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Auteur Sujet :

Début de roman

n°4028124
_GyZ_
Son Altesse Serenissime ...
Posté le 24-10-2004 à 10:27:29  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
honnetement, j'ai pas tout lu ...
J'aime bien ta plume, l'univers glauque aussi, mais un tout petit reproche : meme si on est dans un prelude, ou tu "situe" les personnages, il y a une trop importante utilisation d'adjectif, surtout au début ...
Voilà, je suis vraiment pas fan du genre, mais continue ça pourrait être pas mal :)


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Depressif, l'esprit trop près des récifs ...
mood
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Posté le 24-10-2004 à 10:27:29  profilanswer
 

n°4028132
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 24-10-2004 à 10:32:50  profilanswer
 

_GyZ_ a écrit :

honnetement, j'ai pas tout lu ...
J'aime bien ta plume, l'univers glauque aussi, mais un tout petit reproche : meme si on est dans un prelude, ou tu "situe" les personnages, il y a une trop importante utilisation d'adjectif, surtout au début ...
Voilà, je suis vraiment pas fan du genre, mais continue ça pourrait être pas mal :)


  Merci du conseil, c'est sympa.  :sol:  
  Trop d'adjectif, donc je ferais en sorte d'en enlever un peu durant la relecture pour que ca devienne plus léger !  ;)


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4028692
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 24-10-2004 à 13:20:36  profilanswer
 

Citation :

Je sais pas encore, peut-être que je vais le retoucher un peu, [b] mais il sera dans le même esprit [b], bien sûr en m'aidant de tout ce que vous m'avez conseillé.


 
Forcement puisque c'est toi qui l'écrit  :pt1cable:  
 
Sinon personnellement j'ai vraiment du mal avec "bien sûr en m'aidant de tout ce que vous m'avez conseillé". Cela fait plusieurs sujet ou c'est la meme chose : une personne généralement jeune ecrit le debut de son "roman" de fantasy avec des chapitres tres courts et repart en disant : je me suis gorgé de toute vos reflexions et maintenant je repart sur de meilleurs bases pour écrire !
 
Et moi je trouve ça faux. Je n'ai pas d'exprerience vraiment litteraire professionel, mais je pense qu'on ne construit pas sa façon d'écrire des le début par relevé de façon aussi démagogique les reflexions de personnes.  
 
D'abord parce comme tout art je pens qu'on écrit pas pour écrire, que pour être inspiré de style & de contenu il faut beaucoup lire, vivre (socialement dirais je grossièrement), allé voir de l'art, lire les choses qu'on aime pas, ... bref. Je trouve que les gens qui font ce genre de sujet essaye plus de se facilité la tâches de façon illusoire que d'écrire un roman (dont on ne verra jamais la fin soyez en sur)
 
Ensuite parce tu veux des commentaire ? mais qui te dis que c'est les commentaire directs que tu dois prendre en compte, le genie d'une oeuvre ou d'un récit n'est il pas de surprendre.
 
MAIS alors tu demande plus sur le style, la façon de faire ? Je pense plus alors que tu devrais te mettre a bouquiner parce que ce sont des bases qu'on apprend pas en lisant les aléas de caractère que l'on trouve dans les commentaire.
 
Bref, c'est une exitation de decouvrir que tu avais la possibilité potentielle d'écrire qui ta fais lancer le sujet, je donne pas beaucoup de temps entre le moment ou tu t'es décidé a la faire et le moment ou tu as posté ce sujet.
 
Sans méchanceté
 
Frederick

n°4029735
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 24-10-2004 à 18:03:32  profilanswer
 

dr-freuderick a écrit :

Citation :

Je sais pas encore, peut-être que je vais le retoucher un peu, [b] mais il sera dans le même esprit [b], bien sûr en m'aidant de tout ce que vous m'avez conseillé.


 
Forcement puisque c'est toi qui l'écrit  :pt1cable:  
 
Sinon personnellement j'ai vraiment du mal avec "bien sûr en m'aidant de tout ce que vous m'avez conseillé". Cela fait plusieurs sujet ou c'est la meme chose : une personne généralement jeune ecrit le debut de son "roman" de fantasy avec des chapitres tres courts et repart en disant : je me suis gorgé de toute vos reflexions et maintenant je repart sur de meilleurs bases pour écrire !
 
Et moi je trouve ça faux. Je n'ai pas d'exprerience vraiment litteraire professionel, mais je pense qu'on ne construit pas sa façon d'écrire des le début par relevé de façon aussi démagogique les reflexions de personnes.  
 
D'abord parce comme tout art je pens qu'on écrit pas pour écrire, que pour être inspiré de style & de contenu il faut beaucoup lire, vivre (socialement dirais je grossièrement), allé voir de l'art, lire les choses qu'on aime pas, ... bref. Je trouve que les gens qui font ce genre de sujet essaye plus de se facilité la tâches de façon illusoire que d'écrire un roman (dont on ne verra jamais la fin soyez en sur)
 
Ensuite parce tu veux des commentaire ? mais qui te dis que c'est les commentaire directs que tu dois prendre en compte, le genie d'une oeuvre ou d'un récit n'est il pas de surprendre.
 
MAIS alors tu demande plus sur le style, la façon de faire ? Je pense plus alors que tu devrais te mettre a bouquiner parce que ce sont des bases qu'on apprend pas en lisant les aléas de caractère que l'on trouve dans les commentaire.
 
Bref, c'est une exitation de decouvrir que tu avais la possibilité potentielle d'écrire qui ta fais lancer le sujet, je donne pas beaucoup de temps entre le moment ou tu t'es décidé a la faire et le moment ou tu as posté ce sujet.
 
Sans méchanceté
 
Frederick


 
  Bon, premièrement, je pense que les bases seront meilleurs car je sais ce qui n'allait pas dans mon texte, donc je vais pouvoir le retouvher en conséquence. Ensuite, puisque tu dis qu'il faut lire, tu dois donc lire : ca ne t'ai jamais arriver de regarder les remerciements ou la biographie d'un auteur ? car dedant on a toujours un truc du genre : merci à telle personne pour m'avoir conseillé, orienté, corrigé etc. Je me trompe ?  :non:  
 
  Deuxièmement, si toi ca ne t'aides pas, pourquoi moi je ne me servirai pas des tous ces conseils ? Certains sont très importants, et je me reond compte des erreurs.
 
  Ensuite, qui te dis que je ne lis pas, je ne connais pas un minimum d'art ?  :heink: Je te renvois à ma première  phrase pour ce qui est de se "facilité" le travail.  
 
  Bon, je lis et de tout si tu veux savoir.  
 
  Oui, et alors ? Exactement, je l'ai posté une fois finit, mais en quoi cela gêne ?  
 
  ET puis quand tu disais que cette oeuvre ne verra jamais le jour, crois moi, j'irai jusqu'au bout, peu impotrte le temps que ca me prendra, peu importe où ca ira il sera finit, il suffit d'être motivé. Et j'ai déjà un roman de 450 pages qui avance bien chez moi, donc ne te fais pas de souci sur le fait qu'ils seront finit ou pas. Peut-être même qu'un jour tu les trouvera en librairie qui sais ?  :p


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4029743
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 24-10-2004 à 18:05:01  profilanswer
 

 Par contre, j'ai un plus gros souci : quand je réécris, j'ai l'impression que ca n'a plus aucun interêt, que c'est nul...
   
  Vous pourriez me dire exactement ce qui vous déplais dans le prologue, que je retouche cela, merci :)


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4029764
Comet
Posté le 24-10-2004 à 18:07:57  profilanswer
 

karnh a écrit :

Par contre, j'ai un plus gros souci : quand je réécris, j'ai l'impression que ca n'a plus aucun interêt, que c'est nul...
   
  Vous pourriez me dire exactement ce qui vous déplais dans le prologue, que je retouche cela, merci :)


Tout (ou presque) a été dit, non?


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*** ***
n°4029821
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 24-10-2004 à 18:16:01  profilanswer
 

Comet a écrit :

Tout (ou presque) a été dit, non?


  En fait faudrait que j'enlève certaines descriptions d'achevement, que je donne à Zakaras plus de charisme, mais après pour l'ambiance, comme c'est dans une bataille, dur dur de rendre ça moins violent, non ?


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n°4029828
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 24-10-2004 à 18:18:00  profilanswer
 

Oui comme ça ressemblera pas du tout a ce que tu voulais faire... ta lu ce que je t'ai écris ?


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The Toast, un docu-fiction qui teste la loi de murphy et les films en carton
n°4029884
Comet
Posté le 24-10-2004 à 18:30:41  profilanswer
 

karnh a écrit :

En fait faudrait que j'enlève certaines descriptions d'achevement, que je donne à Zakaras plus de charisme, mais après pour l'ambiance, comme c'est dans une bataille, dur dur de rendre ça moins violent, non ?


C'est selon ce que tu veux faire de ton personnage...
C'est à toi de voir


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*** ***
n°4031145
Eudrep
popa'a fraichement débarquée !
Posté le 24-10-2004 à 21:24:14  profilanswer
 

karnh a écrit :

En fait faudrait que j'enlève certaines descriptions d'achevement, que je donne à Zakaras plus de charisme, mais après pour l'ambiance, comme c'est dans une bataille, dur dur de rendre ça moins violent, non ?


 
Je pense qu'il faudrait plus que tu donnes à ton personnage des "sentiments", en bon ou en mauvais (plutôt en mauvais), parce que -pour moi- il fait un peu "machine".
Pour la violence, au contraire, c'est normal d'en avoir dans une bataille ! Justement, ça donne un peu mieux l'image de tes personnages.


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Il est là ce doute, ou plutôt cette question qui consiste à savoir vous aussi vous avez peur parfois, si vous aussi vous vous sentez différents et éloignés de tout, ou s'il n'y a que moi qui reste en arrière, presque immobile par rapport aux choses
mood
Publicité
Posté le 24-10-2004 à 21:24:14  profilanswer
 

n°4033697
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 25-10-2004 à 10:07:50  profilanswer
 

 Bon, j'ai réécrit un truc, ca change presque pas tout le long, mais à la fin quand même, je verrai si je le poste plus tard ! :)


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4035534
Profil sup​primé
Posté le 25-10-2004 à 15:02:36  answer
 

Personnellement, je ne trouve pas ça si nul pour un premier jet...
C'est vrai que se lancer dans une histoire sans avoir une trame, un scénario peut bloquer pour la suite (j'ai déjà expérimenté cette méthode et effectivement, cela est un frein).
En revanche, je suis assez d'accord avec la majorité qui trouvent qu'il y a beaucoup d'histoires de Fantasy sur ce forum.
C'est vrai que cette accumulation fait qu'on se lasse de ce genre, ce n'est pas non plus le "genre-miracle".....

n°4042779
Walldark
Supreme being of the fantastic
Posté le 26-10-2004 à 15:18:35  profilanswer
 

Citation :

Personnellement, je ne trouve pas ça si nul pour un premier jet...  
C'est vrai que se lancer dans une histoire sans avoir une trame, un scénario peut bloquer pour la suite (j'ai déjà expérimenté cette méthode et effectivement, cela est un frein).  
En revanche, je suis assez d'accord avec la majorité qui trouvent qu'il y a beaucoup d'histoires de Fantasy sur ce forum.  
C'est vrai que cette accumulation fait qu'on se lasse de ce genre, ce n'est pas non plus le "genre-miracle".....

           
 
 ;) Je suis tout à fait d'accord avec ceci... Mais chacun à le droit de s'exprimé avec son genre. J'apprécie ce début dans ce genre sans bien sûr le comparer avec un autre car ça n'aurait rien à voire.
 

Citation :

En fait faudrait que j'enlève certaines descriptions d'achevement


 
 :)  Mais pas trop non plus car premièrement ton histoire peut perdre du sens et deuxièmement la crédibilité des sentiments de ton personnage peut tenir que sur un fil vis-à-vis de tes lecteurs.
 
Petits conseils !!! ;)


Message édité par Walldark le 26-10-2004 à 15:23:48

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Walldark, supreme being of the fantastic
n°4044169
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 26-10-2004 à 18:50:03  profilanswer
 

Désolé si je suis un peu long et que je ne vous donne pas trop de nouvelles, je suis en train d'écrire le chapitre 1. Je vous le posterai dès que possible ! :)
 
Merci Walldark d'avoir lu ;)


Message édité par karnh le 26-10-2004 à 18:51:09

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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4044224
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 26-10-2004 à 19:04:12  profilanswer
 

Tu persiste dans l'écritures linéaire ?

n°4044275
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 26-10-2004 à 19:12:23  profilanswer
 

dr-freuderick a écrit :

Tu persiste dans l'écritures linéaire ?


  Oui pour l'instant, mais dans ma tête des idées germes ne t'inquiètes pas !  :D


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4044294
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 26-10-2004 à 19:14:57  profilanswer
 

karnh a écrit :

Oui pour l'instant, mais dans ma tête des idées germes ne t'inquiètes pas !  :D


 
il dit qu'il voit pas le rapport

n°4044314
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 26-10-2004 à 19:18:46  profilanswer
 

dr-freuderick a écrit :

il dit qu'il voit pas le rapport


  Qu'est-ce que tu dis ?  :??:


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n°4044320
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 26-10-2004 à 19:19:27  profilanswer
 

Ben je vois pas le rapport entre le faire ecrire un roman au fur et a mesure et avoir plein d'idée..

n°4044339
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 26-10-2004 à 19:22:57  profilanswer
 

dr-freuderick a écrit :

Ben je vois pas le rapport entre le faire ecrire un roman au fur et a mesure et avoir plein d'idée..


  Et bien si je sais le gros de mon bouqin, au premier jet, je n'aurai pas trop d'incohérence, et si ensuite d'autres idées le viennent, les corrections seront moins violentes que si j'écris sans aucune idée.
  Tu comprends ?


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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4044357
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 26-10-2004 à 19:25:28  profilanswer
 

Je pense que tu nage dans l'illusion , que tu as un sentiment percepteur de ce roman que tu veux écrire (deja roman ? pourquoi tu sais exactement la longueur ?) tu veux écrire c'est tout, tu pense tirer de ce sentiment un nombre ineluctable de phrase plein de mot du domaine du fantastique
 
Une histoire ca se contruit pas a la suite comme ça... enfin pour avoir un minimum d'interet je pense que la construire d'un point a l'autre et la gerer est le minimum syndical mais ce n'est que mon avis


Message édité par dr-freuderick le 26-10-2004 à 19:25:57
n°4049453
jmpcpapcp
Posté le 27-10-2004 à 14:26:38  profilanswer
 

Bonjour ben moi idem! je me suis arrêté aux larmes qui s'entrechoquent!!
 
j'ai jamais vu de larmes qui s'entrechoquent a la rigueur elles s'unissent pour former un flot continu!
tu démarre trop rapidement! la scene des le départ et hard!
fais d'abord monter la tension doucement! crée un climat
donne des noms a tes pseronnages!
bon franchement j'ai pas lu jusqu'au bout car trop des défauts dans le départ et trop d'actions des le début!
 
désolé!

n°4049969
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 27-10-2004 à 15:33:49  profilanswer
 

 Bien, comme le chapitre 1 n'arrivera pas avant un bon petit moment , dsl, je vous met le chapitre 1 de mon autre roman, celui qui est déjà très bien entamé et qui est mon objectif primaire.  
   
  Sachez que les relectures n'ont pas encore été faites (juste une rapide) et que ce roman n'a aucun rapport avec le prologue que vous avez pu lire auparavant !  
  Bonne lecture à tous et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !  :)  :hello:
 
 
 
 
 
 
                                               CHAPITRE 1
                                      DES RETROUVAILLES INATTENDUES
 
 
 
 
 
  La brume enveloppait le petit village de Vallée verte, et une grosse pluie tombait, scintillant sur les carreaux des fenêtres à colombage. Les gouttelettes s’accumulaient lentement sur les larges rebords de pierre, débordaient des gouttières et dégoulinaient le long des murs avant de se rassembler en flaque dans les cours. Un léger vent soufflait, animant funestement les tombeaux de feuilles mortes qui flottaient sur les mares d’eau ondulantes. Au loin les arbres dansaient et craquaient dangereusement à chaque bourrasque.  
  Dans les rues, personne n’osait s’aventurer, et la lumière qui échappait des maisonnettes ne constituait pas plus qu’un minuscule halo dans la tempête. La majeur partie du peuple s’était précipitamment réfugié dans les tavernes, délaissant ainsi leur petites maisons lorsque Dragnan, le magicien du village avait annoncé la venue d’une puissante et imminente tempête.  
  C’était le mois d’août, la saison des orages, et l’on avait pour coutume de se tasser dans les auberges lorsque les premières ondées irriguaient les champs et les premiers éclairs illuminaient l’espace d’un instant le ciel noir. Et aujourd’hui, ca n’avait pas manquer. Le peuple riait et dansait avec entrain dans l’une des trois auberges de Vallée verte, et l’on mangeait avec appétit tout ce qui se présentait aux yeux. Certains chapardaient même dans les assiettes alentours, mais c’était toujours avec le sourire que l’on s’expliquait.  
  Des joyeuses clameurs retentissaient, couvrant ainsi le bruit plus triste de la pluie qui s’abattait sur les vitres. L’ambiance était telle qu’il en devenait même difficile de communiquer avec une personne, même assise à côté de soi ! Les salles étaient bondées, certaines personnes étaient même allongées sur le sol, et les aubergistes avaient un mal fou à satisfaire l’appétit de chacun. Pourtant, l’on vivait chaque orage comme une fête et l’on priait pour qu’un autre s’abatte rapidement sur la région.  
  Sewin et Tédan étaient assis dans la salle principale du « Lapin grillé », l’auberge la plus au Nord du village. Ils partageait la table avec deux marchands de légumes, un épicier et Dragnan. La conversation avait débuté une heure auparavant, à la tombée de la nuit, lorsque la tempête avait débuté, et tournait autour de la nourriture. L’épicier expliquait aux marchands de légumes comment préparer des carottes cuites tout en ajoutant quelques ingrédients qu’il possédait dans son magasin.  
  — Bien sûr, pendant la cuisson il faut surveiller le tout, car l’on pourrait facilement avoir de mauvaises surprises lors de la dégustation, disait l’épicier.  
  Les deux marchands hochèrent gravement la tête à ces propos.  
  A gauche, Sewin se rapprocha de Tedan et lui glissa :
  — On dirait que Jular va réussir à leur refiler quelques épices.
  Tedan sourit et partit d’un rire bon enfant qui ne troubla nullement la conversation des trois hommes.    
  Dragnan assis à la droite de Sewin somnolait presque, et ne semblait pas du tout se préoccuper des autres. Entouré d’une cape noire, déteinte avec le temps pour devenir grise foncée, on aurait pu le croire sombre personnage si son regard ne trahissait pas une grande délicatesse et une joie de vivre inégalée. Ses yeux bleus brillaient de malice et sa longue barbe de neige attirait tout les enfants du village. Ils venaient en courant ennuyé le vieil homme en tirant dessus. Son crâne était presque dénudé de cheveux, ce qui contrastait énormément avec ses sourcils touffus, toujours d’un blanc éclatant. Une pipe reposait au coin de sa bouche, et un filet de fumée clair s’en échappait.  
  De temps à autre il ouvrait un œil, ôtait la pipe de sa bouche, et mangeait un morceau de lapin. Aussitôt fait, il se rappuyait contre le dossier de sa chaise et fermait les yeux. On aurait dit que le bruit de la salle l’aidait à s’endormir.  
  — En voilà un qui ne se soucis guère des épices, ricana Tedan.  
  — Ho que oui ! approuva Sewin.  
  Et il se mit à rire, encouragé par le brouhaha. A chaque fois qu’il se retrouvait dans ces salles, c’était toujours la même chose, il ne pouvait s’empêcher de rire, insouciant qu’il était.  
 
  Plus tard dans la soirée, alors que le dessert était terminé et que les conversations s’amenuisaient, certains décidèrent de sortir des cartes et de jouer. Bientôt, toute la salle s’était réunie autour de la table des protagonistes, et attendait patiemment pour jouer. Un petit tournoi s’était donc instauré.  
  — Tu vas joué ? demanda Tedan.
  — Non, ces jeux ne sont pas pour moi ! dit Sewin en riant. Je n’ai jamais eu le coup de patte pour tricher convenablement.
  Tedan lui jeta un regard outré, aussitôt remplacé par un sourire. Puis il gagna la table où les hostilités étaient déjà lancées. Une véritable marée bordait les joueurs, et des cris s’élevaient lorsqu’un l’un d’entre eux perdait et laissait place à un autre homme.  
  Dans un coin de la pièce, les enfants jouaient en silence, les filles assises en rond, jouant avec des poupées et les garçons debout, brandissant des épées en bois. Sewin ne put s’empêcher de sourire en voyant sa jeunesse.  
  A sa table, ne demeurait plus que Dragnan, toujours à moitié endormit. Sa pipe avait fini pas s’éteindre, mais elle pendait toujours à ses lèvres. Les trois autres étaient partis pour participer au petit tournoi.  
  Sewin soupira en voyant le mage aussi compétent et aussi insoucieux. Dragnan était très réputé dans la région pour ses dons de voyance et de guérison, mais il arborait une extraordinaire simplicité. Il participait à la vie du village, et se liait d’amitié avec tout le monde, contrairement à d’autres magiciens qui restaient calfeutrés dans leurs maisons, le nez dans les livres et les mains aux expériences.  
  Sewin resta un bon moment à rêvasser, tandis que la file des participants se rétrécissait et que la pluie persistait, puis au moment où il lui sembla tomber dans le sommeil, Dragnan s’agita à côté de lui, l’obligeant à tourner les yeux.  
  Le vieux mage s’était visiblement réveiller. L’air un peu perdu il jeta un regard circulaire sur la pièce et retrouva bien vite la mémoire en voyant tout le petit monde s’activer autour d’une table.  
  — Ils jouent aux cartes ? demanda t-il d’une voix quelque peu pâteuse.  
  Sewin acquiesça d’un geste de la tête.
  Dragnan but un verre d’eau pour se rincer la bouche et toisa ensuite Sewin.
  — Tu ne joues pas toi ?
  — Non, ce genre de jeu ne me passionne guère. J’ai aimé étant plus jeune, mais maintenant je préfère regarder les autres.  
  — Tu as bien raison ! déclara le mage. Mais il faudra bien que j’aille y faire un tour, histoire de mettre tout le monde d’accord !
  Et Dragnan sourit comme un enfant. Comme prit de contagion, Sewin ne put s’empêcher de rendre le sourire au vieil homme. Ils se regardèrent pendant un instant, puis Sewin baissa la tête et dégaina une dague qu’il frotta contre un couteau. Quelques petites étincelles s’envolèrent.  
  — Demain je part pour Arda-ondo, j’ai quelques petits échanges à faire avec les nains. Tu à quelque chose à porter quelque part ? demanda Sewin tout en gardant les yeux rivés sur la dague.
  Dragnan partit d’un petit rire.
  — Bien sûr ! J’ai deux ou trois potions à refiler à un magicien, et lui aussi aura sûrement deux ou trois choses à me donner.
  — Très bien, si ce n’est pas trop loin de la route marchande j’y ferai un petit tour. Demain matin je viendrai chercher ce que tu veux me donner.
  — Très bien. Il y aura peut-être aussi un glaive dans le lot, mais je n’en suis pas encore sûr.
  Sewin hocha la tête et regarda Dragnan dont le visage parut s’assombrir.  
  — Pourquoi tu n’en es pas sûr ?
  — Ce glaive est magique. Seulement je n’arrive pas à déterminer quels sont les sorts qui la protègent. Je ne peux donc pas parler avec l’esprit de l’épée.
  Sewin ouvrit de grands yeux ; Dragnan avait bien dit parler avec l’esprit de l’épée ?
  — Comment ça ? On peut communiquer avec une arme ?
  Le magicien partit d’un petit rire.
  — Ho, pas n’importe qui, mais les personnes qui ont certaines compétences en magie le peuvent. C’est normalement très simple, mais là je n’y parvient pas. C’est tout de même bizarre, ajouta t-il en haussant les épaules.  
  — Et tu penses que cet autre magicien pourra t’aider à percer le mystère ?
  — Je ne sais pas. Je vais encore essayer cette nuit de voir si je n’ai pas oublier quelque chose, mais si une fois de plus, je n’arrive à rien alors je te la donnerai pour qu’il puisse l’examiner. Normalement il ne devrait rien trouver, mais je garde espoir. Un miracle peut arriver !
  — Exactement !
  Et ils partirent d’un petit rire moqueur. Sewin lança un regard vers la table de jeu, puis revint vers Dragnan.  
  — Et au fait, combien de temps va encore durer cette tempête ? demanda Sewin pour changer de conversation.  
  — C’est bientôt terminé. Encore une heure ou deux et tout le monde pourra rentrer chez soi.
  — Enfin, souffla t-il.  
  Ce fut au tour de Sewin d’être satisfait. Il adorait ce genre de soirées, cela était incontestable, mais il se lassait vite, et lorsqu’elles s’éternisaient, il perdait vite patience et ruminait des injures.  
  Un peu plus tard, Tedan revint du tournoi. Son expression n’avait guère changé depuis qu’il était parti, hormis peut-être un petit agacement.  
  — Alors ? demanda Sewin. Comment ça c’est passé ?
  — Pas trop mal, dit-il. J’ai réussi à tenir six parties comme joueur, mais mon jeu était vraiment trop mauvais pour que je fasse quelque chose ensuite.  
  — Dommage, il ne reste plus que sept personnes.
  Dragnan se leva d’un bond et salua les deux hommes.
  — Je crois qu’il est temps que j’agisse, décréta t-il en adressant un clin d’œil malicieux à Sewin.
  Et il s’en fut, sa cape faisant voler des nuages de poussière derrière lui.  
  — Ils sont cuit, ricana Tedan.  
  Sewin acquiesça.  
  Lorsque Dragnan, le magicien se mêlait d’une partie de carte ou de dé, on pouvait être sûr que personne ne le battrait.  
  — La tempête devrait ce calmer d’ici une à deux heures, l’informa Sewin.
  — Très bien. Pendant ce temps je vais commander deux bières.  
  Tedan se leva donc, et partit à la recherche de Culd, l’aubergiste dans l’espoir de lui soutirer deux bières pas trop chères. Sewin le regarda partir et l’espace d’un instant repensa à l’épée et aux propos de Dragnan.  
  Rien ne laissait présager que le mage ne réussirait pas à désensorcelé l’épée demain, et pourtant Sewin était persuadé du contraire. Il n’aurait su dire pourquoi, mais il avait l’impression que l’épée était plus maligne que le magicien.  
  Arrachant son esprit à ces pensées dénuées d’intérêt, il se leva et entreprit de coller sa figure contre une fenêtre. Le bruit avait maintenant refait son apparition, et l’on encourageait avec fureur les derniers joueurs de cartes. Certains enfants avaient quand même réussi à s’endormir malgré la cohue et les restants jouaient maintenant à des jeux plus calmes.  
  Sewin posa son regard contre une vitre, et de sa main dispersa la buée qui la recouvrait.  
  Dehors, tout était noir. Aucune lumière n’était visible, pas même un petit point ; les ténèbres s’étendaient sur le village. Les gouttes de pluie s’écrasait toujours avec violence sur les carreaux, mais elle semblait plus fine maintenant. La tempête diminuait en intensité. Sewin leva ensuite les yeux vers le ciel, mais les étoiles n’étaient pas encore visibles, la couche de nuage était encore trop dense.  
  Soudain, on vint taper sur son épaule.
  — Tu viens Sewin ? demanda Tedan en lui tendant une chope de bière mousseuse, on va voir Dragnan jouer.
  — Avec plaisir ! répondit-il en attrapant la chope et en buvant une grosse gorgée.  
  Dragnan était assis face à un jeune homme aux cheveux roux. L’air un peu simplet, il contemplait à la fois incrédule et amusé les cinq cartes qu’il avait en main. Face à lui, le visage du magicien n’exprimait aucune expression, mais ses mains tenaient fermement les cartes vers le bas, de manière à ce que personne ne sache ce qu’il possédait. Tout autour de la table, une meute observait les joueurs, certains encourageant le roux, d’autres acclamant Dragnan. Tout ceux qui se trouvaient derrière le rouquin arboraient un sourire triomphal, et tout ceux qui se trouvaient derrière Dragnan restaient de marbre.  
  Les deux hommes relevèrent alors le regard et se fixèrent, les yeux lançant des étincelles. La guerre était lancée !
  — Allons-y, ordonna Dragnan.
  Le rouquin acquiesça et abattit violemment sa première carte sur la table.  
  Un cinq.
  Dragnan posa ensuite une des cartes qu’il n’avait pas même regarder.
  Un cinq.
  Le jeu continua ainsi, jusqu’à la dernière carte qu’ils tenaient.
  Ainsi, au dernier tout, Dragnan avait posé : cinq, un, sept, un, pour un total de 14.
  Et le roux : cinq, trois, deux, quatre, pour un total de 14.
  Le suspense était à son comble. De la sueur roulait sur les visages rubiconds des joueurs, et le public commençait à s’impatienter. Des gestes d’énervement survenait de temps à autres, lorsque le comportement des joueurs devenait énigmatique.  
  — Poses ta dernière carte ! tonna Dragnan.  
  Dans un geste magistral, le rouquin lança sa carte sur e. Elle vola, tournant de nombreuses fois en l’air, avant de se poser doucement sur la table, révélant un trois.  
  Des cris de joie retentirent dans la salle. Pour les supporters du roux, la partie était déjà gagnée, mais s’était sans compter sur Dragnan. Le mage posa sa carte face cachée sur la table et ordonna au roux de la retourner.
  — Qu’est-ce que c’est que ce cinéma ? beugla une voix dans les spectateurs.  
  Rouge comme une pivoine, et tremblant, le rouquin tourna lentement la carte… deux !
  Il s’effondra alors sur la table, et un cri de surprise parcouru le public. Ce fut ensuite une vive acclamation qui retentit. Des « hourra » et autres cris s’élevèrent, tout comme Dragnan, qui d’un pas assuré regagna l’autre table en compagnie de Sewin et Tedan qui le félicitaient pour cette nouvelle victoire.
  — Encore une, s’émerveilla Tedan.
  — Et oui, ca devient trop facile pour moi, se vanta le vieil homme.  
  Sewin rit.
  — Tu verras, si un jour je décide de participer, tu ne connaîtras plus le repos tellement je te surpasserais !
  Dragnan éclata d’un rire tonitruant. Visiblement, les propos de Sewin l’amusait.  
  — J’aimerai voir ça ! dit-il en reprenant son souffle.
 
  Comme Dragnan l’avait dit, la pluie cessa une heures plus tard, aux alentours des deux heures du matin. Les étoiles montraient enfin le bout de leur nez et les nuages se dissipaient. Le vent avait lui aussi cesser.
  Dans l’auberge, l’ambiance festive s’était considérablement altérée. On entendait plus que quelques conversations, et les voix étaient fatiguées. La plupart des villageois dormaient sur leur chaise, ou par terre, certains ronflant bruyamment. Les quelques braves qui avait réussi à rester éveiller s’en allait lentement, remerciant l’aubergiste de son hospitalité.  
  Sewin se leva doucement pour ne pas réveiller Dragnan qui dormait et s’approcha de Tedan. Celui-ci lutait pour ne pas sombrer et la main que lui plaça Sewin sur l’épaule le fit sursauter.  
  — Ah, c’est toi, lâcha t-il.  
  — Allons-y, il ne pleut plus.
  Tedan se leva, but une gorgée de bière et reposa sa chope parmi les assiettes et les restes de nourriture qui encombraient la table. Il rejoignit Sewin qui remerciait l’aubergiste et le salua à son tour. La porte se referma avec un claquement sonore derrière eux.  
  Aussitôt dehors, Sewin étendit ses bras dans l’obscurité de la nuit, et inspira profondément. L’air était humide, et il ne faisait pas particulièrement chaud pour une nuit d’août. Une brise fraîche soufflait toujours, et quelques fines gouttes tombaient avec lassitude.  
  Tedan qui regardait son ami avec impatience lâcha une injure en recevant une énorme goutte dans les cheveux. Aussitôt il leva la tête et s’aperçut qu’il se trouvait juste en dessous de la gouttière.
  — Ma chance habituelle, soupira t-il en se passant la main dans les cheveux.  
  Sewin se tourna vers son ami, les bras toujours tendus et le regarda en riant.
  — Allez, retournons chez nous.  
  Dans les rues de Vallée verte ne se trouvait presque personne. Les seuls individus que l’on rencontrait étaient ceux qui avait passé la soirée dans l’auberge. Ils retournaient eux aussi vers leurs demeures. Des lumières s’échappaient de quelques vitres ouvertes, éclairant ainsi la rue pavée.  
  Doucement, ils arrivèrent vers leur maison. Guidés par la douce lumière des étoiles, ils avait rapidement rejoint la point le plus au Nord du village. Ils n’étaient plus qu’à cinquantaine de mètres de la porte lorsque Tedan dit :
  — Sewin, je crois que l’on nous suit.
  Sewin se retourna doucement et vit deux silhouettes se rapprocher lentement.  
  — Ce sont des villageois qui rentrent chez eux, décréta t-il.
  — Je n’en suis pas si sûr, ils sont beaucoup plus grands que nous, et plus gros.
  Sewin acquiesça aux propos de Tedan car ils étaient vrai. Dans l’obscurité de la nuit, on pouvait discerner deux grandes formes qui se rapprochaient d’eux. Jugeant la situation, Sewin ne pu trouvé mieux à dire que :
  — Cours !
  Ils s’élancèrent alors vers la maison. En courant, Sewin tira les clés de sa poche, et ouvrit péniblement la porte de sa demeure.
  — Ils sont tout proches, chuchota Tedan.
  A ce moment, la porte céda, et avec un soupir de soulagement, ils pénétrèrent à l’intérieur et verrouillèrent immédiatement la porte. Adossés contre, ils reprirent leur respiration.  
  Dans la maison, la pénombre obscurcissait la vue. Rien n’était discernable précisément. A tâtons, Sewin s’enfonça dans la pièce, et on entendit un raclement. Aussitôt, une lumière illumina la pièce.  
  De taille moyenne, des armes traînaient partout et n’importe comment. Une table se trouvait contre le mur de gauche et un arc était posé dessus, quelques flèches à ses côtés. Deux fenêtres ouvertes perçaient le mur de chaque côté de la pièce.  
  — Vite, fermes-les ! ordonna Sewin.  
  Tedan se jeta précipitamment sur l’une d’elle, et rabattit les volets contre, empêchant tout accès de l’extérieur. Il fit de même pour la deuxième, sans s’attarder davantage. Il revint ensuite prêt de Sewin et attrapa une dague.  
  — Je crois que tout est fermé, dit-il.
  — Bien, mais peut-être n’en voulaient-ils pas à nous.
  Comme pour contredire ses paroles, on entendit des frappements puissants contre la porte. Celle-ci trembla sous la force des coups et sous le regard figé de Tedan et Sewin.  
  Prudemment et silencieusement, ils ramassèrent chacun une épée et se rapprochèrent de la porte. La lumière brillait toujours, et ils pourraient facilement voir qui osait les importuner à cette heure aussi tardive.  
  — Qui va là ? demanda Sewin.
  On entendit des chuchotement derrière la porte et un bruit métallique.  
  — C’est nous ! répondit une voix.
  — Ouvres, déclara l’autre.  
  Sewin se tourna vers Tedan et le regarda ; ils haussèrent les épaules.
  — Qui c’est « nous » ?
  — Tu ne reconnais plus nos voix Sewin ?
  — Non.
  — Allons, deux goraix que tu connais bien…
  — Liran et Téhédoff ! enchaîna l’autre voix.  
  Sewin laissa tomber son épée sur le sol pierreux. Elle rebondit en se courbant légèrement et en émettant un bruit aigu. Il ouvrit aussitôt la porte. Après le cliquetis de la serrure, il se retrouva face aux deux goraix et ne put réprimer un petit cri de joie. Tedan qui ne connaissait pas les deux amis de Sewin garda sagement sa dague en main. En regardant les retrouvailles, il remarqua qu’un gros lézard courait à côté d’eux.
  — Comment allez-vous ? s’écria Sewin en leur empoignant la main.
  — Très bien, répondit le prénommé goraix.
  — Comme toujours, ajouta gaiement l’autre.
  Sewin acquiesça en souriant.
  — Allez, entrez. Vous n’allez pas rester planté ici à vous faire arroser !
  — Et comment !
  Les deus goraix pénétrèrent donc dans la maison de Sewin et Tedan.  
  Comme tout goraix, ils étaient très grands, dépassant les deux mètres vingt et très musclés. Leur peau marron presque aussi dur que la roche rendait égratignure toutes blessures qui auraient été fatales pour un humain ; et les pics d’une vingtaine de centimètres qui ornaient leurs dos leurs conféraient une arme redoutable et puissante. Ils arboraient presque toujours un sourire enfantin, et lorsqu’il ne riaient pas, c’étaient qu’ils dormaient ! Car leur deuxième passion après les fêtes était le sommeil. Chaque après-midi si possible, ils s’obligeaient à dormir ne serait-ce qu’une heure. Leurs yeux d’un marron foncé brillaient de malice, et leur petit nez ressemblait à deux trous sur leur visage rond.
  — Voici Tedan, mon apprenti. Tedan, voici Téhédoff et Liran.
  Les salutations faites, ils s’assirent tous autour de la table.  
  — Attendez-moi là, je vais chercher à boire et à manger.
  Profitant de l’absence de Sewin, le dénommé Liran déballa les affaires qu’ils transportaient dans leurs grands sacs à dos en cuir. Il y avait parmi elles, une carte et de la nourriture. Il attrapa ensuite l’épée ornée de deux magnifiques dragons qui trônait contre sa cuisse.  
  Téhédoff souleva ensuite le gros lézard qui courait autour de la table en couinant.  
  — Qu’est-ce que c’est ? demanda Tedan curieux.
  — Un rattoneur, répondit Téhédoff, c’est en fait un gros lézard. Ils sont plutôt rare dans cette région, et pour ainsi dire, ils sont rares partout !
  Long de soixante centimètres et large de vingt, c’était surtout sa couleur orangée qui le rendait unique.
  — Comment avez-vous fait pour le trouver ?
  — Nous l’avons en fait acheté à deux vagabonds qui voulaient s’en débarrasser. Bizarre, il est pourtant tellement gentil.
  — Il n’est donc pas méchant ? demanda Tedan méfiant.
  — Ho non, tout le contraire. Regarde. (Téhédoff le porta à son visage pour le poser sur sa tête). Tu as vu ?
  Soudain, le Rattoneur lui infligea un petit coup de patte sur la joue et sauta sur la table. Il fit danser sa petite langue crochue et retourna sur le sol pour courir.
  — Bon là, il ne connaît pas trop la maison, donc il est un peu nerveux, tu comprends ? déclara timidement Téhédoff en rougissant.  
  A côté de lui, Liran soupira.
  — Et il a un nom ?
  — Bien sûr, il s’appelle Trouvtou. C’est son ancien nom, et nous n’avons pas voulu le changer, il ne se serait plus reconnu après !
  Tedan hocha la tête. Visiblement, Téhédoff paraissait très proche de son animal.
  — Attention j’arrives !
  Sewin revint dans la pièce tenant dans une main un plat de crudités, et dans l’autre un grand bol de bière mousseuse. Il déposa précautionneusement le tout sur la table et s’assit à son tour. Il souffla, enleva précautionneusement l’arc et les flèches du bois  et remplit les verres de chacun.  
  — Alors, fit-il en souriant, qu’est-ce qui vous amènes dans ma petite bourgade ?
  — Nous avions envie de voyager un petit peu. Tu sais, notre Bourgoraix à beau être un magnifique village, l’air de la campagne nous manque, et puis Vallée verte n’est-il pas un beau village ?
  — Ho que si, peut-être même le plus beau !
  — Et puis toujours le froid des montagnes, la neige et l’altitude. Nous en avions marre.  
  — Je vous comprends. On est si bien ici. Village où nous sommes sûr de ne pas tomber à chaque pas !
  — Tu t’y habituerais. Les montagnes sont peut-être dangereuses, mais avec l’habitude elles deviennent vite un allié.
  — Très peu pour moi, la seule fois où je suis aller chez vous, j’ai bien crut que je mourrai au moins dix fois !
  Chacun profita du silence qui s’installa dans la salle pour avaler quelques  bouchées de salade.  
  — Mais comment ce fait-il que vous voyagiez à cette heure ?  
  — Ce n’est qu’aujourd’hui, répondit Liran en riant. L’orage nous a surpris, et comme aux alentours de la route il n’y avait  pas d’endroit où s’abriter et que nous n’étions plus si loin de Vallée Verte, nous avons tiré jusque chez toi !
  — Sous la pluie ? s’étonna Sewin.
  — Et oui ! Quel courage ! se vanta Téhédoff en bombant le torse — torse qu’il avait suffisamment musculeux sans prendre la pose.  
  Et ils partirent d’un rire joyeux. Ils parlèrent encore un bon moment, se contant toutes les nouvelles fraîches des deux villages, riant et buvant inlassablement.  
  — Alors comme ça votre Roi a décidé de poster des goraix aux pieds des montagnes pour aider les voyageurs dans leur ascension ? disait Sewin.  
  — Une bien noble décision, approuva fortement Liran. Il y a tous les jours des voyageurs qui n’arrivent pas jusqu’à nos villages. Grâce à ça, je pense que tout le monde pourra arriver jusque en haut sans encombre.  
  — Bien sûr, une proposition a aussitôt été faite, ricana Téhédoff. Les vieux du villages ont demandé à ce que cette aide soit payante !
  — Mais si elle est payante, beaucoup moins de monde l’utilisera, répliqua Sewin, surpris.
  — Va donc leur expliquer ça !
  Et encore une fois ils remplirent leurs chopes de bières. Ils devaient bien en être à leur huit ou neuvième quand ils se levèrent et allèrent dans les chambres, anéantis par la fatigue — et l’alcool.  
  — Mettez-vous dans celle-là, dit Sewin en baillant, vous serrez un peu serrer, mais c’est mieux que de dormir sur les pierres.
  Les goraix se dirigèrent lentement vers la porte et avant qu’ils n’entrent Sewin dit :
  — Tiens, pendant que j’y pense, demain nous sortirons voir un magicien, j’ai une affaire à régler.
  Ne trouvant plus le courage de répondre, Téhédoff se contenta d’un vague signe de tête.
  Sewin rejoignit alors sa chambre, et sans prendre le temps de se déshabiller, il s’allongea sur le lit et s’endormit aussitôt, toujours souriant.
 
 


Message édité par karnh le 27-10-2004 à 15:35:17

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http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4050994
deidril
French Geek Society Member
Posté le 27-10-2004 à 17:48:37  profilanswer
 

Le début du premier chapitre est tres bien. La description d'introduction est tres bien écrite. Et puis quand les personnages entament leurs conversations, je perd le fil.  
 
Je crois que la raison est que la magie est traitée dans les conversations comme un banal métier, alors qu'elle devrait? etre le reve incarné. ( ou le cauchemar )
 
Juste une petite idee en passant : Celebrer les orages pourquoi pas, mais en pratique, ils generent des degats donc ils ne sont pas specialement apprecies.
 
Je te conseille donc de rajouter un petit passage sur une tradition du genre "les habitants de Vallee se reunissent ainsi pour defier Glubmok, le dieux des orages et du chaos, lorsqu'il manifeste sa presence, en festoyant sous son nez."
 
Autrement personne ne peux ouvertement aimer les orages, surtout quand on est un paysan et qu'on a des recoltes qui pourraient etre endommagees.
 
Quand au passage du jeu de carte, j'inventerais des cartes et un jeu propre pour l'esprit fantasy.
 
Du genre :  
 
Le rouquin abattit sa premiere carte.
Le semeur d'angoisse.
Dragnan posa ensuite la sienne pour contrecarrer ce funeste personnage.
Le roux grommela en voyant l'Avatar de la Fertilité.
etc..
 

n°4051045
Ciler
Posté le 27-10-2004 à 17:59:25  profilanswer
 

Des guillemets pour tes dialogues, ce serait pas un mal.


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°4051114
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 27-10-2004 à 18:09:37  profilanswer
 

deidril a écrit :

Le début du premier chapitre est tres bien. La description d'introduction est tres bien écrite. Et puis quand les personnages entament leurs conversations, je perd le fil.  
 
Je crois que la raison est que la magie est traitée dans les conversations comme un banal métier, alors qu'elle devrait? etre le reve incarné. ( ou le cauchemar )
 
Juste une petite idee en passant : Celebrer les orages pourquoi pas, mais en pratique, ils generent des degats donc ils ne sont pas specialement apprecies.
 
Je te conseille donc de rajouter un petit passage sur une tradition du genre "les habitants de Vallee se reunissent ainsi pour defier Glubmok, le dieux des orages et du chaos, lorsqu'il manifeste sa presence, en festoyant sous son nez."
 
Autrement personne ne peux ouvertement aimer les orages, surtout quand on est un paysan et qu'on a des recoltes qui pourraient etre endommagees.
 
Quand au passage du jeu de carte, j'inventerais des cartes et un jeu propre pour l'esprit fantasy.
 
Du genre :  
 
Le rouquin abattit sa premiere carte.
Le semeur d'angoisse.
Dragnan posa ensuite la sienne pour contrecarrer ce funeste personnage.
Le roux grommela en voyant l'Avatar de la Fertilité.
etc..


 
  Tiens ouai, j'avais pas pensé à ça : célébrer un orage alors que c'est dangereux, vraiment quel mauvais je suis  :kaola:  
 
  Oui, en fait ce que je veux faire resortir, c'est que Sewin connait Dragnan depuis un bon bout de temps, donc plus besoin de dire que Sewin à peur de la magie ( a la limite je pourrai peut-être rajouter : - Magicien, comme j'aimerai l'être, déclara t-il d'un ton rêveur. Mais bon, je ne peu pas , il faut que je me résigne.
   
  J'y ai pensé pour le jeu de carte, je suis en train de l'inventer  ;) Je le mettrai une fois finti, car il va revenir plusieurs fois dans le livre.
 
  En tout cas merci pour ces observations Deidril !  :hello:


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n°4051120
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 27-10-2004 à 18:12:06  profilanswer
 

ciler a écrit :

Des guillemets pour tes dialogues, ce serait pas un mal.


  Ouai, faudra que je le fasse, mais ça me saoule, j'ai la flemme d'appuyer sur un bouton !  :o  
  Ca gêne tant que ça à la lecture ?  :heink:


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n°4051239
Ciler
Posté le 27-10-2004 à 18:31:42  profilanswer
 

karnh a écrit :

Ouai, faudra que je le fasse, mais ça me saoule, j'ai la flemme d'appuyer sur un bouton !  :o  
  Ca gêne tant que ça à la lecture ?  :heink:


Pas enormement... Mais  

  • d'une c'est une convention, il faudra que tu la respectes si tu veux transmettre ton manuscrit a un editeur, alors autant le faire au premier jet. Vu que par ailleur tu semble avoir un bon respect des regles de ponctuation (genre mot. mais mot_!), c'est dommage.
  • de deux pour les gens comme moi qui lisent relativement vite (par blocs) ca rend la lecture plus difficile.


Un petit exemple :

Citation :

"Oh, right, of course..." He muttered. He turned toward the crowd but seemed to hesitate for an instant, glaring at the girl. Something in his face softened and he smiled again. Ginny thought this smile was much warmer than the previous one. "I'll put you on my shoulders -" he said, lifting her easily from the ground, "see if you can spot your mummy in this crowd. She's probably looking for you anyway."


Ici les guillemets te permettent de meler action et dialogue (ben oui, le mouvement s'arrete pas quand les personnages discutent). Tu le fais aussi dans ton texte mais il est tres difficile de distinguer le dialogue de l'action.
 
D'ailleur, tu as inconsciement realise que ca coincait, et ajoute des tirets qui est une convention differente, mais apperement acceptable (Les malheurs de Sophie, chez ebooks gratuits, Carmilla, Sheridan Le Fanu).
 
Une meilleure explication au besoin :
http://listetypo.free.fr/ortho/guillemets.html

Citation :

Pourquoi préférer les guillemets français ?
 
Chaque langue a ses propres traditions typographiques pour le guillemettage, l’usage en français relève d’une tradition plusieurs fois centennaire. Mais cet usage n’est pas simplement justifié par la tradition, il a des justifications esthétiques et pratiques.
 
Tout d’abord, les guillemets français, avec leurs espaces encloses, sont plus cohérents avec le reste de la pratique typographique française de la ponctuation qui veut qu’on ne mette pas d’espace avant la ponctuation basse (point, virgule), et un après. Par contre, on en met un avant et après la ponctuation haute (point-virgule, deux-points, points d’exclamation et d’interrogation et guillemets).
 
Cette pratique répond à des exigences de lisibilité. En effet, un lecteur moyen ne lit pas lettre à lettre, il appréhende d’un coup d’œil la forme générale du mot, son enveloppe générale (ça, ce sont les études de lisibilité qui le disent). Si cette enveloppe est perturbée par des éléments parasites, il va hésiter une fraction de seconde. Multiplié par n occurrences par page, cette hésitation peut rendre la lecture franchement pénible.
 
Pour un lecteur francophone, il est plus facile de lire :
 
« Attention ! »
 
que :
 
«Attention!»
 
ou
 
“Attention!”
 
Les Anglo-Saxons ont une tradition typographique basée sur l’absence d’espace avant la ponctuation haute. Dans ce contexte (contesté par certains typographes anglo-saxons), l’usage des guillemets anglais composés collés est cohérent.


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n°4056373
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 28-10-2004 à 14:24:48  profilanswer
 


  Ha ben merci Ciler, tu m'as persuadé de les mettre dès le premier jet ! :)


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n°4056626
Ciler
Posté le 28-10-2004 à 15:03:57  profilanswer
 

karnh a écrit :

Ha ben merci Ciler, tu m'as persuadé de les mettre dès le premier jet ! :)


C'est pas absoluement necessaire, mais a mon avis ca vaut le coup ;)


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n°4065229
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 29-10-2004 à 18:16:40  profilanswer
 

Sinon tu as lu, tu en a pensé quoi ? :)


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n°4066055
Ciler
Posté le 29-10-2004 à 20:53:56  profilanswer
 

cf opinion de dr-freudrick... Je pense que tu devrais ecrire au moins une trame complete -- voire ecrire le truc completement -- avant de commencer a diffuser, quitte a remanier apres coup.
 
Par contre la chose que je serais curieuse de lire c'est tes notes d'ecritures.


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n°4066074
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 29-10-2004 à 20:57:57  profilanswer
 

ciler a écrit :

cf opinion de dr-freudrick... Je pense que tu devrais ecrire au moins une trame complete -- voire ecrire le truc completement -- avant de commencer a diffuser, quitte a remanier apres coup.
 
Par contre la chose que je serais curieuse de lire c'est tes notes d'ecritures.


  Et bien, pour le prologue, je n'ai rien de fait, à part la carte et quelques persos, mais pour le premier chapitre de l'autre roman, j'ai déjà tout les chapitrs, la carte, les persos, la trame, tout ce qui est nécéssaire pour faire un roman bien structuré ! :)


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n°4074124
jmpcpapcp
Posté le 31-10-2004 à 11:50:10  profilanswer
 

ben moi je sais pas mais ya de la brume, il pleut fortement, il y a du vent et en plus au loin il voit les arbres bouger
pour moi ce sont des invraisembalnces
ya jamais de brume avec du vent, et encore moins  de pluie forte!!!!!!
enfin moi j ai jamais vu!

n°4074129
Ciler
Posté le 31-10-2004 à 11:51:56  profilanswer
 

karnh a écrit :

Et bien, pour le prologue, je n'ai rien de fait, à part la carte et quelques persos, mais pour le premier chapitre de l'autre roman, j'ai déjà tout les chapitrs, la carte, les persos, la trame, tout ce qui est nécéssaire pour faire un roman bien structuré ! :)


C'est ca qu'il faut faire tourner, ou le texte complet. Mais ecrire chapitre par chapitre c'est un peu risque.


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n°4243747
Little-Dna​s
Hahahaha....
Posté le 22-11-2004 à 13:16:25  profilanswer
 

  Chose certaine, l'histoire m'attire! :) J'ai lut la prélude, j'ai trouver sa un peu morbide... mais j'ai aimer quand même. Je lit le chapitre un et je t'en reparle! :hello:

n°4247277
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 22-11-2004 à 19:48:34  profilanswer
 

Little-Dnas a écrit :

Chose certaine, l'histoire m'attire! :) J'ai lut la prélude, j'ai trouver sa un peu morbide... mais j'ai aimer quand même. Je lit le chapitre un et je t'en reparle! :hello:


  Merci bien  :jap:


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n°4251278
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 23-11-2004 à 05:32:48  profilanswer
 

Salut Karnh et salut aux autres,
 
J'ai lu tout le topic et il est vrai que la plupart des remarques sont fondées. Toutefois, je tiens à t'encourager sur un point :
 
Tu possède un réel talent dans l'écriture (hors contexte). Ton vocabulaire est relativement riche et imagé, ce qui fait que l'ensemble est bien. Après, tout le travail de construction scénaristique est à mettre en place et il faut que tu améliores ton orthographe mais tu as un certain style qui s'améliorera avec le temps, l'entraînement et la lecture d'oeuvres d'autres auteurs.
 
Je ne parlerai pas de l'histoire qui se défend tout à fait en dépit de petites erreurs,j'ai lu des auteurs publiés qui ne valaient pas grand chose.
 
Entraîne-toi, continue sur cette voie et dans une dizaine d'année, je pense que tu auras la carrure de nous pondre un best-seller de l'heroic-fantasy sans égratigner le style (ce qui, apparemment froisse les puristes!)
 
Courage!

n°4254974
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 23-11-2004 à 16:33:53  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

Salut Karnh et salut aux autres,
 
J'ai lu tout le topic et il est vrai que la plupart des remarques sont fondées. Toutefois, je tiens à t'encourager sur un point :
 
Tu possède un réel talent dans l'écriture (hors contexte). Ton vocabulaire est relativement riche et imagé, ce qui fait que l'ensemble est bien. Après, tout le travail de construction scénaristique est à mettre en place et il faut que tu améliores ton orthographe mais tu as un certain style qui s'améliorera avec le temps, l'entraînement et la lecture d'oeuvres d'autres auteurs.
 
Je ne parlerai pas de l'histoire qui se défend tout à fait en dépit de petites erreurs,j'ai lu des auteurs publiés qui ne valaient pas grand chose.
 
Entraîne-toi, continue sur cette voie et dans une dizaine d'année, je pense que tu auras la carrure de nous pondre un best-seller de l'heroic-fantasy sans égratigner le style (ce qui, apparemment froisse les puristes!)
 
Courage!


  Merci de cette remarque Sheratan c'est bien sympa.  :)  
 
  Comme tu l'as dit, pour l'instant je débute dans la fantasy, et dans l'écriture plus en générale, et je pense aussi qu'avec de l'entrainement et de la persévérance, tout va s'affiner, en tout cas je l'espère.
 
  Best-seller je sais pas (si seulement ca pouvait être vrai :D ) mais j'aimerai déjà être publié un jour !  :hello:


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n°4255115
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 23-11-2004 à 16:48:07  profilanswer
 

Il faut que tu t'accroches et que tu ne te décourage pas. c'est tout! Après on verra si mon flair est fondé!
N'oublie pas ce commandement d'écrivain : lis, lis et lis!

n°4256777
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 23-11-2004 à 19:15:56  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

Il faut que tu t'accroches et que tu ne te décourage pas. c'est tout! Après on verra si mon flair est fondé!
N'oublie pas ce commandement d'écrivain : lis, lis et lis!


  Pas de problème professeur !  ;) Je lirai encore et encore ! (je le fais déjà mais je vais essayer de me plonger un peu dans tout les genres)


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