer ainsi  
Dans d'injustes flots noirs.  
 
Quelqu'un captera-t-il  
Son message de détresse  
Près d'un port, près d'une île  
Sur la mer Tristesse?
 
 
mes poèmes d'ado à 16 ans (1969)


---------------
Il y aura de la casse partout.
n°16917948
Profil sup​primé
Posté le 07-12-2008 à 13:21:14  answer
 

Enfance, je lis sur ma peau  
Quelques éclats de toi  
Enfance je lis sur ma peau  
Des caresses et des mots.  
Enfance quand tu nous tiens  
Comptine ou refrain  
Comme pluie revient.  
T'avais la peau très douce  
Et le regard d'une mère.  
De tous les désirs  
De toute les tendresses  
Et tourne tourne  
La toupie de l'innocent  
Et se mêle à mes mots  
un peu de sperme et de sang  
Marc Dutrou
 
 

Spoiler :

  :O  


n°17962533
markesz
Destination danger
Posté le 29-03-2009 à 09:36:18  profilanswer
 

:sweat:  

Spoiler :

Cupidon l'a touchée
d'une flèche en or.
Dans son coeur brisé
La pointe reste encore
.


---------------
Il y aura de la casse partout.
n°18067066
dreamer57
Posté le 07-04-2009 à 19:14:41  profilanswer
 

ma modeste contribution juste pour le délire et le plaisir :
 
Histoire de cœur
 
Je me promenais nonchalamment dans la rue,
quand je vis soudain, par terre, un cœur.  
Je me précipitais chez ma famille, mes amis par peur,
pour savoir si personne ne l’avait perdu.
 
Mais, non. Il n’était à personne. Je l’examinais alors avec attention:  
il était parfaitement dessiné ou plutôt tailler, comme dans du marbre gris.
Il était froid, sans vie  
et semblait résonner creux dans ses différentes portions.
 
 Je me demandais à nouveau à qui pouvait bien appartenir ce drôle de cœur.
Ce n’était ni une personne de ma famille, ni un de mes amis…  
Je me rendis compte que je n’avais pas vérifier dans mon propre gabarit.
En portant ma main sur ma poitrine, je ne ressentis aucun battement de coeur.
 
Je compris alors que ce cœur de pierre entre mes mains,
un cœur qui ne ressentait rien pour personne,
qui ne savait même plus ce qu’est un sentiment qui résonne,
qui était vide de volonté et d’espoir, ce cœur là… c’était le mien !

n°18498386
Profil sup​primé
Posté le 15-05-2009 à 23:38:55  answer
 

petit up pour ce topic qui le mérite

n°18498644
Billy54
Carpe diem
Posté le 16-05-2009 à 00:06:52  profilanswer
 

Un vieux truc :

 

En vérité je te le dis
C'est les premières fois que j'écris
Je ne sais ce qui s'est passé
Dans mon cœur un ange est entré
Et depuis ne s'est retiré

 

Mais que se passera t'il quand tu partiras
Est-ce que ma plume se fanera
Ou bien, simplement mes vers
Changeront-ils de caractère

 

Cela je ne le sais pas
Et pressé de le savoir ne le suis pas
Reste la par pitié
Même indéfiniment si il te plait


Message édité par Billy54 le 16-05-2009 à 01:04:56

---------------
Le mot Dieu n'est pour moi rien d'autre que l'expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives.
n°18498953
Billy54
Carpe diem
Posté le 16-05-2009 à 00:51:20  profilanswer
 

Soudain un étincelle jaillit
Puis une autre et encore une autre, et la flamme scintille

 

Les feuilles sèchent pendant que le chaman prépare le mélange
La fumée se disperse et mon corps se balance

 

Et enfin le calumé est prêt, La foule rassasié,
mon corps apaisé, un grand repos est mérité.

 

moralité : aucune, j'suis défoncé


Message édité par Billy54 le 16-05-2009 à 01:07:54

---------------
Le mot Dieu n'est pour moi rien d'autre que l'expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives.
n°18498976
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 16-05-2009 à 00:56:50  profilanswer
 

Il n'y a aucune rime (sauf involontaires), ce n'est donc pas un poème, mais je poste qd même au cas où ça intéresse qq1.
J'ai écrit ça en pensant à celle que j'aime lorsqu'elle m'a quitté et, refusant de reveir, a fait se briser définitivement quelque chose en moi.
 

Citation :

Pourquoi crois-tu que je sois si fier,
Et que rien ne semble pouvoir m’atteindre
Comment peux-tu me penser si amer
Moi qui sans cesse tentais d’atteindre
Ton petit coeur fragile et farouche?
 
Toi, frêle femme, et tendre innocence
Je n’ai fait que t’aimer, de toute mes forces
Te protéger jusqu’à tout sacrifier
Et de mon mieux te rendre féroce,
Plus forte pour que rien ne te blesse
 
Tu oublies toutes ces étreintes
Cet amour que je ne contenais pas
Abandonnant mes folles envies
Laissant l’aventure pour d’autres
Préférant la chaleur de ton corps
Le quotidien partagé, transcendé
 
Car le plus banal vécu ensemble
Faisait de tous ces instants une joie,
Un bonheur difficile à croire
Tant avant toi tout était fade,
Âme errant sans envie, sans saveur
 
J’ai vraiment appris à tes côtés
Plus que tout à continuer d'espérer,
A aimer faire même le plus ennuyeux,
Les gestes dénués de sens
Qui devenaient alors tout autres
Car partagés avec toi, pour notre bonheur
 
Les projets qui semblaient si communs
Reluisent à nouveau, et vivent
Nourris d’espoir, de simple envie
Envie que tout continue, avec et pour toi,
 
Décidé à t’accompagner dans tes joies,
Et t’éloigner des peines que ni toi,
Ni moi ne pourront vraiment éviter
Mais l’essentiel n’est-il pas juste
De continuer à s’aimer plus que tout,
Et de se haïr pour des raisons imbéciles?
 
Pourquoi me crois-tu si insensible,
Moi qui t’ai tant chérie, tant aimée
Qui ai tant donné pour te faire sourire
Et qui voulais que tu t’épanouisses
Crois-tu qu’une seule fois seulement
Je t’aie moins aimée, ou mésestimée?
 
Pourquoi crois-tu que mes colères
Cachaient une envie dissimulée
De te rendre différente de ce que tu es
Toi qui a toujours été pour moi
Une femme unique et irremplaçable?
 
Comment pourrais-je vouloir retourner
Vers une vie si commune, si vide de sens,
Qui quand bien même m’offrirait toute chose,
Ne me ramènerait pas celle qui par sa présence,
Son sourire, son regard, rendait tout beau?
 
Celle que je voulais voir éclore puis vieillir,
Aux côtés de qui je voulais être digne,
Et que je voulais rassurer, protéger, préserver
Exaltant force, courage, patience, et amour
 
Pourquoi sembles-tu avoir si peu besoin de moi
Alors que je suis incapable de croire
En une vie heureuse sans toi ?

n°18810246
Profil sup​primé
Posté le 12-06-2009 à 17:05:47  answer
 

Je marcherai longtemps, j'irai par les sentiers
Bruissants de souffles d'or, et d'ormes alanguis
Ricochements chantants, par les Vies retrouvées
Ce sont les sèves vraies, qui coulent réunies!
 
Je ne penserai rien, que le doux bruit des nues
Circulements sereins, sans méandres amers
Et sans songer aux fins, que des sons inconnus
Semblent embrasser divins, réunissements verts!
 
Et la Pensée si tiède, et ses corolles mornes
Qui tressaient l'habit noir de la Nuit du désastre
Fondra dans les vents clairs, et dans le coeur qui s'orne  
De fusionnements bleus, et de poussières d'astres!
 
Il n'y aura rien de faux, il n'y aura rien de vrai
Mais la Nature immense, et son âme effeuillant
Des bouquets d'Amour vert aux tourbillons des prés
Et jusqu'aux cieux ornés de nuages diamant!
 
Puis des infinis blancs, bercés de chants fleuris
Barioleront mon coeur de saveurs oubliées
Je passerai tranquille sur le monde endormi
Et sans plus songer aux laideurs imaginées!

n°19426089
The matrix
Chacun fait ce qu'il en veut.
Posté le 07-08-2009 à 05:30:36  profilanswer
 

 
 
je suis un homme, assis, dans un bateau, voguant aux vents et aux marées, m'éloignant des côtes sans avancer, là d'où jaillit le monde imparfait, d'une histoire à jamais terminée, par un nom pour mémoire, insensée, d'un homme civilisée, loin des eaux et des sommets, jouant sa vie d'un coup de dés, à chaque instant, recalculés, toujours gagnant d'un jeu truqué, prenant la main, passant le temps, à répéter, des gestes simples et ponctuée, par quelques points presque important, la précision coordonnées, d'une île déserte, des plans secrets, d'un architecte, à la retraite, passionné par son métier, refaire le monde, à son idée, tracer des routes, les emprunter, parler du temps, un peu perdu, à rechercher, un absolu, une vérité, pourtant flagrante, à première vue et les suivantes, un homme est né, illuminé, dans une étable, au mois de janvier, prônant l'amour et la piétée, parlant de fait, d'éternité, sauvant le monde à ce qu'il parait, d'avoir compris a priori, le sens ultime de la vie, de cet homme assis dans un bateau, voguant aux vent et aux marées...

n°19453149
quiet now
Posté le 10-08-2009 à 08:31:17  profilanswer
 

The matrix a écrit :

 
 
je suis un homme, assis, dans un bateau, voguant aux vents et aux marées, m'éloignant des côtes sans avancer, là d'où jaillit le monde imparfait, d'une histoire à jamais terminée, par un nom pour mémoire, insensée, d'un homme civilisée, loin des eaux et des sommets, jouant sa vie d'un coup de dés, à chaque instant, recalculés, toujours gagnant d'un jeu truqué, prenant la main, passant le temps, à répéter, des gestes simples et ponctuée, par quelques points presque important, la précision coordonnées, d'une île déserte, des plans secrets, d'un architecte, à la retraite, passionné par son métier, refaire le monde, à son idée, tracer des routes, les emprunter, parler du temps, un peu perdu, à rechercher, un absolu, une vérité, pourtant flagrante, à première vue et les suivantes, un homme est né, illuminé, dans une étable, au mois de janvier, prônant l'amour et la piétée, parlant de fait, d'éternité, sauvant le monde à ce qu'il parait, d'avoir compris a priori, le sens ultime de la vie, de cet homme assis dans un bateau, voguant aux vent et aux marées...


j'aime bien

n°19453770
The matrix
Chacun fait ce qu'il en veut.
Posté le 10-08-2009 à 10:30:13  profilanswer
 


Moi aussi, merci.


---------------
des gestes simples et ponctués, par quelques points presque importants, la précision coordonnée, d'une île déserte, des plans secrets, d'un architecte, à la retraite, passionné par son métier, refaire le monde, à son idée, tracer des routes, les emprunter
n°19543457
Mounofarri
Posté le 18-08-2009 à 14:37:56  profilanswer
 

Hier tu m’as blessée
Et mon cœur a saigné.
J’ai écarté l’idée
De tout te pardonner.
 
J’étais seule dans le noir,
Plus envie de te voir,
J’ai écarté l’espoir
De sortir du brouillard.
 
J’ai nourri mon chagrin
Au sel de ces matins,
De nos mains éloignées,
Nos destins écartés.  
 
Mais…
 
Mais un bouquet de roses
M’a fait te pardonner.
Ce soir c’est autre chose  
Que je vais écarter.
 
 
 
 
Mounofarri  [:xaero]

n°19543484
kyrkaen
Posté le 18-08-2009 à 14:40:21  profilanswer
 

Mounofarri a écrit :

,
Ce soir c’est autre chose  
Que je vais écarter.
  [:xaero]


 
 
[:fear]

n°19543606
Merhaldir
Posté le 18-08-2009 à 14:55:04  profilanswer
 

[:drapal] sympa ce topic!
Voici mon premier poème.  
 
Alarme! crie le perroquet
Point d'ironie dans ses propos.
Il se balance, il pense
Où est donc l'étincelle?
Souvenir d'un bateau,
Fugace, rapide, et puissant.
La misère est là, sous ses yeux,
et la pluie n'y voit que du feu.
 
 

n°19557743
kyrkaen
Posté le 19-08-2009 à 16:47:51  profilanswer
 

Merhaldir a écrit :

[:drapal] sympa ce topic!
Voici mon premier poème.  
 
Alarme! crie le perroquet
Point d'ironie dans ses propos.
Il se balance, il pense
Où est donc l'étincelle?
Souvenir d'un bateau,
Fugace, rapide, et puissant.
La misère est là, sous ses yeux,
et la pluie n'y voit que du feu.
 
 


 
J'aime bien  :)  

n°19557975
Merhaldir
Posté le 19-08-2009 à 17:02:38  profilanswer
 

Merci :) j'essaie un autre, on sait jamais.
 
Etranger à son coeur,
Frère d'armes et pourtant,
La mer a fini par le ronger.
Os pourris. Détritus perdus.
Il longe les côtes,
et s'arme de sa patience.
Légendaire disait son frère.
Son frère.

n°21707285
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 27-02-2010 à 08:27:51  profilanswer
 

Je viens d'en faire un, enfin je crois...
 
Egonomie
 
"De racines s'abreuvant de cupidité crasse
L'arbre de la créance sans la moindre pitié
Alimente en excès sa croissance infinie
 
Mais le poids insolant de ses branches sans fruit
Jusque-là supportées par un vent majoré
Ne lui fera gagner que sa correcte place"

 
 
Et comme je me suis donné beaucoup de mal pour trouver des rimes ordonnées qui ne faussent pas l'idée de départ, je voulais savoir si ça avait un nom ce genre de construction.  
 
 :jap:
 
 
Edit : et je vais aller voir ce qu'ils en pensent sur le topic de l'économie moribonde...  :D

Message cité 1 fois
Message édité par Geekeeta le 27-02-2010 à 08:29:47

---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
n°21714056
JiMorrison​27
Aucune
Posté le 27-02-2010 à 23:55:36  profilanswer
 

Tu veux dire un poème composé de deux tercets ? Tiens je ne me suis jamais posé la question ...


---------------
Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des militaires (ou des gendarmes).
n°21715116
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 28-02-2010 à 05:35:35  profilanswer
 

Non, je voulais parler de la disposition des rimes, en l'occurence, ABC CBA, mais je n'ai trouvé que des références aux rimes plates et croisées.
 
J'ai au moins appris qu'il s'agissait de deux tercets d'alexandrins (du moins après correction car la dernière syllabe de créance compte) et qu'il s'agit de rimes pauvres.
 
 
"De racines s'abreuvant de cupidité crasse
L'arbre de créance sans la moindre pitié
Alimente en excès sa croissance infinie
 
Mais le poids insolant de ses branches sans fruit
Jusque-là supportées par un vent majoré
Ne lui fera gagner que sa correcte place"  
 
 
Maintenant que j'en sais un peu plus, et étant données les complexes possibilités de construction d'un poème, je peux affirmer haut et fort qu'il ne m'a fallut que deux heures pour aboutir à ce résultat sommes toutes assez minable.  :o  
 
Mais l'important, c'est que le coeur y était...
 
 :jap:

Message cité 1 fois
Message édité par Geekeeta le 28-02-2010 à 05:36:02

---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
n°21715126
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 28-02-2010 à 05:45:07  profilanswer
 

Geekeeta a écrit :

Non, je voulais parler de la disposition des rimes, en l'occurence, ABC CBA, mais je n'ai trouvé que des références aux rimes plates et croisées.
 
J'ai au moins appris qu'il s'agissait de deux tercets d'alexandrins (du moins après correction car la dernière syllabe de créance compte) et qu'il s'agit de rimes pauvres.
 
 
"De racines s'abreuvant de cupidité crasse
L'arbre de créance sans la moindre pitié
Alimente en excès sa croissance infinie
 
Mais le poids insolant de ses branches sans fruit
Jusque-là supportées par un vent majoré
Ne lui fera gagner que sa correcte place"  
 
 
Maintenant que j'en sais un peu plus, et étant données les complexes possibilités de construction d'un poème, je peux affirmer haut et fort qu'il ne m'a fallut que deux heures pour aboutir à ce résultat sommes toutes assez minable.  :o  
 
Mais l'important, c'est que le coeur y était...
 
 :jap:


 
 
Le grand marché boursier nous a tous profité
Mais il y a souci, et anguille sous roche:
Quand c'est l'économie dont tout le monde doute
 
Il n'y a qu'un chemin, celui de la déroute
Tous les grands argentiers à son chevet s'approchent
Celui qui paiera, c'est le dernier invité


---------------
Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°21715204
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 28-02-2010 à 08:16:06  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :


 
 
Le grand marché boursier nous a tous profité
Mais il y a souci, et anguille sous roche:
Quand c'est l'économie dont tout le monde doute
 
Il n'y a qu'un chemin, celui de la déroute
Tous les grands argentiers à son chevet s'approchent
Celui qui paiera, c'est le dernier invité


Wouaw, en dix minutes...
 
Avec convié en dernier, ça ferait douze...
 
Edit : à moins que le "t" d'invité compte pour une rime suffisante, ou alors ce sont mes rimes B et C qui n'en sont pas...  :??: Finalement, je n'ai pas vraiment compris la substance des rimes pauvres, suffisantes et riches...  [:fabien27]


Message édité par Geekeeta le 28-02-2010 à 08:23:02

---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
n°21715310
markesz
Destination danger
Posté le 28-02-2010 à 09:43:04  profilanswer
 

rime riche = 2 syllabes (prof/ité inv/ité)
( r/oche appr/ochent)
( d/oute) dér/oute)
 
la rime riche depuis plusieurs décennies fait figure d'infantilisation de la poésie -à manier avec parcimonie -  ;)  

n°21719037
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 28-02-2010 à 20:13:11  profilanswer
 

markesz a écrit :

rime riche = 2 syllabes (prof/ité inv/ité)
( r/oche appr/ochent)
( d/oute) dér/oute)
 
la rime riche depuis plusieurs décennies fait figure d'infantilisation de la poésie -à manier avec parcimonie -  ;)  


Merci pour cette précision.  :jap:  
 
Me reste un doute. Sur ce site, il est plus question de sonorité que de syllabes, j'en déduis que dans pro/fi/té et in/vi/té, la sonorité _i/té compte comme une riche suffisante, et dans ro/che et app/ro/chent, la sonorité compte comme une rime riche.
 
J'ai bon ?


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
n°21722886
markesz
Destination danger
Posté le 01-03-2010 à 06:59:02  profilanswer
 

Oui la sonorité est importante, des mots qui se terminent avec des syllabes identiques ça aide pour ça. Mais la globalité des mots compte beaucoup, mais un beau poème n'a aucunement besoin de rimes riches pour "sonner" de façon harmonieuse. Même que généralement les rimes riches ça fait ridicule.  
Parce qu'on ne peut pas tous être des Arthur Rimbaud
 

Citation :

Le dormeur du val
 
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil de la montagne fière,
Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons.
 
Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pale dans son lit vert où la lumière pleut.
 
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme  
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.
 
Les parfums ne font plus frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit.


 

n°24460413
nimrod
barbare papa
Posté le 02-11-2010 à 23:19:32  profilanswer
 

dans les plis cyanosés de ses membres fébriles
 
une main étrangère viens purger avec soin
 
les mycoses macérées perdues sous l'embonpoint  
 
où bourgeonnent l'escarre et le pansement stérile

n°25776097
johnny-vul​ture
Wesh wesh ma poule !
Posté le 10-03-2011 à 13:40:56  profilanswer
 

La nature nous gâte de ce que l'on possède.  
La substance de l'apparence s'offrira à celui ou celle qui aura l'audace de le conquérir en son âme.  
L'aura éternel de l'amour se conjugue de deux êtres immuable
L'infini n'est que versatile dans leur contrée lyrique.
 
Gare à celui qui saura effrayer le chemin muletier.


Message édité par johnny-vulture le 21-03-2011 à 02:54:25

---------------
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
n°27862846
pheukiou
Posté le 23-09-2011 à 15:22:05  profilanswer
 

Porte-Glaive se soulève
 
D’agnelage honorable, un auteur after-shave,
armoiries familiales dans le fond des assiettes.
Cousu d'or au berceau, Porte-Glaive se soulève :
les belles nativités ont fait bien des ascètes.
 
Il avale de grands vins méconnus de nos scnacks
dans lesquels de l'or danse au milieu du roulis.
De la poudre, des rubis, dans maints pinces fesses orgiaques,
ne sauraient point manquer ses agapes nanties.
 
Le calmar de monsieur ébranle toutes croyances,
il résiste au système et nous fait la leçon,
ses pastiches suscitent d'infinies révérences...
je jouirai que sur l'homme on remette les lampions.
 
Prof incoutournable, il professe aux manants
d'innombrables échos de ses cogitations.
Remercions la culture, ce noble écrivaillon
de toujours nous pousser à croire aveuglément.
 
Importateur du vrai, le voilà qui arrive
ressasser sa vision, estimée nutritive,
en espérant peut être que l'on braie au credo
ou qu'on donne du mérite à son petit topo.
 
Aux diamants de son graal, j'aimerai du boucon,
amocher ces plagiats à grands coups de cestons
d'une fredaine jouissive qui n'est de tradition
qu'impulsions ignorantes nées de crasses fictions.
 
Car ces hommes méritent tant de plus suaves frictions
et valent très largement notre vénération.
Ces génies de notre ère ont des airs de génisse
et j'assène aux bovins un affreux préjudice.
 
"Il n'est dans les belles lettres ni cabale, ni factions.
Dans la ligue, tous les hommes jouissent du même fanion."

On sent presque toujours, en tenant mon discours,
ce répondant moqueur se teinter de fureur.
 
A remettre en question le bon sens voisin,
on se fait, pour un peu, des ennemis certains.

n°27998231
pheukiou
Posté le 07-10-2011 à 00:57:02  profilanswer
 

M'ayant ouïe, ces gadjos me disent que mes argots
sont autant de bons grains qui, sujets à l'ergot,
de trop tournent au trivial et qu'en terme d'ego
nous ne sommes pas du tout, à me voir, tous égaux
 
- et le mien, semble t-il, serait gros comme une poutre.
 
Alors soit, je l'ai dur et épais et si long
qu'ils découvrent en rampant leur plus belle dentition
pour pinter du pilonne le geyser si doux.
Nous parlons de champagne... mais à quoi pensiez-vous ?
 
A satiété buvez, ceci n'est pas mon foutre.
 
http://www.ccepc.fr/Images/champagne.gif
 
Une larme pour tous !

n°27998269
pheukiou
Posté le 07-10-2011 à 01:05:37  profilanswer
 

Geekeeta a écrit :

Je viens d'en faire un, enfin je crois...
 
Egonomie
 
"De racines s'abreuvant de cupidité crasse
L'arbre de la créance sans la moindre pitié
Alimente en excès sa croissance infinie
 
Mais le poids insolant de ses branches sans fruit
Jusque-là supportées par un vent majoré
Ne lui fera gagner que sa correcte place"

 
 
Et comme je me suis donné beaucoup de mal pour trouver des rimes ordonnées qui ne faussent pas l'idée de départ, je voulais savoir si ça avait un nom ce genre de construction.  
 
 :jap:
 
 
Edit : et je vais aller voir ce qu'ils en pensent sur le topic de l'économie moribonde...  :D


Moi j'aime bien en tout cas !

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  6  7  8  9  10

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Vos poèmes les plus tristesPoèmes
Topic poésie: vos poèmes, courts ou longs, drôles ou dramatiques..etc 
Plus de sujets relatifs à : Vos Poèmes...


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR