Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
1575 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
 
 Page :   1  2  3  4  5  6  7
Auteur Sujet :

cherche critique chap 1 de mon roman H fantazy

n°4452916
Archibald
Mon oncle (référence...)
Posté le 21-12-2004 à 11:27:11  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

talbazar a écrit :

je voudrais coller le dessin de la carte de ce petit monde
copier/coller à partir de photoshop marche pas. C :jap: omment faire?


 
Faut que tu upload l'image sur un site (ftp) et tu colles le lien ici entre les balises [img]<lien vers l'image>[/img]


Message édité par Archibald le 21-12-2004 à 11:27:33
mood
Publicité
Posté le 21-12-2004 à 11:27:11  profilanswer
 

n°4453163
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 21-12-2004 à 11:55:07  profilanswer
 

[img]http://forum.hardware.fr/mesimages/211031/CARTEO%7E1%20copie.jpg

n°4453193
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 21-12-2004 à 12:00:52  profilanswer
 

La carte est sympa, elle me rappelle les magnets des régions de France dans les paquets de Père Dodu!

n°4453250
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 21-12-2004 à 12:09:13  profilanswer
 

 Bon, devant les critiques positives des extraits, je vais m'y mettre. :)


---------------
http://lesjackisdu74.skyblog.com
n°4453348
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 21-12-2004 à 12:26:39  profilanswer
 

Moi je viendrais le lire quand tu l'aura fini surtout et que tu pondra un pdf tout propre

n°4453350
Archibald
Mon oncle (référence...)
Posté le 21-12-2004 à 12:26:49  profilanswer
 
n°4453384
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 21-12-2004 à 12:31:19  profilanswer
 

dr-freuderick a écrit :

Moi je viendrais le lire quand tu l'aura fini surtout et que tu pondra un pdf tout propre


 
T'es dur! Il faut lui laisser le temps de se familiariser avec les outils du forum!
 
Et il fait comment s'il ne peut pas générer de PDF?

n°4453386
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 21-12-2004 à 12:32:00  profilanswer
 

archibald a écrit :

Trop petite ta carte  :o


 
C'est vrai que la carte est un chouille petite pour être bien lisible. Si tu pouvais la faire genre deux fois plus grande ce serait bien!

n°4453417
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 21-12-2004 à 12:37:54  profilanswer
 

hé les gars on y arrive quand même à voir kekechose !c'est pas du rembrandt, mais c'est juste pour info.
Je suis très honoré de votre patience. Je reste autant passionné par l’écriture que par votre lecture, sinon  d’avantage, même. Ça me fait bizarre de replonger dans un écrit qui date de 20 ans. Mais il m’à permit de mettre en place le reste. Je le répète, je trouve « Le sabre de l’aigle » immature  et puérile, à bien des égards, comme peut l’être la découverte des mots. Je n’ai jamais pu retourner sur cette première histoire (je sais pas pourquoi !) voilà pourquoi j’ai du plaisir aussi à constater mes maladresses, qui sont nombreuses, c’est évident.
De quel genre de minimum de précautions parles-tu ?
Pour info, il manque sur la carte l’Ayerlmahid, cité des Elfes, Terma du Sihir et l’île d’Oëchre, une saloperie de terre maudite, mais « Le sabre de l’aigle » ne dépasse pas les limites de la présente carte.
Et surtout, brave légions, gardons notre plaisir intact !
 

n°4453549
Sebmtp
Posté le 21-12-2004 à 13:00:35  profilanswer
 

talbazar a écrit :


De quel genre de minimum de précautions parles-tu ?


 
 :)  
De trucs simples comme identifier les gens à qui tu envoies et la consitution de la preuve minimale de ta création en te l'envoyant à toi même par la poste. Mais si le texte a 20 ans, tu as déjà sans doute pris quelques dispositions à ce sujet...
Juste un peu de prudence sans tomber dans la parano en fait...
 
Je viens de lire le chap 2 et je confirme mes félicitations et mon intérêt pour la suite. Je trouve ça brillant.
L'immaturité que tu évoques ne m'a pas frappée. La puérilité un peu, mais le côté (légèrement) puéril d'une histoire peut constituer un atout plutôt qu'un inconvénient... En l'occurence et en ce qui me concerne, il n'y a pas de "problème" à ce niveau.
 
Sur la carte, je te transmets mon admiration en ce qui concerne la gestion de l'archipel d'Aoz avec des noms d'iles reprenant ces trois lettres. C'est une idée que je trouve excellentissime. Je ne sais pas si elle t'a été inspirée par une autre source, mais si c'est une idée originale, alors je m'incline. C'est le genre de truc qui me ravit.
 
Cerise sur le gâteau, je trouve le rapprochement entre ton attitude sur ce forum et celle de ton personnage principal des plus croustillantes. Ce côté anti-héros devrait plaire à meriadeck, même s'il s'agit là d'une nouvelle histoire d'heroic fantasy...  :D


Message édité par Sebmtp le 21-12-2004 à 13:01:39
mood
Publicité
Posté le 21-12-2004 à 13:00:35  profilanswer
 

n°4453558
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 21-12-2004 à 13:01:45  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

T'es dur! Il faut lui laisser le temps de se familiariser avec les outils du forum!
 
Et il fait comment s'il ne peut pas générer de PDF?


 
openoffice - http://fr.openoffice.org
Suite bureatique libre & gratuite dont le traitement de texte (et autres modules) , exporte en PDF simplement

n°4453609
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 21-12-2004 à 13:07:20  profilanswer
 

Les habitants de l'archipel d'Aoz ont de grandes mouches qui leur permettent de se déplacer, chose difficile à cause des vents maudits qui les isolent du reste du monde et d'eux même. Les mouches géantes = ZZZZZZZZZZZ, donc Aoz, Az, Oza etc. Voilà l'idée. :sol:

n°4453620
meriadeck
arme de distractions massives
Posté le 21-12-2004 à 13:08:47  profilanswer
 

Sebmtp a écrit :

:)  
 Ce côté anti-héros devrait plaire à meriadeck, même s'il s'agit là d'une nouvelle histoire d'heroic fantasy...  :D

tiens d'ailleurs serait temps que je me remettes au travail. :o  :pfff:  :(  :)  


---------------
Acceuil
n°4454123
Sebmtp
Posté le 21-12-2004 à 13:58:29  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Les habitants de l'archipel d'Aoz ont de grandes mouches qui leur permettent de se déplacer, chose difficile à cause des vents maudits qui les isolent du reste du monde et d'eux même. Les mouches géantes = ZZZZZZZZZZZ, donc Aoz, Az, Oza etc. Voilà l'idée. :sol:


 
 :D  
 

Citation :

meriadeck : tiens d'ailleurs serait temps que je me remette au travail


 
Moi je prône toujours d'avancer "à l'envie". Si c'est du "travail", c'est pas cool...
Mais vi, toi aussi, ton lectorat t'attend.
 :D

n°4455294
meriadeck
arme de distractions massives
Posté le 21-12-2004 à 16:11:32  profilanswer
 

Sebmtp a écrit :

:D  
 
 
Moi je prône toujours d'avancer "à l'envie". Si c'est du "travail", c'est pas cool...
Mais vi, toi aussi, ton lectorat t'attend.
 :D


non je suis atteint d'un mal incurable.
 
 
la flemme.
 
Pourtant tout est prêt, mes chapitres, mes brouillons, tout, tout est déjà écrit dans ma tête. mais c'est juste que voilà einh. la flemme. :heink:


---------------
Acceuil
n°4455879
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 21-12-2004 à 17:29:53  profilanswer
 

Il y aurait-il dans tout ceci un soupçon d'insignifiance ? :hello:

n°4456419
yulara
Byte Hunter
Posté le 21-12-2004 à 18:27:43  profilanswer
 

roh decidemment ça m'enerve! qu'est-ce que j'ai du mal avec les entames de tes chapitres, mais qu'est-ce que j'ai envie de savoir la suite!
 
pis pourquoi le nom de ton chapitre, c'est ce qu'il se passe dedans? moi je voulais pas savoir qu'il allait mourir avant qu'il meurre :cry:
 
Edit: sur le chapitre 2, y'a un truc qui m'a chiffoné au debut. c'est le moment ou il se plaque vivement contre un mur pour eviter un ane... pour moi un ane chargé, ça fonce pas, surtout en ville... ou alors c'est que j'ai pas capté que pheber etait reveur à ce moment là et qu'il s'est fait surprendre :spamafote:


Message édité par yulara le 21-12-2004 à 18:36:15

---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4456562
Xzero
Croaaaaaaaaa ?
Posté le 21-12-2004 à 18:50:54  profilanswer
 

.


Message édité par Xzero le 17-02-2011 à 16:09:57
n°4457053
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 21-12-2004 à 20:06:59  profilanswer
 

le coup de l'ane chargé, j'ai pas mal voyagé dans une autre vie : ç'a m'est arrivé
 
merci à toi, je digère tout ce que tu me dis avec plaisir. CONTINU
RIEN QUE POUR TOI, mais je voudrais bien qu'on continu sur les deux chap précedents
je met le trois
 
CHAPITRE 3
Le collier d’Anamaying
 
 
 
 
 Les vastes terres qui séparaient l’île d’Oberayan du château d’Ukbar se couvraient d’immenses champs de blé et de splendides coteaux de vignes. De nombreux vergers défilaient harmonieusement au gré de la course du chevalier Pheder qui laissa son cheval suivre un trot modéré. En ce début d’été, les récoltes s’annonçaient bonnes et toutes les nuances du vert s’offraient à la vue, rivalisant d’ardeur pour garder les faveurs du regard. Dans un tourbillon de poussière ainsi qu’une forte odeur d’iode générée par le rivage encore proche, Pheder laissait derrière lui l’île d’Oberayan de son enfance. Les récents événements le plongeaient dans un abîme de perplexité car il sentait intuitivement que de grands bouleversements viendraient bientôt saper l’ordre immuable du royaume. D’ailleurs lui-même se remettait mal de la mort du vieux maître, dont il était lui-même l’assassin ! Toutes ces histoires d’Ushidi sur les trois corps de l’homme, le physique, l’âme et l’esprit, lequel donnait l’immortalité, toutes ces énigmes accumulées tournaient la tête de Pheder jusqu’au vertige. En lui offrant l’arme des ancêtres qu’il sentait à présent battre contre sa hanche au rythme syncopé du cheval, Ushidi lui donnait un cadeau empoisonné. Le poids énorme de la culpabilité chargeait le fascinant et redoutable objet des plus amers et des plus tragiques remords. Avec une extrême fébrilité il avait consulté le Livre de Moud juste avant son départ, mais rien n’éclairait d’avantage les propos étranges d’Umesh Nader qui perdait peut-être prématurément la raison. Une folie subite expliquait seule cette détermination farouche du monarque à vouloir briser la tradition. Le Livre de Moud renfermait comme un dépôt sacré la mémoire collective d’Oberayan et personne, pas même le roi, ne possédait le droit de remettre en cause l’origine divine de cette mémoire. Un maître des combats qui se sacrifie à Moud et un roi engageant des réformes s’opposant aux coutumes sacrées signaient l’annonce d’une inexorable décadence. Le chevalier ramena les rênes vers lui pour arrêter son cheval. Un groupe de paysans réfugiés sous l’ombre d’un grand chêne se reposait en devisant et l’un d’eux s’avança  vers Pheder en  lançant le traditionnel salut :
- « L’œil de Moud et sa main sur votre route, seigneur ! »
- « La main de Moud sur toi-même, homme des terres. Peux-tu m’indiquer un point d’eau susceptible d’abreuver ma monture ? »
 L’homme, un individu courtaud aussi blond que les blés qu’il cultivait, porta la main droite à sa tempe en lui indiquant le chemin conduisant à sa propre demeure. Pheder remercia l’homme et reprit sa route solitaire. La ferme n’était guère éloignée et il la trouva aisément au détour d’un bosquet. Il s’approcha de la chaumière bien entretenue en traversant la cour où un troupeau d’oies indigné s’enfuit en se dandinant. Les bêtes jacassantes provoquaient un vacarme énorme. Un rideau s’agita brièvement derrière l’une des fenêtres, démontrant ainsi qu’on l’avait vu venir. L’étalon noir s’approcha d’une énorme auge de granit, flairant bruyamment la présence de l’eau, puis il se mit tranquillement à boire. Une rude matronne chaussée de mauvais sabots et vêtue simplement d’une robe verdâtre et d’un tablier blanc s’encadra dans la porte sans quitter le seuil. Il s’agissait probablement de la mère de son guide, qui devait compter anxieusement les quelques années qui la séparaient de son sacrifice à Moud. Pheder s‘apprêtait à la saluer,  quand il remarqua le regard insistant que la femme portait sur sa taille où pendait le fourreau du sabre sacré. Elle pointa aussitôt l’index en l’air en signe de conjuration, sans doute prenait-elle avec raison son jeune seigneur pour un voleur sacrilège!  Rentrant subitement dans sa maison, elle tourna les talons en claquant bruyamment la porte branlante. Le bruit des sabots raclant la pierre usée du seuil résonna aux oreilles de Pheder comme une paire de gifles. Il voyait dans cet affront la manifestation d’une injure rare qu’il aurait pu châtier, mais il comprenait la réaction instinctive de la femme et préféra remonter sur son cheval. Sa propre mère serait d’ailleurs tout autant indignée de le voir arborer aussi insolemment la lame des vénérables. Toutefois Ushidi lui avait fait jurer de ne plus jamais s’en séparer, de s’en montrer le digne et fier dépositaire et le vieillard avait contresigné ce pacte insensé de son propre sang. Le nouveau seigneur d’Ukbar caressa pensivement la garde de l’arme d’un geste machinal. Comme une marée déferlant dans son cerveau, il sentit venir en lui les symptômes déchaînés d’une nouvelle de ses funestes crises, et il pressa durement son cheval dans un galop fougueux, car une grande hâte de voir les remparts d’Ukbar s’emparait de lui.  
 Son arrivée intempestive dans la cour du château déclencha un concert d’aboiement d’une multitude de chiens qui entravaient insolemment les pas de l’étalon. Le père de Pheder, Babaa Ursinis, se précipita vers son fils et celui-ci après quelques salutations volontairement abrégées, s’engagea dans le donjon du château dans l’espoir probablement vain de connaître un sommeil sans rêve. Le lendemain, le chant du coq le surpris à arpenter la pièce centrale du logis, courbé en deux, l’estomac labouré par des crampes tenaces et douloureuses qui l’obligeaient à refuser toute nourriture. Il sortit prendre l’air sur les remparts où circulait un courant d’air frais salutaire qui le calma instantanément. Rasséréné par la brise providentielle, il regarda s’élever le majestueux disque solaire, d’une incomparable splendeur à cette heure très matinale. Le flamboiement grandiose rendait vaporeux les contours sombres de la forêt d’Obyn. Tracée sur celle-ci, une longue muraille de dix mètres de haut enchâssait entièrement le domaine, marquant tout à la fois la limite des territoires connus, les possessions du roi Umesh Nader, et le fief du seigneur d’Ukbar. Le livre de Moud racontait comment ce mur épais avait dans les temps reculés repoussé bien des sièges et des assauts. Peut-être même que le fantômes des soldats d’Anamaying, tombés à ses pieds tentaient-ils encore d’invisibles et désespérées attaques, les soirs de lune ronde ? Pheder tendit l’oreille. Un cri atténué par la distance fit  hurler la forêt,  se répétant de façon sporadique, stridence isolée, inquiétante, qui signait l’appel d’un loup solitaire saluant l’astre du jour. Pheder se remémora les paroles de Moud :
 
Obyn est le nombril
Du monde
Et ses replis sont vastes
Et changeant
Méfie toi de son centre
Évite le
Et si tu dois t’y rendre
Prononce trois fois son nom
Avant d’avoir à renaître
 
 Mais la forêt d’Obyn gardait farouchement les mystères de son tabou. Seule la grande et solide muraille légendaire protégeait le domaine d’Ukbar de ses multiples maléfices. Aucun des nombreux insensés qui tentèrent dans les siècles de braver le tabou d’Obyn n’en était revenu vivant. Le fief de Pheder constituait un territoire minuscule et dérisoire face à l’océan de verdure qu’admirait à présent Phéder. On y trouvait avec abondance des cerfs et des sangliers colossaux. Une sorcière redoutée vivait même seule dans les bois d’Ukbar. Elle s’appelait Emer Soufir et les gens murmuraient qu’elle détenait le secret de l’immortalité. De  son promontoire, Pheder vit passer un troupeau de chevreuils le long du mur, bêtes fragiles qui semblèrent l’inviter à les suivre, bondissant gracieusement dans les buissons de houx, prétant l’oreille aux croassements brefs et rugueux d’un vol de corneilles. Au loin, très très loin, comme un minuscule morceau de miroir tombé du ciel, un lac aux eaux calmes perçait une trouée dans le feuillage. Sa surface reflétait les rayon enflammés du soleil et ressemblait, pour l’heure, à une petite tâche de plomb en fusion. Le chevalier Pheder effleura du bout des doigts une touffe de giroflées sauvages qui s’accrochait aux murs en tâches sanglantes. Il revint ensuite à pas lents vers la grande salle où la graisse des torches éteintes laissait traîner dans l’atmosphère une odeur âcre et rance. Tâchant vainement d’effacer l’amertume des lieux, un domestique venait d’allumer un énorme feu dans la grande cheminée, belle construction massive ornée de lettres d’or et d’armoiries bariolées, qui faisait l’orgueil légitime de la salle. Pheder, en meilleure forme, s’approcha des flammes pour s’installer dans un large et beau fauteuil de velours bleu, dont le dossier s’ornait en somptueuse broderie de la feuille de chêne d’Ukbar. Il se sentait vraiment mieux. Souvent, de plus en plus fréquemment étranglé par son mal étrange, il avait failli plus d’une fois prendre son cheval pour franchir la muraille en direction de la forêt d’Obyn. Évidemment c’eût été le parfait suicide, mais une force inconnue, peut-être la main même de Moud, l’empêchait à chaque fois d’agir. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle, plus que pour se soigner, il s’était éloigné du domaine d’Ukbar afin de rejoindre la terre cernée d’eau d’Oberayan.  
 Le château d’Ukbar constituait pourtant un logis agréable, orné de tourelles gracieuses et d’échauguettes multiples. Sa barbacane, précédant le pont-levis, s’enrichissait de grandes niches sculptées, dont les statues de granit qu’elles abritaient figuraient Karmz Lüffle,  premier seigneur d’Ukbar, ainsi que sa légendaire épouse Oulzira. Les briques roses qui montaient les tours d’angle donnaient au château un air de fête. Deux ou trois guettes écroulées témoignaient ça et là des rudes affrontements du passé. Mais peut-être que ces ruines éparses ne signaient somme toute que l’unique et lent travail de l’oubli des temps. Le bâtiment solide, mais non dénué d’élégance, ne jalousait en rien la massive agressivité de la citadelle d’Oberayan. Dans la tour flanquante où il habitait, Pheder s’endormit enfin. Son père, Babaa, s’approcha de lui une heure plus tard. Le brave homme n’abandonnait pas sa passion et sa science de la céramique, malgré la responsabilité du pouvoir que Pheder lui déléguait volontiers. Il avait ramené ses outils d’Oberayan et passait de longues heures en son atelier, à tourner d’amusants couverts. La mère de Pheder, Dypa, égrenait quand à elle ses journées à tisser d’immenses tentures qui réchauffaient les murs gris des vastes salles. Pheder, réveillé en douceur, entendit son père lui donner le salut :
- «  Les djinns d’Obyn t’ont encore privé de sommeil, mon fils ? »
- « Je crains bien que oui! »
  Mais Pheder préféra changer de sujet :
- «  Pensez-vous que nous aurons de la pluie aujourd’hui ? »
- « Oberayan est dans les brumes, paraît-il, ce n’est certes pas bon signe. Pourtant, hier, elle était parfaitement visible de la côte. »
 La conversation banale fut brutalement interrompue par l’arrivée intempestive d’un messager essoufflé :
- « Nobles seigneurs, la main de Moud sur vos têtes ! »
 L’homme reprenait visiblement très mal son souffle, laissant deviner qu’une vive émotion se mélangeait avec une force égale à la fatigue de sa course. Il respira longuement, avant d’ajouter :
- « Un noyé vient d’être rejeté par la mer sur la plage d’Ukbar !
 Le chevalier Pheder et son père se dévisagèrent d’un air surpris. La chose, fréquente, ne nécessitait pas un tel empressement à prévenir le seigneur. Babaa prit la parole :
- «  Holà l’homme ! Les djinns des eaux d’Anyg sont parfois  cruels … Que pouvons nous y changer ? »
- « Mais l‘affaire est différente, cette fois! ».  
 L’homme s’emmêlait la langue tellement l’excitation le faisait bafouiller :
- «  Celui-ci n’a pas la peau blanche des gens d’Oberayan. Il a la peau brune et porte la tunique bleue des gens d’An… »
 Les mots sortaient difficilement de sa bouche et Pheder et Babaa poussèrent en même temps une exclamation identique :
 - « D’ ANAMAYING !»
 La chose paraissait vraiment peu crédible. Une légende millénaire pouvait-elle devenir réalité ? La partie historique du livre de Moud construisait une fantastique épopée destinée à faire rêver les enfants. Cette portion importante du livre ne possédait pas le même prestige sacré que les maximes qui construisaient la loi du royaume. Contrairement à la blancheur de peau des gens d’Oberayan, ceux d’Anamaying, selon les écrits, possédaient la peau brune et la chevelure foncée, identiques à celles du cadavre anonyme. Ors, l’île-citadelle, la fille d’Anyg, vivait depuis des siècles et des siècles hors des mondes. L’univers des gens d’Oberayan et d’Ukbar était  hermétiquement clos à cause des sortilèges de la forêt d’Obyn, d’une part, et du vent maudit soufflant sur la mer d’Anyg, d’autre part. L’Anamaying restait un mythe sans existence réelle, qui cristallisait autour de lui le tabou sacré et déterminait dans l’inconscient des populations l’inacessible étranger. Voir un habitant d’Anamaying en chair et en os, même privé de sa vie, animait pour Pheder d’une façon tragiquement vivante les pages d’un livre improbable. Pheder se précipita sur sa cape orange, dont il se couvrit rapidement les épaules, suivi de son père qui ordonna aux écuyers de seller leurs chevaux.
  Ils parcoururent d’une traite la distance qui les séparaient du rivage. La poussière de la route qu’ils soulevaient derrière eux leur donnait des allures de dragons véloces. L’écume au lèvres, les chevaux parvinrent enfin sur la plage, s’éloignant au petit trot de l’embarcadère qui reliait Ukbar à l’île-citadelle. Une foule massive de pêcheurs les attendaient, et les hommes les conduisirent l’air apeuré auprès du cadavre d’un homme tiré sur la plage à l’abri des vagues. L’océan limpide mouvait ses eaux bleues en lâchant son écume sur le sable, indifférent au manège des hommes. Pheder observa le noyé pour constater la noirceur effective de sa peau ainsi que sa chevelure d’un noir de suie. L’homme affichait des traits d‘une singulière beauté, malgré son séjour prolongé dans les mains avides des djinns de la mer d’Anyg. Il s’attarda ensuite sur la paire de braie bleu-ciel et la tunique outre-mer déjà sêche  et craquante de sel que revêtait l’inconnu. En se penchant sur le corps de l’homme, Pheder vit accroché a son cou une mince chaîne d’argent. Il la fit glisser d’un doigt en dégageant le collier de la tunique. A son extrémité, la chaîne retenait un petit porte-camé en argent massif, à l’image de ceux qui contiennent un portrait où un talisman et qui donnait à l’objet l’apparence d’une amulette de protection. Dans la paume de Pheder le collier devint soudainement brûlant. Rapidement, il ouvrit le bijou d’un preste jeu de l’ongle et la vision sublime qui l’éblouie instantanément faillit le faire lâcher prise. Un mince profil  dessinait les contours  d’un admirable visage féminin, gravé avec précision et grâce dans une résine inconnue extrêmement dure. Pheder eut l’impression que la figure de cire lui parlait, qu’elle se tournait vers lui en lui faisant face. Combattant sa fascination, Pheder referma l’objet qui produisit un petit claquement sec. Troublé à l’extrême, Pheder coinça la petite chaîne à sa ceinture et revint vers Babaa :
- « Il faut avertir le roi. J’ignore qui est cet envoyé des djinns, dit-il en désignant le défunt, mais une amazone doit partir aujourd’hui même pour Oberayan. L’Anamaying existerait-elle quand-même?
 Babaa regardait le mort d’un air énigmatique, et sa main lui referma les yeux :  
- « Qui que tu sois, homme de la mer, tu ne pourras nous en dire davantage ! »
 Une amazone partit promptement vers l’embarcadère afin de prendre un bateau pour rejoindre l’île-citadelle. Ainsi prévenu, le roi se montra très intéressé et passa dans sa barbe sa large main où brillait un gros rubis enchâssé d’or :
- « C’est un signe de Moud, il nous envoie un messager. En vérité la mer d’Anyg ne restera pas tout le temps taboue! »
 Puis il ordonna la mise à l’eau de la galère de guerre, l’unique bateau de l’île, plus vieux que la grève elle-même et soigneusement entretenu comme un objet de culte. La galère s’armait de redoutables harpons de bronze qu’une catapulte ingénieuse pouvait propulser très loin sur d’hypothétiques ennemis, avec une diabolique précision. Sa lourde coque fendit les eaux d’Oberayan dans la limite autorisée par le vent maudit, qui servaient de frontière naturelle au tabou, mais l’on ne trouva rien d’anormal et l’inconnu à la peau bronzé garda son curieux mystère. On l’enterra sur la plage, non loin de l’endroit de son échouage. Trop jeune pour que sa momie puisse prendre place dans la crypte des « saints ancêtres », on ne l’avait pas non plus incinéré car c’était une coutume réservée aux grands dignitaires. Comme son origine demeurait énigmatique, le coin de plage qui contenait ses restes fut déclaré tabou et le temps passa.  
 Seul restait de ce fait divers étrange, pendu au montant du lit de Pheder, le médaillon au visage de cire. Allongé sur ses couvertures satinées, le jeune homme examinait l’objet dans ses moindres détails. Sa forme présentait un ovale parfait, à peine brisé par la charnière qui démontrait une possibilité d’ouverture. La ravissante surface ciselée d’arabesques délicates, d’un style ignoré de l’île, témoignait d’un travail d’orfèvrerie irréprochable. A chaque ouverture de ce petit boîtier, la même curieuse impression se reproduisait et une irrésistible magie s’emparait de tout son être. Deux fois, déjà, au cours de ses terribles crises, où ses nerfs  subissaient une rude épreuve, il avait apprécié le recours du collier pour calmer sa douleur. Le talisman agissait avec une efficacité inouïe sur son mal inconnu. L‘image sublime de la femme sculptée dans cette matière inconnue apaisait bel et bien ses tourments et devenait pour Pheder l’antidote ultime.  
 Un jour qu’il prêtait une attention soutenue à cette œuvre exceptionnelle, le somptueux portrait se mit à s’agiter et Pheder eut l’impression de l’entendre prononcer des mots dans une sorte de doux murmure aux accents exotiques. Puis il lui sembla quitter son corps pour retrouver une merveilleuse amie éblouissante de naturelle, incarnation magnifique du portrait, à travers la splendeur d’un maelström étoilé; comme aspiré par l’immobilité hypnotique de la charmante image… Quand Pheder ouvrait le bijou splendide pour libérer le fin et ravissant visage à la lumière du jour, les djinns de l’air orchestraient pour lui seul une symphonie céleste, retentissante d’accords mélodieux et répandant dans la pièce une innéfable odeur de menthe. Pheder tenait à cet objet d’art incomparable autant qu’à sa propre vie, et lui vouait une dévotion majeure, considérant ce trésor comme un cadeau personnel de Moud à sa personne, car il voyait à l’évidence ses forces revenir. A chaque fois que le chevalier  sentait s’installer en lui les prémices d’une crise, il plongeait littéralement dans l’image sublime, guidé par les chuchotements à peine audibles, d’une suavité extraordinaire et tellement régénérant… Pheder considérait sérieusement le portrait comme étant celui d’une fille des djinns bienveillante, une fée, peut-être, qui le protégeait à jamais de l’irrémédiable folie. Incapable de s’en séparer, il décida d’attacher le collier à son cou, pour que le porte-camé lui assure protection jour et nuit. Le petit visage qu’il renfermait, le chevalier aurait donné tout l’or d’Ukbar pour poser ses lèvres sur sa bouche, pour laisser filer entre ses doigts fébriles les longs cheveux d’ébène et caresser cette nuque gracile. La belle inconnue possédait un menton gracieux et noble, une exquise bouche souriante, un nez aquilin et son front barré d’un diadème précieux se courbait délicieusement pour se perdre dans les racines de magnifiques cheveux nattés. Pheder aurait pu dessiner de mémoire la délicieuse amie.
 Le sabre d’Ushidi lui posait un problème agaçant. La prise en main de l’arme manquait d’efficacité, à cause d’un jeu entre le manche et la lame qui faisait tourner légèrement la garde, révélant un vice incompatible avec la perfection  irréprochable de l’épée. Les longues années d’inactivité et l’injure du temps expliquaient sans doute ce défaut. Pheder se rendit à la forge du château, dans l’espoir de confier le problème au meilleur homme de l’art que comptait le domaine. Ce dernier, un géant barbu nommé Ioginos, parlait d’une voix forte et avec passion de son « métier à crever », de son « dur métier », de son « sacré métier », protégé des escarbilles  de son feu par un tablier de gros cuir, il domptait le fer et le feu comme personne et accomplissait des miracles. Parfois, pour la bise d’une jeune fille où deux chopes de bonne vinasse, l’homme soulevait de terre un lourd essieu de charrette équipé de ses deux roues. Pheder pénétra dans l’atelier sombre, qu’une verrière sale éclairait à grand peine. A la demande du chevalier, Ioginos délaissa son grand soufflet de peau pour poser le sabre des ancêtres sur son établi, débarrassant ce dernier de la limaille qui le saupoudrait, en soufflant dessus bruyamment. Quand le géant empoigna l’arme, Pheder vit s’allumer dans son regard la crainte respectueuse des ancêtres. Puis, Ioginos maugréa, embarrassé de toucher la relique sacrée, mais  Pheder le rassura longuement en rappelant son droit légitime à détenir le sabre du maître d’arme Ushidi, le dernier de la cité d’Oberayan.  
 Au centre de la pièce enfumée et sombre, trônaient plusieurs enclumes de tailles diverses dont certaines, moins usitées, blanchissaient sous la poussière accumulée. Près du foyer rougeoyant, le bac de forge servait de support au tisonnier, au crochet, à la mouillette, alors qu’au mur pendait une multitude de pinces et marteaux puissants. Saisissant une tenaille et gardant toujours sur son seigneur un œil anxieux, voir franchement réprobateur, Ioginos finit par vaincre ses hésitations et examina enfin l’arme. En voyant luire l’acier de la lame d’une qualité rare et très pure, il poussa un soupir. Il fit de même lorsqu’il constata le tranchant parfait et redoutable ; seule, la poignée accusait ce défaut mineur mais incongru que lui avait signalé Pheder. Ioginos coinça le sabre dans un étau à pied solidement calé dans le sol par un lourd billot de chêne, en prenant d’ultimes précautions pour ne pas rayer le damas de la lame. Ce faisant il constata rapidement que celle-ci était d’une trempe peu commune, voir jamais vue…  Sur un coin de la garde en or, apparaissait une légère trace d’usure. La lame se séparait légèrement du manche, créant une rainure minuscule mais indélicate, et la fusée accusait un jeu limité mais indiscutable. Le géant barbu s’empara d’un minuscule burin et augmenta carrément la faille d’une forte pression, après un effort léger autant que rapide le manche céda, entraînant la chute des rivets défectueux. Examinant la garde entre ses doigts noircis par le métal et la fumée, Ioginos poussa un juron sur l’œil de Moud, et sortit sans le dérouler un mince parchemin caché dans l‘orifice dévoilé, puis il tendit sa trouvaille à Pheder sans ajouter un mot. Le chevalier se lança dans une vaine tentative de traduction, mais fut incapable de déchiffrer la missive en raison de  l‘obscurité des lieux. Laissant Ioginos terminer sa réparation, Pheder s’éloigna pour rejoindre la cour du château afin d’examiner le parchemin à la lumière du jour. La lettre de fibre végétale craquait sous les doigts comme un papier fin et fragile, sur lequel il put lire une unique citation de Moud tracée de deux écritures différentes, l’une d’encre noir sur le recto blanc et l’autre d’encre blanche sur le verso peint en noir:
 
Lorsque tu découvriras
Le secret du sabre
Le sabre aura bien agi
Bien agir est pénétrer
 Le secret du sabre
 
 Peu-après Ioginos appela Pheder pour lui remettre le sabre qu’il avait complètement réparé, lui rendant une perfection suprême. Mais en le rengainant lentement dans le fourreau noir, Pheder restait songeur.

n°4457372
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 21-12-2004 à 20:40:27  profilanswer
 

Sheratan, au lieu de comparer ma super carte à un xxxxx???. :kaola:  :o  :fou: DE MAGNET? j'attend tes corrects

n°4461044
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 22-12-2004 à 03:12:33  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Sheratan, au lieu de comparer ma super carte à un xxxxx???. :kaola:  :o  :fou: DE MAGNET? j'attend tes corrects


 
J'étais sûr que tu réagirais  :lol: !  
 
Promis, je corrige demain!  :jap:

n°4461060
Tokki
Posté le 22-12-2004 à 03:16:00  profilanswer
 

j'ai pas encore eu le courage de me plonger dans ces chapitres, mais après avoir lu les quelques premières lignes, je trouve que ça à l'air croustillant.
 
Bon tout ça pour dire que...je drapalise ^^

n°4461637
Archibald
Mon oncle (référence...)
Posté le 22-12-2004 à 09:56:54  profilanswer
 

Chapitre 4! Chapitre 4!!!

n°4461846
yulara
Byte Hunter
Posté le 22-12-2004 à 10:28:10  profilanswer
 

bon ben toujours pareil, je bute sur les debuts de chapitres :(
peut-etre est-ce parce que je ne te lis pas dans la continuité, et qu'il me faut un peu de temps pour m'habituer à ton style "chargé" (je veux dire par là des phrases assez longues et pas mal de noms associés à un ou plusieurs adjectifs)
 
par contre, j'ai toujours autant envie de lire la suite :bounce: (ce qui va devenir frustrant parce que je sais que je n'aurai jamais l'histoire complete à moins qu'elle soit publiée :o )
 
et les petites remarques d'usage:
- au debut du chapitre, le "trot modéré" me parait une allure peu confortable pour un trajet, autant pour le cavalier que la monture :p

Citation :

Ils parcoururent d’une traite la distance qui les séparaient du rivage. La poussière de la route qu’ils soulevaient derrière eux leur donnait des allures de dragons véloces. L’écume au lèvres, les chevaux parvinrent enfin sur la plage, s’éloignant au petit trot de l’embarcadère qui reliait Ukbar à l’île-citadelle.


là aussi, l'allure des chevaux me chiffonne... s'ils ont l'ecume aux levres et qu'ils ont parcouru tout d'une traite, ça me fait penser au grand galop, mais en meme temps tu dis qu'ils s'eloignent au petit trot... ça me confuse :(
 
enfin voila quoi, vivement la suite :bounce:
 
PS: pour l'ane, je te crois volontiers, c'est juste que j'ai un peu de mal à l'imaginer :p


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4462185
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 11:10:19  profilanswer
 

[citation=4461846,40,23][nom]yulara a écrit[/nom]
- au debut du chapitre, le "trot modéré" me parait une allure peu confortable pour un trajet, autant pour le cavalier que la monture  
merci Yul. QUELLE allure serait la bonne?
 
là aussi, l'allure des chevaux me chiffonne... s'ils ont l'ecume aux levres et qu'ils ont parcouru tout d'une traite, ça me fait penser au grand galop, mais en meme temps tu dis qu'ils s'eloignent au petit trot... ça me confuse :(
 
Ils ont foncés vers la plage au galop, après, ils sont presque arrivés, donc, ils se calment?

n°4462209
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 11:13:49  profilanswer
 

Pour les fans de Tolkien, ma petite ville bretonne possède un authentique château des Rohan du XV ème, vieille famille bretonne et je soupçonne le gars d'avoir été inspiré par le blaze.
SI VOUS ÊTES sages j'envoie la photo du château. :sol:

n°4462326
yulara
Byte Hunter
Posté le 22-12-2004 à 11:32:53  profilanswer
 

si tu veux que je te repondes, yullie ou yulara :o (non mais, yul, je suis pas chauve moi :pfff: )

talbazar a écrit :


merci Yul. QUELLE allure serait la bonne?


ben tu as le choix entre le pas ou le petit galop (allure beaucoup plus naturelle pour un cheval que le trot, surtout sur une longue distance, je crois que le trot n'est utilisé qu'en phase d'accélaration ou décélération par un cheval). vu que le paysage défile, je mettrais bien petit galop mais bon à toi de voir.
 

talbazar a écrit :

Ils ont foncés vers la plage au galop, après, ils sont presque arrivés, donc, ils se calment?


oki. alors ça meriterait peut-etre un truc du genre, comme ce sont les seigneurs, ils ne veulent pas affoler la population donc reduisent l'allure? ou alors tu la joue vraiment dramatique avec les chevaux qui arrivent à fond la caisse et qui stoppent d'un coup sur la plage (tu peux meme aller jusqu'à les faire se cabrer lors de l'arret). perso je trouve que ça irait pas mal avec l'ecume aux levres, et le fait que ce noyé est vraiment quelquechose extra-ordinaire :spamafote:
 
mais bon, de toute façon, moi j'y connais rien en littérature, donc en gros, tu fais bien comme tu veux :lol: (du moment que tu donnes la suite :whistle: )


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4462404
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 22-12-2004 à 11:41:41  profilanswer
 

:cry:  :cry:  :cry:  
 
Je viens de planter à deux paragraphes de la fin de la correction du chapitre 2! (2h de boulot en l'air!) Je vais m'immoler par le feu et je reviens...

n°4462412
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 22-12-2004 à 11:43:03  profilanswer
 

Au fait c'était ton anniversaire il y a quelques jours Yulara! Bon anniversaire!

n°4462434
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 22-12-2004 à 11:46:21  profilanswer
 

Le chapitre deux est truffé de petites fautes et de remarques diverses, Talbazar, mais là, j'avoue que j'en ai ma claque! J'y suis depuis 9h15 ce matin et je viens de planter donc je recommencerai ultérieuremenht.
 
En vrac : de nombreuses confusion troisième personne du singulier du passé simple/participe passé (fins en "it"/fins en "is" ou en "i". Un "étonnement" là où il devrait y avoir "étonnamment".
 
La partie relative au vieux vin me gêne tout comme la réaction de Pheder pas assez superlative à mon goût. Mais lorsque j'aurai fini de m'immoler (voir deux posts au-dessus) je recommence!


Message édité par sheratan le 22-12-2004 à 11:46:36
n°4462445
yulara
Byte Hunter
Posté le 22-12-2004 à 11:48:01  profilanswer
 

merci Sheratan :jap:


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4462463
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 22-12-2004 à 11:50:17  profilanswer
 

 Je viens de finir le chapitre 1.
 
  J'ai un sentiment un peu mitigé car je trouve ton style vraiment bien, là-dessus je n'ai rien à redire, c'est très bien, mais au niveau de l'histoire, de la façon dont elle est raconté, je suis un peu perturbé.
 
  Je n'aime pas trop l'étalage du passé du héros du livre, l'étalage de ses qualités, ses défauts, sa vie en fait... Et puis je le trouve pas très bagarreur contre la vie. Tu dis à un moment qu'il ne refuse jamais un défi, mais j'ai l'impression que celui contre la vie il l'a déjà perdu... enfin il le gagne quand même à la fin :)
 
  Je vais lire la suite à je te tiens au courant.

n°4462558
yulara
Byte Hunter
Posté le 22-12-2004 à 12:03:45  profilanswer
 

karnh a écrit :

J'ai un sentiment un peu mitigé car je trouve ton style vraiment bien, là-dessus je n'ai rien à redire, c'est très bien, mais au niveau de l'histoire, de la façon dont elle est raconté, je suis un peu perturbé.
 
  Je n'aime pas trop l'étalage du passé du héros du livre, l'étalage de ses qualités, ses défauts, sa vie en fait... Et puis je le trouve pas très bagarreur contre la vie. Tu dis à un moment qu'il ne refuse jamais un défi, mais j'ai l'impression que celui contre la vie il l'a déjà perdu... enfin il le gagne quand même à la fin :)
 
  Je vais lire la suite à je te tiens au courant.


c'est marrant, je suis de l'avis totalement opposé... j'ai "beaucoup" de mal avec le style, par contre j'adore la naration, les allers-retours passé/présent (voir futur...), et les anti-heros, c'est tellement plus attachant :p


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4462575
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 12:05:41  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

:cry:  :cry:  :cry:  
 
Je viens de planter à deux paragraphes de la fin de la correction du chapitre 2! (2h de boulot en l'air!) Je vais m'immoler par le feu et je reviens...


 
Tu plantes, tu plantes, tu fais dans le chou-fleur?
MERCI ET PARDON à yulie la jolie.

n°4462607
yulara
Byte Hunter
Posté le 22-12-2004 à 12:13:06  profilanswer
 

no worries ;)


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4462626
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 22-12-2004 à 12:15:56  profilanswer
 

Ah oui, j'oubliais, je ne suis globalement jamais d'accord avec l'emploi que tu fais des points-virgules, notamment sur ceux qui isolent les propositions subordonnées relatives ou conjonctives car en français, ce n'est pas possible!
 
 
Pour le reste, je suis le croisement positif de Kahrn et de Yulara, j'aime le style de narration et j'aime le contenu de l'histoire!


Message édité par sheratan le 22-12-2004 à 13:19:42
n°4462678
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 22-12-2004 à 12:25:15  profilanswer
 

yulara a écrit :

c'est marrant, je suis de l'avis totalement opposé... j'ai "beaucoup" de mal avec le style, par contre j'adore la naration, les allers-retours passé/présent (voir futur...), et les anti-heros, c'est tellement plus attachant :p


 
   
 :lol:  :lol: Ne dis-on pas les grands esprits se rencontrent ?


Message édité par karnh le 22-12-2004 à 12:32:17
n°4462959
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 13:14:42  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

Ah oui, j'oubliais, je ne suis globalement jamais d'accord avec l'emploi que tu fais des points-virgules, notamment sur ceux qui isolent les propositions subordonnées reltives ou conjonctives car en français, ce n'est pas possible!
 
 
Pour le reste, je suis le croisement positif de Kahrn et de Yulara, j'aime le style de narration et j'aime le contenu de l'histoire!


Sheratan, tu est un maître divin devant lequel je m'allonge : :jap:  
j'ai des problemes depuis l'âge des taloches avec les participes passés
je n'ai jamais su utiliser correctement les pts virgules

n°4463615
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 22-12-2004 à 14:18:52  profilanswer
 

Le courage aidant, je remet la sauce, mais je crois avoir oublié des corrections de participes :
 

Citation :

Pheder dut se plaquer rapidement contre un mur pour laisser le passage à un âne chargé de lourdes marchandises.


 
Pour avoir vécu vingt ans avec des ânes, le "rapidement" me gêne car les ânes ne sont pas des foudres de guerre lorsqu'ils sont chargés.
 
_"le mal étrange dont il s’était cru libéré le repris " : "reprit".
 
_"mais les potions que lui faisait avaler les meilleurs apothicaires" : "faisaient".
 
 _"il résolu de ne plus quitter Oberayan." : "résolut", l'emploi de "résoudre" me surprend ici.
 
_"La veille de ce jour qui le voyait arpenter la ruelle, il se trouvait encore dans cet état d’esprit lorsqu’un des chevaliers était venu l’avertir de la demande d’Ushidi ; qui lui donnait rendez-vous dans son logis à la onzième heure." :
 
En bleu, pour moi, cela alourdit inutilement la phrase.
pour le point-virgule, je préférerais :
 
"il se trouvait encore dans cet état d’esprit lorsqu’un des chevaliers était venu lui présenter la requête d’Ushidi. Celui-ci lui donnait rendez-vous dans son logis à la onzième heure."
 
_"il fut à la porte de la chambre d’Ushidi, que celui-ci  ouvrit immédiatement d’un geste lent et mesuré." : supprime la virgule.
Bien que je comprenne parfaitement la phrase, le "immédiatement" induit une rapidité de mouvement. Peut-être que "sans attendre" supprimerait cette impression.
 

Citation :

Sa grande robe jaune, insigne de sa fonction, flottait sur son corps amaigri et la ceinture de cuir teinte de carmin serrait sa taille grâce à un nouveau trou.


 
L'association de ces couleurs est audacieuse mais à se représenter, je trouve ça hideux. C'est personnel, bien sûr!  :)  
 

Citation :

L’image du maître âgé, certes, mais encore solide et fort, cette image d’Ushidi, Pheder dut faire un réel effort pour la retrouver.


 
Je n'aime pas la construction de cette phrase qui est chaotique, hachée et qui essoufle le lecteur par la surabondance de virgules.
 

Citation :

Ushidi le fit asseoir en lui présentant une coupe en cristal remplie d’un vieux vin. Buvant lui-même à une coupe identique, il s’enfonça dans un fauteuil garni de fourrures.
-  « Ce vieux vin est-il à ton goût, chevalier? »


 
Ma méconnaissance des vins est totale! Ma question est : est-ce qu'un vieux vin se reconnaît du premier coup d'oeil? (à sa robe, peut-être). Sinon, il n'est pas nécessaire du point de vue narratif de préciser qu'il est vieux. Cela permettrait d'éviter une répétition entre "vieux vin" de la description et "vieux vin" du dialogue, deux lignes en-dessous.
 

Citation :

« Il est très bon, assurément et j’en ai rarement bu de meilleur ! » En répondant à Ushidi, Pheder songea immédiatement à celui qu’il venait de boire à la taverne. Ce dernier ne soutenait évidemment pas la comparaison. Pendant qu’il buvait, Ushidi ne quittait pas son interlocuteur des yeux, pointant sur lui son étrange regard.


 
 
Plein de choses à dire!  
 
1) Je trouve que pour un vin rare, dire qu'il est "très bon" est un euphémisme rabaissant. Ce vin mériterait une qualification à sa hauteur par un superlatif : il n'est pas "très bon" mais "divin", "exceptionnel", "incomparable", "excellent".  
 
Tu pourras me rétorquer que Pheder est quelqu'un de réservé, je te répondrai que dans ce cas, sa réponse traduit une inculture oenologique de sa part qui n'a pas lieu d'être : il est devant son maître, il doit prouver qu'il sait apprécier les choses et les gens à leurs justes valeurs.
 
2) J'ai compté quatre fois le verbe "boire" en moins de six lignes, c'est trop! (entre le paragraphe précédent et celui-ci)
 
3) Si Ushidi "ne quitte pas son interlocuteur des yeux", c'est évident qu'il "pointe vers lui son étrange regard" : c'est un pléonasme! Il faut que tu remanies cette phrase.
 

Citation :

Pheder voyait clairement qu’il n’arrivait pas à formuler correctement ce qu’il avait à dire ; probablement une communication officielle d’une extrême importance...


 
Le point-virgule ici crée une rupture de narration car la phrase suivante relève de la pensée de Pheder et non de la narration (d'une part).
 
La phrase après le point-virgule ne contient pas de verbe conjugué ce qui, hors dialogue, n'est pas possible en français écrit (d'autre part).
 
Tu devrais remplacer le premier "il" par "Ushidi" afin qu'il n'y ait pas d'hésitations sur la personne qui a du mal à formuler son discours.
 
Tu pourrais tourner la phrase ainsi :
 
"Pheder voyait clairement qu’Ushidi n’arrivait pas à formuler correctement ce que le Chevalier supposa être une communication officielle d’une extrême importance... "
 
_"Comme il est dure de renoncer avec toute le grâce nécessaire à sa jeunesse ! La fatigue et la solitude forme un couple maudit" : "dur" ; "forment".
 

Citation :

Il posa l’objet délicatement sur la table, écartant le cruchon de vin.


 
Je doute qu'un vin de cette qualité soit dans un cruchon de restaurant type relais-routier. Il trouverait plus sa place dans une elégante "carafe" à long col, par exemple.
 
_"Décontenancé par l’offre d’Ushidi, qui lui remettait une arme sur laquelle aucune main profane n’était autorisée à se poser ; il remit le fourreau sur la table sans dégainer l’arme." : remplace le point-virgule par une virgule.
 
_"le sabre n’est plus aujourd’hui qu’un objet de folklore inutile, bien sûr on le dit forgé dans l’enfance du monde par les Gobelins, mais je n‘y crois guère." : je te propose la ponctuation suivante pour ctte phrase, car la ponctuation n'y est pas organisée correctement :
 
"le sabre n’est plus aujourd’hui qu’un objet de folklore inutile. Bien sûr, on le dit forgé dans l’enfance du monde par les Gobelins, mais je n‘y crois guère..."  
 
_"Ce sabre n’appartenait qu’aux ancêtres et devait être transmit au" : "transmis".
 
_"Pour prouver qu’il n’était pas tombé subitement fou" : "devenu".
 
_"il reprit la parole d’une voix étonnement ferme" : "étonnamment".
 

Citation :

une pièce immense et froide, avec de hauts piliers qui la soutenaient en files parfaites le long des murs, et se rejoignant au sommet en un croisé parfait.


 
Redondance.
 
_"Sur la voûte ainsi formée les anciens maîtres d’art" : insère une virgule entre "formée" et "les anciens".
 
_"Pheder, comme hypnotisé par l’ordre du maître, s’empara de l’arme sans plus chercher à cacher sa gêne ; puis il s’enhardit pour poser enfin la question qui lui brûlait les lèvres" : remplace le point-virgule par une virgule.
 

Citation :

L’injonction du maître, formulée sur le ton de l’exercice, agit instantanément sur les réflexes entraînés par l’habitude des milliers d’heures d’entraînement et Pheder prit aussitôt le sabre à deux mains en le levant devant lui à la verticale.


 
Redondance.
 

Citation :

Pheder protégeait sa vie, l’épée à la main, pour la deuxième fois de sa vie.


 
Redondance.
 
_"Blesses, blesses à mort ! soit efficace !" : "blesse" (deux fois) ; "sois".
 
_"désarmer Ushidi qui paru connaître à ce moment" : "parut".
 
_"Hébété par cette funeste action; Pheder resta un moment à contempler" : replace le point-virgule par une virgule.
 
_"le corps de sa victime défiguré par l’horrible blessure" : "défigurée" (je préfère accorder à "victime" plutôt qu'à "corps" ).
 

Citation :

Il m’en avait fait part; de ça et de beaucoup d’autres choses encore... Rien ni personne n’aurait pu arrêter le cours des choses car Ushidi désirait ardemment ce sacrifice


 
La construction n'est pas correcte, même pour un dialogue. Je te suggère :
 
"Il m'avait  fait part de cela et de bien d'autres choses encore..."
 
Ensuite, il y a une répétion de "choses" sur deux phrases consécutives.
 
_"Elles accompagnaient sans nul doute le Ka d’Ushidi" : supprime le "sans nul doute" qui relève du constat subjectif plus que de la narration objective que tu utilises depuis le départ.
 
_"et sonnaient en même temps pour annoncer la délivrance de la Reine Kalash, qui venait de mettre au monde" : supprime la virgule.
 
_"par un bandeau  de cuir garnit de joyaux précieux." : "garni".
 
_"car les quarante chevaliers dont tu fais parti" : "partie".
 
_"Tous ces faits réunis contredisaient son enseignement, rien dans l’île-citadelle d’Oberayan n’exigeait que les coutumes soient brisées." : si tu veux corréler ces deux faits, remplace la virgule par ":" sinon, remplace la par un point.
 
_"Ors le livre de Moud... " : "or".
 

Citation :

C’est un rituel qui est peut-être moins exigé de Moud que par le tabou de la forêt d’Obyn qui nous empêche d’y pénétrer pour y réaliser notre expansion.


 
C'est personnel, mais je trouve que cette phrase n'a aucun sens! Où est le rapport de cause à effet?
 
_"Moi-même je vis encore dans la crainte des tabous ancestraux; mais une princesse est née" : remplace le point-virgule par une virgule.
 
_"Vois, chevalier !, il me faudra " : tu as le choix : soit tu supprimes le point d'exclamation soit la virgule, mais les deux sont incompatibles.
 
_"A peine remit de son duel" : "remis".
 
_"qu’il venait de quitter." : "qu'ils venaient de quitter".
 
_"Il s’installa sur un banc garni de superbes coussins blancs ; reprenant la conversation " : supprime tout ce qui est en bleu remplace par "et reprit la conversation".
 
_"Avec l’aide de Moud, et de son magistère." : phrase sans verbe, mais cela est tolérable car c'est un dialogue. Par contre, cela n'a pas de sens car ainsi, c'est sorti de son contexte. Il faut que tu intègres cette remarque à une phrase précédente.
 
_"où damoiseaux et damoiselles revêtaient leurs plus beaux costumes." : étant donné la profusion de descritpions médiévales, je trouve qu'"atours" s'impose plutôt que "costumes".
 
_"Le corps d’Ushidi, recouvert d’un linceul jaune, trônait " : supprime la virgule.
 
_"Ors, Pheder, saisi de fièvre" : "or".
 
_"des tisanes et des fumigations qui semblèrent obtenir un certain succès." : je préfèrerais "améliorer sa condition".
 
_"ne s’intéressa guère aux réjouissances des festivités" : pléonasme.
 

Citation :

Le dresseur d’ours n’eut pas plus d’effet, pourtant la bête superbe faisait habilement le poirier, en se tenant sur les pattes arrières.


 
En premier lieu, redécoupage de la ponctuation :
 
"Le dresseur d’ours n’eut pas plus d’effet. Pourtant la bête superbe faisait habilement le poirier en se tenant sur les pattes arrières."
 
Ensuite, elle fait le poirier sur les pattes arrières?  :pt1cable:  Non! Si elle est sur cette patte arrière, c'est qu'elle se dresse!
 
_"sa torpeur figée." : c'est un peu un pléonasme... Parle peut-être de "stupeur", plutôt que de "torpeur figée". (la torpeur est déjà un engourdissement qui fige, alors...)
 
_"assurant le Roi de ses vœux, et se fit conduire" : supprime la virgule.
 
 
COMMENTAIRE GENERAL :  
 
Tu emploies beaucoup "décontenancer" tout au long du texte, il faudrait que tu essaies d'élargir l'éventail d'émotions de Pheder.
 
Pour les terminaisons des participes passés, tourne la phrase au féminin.
 
Sinon, je suis toujours aussi fan!!!
 
 :bounce:  :bounce:  :bounce:
 
Sheratan qui a du s'accrocher pour tout réécrire!


Message édité par sheratan le 22-12-2004 à 14:24:42
n°4463648
yulara
Byte Hunter
Posté le 22-12-2004 à 14:22:29  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

Citation :

Pheder dut se plaquer rapidement contre un mur pour laisser le passage à un âne chargé de lourdes marchandises.


 
Pour avoir vécu vingt ans avec des ânes, le "rapidement" me gêne car les ânes ne sont pas des foudres de guerre lorsqu'ils sont chargés.


yaisse! je suis pas la seule! :sol:  


---------------
Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4463934
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 14:50:32  profilanswer
 

karnh a écrit :

Je viens de finir le chapitre 1.
 
  J'ai un sentiment un peu mitigé car je trouve ton style vraiment bien, là-dessus je n'ai rien à redire, c'est très bien, mais au niveau de l'histoire, de la façon dont elle est raconté, je suis un peu perturbé.
 
  Je n'aime pas trop l'étalage du passé du héros du livre, l'étalage de ses qualités, ses défauts, sa vie en fait... Et puis je le trouve pas très bagarreur contre la vie. Tu dis à un moment qu'il ne refuse jamais un défi, mais j'ai l'impression que celui contre la vie il l'a déjà perdu... enfin il le gagne quand même à la fin :)
 
  Je vais lire la suite à je te tiens au courant.


Perd pas de vue que c'est un prem chap d'un prem liv: çà vaut ce que çà vaut :wahoo:

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  6  7

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
HELP je cherche le topic des offres de la poste (Coliposte,...)cherche bon matos DJ pas cher :'(
[CHERCHE] Nom d'un livrecherche chanteur
Je cherche des urls specialisées dans la vente de cds classiques?cherche dictionnaire pour trouver des mots finissant par ***
je cherche le titre d'un album de AC/DCcherche titre me musique
Cherche soiree sur DIJON pour nouvel ancherche restos à paris
Plus de sujets relatifs à : cherche critique chap 1 de mon roman H fantazy


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR