Reprise du message précédent :
c'est a l'instant veuillez me pardonner si ce n'est pas le top

Il pleut sur le jardin
La ville tombe endormie
Le chat croque un merle

La Belle endormie dans les neiges et le vent tourne  
 
 
Sur la neige tu dors étendue sans tissu,
Intime est ton sommeil aux vastes lits alpins
De lumière drapée tu rêves au-dessus
L’écho des hallalis dont se gorgent les pins.
 
Sur la neige tu dors et les doigts de décembre
Caressent la vapeur montant des beautés nues ;
Vois, la lune indistincte au loin déjà se cambre,  
Jalouse de ta chair exhalée dans les nues.    
 
Quand le vent de te voir assoupie trop s’émeut,  
À genoux sur les monts il compose tremblant
Des bouquets de flocons que d’un long baiser blanc  
À ta poitrine rose il prodigue plumeux…
 
Ces étoiles du froid aux sommets retenues
Que le ciel condamne à son givre éternel
Par ton sein nivéal, ô miracle ingénu,
Renaissent aux saisons de leur vie maternelle !  
   
Mais le vent élégiaque, amoureux impossible,  
S’enivre à ton parfum, souffle dans tes cheveux,  
Te couvrant d’un murmure il vagit son aveu :  
« Je meurs que tu ne voies ma parade invisible ! »
 
C’est qu’il connaît le mal, étant partout à la fois,  
D’être analogue au temps qui jamais n’est chez lui,  
Toujours marivaudant aux soleils comme aux pluies,
Divine est sa puissance, orpheline est sa foi…
 
Il voudrait tant jouer la corde de ton cœur,
Envelopper ton pouls d’infinies tessitures ;
À ta gloire élevant sa belle appoggiature,
Contre l’Absurde enfin ses chants seraient vainqueurs !
 
Il viendrait comme un roi déposer sur tes lèvres
Sa rose impériale et rougie par la fièvre.
Ce vent au souffle qui féconde ou bien terrasse,  
Moi je sais qu’il remplit son poumon de ta grâce !
 
Et partout où ce Dieu va répandre ses ondes,  
J’irai te retrouver ! Jusqu’aux temples d’Orient,  
Par les sombres forêts, sur l’océan brillant ;
J’aimerai ton parfum dans le jardin des mondes !
 
Profitant d’un sommeil où je m’envolerais
Mon âme écoutera, je la consolerai,  
Le vent, ton prosélyte, au noir du firmament
Hurler dans l’Infini l’hosanna d’un amant !
 
 
 
 
 
 
 

Ton poème est VRAIMENT admirable. Je ne sais pas si tu l'as fait édité ou quoi, mais si ce n'est pas le cas, tu devrais le faire. Ecrire un recueuil si tous tes poèmes sont dans ce style. Il est vraiment superbe et extrêmement travaillé ! J'en ai moi aussi écris mais maintenant que j'ai lu ça, je n'ose plus les mettre...

Salut Shindara ! Merci pour ton message... Etrange alliage dans ton profil de métal et de poésie ! Y aurait-il dans cette musique plus de coeur qu'on ne le croit ?! J'essaie en effet de trouver un éditeur pour publier différents textes (recueils de poésie, romans, théâtre etc.) mais c'est vraiment la merde !! Puisque tu sembles avoir apprécié celui-ci, en voilà un autre :
 
Tu es si triste
 
Il semble dans tes yeux venir un crépuscule
Epongeant la clarté qu'ils ont faite en mon âme,
Et le monde apparaît soudain si minuscule
À mon coeur oublié au silence du drame.
 
Il semble que tes joues, rougissantes hier,
Dépassent en pâleur la plus pâle des pierres.
Il paraît sans faillir qu'un funeste hurlement  
Gît au creux de ta chair belle éternellement.  
 
Comment, sans prévenir, la chose d'exister
Put changer en torpeur ta grâce et ta beauté ?
Quoi ! Nature eût-elle eu de si noirs mouvements
Qu’elle couvrît d’obscur et frappât de tourment
Son oeuvre la plus claire et digne d’élection
Que révéraient les Dieux devant ta perfection ?
 
Montre-moi je t'en prie que l'amour vaut le ciel,  
Bouge au moins cette lèvre où s'assèche le miel,
Je veux goûter l'odeur encore de ta voix,  
Dis-moi que tu as peur, tremble, que je le voie !
Crie, frappe mon visage ou déchire ma main,  
Montre-moi que j'existe et nous mourrons demain.
 
 
 

Admirable. Je n'ai pas d'autres mots. J'aime beaucoup Baudelaire mais sans vouloir de flatter spécialement, les tiens semblent par instant dépasser les siens. Tu parlais du métal mais à vrai dire, le métal que j'écoute, les paroles (sont en anglais, mais je traduis sans trop de difficultés) sont belles, tristes, magnifiques... Bref, ce n'est pas barbare. Certains groupes le sont atrocement mais pas tous...
Moi j'écris des livres depuis que j'ai 10 ans. L'édition sera pour bientôt. Au moins la tenterai-je si ça n'aboutit pas. Les poèmes sont au gré de mon humeur. Quand je suis triste, en colère, agitée, ou quoi, ils viennent tout seuls mais ils sont secrets...
En tout cas, je crois que tu as un réel talent pour les poèmes. J'ignore quels livres tu écris et s'ils sont aussi bien écrits que tes poèmes, mais j'imagine qu'ils doivent être agréables à lire. C'est vrai que c'est très dur d'éditer (1 ou 2 manuscrits sur 2000 ou 3000) mais au cours de toute ma vie (je n'ai que 19 ans), s'il y a un rêve que je ne laisserai JAMAIS mourir, c'est éditer mes livres. Ecrire, c'est une passion, une drogue, une vocation, et c'est tout l'espoir qu'il me reste pour vivre jusqu'au bout.

Merci shindara pour ton enthousiasme... mais il serait bien légitime maintenant de pourvoir de lire en retour... Si tu ne veux pas rendre tes textes trop "publics" encore, mais qu'un avis t'intéresse et celui d'un passioné, envoie m'en quelque(s)-un(s) par mail. As-tu déjà fait lire. Et si non, pourquoi ?

[/#00718d]

Je cherche du boulot dans le magasinage  
Mais je n'en trouve point,  
Alors tout seul chez moi, je regrette et j'enrage  
De ne servir à rien.  
 
J'attends que se passe la journée et je vais  
Et viens dans la maison,  
Parfois je me pose, je m'installe et je fais  
De petites chansons.  
 
Quand le téléphone sonne, je fais le sourd  
Et je ne réponds pas.  
Je passe ma journée à manger des yaourts  
En guise de repas.  
 
Souvent je me connecte au web où j'ai à faire  
Avec une internaute.  
On parle de Rimbaud ou bien de Baudelaire  
Comme des cosmonautes.

ça veut dire quoi 'flood' ?

Flooder écrire plein de post qui ne servent à rien non ? ( flood = innonder, submerger ) mais je vois pas ce que ça veut dire ici en l'occurence.
 
Wooow ^^ ça fait un bail que je suis venu sur le forum ^^... J'ai perdu de vue le charmant topic où on se répondait en vers tout en postant en même temps. Comme j'ai la flemme de tout relire ce topic ( ça se trouve c'est suis-là ) j'ai lu que les deux dernières pages .

 
C "marrant" car justement je fulminais sur un autre topic parce que je les poèmes et même les lettres d'amours que j'ai trouvé sur différents forums digne d'adolescents prépubères, je dois dire que ce que tu écris me remonte le moral, ça prouve que certaines personnes ont encore la capacité de faire preuve d'éloquence ...
 
J'espère que tu vas continuer à nous faire partager tes proses

up

LE TALUS
 
Attendant inlassablement cette femme
Allongé dans l'herbage du talus
Je languis de cette attente en mon âme
J'ai pensé donc je fus
 
Depuis longtemps j'eus aimé marcher
J'ai grimpé dans la boue du talus
Ainsi j'ai pensé je t'aime ma Lulu
Avec du lila mon herbier j'ai décoré
 
Sur une barque en osier du poison j'ai pêché
Et en haut du talu j'ai vu "el sol rising"
Mon coeur dans ma poitrine fit bing
 
Une mitrale avait elle lâché
Ou mon espoir brisé
 
Mais d'un mouvement lent
Ma main caressa ses restes d'ossements
 
 
Dites-moi ce que vous en pensez et je vous en dirais plus sur cet étonnant poème. Le surréalisme!

je suis un peu un nouveau Ronsard! Disons que je le fais revivre!

tu as peut-être vu ce poème : http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 8046-1.htm
 
une fille qui s'y connaît en poésie en dit ceci :
 
"en gros, je suis d'accord avec ce que tu dis depuis le début, sauf pour ce passage. En effet, pour certains la poésie est une recherche du beau, mais depuis les modernes nous savons que c'est autre chose. Là, tu parles d'anthropomorphisme en en faisant un combat poétique, alors que les nouveaux romanciers sont déjà passés par là. La poésie idéologique anthropomorphique n'est plus d'actualité (en tout cas, plus pour moi).
Mais j'admire ton expérience, qui remet en cause le terme de poétique pour lui donner une dimension autre (dans la veine des formalistes russes qui ont inventé le zaoum). La poésie n'est pas seulement un langage du beau et des sentiments, c'est avant tout une réflexion SUR le langage (enfin, c'est comme ça que je le conçois)
mais faut dire qu'il y a de cela quelques années, je t'aurais traité de sale moderniste dénué de talent... mais c'était il y a quelques années, là, je salue ta réflexion dérangeante"

Et si jamais la vie c'était çà
Ce truc que tu ressens en toi
Qui était jadis enfoui
Et qui maintenant s'épanoui
 
Et si jamais le bonheur c'était çà
Ce truc qui te mets en émoi
Que tu voudrais vivre à deux
Le partager et le voir dans ses yeux
 
Et si jamais l'amour c'était çà
Un feu si fort qu'il ne s'éteindrait pas
Qui te brûlerait tel un soleil
Et n'aurait jamais son pareil
 
Et si jamais la peine c'était çà
Ce truc qui de fond n'a pas
Que tu ressens quand ton c?ur pleure
Car ton amour est parti ailleurs
 
Et si jamais la peur c'était çà
Ce truc qui t'emplit de froid
L'idée de ne pas voir l'âme s?ur
Et la chercher jusqu'à ta dernière heure
 
Et si jamais la mort c'était çà
N'avoir jamais connu tout cela
D'être passé à coté de sa vie
Et d'avoir si longtemps dormi
 

l'été vient, mais caché
je sens la pluie m'enlacer
je te suis dans mes pensées
que fais tu?  
quand reviendras tu?
mon espoir est ma prison
je ne puis me liberer de l'emprise de ton souvenir
je voudrais passer a un autre chapitre de mon histoire
oublier certaines choses
il est helas trop tard
tu m'as marquée au fer rouge de la folie
j'ai soif de toi  
il n'y a plus rien a boire
le vin est consommé

Je vais jouer les rabats-joie, mais on est en 2006 et je trouve ça malheureux de voir encore de nos jours de la sous-poésie du XIXè...
Certes, ma critique arrive comme un cheveu sur la soupe mais son but n'est pas de créer une polémique, mais bel et bien de critiquer.
Vous vivez avec votre temps, faites en sorte de faire de même avec l'écriture.
Je ne parle pas de la littérature. Autant l'on peut toujours et heureusement apprécier et/ou s'inspirer des choses du passé, autant je crois que lorsqu'il s'agit de création, il faut laisser une énorme place à l'originalité. Et force est de constater qu'ici, ça n'est pas le cas...
 
J'espère que vous saurez prendre cette critique comme il le faut.

 
N'exagérons rien   , faire des métaphores est une chose, encore faut-il qu'elles soient justes et qu'elles s'accordent La passion est autre chose, si j'aime les maths je ne peux forcément prétendre être doué    
 
juste pour le plaisir d'ailleurs :
 
L' Albatros  
 
 Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
 
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
 
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!  
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,  
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
 
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
 
Ici chaque mot a une signification intense et formidable en rapport avec le sujet je trouve

C'est donc purement le poëte et baudelaire que tu critiques ? Tu fais plus de fautes que lui en tout cas.    Bref l'albatros je l'entend et je le vois comme une très belle métaphore du poëte, qui donne force et courage à ceux qui se sentent un peu comme cela. (je ne prétends pas ici l'être)

Je préfère au contraire l'énonciation sèche et vive qui permet de frapper de tout son sens, et de faire éclater enfin l'esprit du lecteur complice, mais seulement lorsqu'il s'agit du style de baudelaire; j'aime aussi les belles lettres.

 
 
ce n'est pas la poésie que tu as l'air d'aimer mais plutot le vecteur d'expression utilisé par l'auteur.
c'est comme l'art, certaines techniques te touchent plus que d'autres, mais l'esprit ouvert ira chercher l'idée, là où beaucoup s'arretent à la mélodie des mots

C'est ce que je n'osais pas dire, ce n'est certainement pas par une pure esthétique que baudelaire est reconnu, mais d'abord -d'ailleurs à ses premières publications on qualifiait ses mots d'immondes- par la force des sentiments qu'il arrive à transmettre. Même à la recherche du temps perdu de proust qui est la chose la plus belle que j'aie jamais pû lire, donne à pleurer et à jouir par l'émotion que proust transmet.

 
 
Bof... Ce que je fais est médiocre.
Ceci dit, je maintiens ce que j'ai écrit. Je suis pour une énorme part d'originalité dans le fond, comme dans la forme. Il faut bien sûr faire attention; c'est à dire ne pas exagérer, car tomber dans l'extrême devient vite ridicule...

 
Je vois ce que tu veux dire. Enfin je suis jamais tombé amoureux d'un seul poème "new wave" comme ça a pu être le cas avec certains vers plus classique. Je veux pas faire mon vieux con j'ai ptet simplement pas lu les bons. Tu penses a qui ?

trophés baclés
espoirs de merde
fantasy cheap
 
rimes pauvres

 
Je n'en sais trop rien... Je ne suis pas du tout callé en littérature et encore moins en littérature contemporaine.
Néanmoins, je pense qu'un mec comme Prévert, dont les écrits ne sont pas si lointains, a apporté une part d'originalité énorme à la poésie. Je trouve d'ailleurs qu'on ne lui rend pas assez hommage. J'ai l'impression qu'on le renie injustement pour son image, son côté poète du peuple. C'est tout un charme pourtant...
Sinon, outre-Atlantique, Bukowski est un exemple génial et, qui plus est, déjà plus proche de nous. Certes, son approche doit en rebutter certainement beaucoup, mais moi, je suis fan. Sartre disait d'ailleurs de lui qu'il était «le meilleur poète d'Amérique.»

 
Oui justement je pensais a Prévert, je dois bien reconnaitre que c'est original mais vraiment j'accroche pas. Bukowski et la poésie américaine en général je n'ai jamais rien lu, je vais essayer.

Est-ce que vous savez comment je pourrais faire pour argumenter le choix d'un poème avec une musique ? Parce que un poème on le choisis parce qu'on le trouve beau, pareil pour la musique. Alors a part décortiquer le poème (analyse du texte) pour montrer ce que l'on trouve beau je ne voit pas trop que faire.
Pourriez vous m'aider un petit peu svp ?

Merci all2505 pour ton message. Voici un petit nouveau, plaise à qui le veut.  
 
J’aimerais être vieux
 
J’aimerais être vieux, ce serait en automne…
Dans une maison sobre, indolente, bretonne
Un feu doux suffirait à colorer mon âtre  
Et couvrir de fumée mon grand vase d’albâtre.
 
Ô je serais si vieux, aussi vieux que l’automne
Un vent parviendrait entre deux pierres grises
Et le mur soufflerait doucement une brise ;  
Au milieu du salon je l’entends qui chantonne…
 
Sifflant il fait vibrer dans le vase d’albâtre
Mes souvenirs fanés, leurs tiges à l’eau molle ;
Déjà tremblent sans vie mes pauvres tournesols,
De ma rose tannée coule un pleur si noirâtre !
 
C’est le morne frisson, c’est la valse macabre
De mes fleurs éventées dans le vent qui se cabre !
Le monde est un sanglot, ma jeunesse est un râle
Et l’ennui ne promet qu’un matin vespéral.  
 
Mais je serais si vieux, l’automne si profond,
Que le repos déjà dans mon âme sans fond
Aurait rempli d’extase et ma chair et mon cœur
Si bien que sur la mort même il serait vainqueur.
 

Je me répète mais je trouve qu'en 2006, ce genre de poème n'a plus lieu d'être.
Certes, c'est plutôt bien écrit, il y a même un effort de fait sur la rythmique (alexandrins), mais franchement, ça n'a rien du tout d'innovant.
Ceci dit, il n'y a pas si longtemps, j'étais moi-même dans le même délire... Désormais, je hais ce que j'ai pu écrire.
Car ce qui ressort au final, c'est la sensation de goûter à quelque chose de terriblement fâde, du surgelé poétique et même s'il y a du très bon surgelé, ça ne vaut pas les produits du rayon frais.

Salut Pazou, je suis heureux que tu soulèves ce problème, parce que l'art aujourd'hui et la poésie qui s'y meurt, ou bien qui suit l'humanité dans sa course débile au suiciden et bien je lui trouve la même infection, la même toxicité que les produits mdernes. Sur cela je trejoins, les produits frais entre tous sont à préférer, parce qu'issue de la terre et grandit par la pluie, élevés de soleil. Ce qui fait la puissance, la grâce et la pureté, ce n'est pas le contraste avec ce qu'on connaît, mais l'inspiration profonde, le jet renouvelé, la vision, et le style. Rimbaud n'a-t-il pas réinventé l

réinventé la poésie, disais-je, sans toucher un cheveux aux formes des sonnets, de l'alexandrin ni de l'octosyllabe. L'invention n'est pas dans l'inovation. J'aimerais lire - ce n'est pas un affront - ces fameux textes de ta plume 'adolescente' et que tu hais désormais, les comparer à l'oeuvre que tu crées aujourd'hui.
 
Tcho !

Pardon pour les fautes de frappe.

Je vois ce que tu veux dire. Ceci dit je ne suis pas d'accord.
La bonne invention est - je pense - dans l'innovation et l'originalité justement. Et au risque de me répéter, il ne faut pas pour autant tomber dans ses travers et pousser le concept à son paroxysme pour, au final, pondre de la merde.
 
(No problem pour les fautes de frappe, et pour mes textes, je t'ai envoyé un MP...)

Allons bon, on croirait entendre le jury de la Nouvelle Star: " Vous chantez bien, mais Edith Piaf c'est has been, aujourd'hui on veut des innovations, allez voir du côté de K-maro..."
Pathétique. Moi je le trouve original, le poème de gkilima, et j'aime les alexandrins.
Montre-nous ta poésie révolutionnaire, si tu es si doué.  

Je n'ai pas de poésie révolutionnaire à revendre et je ne vois pas ce qu'il y a de pathétique dans ce que je dis.
A mon humble avis, on peut aimer et apprécier ce qui a été fait dans le passé - je le fais moi-même pour la littérature, la musique, le cinéma, etc... - mais si la création n'en demeure qu'une redite, c'est qu'alors l'art est mort...
Peut-être est-ce le cas ceci dit... Mais c'est un autre débat.

 
Développe...

 
De l'art d'extrapoler, d'interpréter, de déformer, etc...
En gros, tu me démontres que ton éloquence, ce n'est finalement rien qu'une forme d'éjaculation cérébrale que ta syntaxe et ta conjugaison, plus concrètes hélàs, ont tôt fait de ramener à la réalité ?