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Auteur Sujet :

cherche critique chap 1 de mon roman H fantazy

n°4575146
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 08-01-2005 à 22:11:49  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Alexlegrand a écrit :

Ca doit être difficle à prononcer.... !!  :lol:  
Sinon, vers quelles maisons d'éditions tu t'orientes? Vas-tu poster ton manuscrit à plusieurs éditeurs en même temps?


Nestiveqnen
Mnemos
Atalante
Bragelonne
voir laffont : varum nicht?
+ Le petit echo de la mode
Yulara, qu'est ce que tu fous ? :cry:

mood
Publicité
Posté le 08-01-2005 à 22:11:49  profilanswer
 

n°4575770
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 08-01-2005 à 23:43:20  profilanswer
 

N'oublie pas de protéger ton roman avant la moindre expédition, Tal!

n°4576737
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 09-01-2005 à 17:11:58  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

N'oublie pas de protéger ton roman avant la moindre expédition, Tal!


 
Il y aurait-il des maladies textuellement transmissibles ? ;)  
 
Je suis l'héritier d'une famille pratiquant un art puissant, que mes plagieurs évitent de povoquer mon courroux, PAR SAURON! :fou:

n°4577621
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 09-01-2005 à 18:55:21  profilanswer
 

Au moins, envoie-le toi en recommandé, sinon, tu pourrais t'en mordre les doigts!
 
Les plagiaires s'en donnent à coeur joie! Au moins c'est flatteur d'être plagié, mais ça ne met pas de beurre dans les épinards!

n°4577888
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 09-01-2005 à 19:24:26  profilanswer
 

je me mange les doigts sans beurre, comme disait Popeye :sol:  
mais tu as raison
et mes corrects, msieu?

n°4589018
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 11-01-2005 à 05:16:18  profilanswer
 

J'ai fini mes corrections, je corrige demain le chapitre 6, Tal!


Message édité par sheratan le 11-01-2005 à 05:17:32
n°4593330
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 11-01-2005 à 18:18:04  profilanswer
 

ouaip bon je suis protégé, mais ça va ptet mieux en le disant !
allez hop, for the road, pour ceux que les magiciens font pas encore gerber :D
CHAPITRE 7
 Le magicien d’Obyn
 
 Une vingtaine d’hommes barbus, d’une tribu différente de celle qui l’avait capturé tentait à présent de l’encercler et leurs regards farouches décrétaient unanimement la mort du chevalier. Celui-ci fit glisser son arc sur la soie rose de sa manche. Sa première flèche atteignit l’un des Nawoks en plein front. Une autre flèche perfora le ventre de son voisin. Pheder lança son cheval dans cette brèche fragile et la licorne s’aida de son appendice frontal pour frapper ceux qui cherchaient à se regrouper. Le corps à corps devint inévitable, car les Nawoks s’accrochaient solidement à la queue de l’animal, obligeant le sabre à trancher des têtes menaçantes. Le seigneur d’Ukbar frappait de grands coups circulaires, avec toute la science d’Ushidi, et ne rencontra finalement plus de résistance, les grossières épées de silex des Nawoks ne pouvant rivaliser avec l’arme puissante et la parfaite maîtrise à s’en servire du jeune homme. Bientôt, la moitié des féroces agresseurs  ne furent plus que des corps mutilés et sanglants, aussi Pheder ordonna au cheval un galop rapide qui acheva de décontenancer les survivants, rapidement distancés. Seuls, derrière lui, quelques jurons Nawok et deux où trois sagaies le poursuivirent dans l’écrin vert d’Obyn.  
- « Nawoks kapt om ! » s’écria Pheder en ricanant.
 Il regrettait l’absence d’éventuelle protectrice dans  le rang de ces farouches guerriers  dont il devait redouter à présent  les rencontres. Sa cape orange ensanglantée flottait sur ses épaules et des crampes tenaillaient ses membres douloureux. Il s’élança comme une flèche enflammée au travers de la futaie traîtresse.  
 Le crime rôdait dans l’âme d’Obyn et l’hiver plaçait peu à peu sa tyrannie sur les branches dénudées, en les couvrant de givre. Aucun mot d’homme ne pouvait exprimer un hiver dans la forêt taboue. Silencieuse, elle gisait simplement dans son linceul de neige protecteur,  offrant son désert blanc à perte de vue, et s’hérissait de ses troncs innombrables devenus lamentables, tristes épaves noueuses et ensommeillées. Au milieu de cet hiver, le chevalier Pheder, halluciné, arpentait toujours la forêt frigorifiée, injuriant les corbeaux, qu’il rendait responsable de ses malheurs. La licorne noire se passait encore de manger et sa robe avait changé pour devenir une épaisse toison suie. Dans les brouillards permanents, elle ébouriffait sa longue crinière pour en chasser les particules de glace qui l’endiamantaient. La corne blanche jaillissait entre les oreilles couchées de  l’étalon comme un index pointé sur la direction à suivre. Pheder, habitué désormais à cette particularité de Ramej, s’en félicitait même car elle se révélait une arme terrible dont l’étalon savait se servir. Alors que Pheder trottait sur un sentier vaguement tracé par les animaux de la forêt , il  vit un lapin bondir dans une gerbe cristalline pour s’enfuir dans un fossé en lisière de bois. Il remercia Moud d’avoir tracé ce chemin qui facilitait sa progression, ce qui contrastait avec la pénible avance sous la morsure du froid,  dans les encombrements d’Obyn, aux premiers jours d’hiver. Pheder venait de passer de longues semaines à arpenter cette forêt interminable, sans rencontrer de nouveaux dangers et sa solitude immense dans cet univers hostile commençait à jouer sur sa raison.  
 Des flocons se mettaient à tomber avec une lenteur étonnante, alors qu'un bruit de marteau frappant l’enclume attira l'attention du chevalier solitaire. Il scruta attentivement la forêt; sachant que l’hiver les sons portaient très loin. Entraînant sa monture, il pressa le pas en tentant de définir la direction des coups métalliques qui résonnaient toujours. Il songea que la présence d’une forge avait quelque chose de parfaitement  insolite en ces lieux. Les Nawoks, à ce qu’il savait, ne possédaient visiblement pas la science des métaux, n’ayant que des massues, des sagaies ou de malhabiles épées de bois dur. Bien que restant sur ses gardes, Pheder s’enthousiasmait de rencontrer  dans ces bois un son familier; qui n'était pas le fait des cannibales. Il partit résolument sur sa droite en gardant le trot, le sabre au poing. Enfin il arriva en vue d’une demeure isolée construite au milieu d’une large clairière immaculée, où des traces de pas d’homme avaient griffé  en tous sens la neige devant le seuil. La maison bien bâtie se mariait au lierre vigoureux d’Obyn et humanisait à elle seule l’environnement si monotone du décor gelé. Les tapes régulières s’arrêtèrent soudainement,  et Pheder alerté attacha rapidement son cheval à un bouleau solitaire, à proximité de la bâtisse. Un carreau d’arbalète arriva rapidement en sifflant et poinçonna la manche de Pheder sur le tronc du gros pin devant lequel le chevalier passait, produisant un bruit sec et vibrant. Un ordre retentit, lancé d’un appentis qui jouxtait la maison :
-  « Ne bouge pas l’homme! »
 L’agresseur de Pheder se découvrit enfin, un vieillard vêtu de la longue robe brune des prêtres de Moud le visait de son arme, dans laquelle il avait engagé un nouveau carreau. Il s’exprimait très correctement dans la langue des pères d’Oberayan :
- « Que cherches tu étranger d’Obyn ? »
- « Je suis le seigneur d’Ukbar, le chevalier Pheder Ursinis, d’Oberayan, la fille d’Anyg ! »
 Pheder testa encore la résistance de sa prise mais constata qu’il ne pouvait partir. Le vieil homme lui intima l’ordre de déposer ses armes et Pheder obtempéra,  car le fruit de l’arbalète est un dard exigeant...! Quand l’arc et ses flèches eurent rejoint le sabre aux pieds de Pheder, l’ancêtre l’invita sèchement  à les repousser du pied loin de lui puis il s’avança lentement lui-même. De cette façon il s’empara des armes rendues et examina longuement le sabre des ancêtres sur la garde duquel l’aigle d’Oberayan étincelait sa nacre. Le front de l’homme se plissa de rides mais il tenait toujours son arme pointée sur Pheder. Ce dernier était las de sa course interminable dans le tabou d’Obyn et se réjouissait  d’entendre la langue de son père. Comprenant à l’évidence que cet homme n’avait rien d’un Nawok, dont il ne décernait pas la mise, il décida une pacification. :
- « Je suis le seigneur d’Ukbar et mon sabre en témoigne ! »  
 Il répéta son identité en forçant le ton, l’autre paraissant s’amuser à présent des efforts du jeune homme pour paraître sincère. Mais il ne donnait pas encore toute sa confiance. La forêt d’Obyn n’adopte-t-elle pas les formes les plus multiples pour vous dévorer ? Au bout d’un moment toutefois, il baissa son arme ostensiblement, mais il fixait toujours Pheder d’un oeil perçant :
- « Que viens-tu chercher en ces lieux tabous, si éloignés d’Oberayan, seigneur d’Ukbar ?
 Pheder répondit aussitôt voyant que son vainqueur lui donnait ses titres et se disposait à taire ses craintes :
-  « Je cherche une femme. Une image  prisonnière des djinns, une fille d’Ar la Divine qui implore mon aide et que je connais bien mais dont j’ignore tout ! »
 Le vieil ermite se rassura d’un seul coup, il libéra Pheder de sa fâcheuse posture et lui rendit ses armes. :
- « Pardonne à ton ancêtre, mais les Nawoks n’ont pas peur de perdre l’appétit devant mes côtes maigres et mes muscles atrophiés par les années !. Ils osent encore me narguer de temps en temps de leurs pauvres sagaies, aussi je les tient en respect depuis tant d’années que j’ai pris l’habitude de toujours les vaincre. Un jour pourtant je sais que mes maléfices prendront eux-mêmes l’âge de mes artères... Ils déclineront et les Nawoks s’abattront comme la grêle, alors ils feront de moi la gloire de leur festin ! Ils y gagneront peut-être l’immortalité !  Mais qui peut connaître avec certitude les choses qui ont eu lieu, qui sont où seront ? A part moi, bien sûr, quand les djinns le veulent bien !»
 Et le senior partit dans un fou-rire inextinguible. Ainsi Pheder ne s’était pas trompé en désignant Nawok comme étant le nom des cannibales d’Obyn, il trembla restropectivement à l’idée d’avoir failli remplir leur garde-manger, si on ne l’avait pas délivré du poteau aux lugubres masques de djinns. la trace des lianes avait laissé à ses poignets d’inesthétiques cicatrices !. Le vieillard qui boitait imperceptiblement le poussa dans sa demeure, l’invitant ainsi à profiter de la douce chaleur des lieux. Une fois à l’intérieur, l’ermite poussa la lourde porte en chêne sur les sortilèges d’Obyn. La forêt réussissait tout juste à faire passer une faible lumière, par une lucarne munie de gros barreaux qui constituait l’unique fenêtre de la pièce. Les minces rayons jaunes éclairaient des étagères délabrées tapissant de leurs livres les murs de cet endroit insolite. D’énormes recueils de cuir broché moisissaient sur les rayons piqués de vers et le plafond s’habillait de nombreuses toiles d’araignées effilochées qui s’ornaient de poussière. La pièce paraissait avoir vu défiler des siècles entiers et sa crasse relative contrastait avec la charmante façade de la modeste chaumière. Un grand lit au cadre en croûte de pin sculpté de grimaçantes figures des gnomes trônait au centre de la chambre. Le jouxtant, posé sur une table de chevet rudimentaire, un crâne humain muni d’une chandelle en cire d’abeille dormait les orbites ouvertes, à côté d’un  parchemin craquelé d‘années. Sur chaque mur, des étagères surchargées et disloquées exigeraient bientôt leur remplacement.
  Au fond d’une seconde pièce, Pheder ne cacha pas sa stupeur en voyant une sorte de large établi de briques déjointes encombré de bocaux colorés, de cornues pleines de décoctions aux reflets chatoyants, et qui courait tout le long des cloisons de la salle. Dans le reflet jaune d’un gros bocal brun, Pheder s’amusa à  découvrir des similitudes avec les irisations ambrées déjà perçues dans l’œil de son énigmatique bien-aimée. Sous certains globes aux verres transparents, un petit foyer faisait bouillir leur mystérieux liquide, qui éclatait en bulles multicolores et ronflantes. Plus loin, un alambic au serpentin tortueux produisait sa semence minutée. Tous ces appareils palpitaient et vivaient de leur propre phénomène... Une vapeur bleuâtre, très jolie à observer, tournoyait au-dessus d’un large chaudron de cuivre d‘où s‘échappait de multiple becs, pour remplir les nombreuses fioles posées à ses pieds. Un samovar du même métal frotté luisait dans un coin et présentait à Pheder son délicat robinet ouvragé. L’objet ne pouvait être l’œuvre que d’un artisan d’Oberayan,  ce dont témoignaient les motifs maritimes ciselés. De chaque côté de la cheminée, simple âtre de pierre dans lequel un trépied dormait, s’affrontaient en chiens de faïence deux banquettes de repos. Montées sur leurs pieds ornés de griffons, elles permettaient de jouir de la vue d’Obyn par la fenêtre située en face d’elles. Sur une table en noyer où l’ermite prenait probablement ses repas, de petits creusets de forge attendaient leur part de métal, à côté de curieux moules géométriques. Sur certains pots, des étiquettes jaunies trahissaient la présence de divers contenus pulvérisés au mortier, comme la coquille d’oeuf, la brique, la cendre et différentes teintures.
 Une énorme chouette effraie vola sans bruit dans la pièce; par-dessus l’épaule de Pheder. Ses grandes ailes silencieuses éventaient sa tête privée de cou, plongée dans une corolle blanche mouchetée d’or. L’animal hulula lugubrement et vint se poser sur l’épaule de son maître. Celui-ci ne souffrait pas outre-mesure de la pression  aiguë que devaient provoquer les croissants roses des serres acérées du rapace. L’oiseau replia ses ailes et lissa ses plumes, puis il fixa Pheder de ses grands yeux noirs et ronds, répliques exactes de ceux du vieillard. La chouette  hulula de nouveau, tendant le cou  aux caresses de son maître. Le jeune homme songea qu’il ignorait toujours le nom de l’étrange alchimiste solitaire. L’ameublement de son logis prouvait en effet l’évidence de ses occultes recherches, et Pheder connaissait  ces instruments aux potions colorées, car la sorcière des bois d’Ukbar, l’Emer Soufir, possédait les mêmes. A la demande de son hôte, Pheder s’assit docilement sur un banc, les coudes sur la grande table en noyer. Il continuait d’être subjugué par les mille et un détails qu’il découvrait dans le fouillis du décor. Il se tourna vers le grand-père :
-  « Quel est votre nom ? »
- « Je m’appelle Radja Minesh Lubitz, et Lubitz était le nom de mon père, lorsque j’habitais encore l’Oberayan. Tu peux m’appeler Radja si le Minesh t’ennuies ! Nous sommes compatriotes, si j’ai bien compris! Eh bien!, scellons notre rencontre due à la main de Moud... »
 Sur ces mots il avait posé une appétissante assiette de fromages et une grosse miche de pain brun. Le chevalier ne pouvait manquer de faire honneur à un tel festin. Il voulait tout connaître sur Radja, car à part Ushidi, c’était le deuxième véritable ancêtre qu’il voyait en  vie :
-  « Comment vous procurez vous toutes ces merveilles ? »
- « De l’autre côté de la maison, sur la partie nord , j’ai construit une étable et tracé un jardinet avec un potager qui ne refuse jamais de me nourrir. Dans l’étable j’ai trois chèvres, leur bouc et une vache et ils sont tous aussi vieux que moi, ce qui n‘est pas peu dire ! »  
 En mangeant sa tartine, Pheder avait deviné les joies secrètes du magicien d’Obyn et se laissait pénétrer par le goût fabuleux de l’exquis fromage. Toutefois Pheder ne comprenait pas qu’un homme de l’île puisse réellement vouloir vivre au milieu de la forêt interdite. Radja apporta ensuite un chandelier de cuivre qu’il alluma grâce aux allumettes de sa fabrication. Trois chandelles éclairèrent la pièce car le soir tombait. Radja tira ensuite un rideau de velours pour masquer l’unique fenêtre :
- « Il y aura de la neige ce soir, je vais poser les volets, de plus, ce matin,  j’ai aperçu des loups ! »
 Radja Minesh était pris dans l’engrenage de l’anxiété routinière, il releva la capuche de la robe élimée qui lui couvrit toute la tête,  et sortit mettre les panneaux de  bois devant la fenêtre. Pheder entendit le raclement des sabots dans la neige; un loup hurla à proximité, suivit d’un autre, et de timides flocons de neige pailletèrent un ciel ou la lumière se mourait. Radja détacha le cheval de Pheder pour le rentrer à l’abri en compagnie de ses propres animaux et se mit à jurer en apercevant la corne sur le front de Ramej. Maintenant, Obyn se taisait enfin vraiment,  car la chute de neige redoublait d‘intensité. Pheder avait posé précautionneusement son collier sur la table, à côté du sabre sacré. Radja revint s’installer à sa place après s’être un moment occupé près de la cheminée. Il tendit à Pheder un bol en terre cuite rempli d’une tisane miellée et invita Pheder à le joindre au coin de l’âtre où le feu vigoureux permettait d’oublier la froidure de l’extérieur. Entre la chaleur réconfortante des flammes et les suaves gorgées du liquide brûlant, le seigneur d’Ukbar raconta au magicien le détail de ses aventures. Lorsqu’il eut fini son récit, il écouta à son tour Radja Minesh parler de lui. Une seule chandelle restait encore en lice pour combattre la nuit. Dans cette lumière tremblotante, le visage du sorcier avait pris la teinte de la cire. Le temps s’arrêta et la chouette ferma les paupières. Ainsi parla Radja :
- « Je suis fils d’Oberayan, comme toi, chevalier ! Mais je pourrais être l’arrière-arrière-grand-père de l’arrière-grand-père du grand-père de ton grand-père, que leurs esprits t’accompagnent dans ta quête ! Je n’ai plus d’âge car ayant bu l‘élixir de longue vie, je bénéficie de l’éternelle jeunesse, si l’on peut dire, compte tenu de l‘age déjà avancé qui était le mien à cette époque. Je partagerai peut-être avec toi ce secret, si je vois que tu le mérites. A part les rois et les maîtres d’armes d’Oberayan, personne n’a pu vivre aussi vieux que moi sur l’île-citadelle, et nul ne le pourrais. Je suis le gardien de toute la tradition magique d’Oberayan, (si l’on excepte ces fieffés maître d‘armes, et cette rouée d‘Emer Soufir!) bien plus vaste que ce qu’en donne l’ésotérique condensé du Livre de Moud. Autrefois, en des jours qui ont fuient ma vaste mémoire, j’avais atteint l’âge du sacrifice... On avait choisi pour moi un nourrisson que je devais parrainer. L’enfant se voyait à peine dans le ventre de sa mère que je décidais de fuir (oh ! sacrilège !) l’île-citadelle, car je n’étais pas résolu à mourir. »  
 Pheder regardait de biais Radja Minesh car il avouait si facilement son crime... Évidemment le motif expliquait cette fuite insensée dans les entrailles d’Obyn. Défier Moud  en gardant sa vie ! Et il suggérait qu’il fût immortel !!! Malgré lui, Pheder plaignit le pauvre enfant que le vieil homme avait privé de sa protection tutélaire. Il se remit à l’écoute du sorcier :
- « Les premiers jours de ma fuite m’ont conduit sur les terres d’Ukbar. Autrement dit, sur ton fief, chevalier ..! Je fus recueilli par une jeune veuve solitaire qui sut me protéger de la vengeance populaire. En échange de sa coopération, et hum !, de beaucoup d’autres choses, je lui proposai de partager ma science. Aussitôt intéressée, elle put me fournir le matériel nécessaire à mes expériences. Là je l’initiais aux mystères de l’alchimie et de la magie. La théurgie et la goétie lui furent bientôt acquises dans toutes leurs diverses pratiques. Elle apprenait vite et se montrait  vraiment très douée dans ces arts, possédant toutes les clés intuitives pour libérer les mystères de l’invisible. Mais elle possédait elle-même un bien inestimable, une fiole remplie de l’eau imputrescible du puits de jouvence, volée aux Elfes, selon ses dires. Plus tard, j’en versai quelques gouttes dans ce puits qui s’adosse aujourd’hui au pignon de cette maison, car c’est la raison qui m’a fait  construire cette maison et vivre ici, pour ne plus le quitter, en somme. Ma protectrice de l’époque s’appelait Emer Soufir. La connais-tu, toi, le maître d’Ukbar ? »
 Pheder n’aurait jamais deviné l’immortalité de la vieille Soufir, mais maintenant qu’il y réfléchissait, la sorcière aurait du être sacrifiée elle aussi. Dans son enfance, son père lui avait raconté qu’au moment d’être laissée à Moud on trancha la tête d’Emer Soufir. Elle avait tiré la langue à la foule avant de replacer sa tête sur ses épaules branlantes,  et il fut impossible de lui faire quitter la vie. Pheder n’avait jamais cru  les racontars de ses parents à propos de la vieille sorcière, laquelle se maintenait bizarrement en permanence dans cette limite d’âge qui envoyait les vieux d’Oberayan dans les bras de Moud. On savait qu’elle était très vieille, mais on ignorait qu’elle fut immortelle. Aussi la laissait-on en paix dans les bois d’Ukbar à pratiquer les magies sur les poils de Moud. Pheder rassura Radja sur le sort de son ancien élève. En entendant ces mots, l’homme aux joues creuses passa sa main exsangue dans le fouillis de sa longue barbe :
- « Veinarde! rusée bonne femme !... Je n’ai pas eu, quant à moi, autant de chance. Après quelque temps je décidais de quitter Emer Soufir pour briser le tabou d’Obyn. J’accumulais ainsi les pires fautes en passant outre aux lois des ancêtres. Mais ne suis-je pas en quelque sorte un ancêtre vivant ? En tout cas je pris les droits que je n’avais pas et m’installai ici, après bien des aventures. J’ai dû combattre les mêmes dangers que les tiens, et même d’autres, plus terribles encore ! Peut-être suis-je devenu définitivement intouchable par la force perverse de mon affront à Moud. J’ai obtenu l’éternelle vie grâce à l’ingrédient Elfique d’Emer Soufir : c’est la seule eau et la seule épice qui vaille. Il reformula sa vague promesse : Je t’en donnerai une fiole, peut-être… Donc, dès que je j’accédai au puits de jouvence je construisis de mes mains cette maison, et depuis tout ce temps sa charpente fait le bonheur des mulots, ma brave Bûhck a beaucoup de travail !»
 A l’écoute de son nom, la chouette contracta ses paupières et fixa Pheder de ses trouées noires. Puis elle se rendormit aussitôt sans bouger. Après l’avoir caressé légèrement, Radja reprit : -« Notre rencontre, chevalier, n’est sûrement pas le fruit du hasard. J’ai bousculé les traditions, mais toi-même, tu as franchis le tabou d’Obyn et tu est toujours vivant... »
  Enfin les yeux du sorcier se posèrent sur le sabre de Pheder. A cette interrogation muette, Pheder expliqua longuement comment il avait tué Ushidi, le dernier maître d’armes, et comment il était très jeune devenu le seigneur d’Ukbar. A son tour fasciné par les paroles de son jeune invité, Radja laissa longuement errer son regard sur le sabre sacré. Après une longue gorgée d’eau tiède et parfumée il reprit :  
-« je lui dois la vie ! »
 Alors Radja Minesh Lubitz expliqua comment il avait rencontré un cavalier, portant un javelot d’or et un écu d’argent :  
- « Cet homme étrange venu on ne sait d‘où, une sorte d’androgyne, d’ailleurs, affirma l’alchimiste, commandait une tribu de Nawoks. J’ai appelé les djinns de la mort sur la tête des Nawoks quand ils vinrent une fois de plus  m’encercler. J’étais retourné à la « Roche aux loups »  pour y cueillir les herbes uniques qui s’y trouvent. Quand tout les nez des Nawoks furent bouchés, seul restait le chevalier au javelot d’or, insensible à mes enchantements, il poussa un cri en se jetant sur moi. La lance en or me manqua de peu. C’est alors qu’apparut dans le ciel le sabre des ancêtres, brillant comme le soleil, et il se présenta devant moi dégainé et luisant, flottant dans l’air chaud. Aussitôt je m’en saisi et dès qu’il fut à ma portée, je le plongeais dans les côtes de l’homme aussi stupéfait que moi de cette manifestation des djinns. Celle-ci n’avait rien à voir avec ma magie et je restai très intrigué. Cependant j’avais porté un coup mortel à l’inconnu dont tu portes les armes. Je remarquai que le sabre portait l’aigle sacré incrusté sur son manche. J’avais frappé avec le secours providentiel des « Saints Ancêtres » d’Oberayan ! et moi l’incroyant, le renégat, je fus plongé dans un abîme de perplexité. Je me dis que l’emprunt sacrilège du sabre me vaudrait la malédiction définitive de Moud. Je portais simplement le cadavre, alourdi de son or, vers le tronc d’un arbre proche sans retirer le sabre sanglant de sa poitrine. Alors intervint un sortilège étrange digne d’un Gobelin : le cadavre se transforma instantanément à l’état de squelette ! ; Je quittai rapidement cet endroit et les restes stupéfiants de l‘étranger, puis Je revins chez moi et me sculptais par précaution dans le merisier cette arme qui aurait pu te tuer... »
 Ce disant il désigna l’arbalète posée sur la cheminée, puis, ayant tout dit, le vieil ermite se racla la gorge. La chandelle survivante, comme sur un ordre inaudible de la nuit d’Obyn, s’éteignit elle aussi.
 
 

n°4594113
yulara
Byte Hunter
Posté le 11-01-2005 à 19:44:00  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Yulara, qu'est ce que tu fous ? :cry:


roh petard je suis ultra-busy en ce moment :(
mais je t'oublie pas, des que je peux je lis la suite, promis juré craché (c'est malin maintenant va falloir que je lave le sol :sarcastic: )


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Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4597316
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 12-01-2005 à 03:36:38  profilanswer
 

Argh! Le chapitre 7 est déjà là!!!  
 
Bon alors, les corrections arrivent :
 
_"Alors que du château rose la « Roche aux loups »" : met "du château rose" entre des virgules pour rythmer la phrase.
 
 _"comme devenu invisible" : pas très clair, à qui se rapporte le "devenu invisible"?
 
 
_"Perdu au milieu des éboulis" : "perdue" car se rapporte à sa silhouette.
 

Citation :

 Vaincu au milieu de son triomphe, il utilisa le collier protecteur pour parer à la crise incontrôlable qui, il le sentait sans pouvoir s’en défendre, allait le submerger.


 
L'incise en bleu alourdit la phrase. Tu ferais mieux de l'extraire et en faire une phrase à part.
 
_"A n’en pas douter il voyait la femme" : insère ue virgule entre "douter" et "il".
 
_"Attentif et calme, dans un état émotionnel positif, Pheder écoutait attentivement parler le délicieux fantôme" :
L'incise en bleu est assez bizarre à lire! ça donne une touche trop moderne et froide à un ton résolument chaud et onirique.
 
_"Délivres moi, chevalier" : "Délivre".
 
_"en regardant leur vrai nature" : "vraie".
 
 _"Il implora son amie de lui donner les moyens de la rejoindre, si sa réalité démentait un songe splendide." : euh !  :pt1cable:  pas clair!!!
 
_"Indiques-moi le chemin !" : "indique".
 
_"Plus aucunes paroles ne furent prononcées" : "plus aucune parole ne fut prononcée".
 
_"et la serrer dans ses bras, impliquait d’aller plus loin" : supprime la virgule.
 
_"aux flammes à présent clairement visibles, dans le noir installé." : supprime la virgule.
 

Citation :

Pheder filait vers l’est, respirant fort, en ligne presque droite vers son but insensé, malgré les ronces qui espéraient le faire tomber.  


 
L'incise en bleu ne me convient pas ici.
Supprime la virgule entre "insensé" et "malgré"
"espéraient" ne me va pas même si cela induit que tu suggères que les ronces sont douées d'une volonté propre. Je te propose ceci :
 
"Pheder, haletant bruyamment, filait vers l’est en ligne presque droite vers son but insensé, malgré les ronces qui tentaient de le faire tomber.  
 
_"Autour de lui, la forêt d’Obyn le rappelait à lui " : "elle". Si tu veux dire qu'elle se signale alors c'est "la forêt d'Obyn se rappelait à lui".
 
_"échappé à son inspection crépusculaire, alors qu’il se tenait" : supprime la virgule.
 
_"d’une couronne d’ombre mobiles" : "ombres".
 
_"d’une case indigène qui lui faisait un bon observatoire" : je préfèrerai "fournirait" ou "procurerait" ou "constituerait".
 

Citation :

et de cette cache d’ombre, il vit brûler un grand feu au milieu d’une place dégagée, autour de laquelle plusieurs cases étaient construites.


 
 :pt1cable:  :??:  
 
Euh, on le sait déjà qu'il y a un grand feu avec des cases autour!!!
à mon avis, cette phrase est inutile!
 
_"identiques à celle sous les pilotis de laquelle il se cachait." : Pas clair! Qu'est-ce qui est identique? à quoi se rapporte "celle"? ne serait-ce pas plutôt "ceux"? Même problème pour "laquelle".
 
_"Autour du foyer, des hommes, des femmes, des enfants" : remplace la dernière virgule par "et".
 

Citation :

Masqué par l’ombre des pilotis de la case qui le protégeait des regards...


 
redondant, le lecteur sait déjà qu'il est caché!
 
_"et s’intriguait du spectacle." : il faut le tourner à la voix passive "était intrigué par".
 
_"pleine brassée dans le foyer, se mêlaient les hurlements" : supprime la virgule.
 
_"les glapissements criards des femmes, les cris aigus" : remplace la virgule par "et".
 
_"l’os de son nez, de sa main veinée" : supprime la virgule.
 
_"de viande cuite que Pheder horrifié analysa comme étant" : encadre "horrifié" de virgules.  En bleu, Je préfèrerai "identifia".
 
 

Citation :

Pheder tressaillit, se frotta les yeux et hasarda un léger mouvement de tête, comme pour secouer une fièvre brûlante, essayant de voir clair à travers ce cauchemar éveillé.


 
L'incise est pour moi inutile. elle ralentit inutilement la phrase.
 
_"cette abominable nourriture servit dans de" : "servie".
 
 _"celui qui devait représenter le chef " : "être".
 
_"pour attiser le feu, qui fit pétiller" : supprime la virgule.
 

Citation :

Pheder remarqua qu’une incision pratiquée sur le côté avait permis d’enlever les os.


 
En terme de cannibalisme, on ne désosse pas les pattes/jambes d'une viande rôtie. Généralement, on ronge autour...  
 
_"déjà si naturellement porteuse d'ombres." : "porteuses".
 
_"Tard dans la nuit, Pheder qui ne bougeait toujours pas de sa cache vit les acteurs de ce triste rituel" : transforme en incise (encadre de virgules)"qui ne bougeait toujours pas de sa cache ".
 
_"et lui frappa la main avec une grosse pierre" : il a eu vite fait de la ramassser et si il l'avait préparée à l'avance, Pheder l'aurait vue, cette pierre. L'actiond e le faire tomber ne permet pas de ramasser une pierre au passage pour des raisons de rapidité d'exécution des mouvements ou alors, cela sous-entend que le sorcier est super rapide!
 
_" car il se vit ligoté au tronc " : "était" me paraît plus simple et plus efficace.
 
_"recouvrant les cases, en lents fumets" : supprime la virgule.
 
_"sa splendeur inaccessible, et tenait compagnie " : supprime la virgule.
 
_"les coups ayant provoqué une vilaine blessure qui avait saigné abondamment sur ses épaules en tachant vilainement la cape orange." : redondance.
 
_"Les djinns d’Obyn lâchaient rarement pas leur prise... " : supprime le "pas".
 
_"désagréable le parcourir, à l’idée que bon"  : supprime la virgule.
 
_"du lieu de sa prison, avec mille précautions" : supprime la virgule.
 
_"pour l’avoir aperçut la veille" : "aperçue".
 
_"elle se dirigea vers le sabre, qu’elle déplanta " : supprime la virgule.
 

Citation :

Cette agile beauté sauvage n’était plus nue, comme la veille, mais une impeccable robe de daim blanchie de gypse moulait superbement ses jeunes formes.


 
ça fait un peu fantasme...  :lol:  :love:  
 
_"d’un vert opalin" : opalin, c'est habituellement blanc-bleuâtre.
 
_"Seuls manquaient l’arc et ses flèches" : harmonise, soit "son arc et ses flèches" soit "l'arc et les flèches".
 
_"menant dans le sol à une inquiétante cave obscure" : supprime ce qui est en bleu.
 
_"Quand le couple descendit dans l’orifice buccal du grand visage" : je trouve l'expression peu heureuse...
 
 
_"produisait une faible cascade,  qui grossirait bientôt avec" : supprime la virgule.
 
_"serait l’imprudence même; étant encore trop près des Nawoks." : remplace le point-virgule par une virgule.
 
_"laissées par les chablis, s’étendaient ça et là" : supprime la virgule.
 
_"baillant de lassitude, ses muscles désiraient" : transforme en deux phrases distinctes.
 
_"ajustant plutôt ses armes pour se remettre en route." : supprime ce passage.
 
_"sentinelles braillardes lui faisaient" : insère une virgule entre "braillardes" et "lui".
 
_"il ne désirait pas la fuite, et le chevalier" : supprime la virgule. En bleu, je trouve que la tournure est bizarre à lire.
 
_"sur le cochon furieux; mais la pointe " : remplace le point-virgule par une virgule.
 
_"d’un sérum  rouge" : non, le sérum est jaune translucide.
 
_"l’entraînait avec délices" : "délice".
 
_"des murailles d’Ukbar, s’étalait à présent" : supprime la virgule.
 
_"hors de l’eau, et les joncs s’écartaient" : supprime la virgule.
 
_"les sabots de la licorne le menait" : "menaient".
 
 
COMMENTAIRE GENERAL
 
Toujours aussi fan, limite groupie!  :bounce:  :bounce:  
 
Juste une remarque! pour augmenter la sensation d'effroi du lecteur, tu aurais pu faire manger le village non pas en silence, mais avec d'ignobles bruits de mastication, de déglutition et d'os qui se brisent!
 
Et une deuxième pour la route : les "bad encounters" se succèdent un peu trop dans ce chapitre.
 
Est-ce que je me trompe en disant qu'il y a une rupture de narration entre ce chapitre et les précédents, c'est à dire qu'il aurait été écrit bien après le chapitre 6? Je remarque de nombreuses tournures qui n'étaient pas présentes dans les chapitres précédents. Ou l'autre solution est que ce chapitre a été écrit très rapidement.
 
Certaines comparaisons alourdissent parfois un peu trop le texte. Moi, personnellement, j'aime bien, mais je ne sais pas comment le lecteur lambda les recevra car parfois, il faut s'accrocher pour suivre.


Message édité par sheratan le 12-01-2005 à 03:37:43
n°4597610
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 09:28:45  profilanswer
 

yulara a écrit :

roh petard je suis ultra-busy en ce moment :(
mais je t'oublie pas, des que je peux je lis la suite, promis juré craché (c'est malin maintenant va falloir que je lave le sol :sarcastic: )


j'ai failli attendre. :sweat:

mood
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Posté le 12-01-2005 à 09:28:45  profilanswer
 

n°4597696
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 09:55:51  profilanswer
 

[citation=4597316,160,8][nom]Sheratan a écrit[/nom]En terme de cannibalisme, on ne désosse pas les pattes/jambes d'une viande rôtie. Généralement, on ronge autour... [/quote]
 
Ah quelle vacherie, çà tombe ! Ouille!
Ben si Sheratan, j’ai trouvé une description de cannibalisme en Nouvelle-Guinée datant de 1860 (Tour du monde relié), il désossaient les quidams en mangeant la bidoche dans des feuilles tressées. :sol:  
OK pour tout le reste évidemment
Je me rappelle plus quand ni comment à été écrit ce chap, mais tu as sans doute raison pour la rupture et la rapidité.  
Je vais m’auto-lapider à la bière congelée. :cry:  
Merci encore de ta royale diligence. :jap:  

n°4600323
Archibald
Mon oncle (référence...)
Posté le 12-01-2005 à 15:31:01  profilanswer
 

Toujours aussi bien écrit! Il y a vraiment un style.
 
Je n'ai repéré qu'une petite faute de conjugaison :  
 
-« Notre rencontre, chevalier, n’est sûrement pas le fruit du hasard. J’ai bousculé les traditions, mais toi-même, tu as franchis le tabou d’Obyn et tu est toujours vivant... »  
 
à remplacer par "tu es" ;)
 
Bon, là il va falloir augmenter ton rythme de post car j'ai vraiment envie d'avoir la suite!

n°4600332
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 12-01-2005 à 15:32:27  profilanswer
 

Pas trop vite quand même, j'ai toujours un train de retard...!


Message édité par sheratan le 12-01-2005 à 15:32:40
n°4600442
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 15:43:54  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

Pas trop vite quand même, j'ai toujours un train de retard...!


je me marre ! prends l'avion!
a bas les 35 h :sol:  
Merci archi
Yulara qu'est ce que tu fous ?, si tu post je te fais un cadeau magique... ;)

n°4600475
Profil sup​primé
Posté le 12-01-2005 à 15:46:40  answer
 

Je te félicite pour ton roman !! c'est génial pour l'instant, c'est vraiment bien écrit, l'histoire est super, on ne s'ennuie pas et le fait de ralonger le combat du chap 1 est vraiment une bonne idée !
bref, bravo a toi !!! et j'attends la suite avec impatience !!

n°4600506
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 15:49:54  profilanswer
 

merci à toi
t'aime quand çà latte çà mort, hein ? AVOUE ! :sol:

n°4600534
Profil sup​primé
Posté le 12-01-2005 à 15:52:51  answer
 

lol, ouais j'adore gemmell alors... mais le reste de ce que tu as écrit est super aussi, bravo bravo !!(je serais jamais capable d'écrire comme toi, ou un jour peut être..)
 
Juste comme ça, une fois que tu l'aura fini, c'est a dire dans longtemps, compte tu le publier ?

n°4600600
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 16:01:03  profilanswer
 

reprend au début du topic, si t'as le courage... Y'en a 4 tomes et aujourd'hui je tente l'édition, parce que j'en ai besoin
mais au départ, je sgribouillais pour faire plaisir à ma chérie ! :lol:

n°4600673
Profil sup​primé
Posté le 12-01-2005 à 16:07:06  answer
 

ah, ok, mais la les 7 chap, ça correspond aux premiers chaps du 1 tome ?


Message édité par Profil supprimé le 12-01-2005 à 16:08:12
n°4600827
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-01-2005 à 16:23:03  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Yulara qu'est ce que tu fous ?, si tu post je te fais un cadeau magique... ;)


je post :sol:  
il est où mon cadeau magique? :o


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4600834
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 16:23:39  profilanswer
 

moui

n°4600857
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 16:27:16  profilanswer
 

yulara a écrit :

je post :sol:  
il est où mon cadeau magique? :o


moui, c'était pour Tenaka
ah !je l'ai eu, je l'ai eu, elle est débusquée  !:sol:  
bon tu connais Crolles, et la Dent de Crolles ?

n°4600902
Profil sup​primé
Posté le 12-01-2005 à 16:31:12  answer
 

Comme les 4 tomes sont finis, tu comptes publier tout ça quand ? Parce que ça m'intéresse moi ! (sinon, si tu veux tu peux me les envoyer par mail  :  :D )


Message édité par Profil supprimé le 12-01-2005 à 16:31:37
n°4600959
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 16:36:02  profilanswer
 

Tenaka a écrit :

Comme les 4 tomes sont finis, tu comptes publier tout ça quand ? Parce que ça m'intéresse moi ! (sinon, si tu veux tu peux me les envoyer par mail  :  :D )


Surtout souhaites moi bonne chance parce c'est pas forcément gagné :(

n°4601044
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-01-2005 à 16:45:32  profilanswer
 

talbazar a écrit :

ah !je l'ai eu, je l'ai eu, elle est débusquée  !:sol:  
bon tu connais Crolles, et la Dent de Crolles ?


yep I know it.
(comme c'est là mon profil doit pas etre à jour...)
 
bon j'ai retrouvé les chapitres:
4: le parchemin
6: le rituel nawok
7: magicien d'obyn
 
il est où le 5? :(


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4601172
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 16:55:49  profilanswer
 

en page 4, après un post boudeur idiot qu'il vaut mieux oublier ( :pfff: dans le Q)
chapitre 5 : la licorne noire
bon alors tu grimpes la Dent de Crolles, tu trouves l'ancien village écroulé, y'a un pti château ruiné (j'adore la porte): c'est en fait la porte d'un other world qui communique directe avec la forêt d'Obyn - mais Chutt !
bon postons, mais critiquons ! :non:

n°4601272
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-01-2005 à 17:04:51  profilanswer
 

a y est c'est bon je l'ai retrouvé :p
 
ah bah ouais, mais pour la dent de crolles, t'aurais pas pu le dire y'a 3 mois quand j'habitais sur Grenoble, ça aurait été plus simple :/


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4601291
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 17:06:54  profilanswer
 

retournes z'y !
pi de toute façon, c'était seulement en échange de critiques :lol:

n°4601519
yulara
Byte Hunter
Posté le 12-01-2005 à 17:25:24  profilanswer
 

rih vi ben ça va viendre, j'ai imprimé les 16 pages (mon dieu quand vais-je avoir le temps de les lire), je suis sur la bonne voie :o


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4601673
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-01-2005 à 17:39:32  profilanswer
 

yulara a écrit :

rih vi ben ça va viendre, j'ai imprimé les 16 pages (mon dieu quand vais-je avoir le temps de les lire), je suis sur la bonne voie :o


tant mieux si t'es sur la bonne voie, vu que Sheratan a un train de retard... :lol:

n°4605939
yulara
Byte Hunter
Posté le 13-01-2005 à 00:29:31  profilanswer
 

alors vite fait le chapitre 4:
 
- J'imaginais pas Emer comme une vieille sorciere mais plutot comme un vieux sorcier, comme quoi les influences des prénoms...
 
- quand il revient à lui, Pheder fait appeler ses parents pour les congédier aussitot. ça fait bizarre, comme s'il manquait quelquechose :spamafote:
 
cette fois-ci j'ai pas eu trop de mal à entrer dans le chapitre (je dois m'habituer à ton style ;) ), par contre un plus dans l'histoire (faut que je me souvenaisplus tres bien de là ou je m'en étais arreté donc forcement ça aide pas :sifflote: )
 
demain chapitre 5 :bounce:


Message édité par yulara le 13-01-2005 à 00:31:01

---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4606726
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 13-01-2005 à 08:44:43  profilanswer
 

Cool, je suis en train de pourrir les nuits de Yullie ! :wahoo:

n°4618547
yulara
Byte Hunter
Posté le 14-01-2005 à 16:51:12  profilanswer
 

alors le chapitre 5...
 
- deja, je trouve la transition entre 4 et 5 bizarre. on a l'impression (je dis impression parce que j'ecris en meme temsp que je lis donc je sais pas si par la suite ça change :p) de garder la meme unité de temps et d'espace, et que donc le changement de chapitre ne s'impose pas à cet endroit :spamafote:
 
- 2eme paragraphe: "il s'arreta et libéra Ramej". heu il s'etait pas deja arreté dans le 1er paragraphe?
 
"protubérance s’était mise à pousser sur le chanfrein de la bête": t'es sur que c'est sur le chanfrein et pas sur le front? parce que le chanfrein moi je le vois plus des yeux aux nasaux. (je sais je suis chiante avec mes remarques equines :p )
 
"s’allongea sur le sol en ramenant sur lui sa cape pour se protéger de l’humidité nocturne,  puis il posa sous sa tête un coussin de mousse". il devrait pas d'abord faire son coussin de mousse? paske sinon, sa cape elle va etre toute chavirée (en tout cas c'est ce que fait ma couette quand je remets mon oreiller à sa place, saleté de couette d'ailleurs :mmmfff: )
 
- clarté encore vive de son feu: comment peut-il deviner plus que voir si son feu donne une clarté vive? :(
 
- deux petits nains minuscules: ben dis donc, ils doivent vraiment pas etre grands :lol:
 
zut me suis fait avoir par l'histoire, heu, alors, en vrac:
- quand il a echappé aux gnomes, il a rien perdu de son attirail?
- s'il a toujours sa cape, pourquoi il sent la pluie traverser sa tunique?
- pourquoi, une fois la plume trouvée, il ne cherche plus la meche de cheveux?
 
bon alors, je reprends là où j'en suis:
- "Au fil des heures, Pheder prenait subitement la décision". faudrait savoir, c'est au fil des heures ou subitement? paske là c'est confusant ;) (argh en plus il est dans une course folle mais il fait des haltes :pt1cable:  )
 
arf zut, il est fini maintenant :cry:
alors comment dire, j'ai adoré le passage des gnomes qui se chamaillent. il lui en arrive quand meme des vertes et des pas mures à Pheder dans ce chapitre :lol:
par contre, j'ai trouvé qu'il etait "moins travaillé" que les chapitres précédents (mais c'est probablement qu'une idée :p)


Message édité par yulara le 14-01-2005 à 17:02:53

---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4618852
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 14-01-2005 à 17:38:21  profilanswer
 

Définitivement, pour dire que Pheder irait en vélo, et qu’une corne pousserait sur son guidon, yeah !
En fait c’était des nains immenses :bounce:  
Sinon, peut être que tu aurais dû t’en remettre à des remarques comme :  
c’est super
C’est bien écrit
On s’ennuies peu
Je suis toute bluffée
Parce que je trouve tes dernières critiques moins travaillées que les critiques précédentes ! :fou:  
Merci ma fidèle dont je teste à mort la susceptibilité, pour voir comment ktè kan tè colère :sol:  
A ce stade, par pure vengeance mesquine, je suis obligé de cafter que Yulara a de jolies jambes. ;)  
Continuons, mais maintenant j’ai les foies quand j’écris. :cry:  
 
 
 

n°4619005
yulara
Byte Hunter
Posté le 14-01-2005 à 17:58:28  profilanswer
 

roh l'autre hé, et ça c'est pas du super compliment peut-etre?

yulara a écrit :

zut me suis fait avoir par l'histoire


 :na:  
 
pisque c'est comme ça, ce we, je termine le DaVinci et je lirai pas la suite de Pheder :mmmfff:
 
(et zut, je vais pas savoir ce qu'il devient :cry: )
 
ps: maintenant, c'est bien, je sais au moins que tu es aveugle, de belles jambes, moi :lol:
 


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4619088
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 14-01-2005 à 18:07:05  profilanswer
 

bon je retire ce que j'ai dit, Yulara chausse du 62
please pas le WK :cry:

n°4644065
yulara
Byte Hunter
Posté le 17-01-2005 à 23:58:41  profilanswer
 

j'ai terminé le Da Vinci, mais j'hesites à me remettre à Pheder...
je sais pas si tu le merites :na:


Message édité par yulara le 17-01-2005 à 23:58:51

---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4646221
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 18-01-2005 à 10:48:20  profilanswer
 

Je t'enverrai un exemplaire dédicacé. ;)

n°4646302
yulara
Byte Hunter
Posté le 18-01-2005 à 10:56:42  profilanswer
 

wouais :bounce:
ze vais avoir une dedicaceuh! ze vais avoir une dedicaceuh!


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4646347
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 18-01-2005 à 11:00:08  profilanswer
 

Seulement si tu m'envoies ta photo ! :sol:

n°4646366
yulara
Byte Hunter
Posté le 18-01-2005 à 11:02:09  profilanswer
 

arf ben zut alors ze vais pas avoir de dedicace :pfff:


---------------
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