blip blip a écrit :
Il faut arrêter de pester contre la littérature médiocre qui envahit les librairies, si toutefois on peut attribuer le mot littérature à la vilaine prose dégoulinante de certains auteurs (Christian Jacq, ça plaît aux vieux tout de même). Ca se vend en piles, par wagons, ça rapporte de l'argent à l'éditeur, ça lui permet de faire des choses plus originales, plus soignées, de parier sur des auteurs inconnus... Ca rapporte de l'argent aux libraires (moins), qui peuvent se permettre de constituer un fonds de qualité et de travailler avec des petits éditeurs quasi-inconnus, des artisans passionnés.
Evidemment si vous allez uniquement à la fnac, vous trouverez sûrement qu'il n'y pas d'équilibre entre le culture et le commerce, et vous aurez une image assez fausse de l'édition française. Le personnel ne sera pas toujours très enthousiasmé par vos recherches, de plus.
Ceci dit, le marché du livre se porte bien, il est égal à lui-même, même s'il est ainement moins lucratif que la vente de pneus ou de tondeuses à gazon. Ce n'est pas si risqué aujourd'hui de s'engager dans la chaîne du livre, pour un investisseur. Ca l'est beaucoup plus quand vous empruntez à la BNP pour créer votre librairie dans 50 m² et que vous voulez défendre une idée exigente de la littérature.
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