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Auteur Sujet :

Vos Poèmes...

n°4519281
trofub
Ce n'est pas grave
Posté le 31-12-2004 à 12:24:26  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 :hello:  
 
 [:trofub]


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Forum HFR, modérateurs qui pratiquent le délit d'opinion politique dans les discussions,
mood
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Posté le 31-12-2004 à 12:24:26  profilanswer
 

n°4519430
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 31-12-2004 à 12:52:02  profilanswer
 

Starket a écrit :

Merci pour vos critiques :) , mais pouvez me dire ce qui cloche? :??:  
Parce-que vous n'avez trop expliqué ;)


 
 
1. Et mouillé leurs deux yeux d’une larme sincère
 
On sent que le mot "deux" est introduit pour la rythmique, ça fait trop artificiel - oui, on a deux yeux.
 
2. Titubant surement vers le gouffre sans fond
 
Titubant sûrement. Je ne sais pas, je trouve l'adverbe un peu lourd après le participe présent. Encore une fois, je chipote hein.
 
3. Car dans la foule hurlante, et sous une ombre énorme
 
Je suis incapable de te dire pourquoi l'ombre énorme ne me convainc pas. Pour moi, "énorme" ne fait pas du tout partie du même registre (soutenu) que tu utilises jusqu'à présent.
 
4. Et n'iront plus prier dans un temple en chantant
 
Rime très pauvre (néant/chantant) et assez maladroit de construction je trouve.
 
5. Repoussons ce destin par un vigoureux cri!
 
Là encore une rime particulièrement pauvre (infini/cri), et la phrase n'a pas la beauté du reste.
 
Ceci dit, pour que je prenne la peine de m'arrêter sur ces détails, tu en déduis que j'aime beaucoup ton texte :jap:


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°4519440
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 31-12-2004 à 12:54:13  profilanswer
 

Starket a écrit :

je vous en soumets un autre :)  
 


 
Là encore un poème sympathique. Mais on voit plus distinctement le problème que je critiquais sur ton premier texte: le gonflement artificiel du nombre de pieds.
 
Ce vers:
 
Je la vis ; Et des vieux, aux très maigres poitrails
 
..est atroce, parce que le "très" dans très maigres poitrails est vraiment là pour faire contrepoids.  


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n°4519497
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 31-12-2004 à 13:03:28  profilanswer
 

3615buck a écrit :

Il est perdu le topik légendaire Poésie à 2 balles ? Il n'a pas survécu à blabla ?


 
Ils ont fini, nos vers, leurs breves existences,
BlaBla est le tombeau de nos rimes et nos stances,
Joce ou Marc un beau jour, d'un clic les fit partir
Au Paradis des bits. Restent nos souvenirs.
 
A+,


Message édité par gilou le 31-12-2004 à 13:04:28

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n°4519543
starket
Posté le 31-12-2004 à 13:13:13  profilanswer
 

Cela fait quelques mois que j'ai commencé la poésie, et ce n'est que récemment que j'ai commencé à m'interesser aux problèmes que tu mets en évidence.
Avec ce sonnet par exemple, je pense avoir fait un effort sur la richesse des rimes, par rapport à mes compositions précédentes.
J'espère m'améliorer sur ce point :jap:  
 
 

Citation :

grenouille bleue a écrit:
 
Là encore un poème sympathique. Mais on voit plus distinctement le problème que je critiquais sur ton premier texte: le gonflement artificiel du nombre de pieds.  
 
Ce vers:  
 
Je la vis ; Et des vieux, aux très maigres poitrails  
 
..est atroce, parce que le "très" dans très maigres poitrails est vraiment là pour faire contrepoids.  


 
Là aussi je m'incline :jap: , bon, je vais essayer d'améliorer tout ça pour la prochaine fois. :)  

n°4519581
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 31-12-2004 à 13:16:44  profilanswer
 

Perso, c'est le "Titubant surement" qui me fait tiquer: quand on titube, c'est rarement avec surete...
A+,


Message édité par gilou le 31-12-2004 à 13:16:55

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n°4519611
starket
Posté le 31-12-2004 à 13:21:22  profilanswer
 

Citation :

gilou a ecrit:
Perso, c'est le "Titubant surement" qui me fait tiquer: quand on titube, c'est rarement avec surete...  
A+,


Là c'était voulu ;) , pour illustrer le fait que l'humanité ne va pas bien(tituber) et qu'elle continue dans cette voie.

n°4519661
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 31-12-2004 à 13:27:21  profilanswer
 

Certes, mais surement ne rend pas cette nuance IMHO.
A+,


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n°4519672
starket
Posté le 31-12-2004 à 13:28:44  profilanswer
 

IMHO :??:

n°4519677
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 31-12-2004 à 13:29:40  profilanswer
 

[:google]
A+,


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Posté le 31-12-2004 à 13:29:40  profilanswer
 

n°4519916
trofub
Ce n'est pas grave
Posté le 31-12-2004 à 13:56:54  profilanswer
 

Minutieux alambics de trépas,
Brève inversée de nos débats,
Nos topics se consomment instant,
Nous mangeons leur âme gambadant.
 
Feu qui brule et jour de nuit,
Fuit le joueur frétri de faim,
Rêvons d'éternité et d'airain,
Consummons notre vie qui reluit.
 
Les croche-pieds,
 
 [:trofub]


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n°4540150
dust of my​ dust
Posté le 04-01-2005 à 05:45:32  profilanswer
 

Tsunami (poème emporté)
 
 
 
désirs gravats charriés à la terre mêlés
la boue les vagues, le sang liquide, le sang séché
les littoraux se sont noyés et le soleil n’a pas bronché
c’est la fin des vacances: je regarde la télé
la fin du monde, le temps d’un claquement de doigts
la fin du rêve, juste comme ça
 
les pensées effacées les cités annulées
 
il reste quelques chiffres, histoire de calculer
 
7H30: je dois sortir le chien
 
 
 
http://www.dustofmydust.com/

n°4540271
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 04-01-2005 à 08:33:20  profilanswer
 

j'ai trouvé çà sur les net, amusez vous bien !
POEME COQUIN
A lire jusqu'à la fin...  
 
La première fois quand je l'ai vue
J'ai tout de suite remarqué son regard
J'en étais complètement hagard  
 
Dans ce jardin du Luxembourg  
Je me suis dit : il faut que je l'aborde
Pour voir si tous les deux on s'accorde  
 
J'ai déposé mon baluchon  
Alors j'ai vu tes gros yeux doux
J'en suis dev'nu un peu comme fou  
 
Quand je t'ai dit que tu me plaisais  
Que j'aimerais bien te revoir  
Tu m'as donné rendez-vous le soir  
 
Et je t'ai dit Oh Pénélope  
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t'aimerai toute ma vie  
 
Quand dans ce lit de marguerites  
Tu m'as caressé doucement la tête  
Ma vie entière est une fête  
 
Et sous les regards de la foule  
J'ai posé ma main sur ta main  
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain
 
A l'ombre des eucalyptus  
Je t'ai dit : je veux que tu me suives
Je te sentais d'humeur lascive  
 
Alors comme ça dans les tulipes  
Tu m'as fait une petite promesse  
Gage d'affection et de tendresse  
 
Si notre amour devait céder  
Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre
Je ne pourrais jamais m'en remettre  
 
Car si un jour notre amour rouille  
Je m'en mordrai très fort les doigts  
Chérie vraiment je n'aime que toi  :hello:

n°4540370
Ill Nino
Love
Posté le 04-01-2005 à 09:31:51  profilanswer
 

Pas vraiment coquin... Ou bien ? Mais sympa...

n°4540497
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 04-01-2005 à 10:17:30  profilanswer
 

Ill Nino a écrit :

Pas vraiment coquin... Ou bien ? Mais sympa...

Si tu changes la rime du second vers de chaque strophe afin que cela rime avec le premier et non le 3e vers... :whistle:  
Il est assez connu d'ailleurs.
A+,


Message édité par gilou le 04-01-2005 à 10:18:12

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n°4540573
Ill Nino
Love
Posté le 04-01-2005 à 10:38:01  profilanswer
 

gilou a écrit :

Si tu changes la rime du second vers de chaque strophe afin que cela rime avec le premier et non le 3e vers... :whistle:  
Il est assez connu d'ailleurs.
A+,


:lol: Excellent... J'suis trop innocent moi... :D
J'vas montrer ca a mademoiselle, ca devrait lui plaire elle a bcp aimer le poeme de Aurore Dupin a George Sand...

n°4541132
Moktar1er
No one replies...
Posté le 04-01-2005 à 12:10:13  profilanswer
 

Aprés un gros coup de blues...
 


Seul dans cette forêt, dans la nuit, seul dans l’hiver,
J’avance dans la neige, en pleurs, las, seul et amer.
Ma blanche compagne m’isole, elle m’embrasse, me fait taire,
Elle avale mes pas, mes pensées, mes cris, ma chair.
 
Ô Silence sauveur, calme béni, Solitude
Chérie. Je t’aime, tu es ma vie, ma plénitude.
Avec toi je suis né, sans aucune lassitude,
Tu ne m’a jamais quitté, vie de servitude.
 
Aujourd’hui je suis las, mes deux amours unis,
Ma différence, mon isolement, ma belle amie.
Et toi, belle dame blanche, tes bras ouverts sont bénis.
 
Vous deux, recevez la vie, j’ai choisi mon heure.
Je n’ai plus de larmes, alors que personne ne pleure.
Pour être seul, sans peine, voici ma dernière demeure.

n°4542821
starket
Posté le 04-01-2005 à 16:27:02  profilanswer
 

Citation :

Ill Nino a écrit:
:lol: Excellent...


+ 1:lol:


Message édité par starket le 04-01-2005 à 16:27:24
n°4556771
starket
Posté le 06-01-2005 à 13:16:11  profilanswer
 

Cet homme-là
 
Cet homme-là prenait son vin chez les puissants
un feu spirituel éclairait ses pensées
Et près de sa personne, étoiles insensées
Les belles étalaient leurs charmes ravissants.
 
Le soleil, dans le ciel aux nuages dansants
Fatigué des humains, ombres vite passées
Descend vers les tréfonds, aux heures avancées
Appelant pour un temps les astres blanchissants.
 
La lumière a fui l'homme et l'horizon est sombre
La splendeur des seigneurs la richesse sans nombre...
Aujourd'hui comme un chien, il se traîne, sans abri.
 
Enfin! Les ennemis respirant la rancune
Se dressent triomphants sans gêne aucune:
" Regardez-le mourir, ce n'est plus qu'un débri!"


Message édité par starket le 06-01-2005 à 17:36:55
n°4589069
dust of my​ dust
Posté le 11-01-2005 à 06:55:53  profilanswer
 

la bouche du diable est venue m’aspirer
je compte les flammes, les fleurs et les regrets
pas de salut pour ceux venus prier
mon ombre s’embrase au grand bal des ratés
 
déchetterie
 
bourdonnement inouï paysage enterré
oubli d’avoir oublié le naufrage éclipsé
les injures les cris la tempête entre la paix
le fond de calme même pas éprouvé
l’abîme incolore qui se vit comme on trépasse
 
le jardin des âmes est une déchetterie
 
si le sexe du néant prend mon rêve si
la mort de la vie est ma sève tant pis
je respire l’enfer qui remplace mon air
je me retourne dans ma tombe
je tourne plus le dos au monde
 
palpitations spectrales, atomes cristaux de larmes
cendres sans cesse cendres sans restes
de cercle en cercle il n’y a pas de cercle
un milliard de démons qui n’existent même pas
plus encore des sirènes qui ne chantent pas
l’image est très floue, non
il n’y a aucune image
derrière le miroir ne s’écrit pas la page
 
quelque chose m’appelle quelque chose
me menotte – mon corps est une camisole
mes angoisses peut-être ou bien encore les pleurs
d’une mère explosée d’un enfant balayé
des contours se dessinent : mon cercueil se crée
il fait si sombre ici qu’il n’y a pas d’obscurité
 
inertie immobile, l’émiettement défile
je n’en sais pourtant rien, ma conscience est aveugle
 
des souvenirs à la chaîne coulissent en dentelles
brodées de glaires et de perles
teintées de sang et puis de sperme
hémoptysies précieuses goutte à goutte échappées
comme on pleure son cœur, sa jeunesse effacée
les rêves se déversent et l’âme devient flaques
distillées dans le vide par ondes par vagues
d’abondantes fistules s’écoulent ces nappes
sources d’effusions que la distance sape
réminiscences fragiles, projections avortées
par salves les valves les laissent filtrer
dans le vaisseau fantôme de l’éternité, il y a
les plis les épissures, les rouages insensés
ces poulies folles qui me hissent, ces roues ces croix
qui m’étourdissent, ces ascenseurs depuis l’oubli
un mot d’amour qui me trahit
tout monte et tout descend, tout point et disparaît
la joliesse cotonneuse et tant d’atrocités
se découpent des visages qui saignent sans partage
se forment d’étranges amibes, des lèvres sirupeuses
avec leurs cortèges d’abcès, d’illusions vaporeuses
il y a enfin cette zone froide – je me mets à trembler
pris dans l’algèbre du néant, mon cerveau a hurlé
 
ce qui se passe ici ne se passe jamais
ce qui arrive là n’est jamais arrivé
 
passé au présent depuis l’inaccessible
ce présent est un rêve, il n’existe qu’en mots
c’est ma vie qui défile, que je ne vois passer
ce présent est un rêve et pourtant il est vrai
 
les secondes s’écroulent, elles sont dépassées
 
il n’y a pas d’éden pour nos printemps brûlés
 
tout devait finir, tout devait défraîchir
mon portrait embaumait mon corps
mais le miroir racontait ma mort
 
ce sont des mers de bitume qui m’ont vu me coucher
d’obscures lagunes où embarqué je flotte
ou bien je coule, je ne sais pas vraiment
dérivant à perte parmi les filaments
d’amour qui croisent d’inouïs écœurements
des haines séculières, nos plus beaux sacrements
déchiquetés comme le visage des saintes
rêvées et bafouées comme des vierges enceintes
je fus un enfant qui regardait le ciel
je fus un barbare asservi par le fiel
j’entends maintenant des voix qui m’appellent
je fais face à un œil que des débris constellent
peut-être un phare au milieu de nulle part
un clignement cyclopéen me ramène vers demain
à rebours, le temps m’est compté – la mort
me fait voir son envers : une couleur, je crois
j’ai bien les yeux ouverts
 
devant moi des murs bien réels
 
la pénombre d’une pièce, des sensations brouillées
 
où suis-je ?
 
où ai-je pu être un jour ?
 
 
http://www.dustofmydust.com/

n°4652373
MayaZith55​8
I'm here without you baby...
Posté le 18-01-2005 à 22:07:02  profilanswer
 

Voilà un ptit poème bien débile de ma composition. Ce n'est pas le meilleure, j'vous rassure tt de suite! (Mais malheureusement aucun de mes poèmes n'est à un niveau bcp plus élevé...)
 
Je l’entends,
Ce léger bruissement,
Cette ébauche de frôlement.
La nuit il gagne ma chambre,
Ma chair,
Mes artères ;
Il me sort de mon antre.
A pas de loup,
Je réponds à cet appel.
Il me rend fou,
M’ensorcelle.  
La bête qui est en moi se réveille
Et me prive de mon sommeil.
Etrangement je ne lui en veux pas,
Ce qu’elle m’apporte est plus conséquent :
L’appel du sang.
La mort m’accompagne ici bas,
Mon corps voyage sur cette terre,
Alors que mon esprit est prisonnier dans les limbes.
Je vais et viens dans les deux mondes,
Mais je préfère et de loin l’ombre.
Les ténèbres m’accueillent en leur sein,
Je ne vois plus rien.
Juste une alternance de noire et de rouge.
Mes proies,
Et mon chez moi.
Une fois mon meurtre accomplis,
Je souris aux ténèbres accueillant,
Et délaissant un cadavre,
Un tas de chair inerte et méprisable,
Je rejoins le côté obscur,
Passe de l’autre côté du mur,
Afin de rejoindre les miens.
Je ne traîne pas,
Qui sait ma foi,
Peut-être que pour une fois,
Pour moi,
Ils se sont fait du mauvais sang…

n°4701279
dust of my​ dust
Posté le 25-01-2005 à 09:03:09  profilanswer
 

ZÉNITH
 
 
le souffle premier rime avec le dernier
naître et dénaître, s’ouvrir s’oublier
le temps d’un soupir, buée qui expire
la rosée fraîche déjà s’évapore
le rêve insufflé voit son souffle coupé
 
le sang monte en moi comme une mer de violences
la vie se présente, la vie se retire
serpents innombrables qui enlacent mon corps
mes veines s’entrecoupent, présageant mon destin
leur poison bouillonnant me vient de tout temps
c’est une marée de cris, un battement de cœur
un courant de folie qui submerge l’esprit
déferlent les envies qui inondent l’espace
mais l’âme convulsée se résorbe sans trace
 
un chaos d’illusions charrie mon corps dans l’abandon
la lumière m’obscurcit l’oxygène m’étouffe
je me noie dans le ciel qui me donne le jour
au simple contact de l’air
au simple contact de la vie
mes poumons se dessèchent comme des branchies
chaque geste de vie est un acte de mort
respirer, c’est toujours suffoquer
ouvrir les yeux, c’est encore les crever
 
la chaleur qui me berce est l’horreur qui me tue
 
l’astre souverain qui d’emblée hâle mon teint
la sphère enflammée qui surplombe mon déclin
le même soleil qui voit mon être éclore
celui-là qui assèche et qui scelle la mort
 
c’est le dieu de la dissolution
 
c’est le dieu de mon annulation
 
 
http://www.dustofmydust.com/

n°4708108
lecentredu​monde
Conséquence future ,le présent
Posté le 25-01-2005 à 22:51:05  profilanswer
 

c'est contre productif
je suis contre

n°4708285
kokolekoko
Posté le 25-01-2005 à 23:04:19  profilanswer
 

gilou a écrit :

Certes, mais surement ne rend pas cette nuance IMHO.
A+,


ben si il veut faire passer que ce titubement est inéluctable, ça fait un chouette choc des sens. [:splinter]

n°4708293
kokolekoko
Posté le 25-01-2005 à 23:05:02  profilanswer
 

gilou a écrit :

Si tu changes la rime du second vers de chaque strophe afin que cela rime avec le premier et non le 3e vers... :whistle:  
Il est assez connu d'ailleurs.
A+,


ça fait penser à la jeune fille du métro
 
 

C'était une jeune fille simple et bonne
Qui demandait rien à personne
Un soir dans l'métro, y'avait presse
Un jeune homme osa, je l'confesse
Lui passer la main ... Sur les ch'veux
Comme elle était gentille, elle s'approcha un peu.
 
Mais comme a craignait pour ses robes
A ses attaques elle se dérobe
Sentant quelqu'chose qui la chatouille
Derrière son dos elle tripatouille
Et tombe sur une belle paire ... De gants
Que l'jeune homme, à la main, tenait négligemment.
 
En voyant l'émoi d'la d'moiselle
Il s'approcha un p'tit peu d'elle
Et comme en chaque homme, tout de suite
S'éveille le démon qui l'habite
Le jeune lui sorti ... Sa carte
Et lui dit j'm'appelle Jules, et j'habite rue Descartes.
 
L'métro continue son voyage
Elle se dit c'jeune homme n'est pas sage
Je sens quelque chose de pointu
Qui d'un air ferme et convaincu
Cherche à pénétrer ... Dans mon coeur
Ah qu'il est doux d'aimer, quel frisson de bonheur.
 
Ainsi à Paris, quand on s'aime
On peut se le dire sans problème
Peu importe le véhicule
N'ayons pas peur du ridicule
Dites lui simplement ... Je t'en prie
Viens donc à la maison manger des spaghettis.

n°4708431
kokolekoko
Posté le 25-01-2005 à 23:15:25  profilanswer
 

starket : chapeau, c'est du victor hugo :jap:

n°4708470
kokolekoko
Posté le 25-01-2005 à 23:19:22  profilanswer
 

Ill Nino a écrit :

Francois Perusse :
tes yeux couleurs azur,  
tes cheveux en cascades,  
ton ames et coeur si pur  
j'vais prendre une petite salade...  
 
:love: :lol:


il doit aimer appolinaire [:figti]

n°4708487
kokolekoko
Posté le 25-01-2005 à 23:21:05  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Tut tut. Un peu de poésie voyons.
 
Miracle de la foi, nouveau Buisson Ardent
Où la rosée de l'aube a coulé lentement
Comment imaginer un plus beau sanctuaire
Lorsqu'elle se prosterne en montrant son derrière ?


moins cru:
 
Je connais un autre connin
Que tout vivant je voudrais prendre.
Sa garenne est parmi le thym
Des vallons du pays de Tendre
:love:
(Appolinaire)


Message édité par kokolekoko le 25-01-2005 à 23:22:58
n°4708844
titouweb
Réfléchir Avant D'Agir
Posté le 26-01-2005 à 00:01:01  profilanswer
 

leFab a écrit :

Il y a aussi cette formidable performance :
 
La chatte
a quat'
papattes...


[:rofl]

n°4711447
thoxma
Posté le 26-01-2005 à 13:23:48  profilanswer
 

Je ne sais pas si on peut le qualifier de poème...:
 
L'amour
n'est pas toujours
un jour on le prends
on marche droit devant
on est bien heureux
mais on oublie nos yeux
gare aux pas de travers
qui nous mènent droit en enfer
et qui font qu'un jour d'hiver
cet amour on le perd

n°4712945
jedijul
Posté le 26-01-2005 à 15:51:20  profilanswer
 

kiki a écrit :

Pigeon,
Oiseau a la grise robe,
Dans l'enfer des villes,
A mon regard tu te dérobes  
Tu es vraiment le plus agile.


Hum, comme ça sent bon le poelvoorde tout ça ;)

n°4713946
starket
Posté le 26-01-2005 à 17:18:31  profilanswer
 

                    Rêves Babyloniens
 
C'est la nuit, tout scintille et tout se recompose.
Le soleil disparaît dans l'ombre où Dieu repose,
Comme un petit feu dans la mer.
Et des villes en or, merveilles dévoilées
Et des palais brillants aux lueurs étoilées,
Surgissent du Néant amer.
 
Babylone est sublime, avec ses chants mystiques
Ses plaisirs décadents, ses danses frénétiques,
Où l'or se mêle aux diamants.
Le temps qui, tel un vent passe fuit et repasse
Jamais n'ébranlera ce point-ci de l'espace,
Car Babylone est hors du temps.
 
Chaque être humain du monde, érudit ou stupide
Empereur, mendiant, déserteur, intrépide
Possède une vaste cité;
Rêveur impénitent poursuivant des mirages
L'Homme court et se perd sous le ciel lourd d'orages
Qui lui cache la vérité.
 
Celui qui cherche un rêve en attendant la vie
Est un réligieux dévoré par l'envie,
Un Seigneur triste et sans écu.
Il verra des déserts, des mers aux grandes lames;
Et après, tous diront: " Il recherchait des flammes...
Il est mort sans avoir vécu."
 
Cela fait deux fois que je change le titre de ce poème, je n'arrive pas à me fixer. :pfff:  

n°4749533
Selenium
Posté le 30-01-2005 à 23:12:28  profilanswer
 

Génèse
 
 
Calé dans un fauteuil
Un samedi soir, hier
Je me sens franchir le seuil
D'un monde sans frontière
 
Je regarde autour et tout est différent
Ma vision n'est plus ni l'odorat
Seul le toucher d'une feuille
Et un sens sans commune mesure
Qui monte en moi
L'extase de sentir les mots jaillir
L'envie de les marier l'un à l'autre
La sensation de ne plus rien pouvoir contrôler
 
Un plaisir grisant
 
 
 
@starket : qu'importe le titre c'est très beau

n°4756513
lecentredu​monde
Conséquence future ,le présent
Posté le 31-01-2005 à 21:48:13  profilanswer
 

En cours d'anglais à 5
 
Tes vierges corolles, diaphane fleur de lys
Je pose ma main presque presqu'entre tes cuisses
Je t'embaume et toi, tu m'enivres de saucisse
Agréables saveurs, précieuses épices ...
 
De ton cône odorant rayonne ton pénis
qui fût mien, rien qu'à moi (et naguère et jadis),
Partagé "au jour d'OUI" par d'autres qui frémissent,
Remplacé à regret, le concombre s'immice ...
 
C'est ta belle grosse queue pleine de malice
Collée à mon nez, pour qu'oublier je ne puisse
Ni quande ta bite dansait dans mes orifices,
Ni quand je m'accrochais à ton corps d'Adonis...
 
Fragile membrane, je veux que tu périsses
Que du bien ou du mal il nous reste le vice
Afin que les cris de nos ébats retentissent,
SI! c'est pour la taille que les filles gémissent...
 
edit : la rime toujours pareille est une difficulté à la longue...


Message édité par lecentredumonde le 31-01-2005 à 21:53:07
n°4757300
NazGhul
Posté le 31-01-2005 à 23:30:16  profilanswer
 

J'ai écrit ton nom sur le sable , le vent la emporté ,
J'ai gravé ton nom sur la roche , le temps la éffacer ,
J'ai graver ton nom dans mon coeur , il y es pour l'éternité.
 
 
 
La clareté de tes yeux éclairci l'obscure chemin qui méne a mon coeur.
 
 
J'aimerais etre une larmes pour naître dans tes yeux ,
Vivre sur tes joues ,
Et mourir sur tes levres.
 
 
Voila

n°4757367
lecentredu​monde
Conséquence future ,le présent
Posté le 31-01-2005 à 23:41:04  profilanswer
 

apprends l'or-to-graffe

n°4757437
Eugenics
Posté le 31-01-2005 à 23:48:28  profilanswer
 

Nazghul a écrit :

J'ai écrit ton nom sur le sable , le vent la emporté ,
J'ai gravé ton nom sur la roche , le temps la éffacer ,
J'ai graver ton nom dans mon coeur , il y es pour l'éternité.
 
 
 
La clareté de tes yeux éclairci l'obscure chemin qui méne a mon coeur.
 
 
J'aimerais etre une larmes pour naître dans tes yeux ,
Vivre sur tes joues ,
Et mourir sur tes levres.
 
 
Voila


 
déja lut mais je ne sais plus ou :/  
surtout le dernier sur et certain je le toruve trop beau mais je connaissais la fin apres avoir lut le debut  

n°4760699
Selenium
Posté le 01-02-2005 à 15:16:02  profilanswer
 

lecentredumonde a écrit :

En cours d'anglais à 5
 
Tes vierges corolles, diaphane fleur de lys
Je pose ma main presque presqu'entre tes cuisses
Je t'embaume et toi, tu m'enivres de saucisse
Agréables saveurs, précieuses épices ...
 
De ton cône odorant rayonne ton pénis
qui fût mien, rien qu'à moi (et naguère et jadis),
Partagé "au jour d'OUI" par d'autres qui frémissent,
Remplacé à regret, le concombre s'immice ...
 
C'est ta belle grosse queue pleine de malice
Collée à mon nez, pour qu'oublier je ne puisse
Ni quande ta bite dansait dans mes orifices,
Ni quand je m'accrochais à ton corps d'Adonis...
 
Fragile membrane, je veux que tu périsses
Que du bien ou du mal il nous reste le vice
Afin que les cris de nos ébats retentissent,
SI! c'est pour la taille que les filles gémissent...
 
edit : la rime toujours pareille est une difficulté à la longue...


 
 
Que de poésie....  :sarcastic:  
 
A quoi ressemble-t-il je te demande avec politesse
Ce professeur d'anglais qui t'inspire ces délicatesses
 

n°4761527
lecentredu​monde
Conséquence future ,le présent
Posté le 01-02-2005 à 16:55:37  profilanswer
 

c'est malheureusement une femme engrossée
de 45 ans qui ne s'est pas mariée...


Message édité par lecentredumonde le 01-02-2005 à 16:56:58
n°6331548
nicolo87
Posté le 17-08-2005 à 20:59:43  profilanswer
 

l'eclair eclos sur ton regard
eclaircies d'un orage pour mieux te voir
fait pleuvoir des pleurs d'espoirs
de ce nuage sans pluie ayant perdu son eau
comme cette femme qui s'ennuie ecoutant la stéréo

n°6331557
nicolo87
Posté le 17-08-2005 à 21:00:24  profilanswer
 

c'est a l'instant veuillez me pardonner si ce n'est pas le top

mood
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Posté le   profilanswer
 

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