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Auteur Sujet :

cherche critique chap 1 de mon roman H fantazy

n°4463934
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 14:50:32  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

karnh a écrit :

Je viens de finir le chapitre 1.
 
  J'ai un sentiment un peu mitigé car je trouve ton style vraiment bien, là-dessus je n'ai rien à redire, c'est très bien, mais au niveau de l'histoire, de la façon dont elle est raconté, je suis un peu perturbé.
 
  Je n'aime pas trop l'étalage du passé du héros du livre, l'étalage de ses qualités, ses défauts, sa vie en fait... Et puis je le trouve pas très bagarreur contre la vie. Tu dis à un moment qu'il ne refuse jamais un défi, mais j'ai l'impression que celui contre la vie il l'a déjà perdu... enfin il le gagne quand même à la fin :)
 
  Je vais lire la suite à je te tiens au courant.


Perd pas de vue que c'est un prem chap d'un prem liv: çà vaut ce que çà vaut :wahoo:

mood
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Posté le 22-12-2004 à 14:50:32  profilanswer
 

n°4463968
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 14:53:27  profilanswer
 

yulara a écrit :

yaisse! je suis pas la seule! :sol:


c'est pas l'ane le probleme, c'est le decor d'une ruelle mal decrite
Yulara, le probleme du style me chagrine beaucoup, parce que c'est comme si tu critiquais ma voix (déjà klq kalvitie des kouadras :kaola: )
j'aurais du mal à en changer. :sol:

n°4464239
yulara
Byte Hunter
Posté le 22-12-2004 à 15:23:04  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Yulara, le probleme du style me chagrine beaucoup, parce que c'est comme si tu critiquais ma voix (déjà klq kalvitie des kouadras :kaola: )
j'aurais du mal à en changer. :sol:


ben faut pas trop faire gaffe, j'ai pas trop l'habitude de lire un texte disons aussi "fleuri". et je pense sincerement que si je lisais dans la continuité ça me poserait pas de probleme :spamafote:
puis pour ce genre de choses vaut mieux faire confiance à Sheratan, parce que moi j'ai toujours accordé beaucoup plus d'interet au fond qu'à la forme dans un bouquin :p (ce qui est un peu normal au vu de mon super mega niveau littéraire :o )


Message édité par yulara le 22-12-2004 à 15:23:30

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Quizz'n'Blind pour tester vos connaissances
n°4464260
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 15:24:50  profilanswer
 

[quote]Je doute qu'un vin de cette qualité soit dans un cruchon de restaurant type relais-routier. Il trouverait plus sa place dans une elégante "carafe" à long col, par exemple.[quote]
Dis-donc Sheratan, t'as des problèmes avec le pif ! bon on est médiavale fantastique, disons, alors on le met dans ce qu'on a. En tout cas, j'en boirai bien un godet avec tézigue, bravo ! :bounce:  :hello:

n°4464292
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 22-12-2004 à 15:30:05  profilanswer
 

Je dis cela pour rester dans l'élégance décrite jusqu'à présent dans le château...

n°4465821
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-12-2004 à 17:38:03  profilanswer
 

A la demande générale, je rallonge la sauce du combat chapitre 1, mais çà peut pas durer des heures, quand même !
L’introspection s’arrêta là car la hache de l’amazone arrivait en sifflant vers son visage. D’instinct, Pheder releva son bouclier qui résonna violemment et se plia sous le tranchant de la lame. Sous le coup, le bord de l’écu avait heurté violemment son front, en le faisant saigner abondamment. Sonné, aveuglé par son propre sang, Pheder se releva sans contre-attaquer pour reculer vers le bord du cercle, décontenancé par une attaque aussi soudaine. Sans le quitter un seul instant des yeux, l’amazone alla reprendre sa hache, ébréchée par le choc. Un instant muettes, les crécelles d’Oberayan répondirent au vacarme des partisans d’Ukbar.  « Il n’est pas plus facile d’endiguer le flot de ses pensées que d’endiguer les battements de son cœur », disait Ushidi. L’amazone se rua en avant, l’œil fixe. Elle bataillait ferme, moulinant sans faiblir sa hache entamée avec science et justesse, car chaque coup portait. Le bouclier de Pheder résonnait de cette hargne, produisant de sinistres bruits d’enclume. Le jeune chevalier fonça à son tour, cherchant la chair de cette femme motivée par le meurtre. Le fer du chevalier glissa sur l’armure de l’autre sans l’entamer, affaiblissant pourtant la guerrière de ses chocs redoutables. Dans un pas de danse mortel, l’avantage se partageait, provoquant l‘excitation du peuple d‘Ukbar. Les actions brèves succédaient follement aux longues parades obligées et las, car ce duel équivoque fatiguait les adversaires, sans donner à aucun l’avantage. « Soit libre comme le vent qui ignore Moud,  éteint le feu aux torches des autels et croule les statues »… Ushidi parlait toujours à l’esprit violenté de Pheder qui suait sous le poids de son heaume. Toute notion du temps se perdait dans un combat épuisant. L’amazone allait de l’avant, craquant son cuir et portant vilainement des percussions terribles, cherchant la faille et le massacre, reculant rarement. En force, de toute sa puissance encore possible malgré sa fatigue, Pheder répondait, les poings serrés sur le manche de buis, dans une concentration totale de son corps et de son âme. Alors le triomphe vint enfin à lui. Au milieu de ces coups violents qui se neutralisaient réciproquement, la joie survolée des spectateurs résonnait sur la plage durement labourée, grisant l’amazone qui se voyait déjà vaincre. Pheder saisit sa chance en bondissant sur la femme, dont la souplesse s’avérait incroyable malgré le poids du fer qu’elle portait. Celle-ci esquiva en parant le coup facilement; sa hache rencontra celle de Pheder en lui faisant lâcher prise. Le jeune homme recula prestement, échappant à la mort, puis il tira vivement son épée du fourreau. Le contact de la longue lame le rassura un instant, pendant qu’un étrange phénomène prenait naissance dans son esprit. Il voulait vivre. Quelqu’un, très loin, semblait le vouloir. Moud était la force et Moud était en lui. l’énergie multipliée par cette transcendance, il s’élança sur la championne d’Ukbar l’épée en avant. Le cri qui s’échappa de la gorge du chevalier n’avait rien d’humain; cela semblait la propre voix de Moud, quand il avait, dans les temps révolus de l’histoire du monde, vaincu sa puissante rivale, Ar d’Anamaying. La vigueur inimaginable de ce cri pourtant bref eut sur l’amazone l’effet d’un fouet. Paralysée par la vibration surnaturelle elle ne put réagir et la lame de Pheder pénétra sa gorge en la traversant de part en part. Elle mourut avant de toucher le sol.  
  « Le silence qui suivit put s’entendre ». Ainsi déclara Ushidi à Phéder le lendemain de sa victoire qui privait le domaine d’Ukbar d’une amazone sur son trône. Mais Pheder n’eut pas le souvenir des heures qui suivirent. Il avait perdu trop de sang de sa blessure et s’était écroulé, épuisé, sur sa victime presque aussi mort qu’elle.
 
Moud ne vous donne pas sa force sans prendre la vôtre
 
 N’était-ce pas écrit dans le livre ?
 
 
 
 
 

n°4465967
yulara
Byte Hunter
Posté le 22-12-2004 à 17:56:57  profilanswer
 

argh, ça cloche... enfin je trouve...
Pheder donne l'impression de trop bien se battre dans la premiere partie, de trop vouloir gagner (alors qu'il souhaite mourir et qu'il est supposé etre un pietre chevalier).  
du coup, le fait qu'il soit habité par Moud perd beaucoup de son impact par rapport à la premiere version... (et qqpart ça remet aussi en cause le fait qu'Ushidi a su décélé qqch de special en lui :spamafote: )
 
par contre, au niveau longueur, là on a le temps d'imaginer le combat, c'est cool ;)


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n°4470472
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 23-12-2004 à 09:10:39  profilanswer
 

yulara a écrit :

argh, ça cloche... enfin je trouve...
Pheder donne l'impression de trop bien se battre dans la premiere partie, de trop vouloir gagner (alors qu'il souhaite mourir et qu'il est supposé etre un pietre chevalier).  
du coup, le fait qu'il soit habité par Moud perd beaucoup de son impact par rapport à la premiere version... (et qqpart ça remet aussi en cause le fait qu'Ushidi a su décélé qqch de special en lui :spamafote: )
 
par contre, au niveau longueur, là on a le temps d'imaginer le combat, c'est cool ;)


Pheder se bat contraint et forcé, mais il est chevalier et conditionné pour cà. Il sait se battre. De la à dire qu'il veur se flinguer ! je crois qu'à l'époque j'ai voulu en faire un looser, pour crer un contraste, qu'il ne vole pas la vedette au véritable heros, le monde inconnu qui deviendra dans les autres livres le monde connu, avecl'omniprésente forêt d'Obyn. Cà represente un simple passage initiatique vers sa condition d'adulte, et même sa propre sexualité (No sex dans le book !) Mais ce prem liv est surement moin un roman de HF qu'un simple conte de fée. Pheder est un touriste de l'imaginaire. C'est pas Frodon, ça calme. :sol:

n°4470494
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 23-12-2004 à 09:26:03  profilanswer
 

Pas de réaction sur mes commentaires?

n°4470573
yulara
Byte Hunter
Posté le 23-12-2004 à 09:54:47  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Pheder se bat contraint et forcé, mais il est chevalier et conditionné pour cà. Il sait se battre. De la à dire qu'il veur se flinguer ! je crois qu'à l'époque j'ai voulu en faire un looser, pour crer un contraste, qu'il ne vole pas la vedette au véritable heros, le monde inconnu qui deviendra dans les autres livres le monde connu, avecl'omniprésente forêt d'Obyn. Cà represente un simple passage initiatique vers sa condition d'adulte, et même sa propre sexualité (No sex dans le book !) Mais ce prem liv est surement moin un roman de HF qu'un simple conte de fée. Pheder est un touriste de l'imaginaire. C'est pas Frodon, ça calme. :sol:


oki alors peut-etre que tu devrais pas le faire systematiquement perdre ses combats :spamafote:
 
bon la suite :o


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mood
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Posté le 23-12-2004 à 09:54:47  profilanswer
 

n°4470607
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 23-12-2004 à 10:03:46  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

Pas de réaction sur mes commentaires?


qu'est ce que tu veut que je te dise, je suis sur le :bounce: par la pertinence deucites.
Je mettrai le 4 quand j'entendrai hurler. Je suis un vrai salaud. :lol:

n°4470653
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 23-12-2004 à 10:12:35  profilanswer
 

Il faut que je jette un coup d'oeil au chapitre 3!

n°4470948
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 23-12-2004 à 11:04:07  profilanswer
 

yulara a écrit :

oki alors peut-etre que tu devrais pas le faire systematiquement perdre ses combats :spamafote:
 
bon la suite :o


pheder me ressemble sans doute, il est atteint de névrose négative. Mais ce n'est pas tenir une arme qui te rend victorieux. Le secret du sabre est de rester dans son fourreau. C'est sa véritable puissance? Jeune rebelle. Mais s'il t'avais connu, il rejettai son collier à la baille, c'est sur... et tchao l'histoire !
 :love:

n°4470976
yulara
Byte Hunter
Posté le 23-12-2004 à 11:07:27  profilanswer
 

mais qu'il est bete :lol:
 
bon cette suite elle vient ou je vais devoir attendre 2005 pour la lire :o


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n°4471027
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 23-12-2004 à 11:15:15  profilanswer
 

yulara a écrit :

mais qu'il est bete :lol:
 
bon cette suite elle vient ou je vais devoir attendre 2005 pour la lire :o


 
  En même temps, 2005 c'est dans 8 jours :p

n°4471051
yulara
Byte Hunter
Posté le 23-12-2004 à 11:19:30  profilanswer
 

argh dis pas ça! j'ai pas envie d'attendre 8 jours pour savoir ce que va devenir Pheder moi!
 
(pis d'abord ce sera pas 8 jours, vu que je reviendrai de vacances que le 4 :na: )


Message édité par yulara le 23-12-2004 à 11:20:23

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n°4471134
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 23-12-2004 à 11:26:56  profilanswer
 

karnh a écrit :

En même temps, 2005 c'est dans 8 jours :p


karnh se tait sur une page et débarque quand je suis gentil avec Yulara.
karnh est jaloux. Il a raison. Je viens de dégainer mon épée de la largeur de deux doigt. Eh garde karnh ! :non:

n°4471328
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 23-12-2004 à 11:52:02  profilanswer
 

yulara a écrit :

argh dis pas ça! j'ai pas envie d'attendre 8 jours pour savoir ce que va devenir Pheder moi!
 
(pis d'abord ce sera pas 8 jours, vu que je reviendrai de vacances que le 4 :na: )


  Excuse Yulara, je pars maintenant me fustiger. Je reviendrai quand je serai gentil  
 :D

n°4471346
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 23-12-2004 à 11:54:10  profilanswer
 

talbazar a écrit :

karnh se tait sur une page et débarque quand je suis gentil avec Yulara.
karnh est jaloux. Il a raison. Je viens de dégainer mon épée de la largeur de deux doigt. Eh garde karnh ! :non:


 
Attention, je garde dans mon placard un arc en bois d'érable, avec des flèches de l'épaisseur d'une papier à cigarette. Donc fait gaffe :whistle:  
 
Et puis t'as entendu Yulara, elle veut pas attendre huit jours ! Alors tu sais ce qu'il te reste à faire !  :sarcastic:  

n°4471502
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 23-12-2004 à 12:12:37  profilanswer
 

karnh a écrit :

Attention, je garde dans mon placard un arc en bois d'érable, avec des flèches de l'épaisseur d'une papier à cigarette. Donc fait gaffe :whistle:  
 
Et puis t'as entendu Yulara, elle veut pas attendre huit jours ! Alors tu sais ce qu'il te reste à faire !  :sarcastic:


J'ai l'impression qu'à vouloir atterrir sur le ventre au début de ce top, j'ai perdu du monde. Qu'ils se manifestent en masse !!! c'est vrai qu'ils n'auront peur être pas la fin : j'ai deux gosses à nourrir, les gens intelligents pourront comprendre, les autres, je m'en fout.
En plus mon forfait web est quasi exsangue, faut que je calme les connexions, et aussi je termine "l'Oeil du paon", c'est beaucoup de boulot.

n°4471570
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 23-12-2004 à 12:20:57  profilanswer
 

talbazar a écrit :

J'ai l'impression qu'à vouloir atterrir sur le ventre au début de ce top, j'ai perdu du monde. Qu'ils se manifestent en masse !!! c'est vrai qu'ils n'auront peur être pas la fin : j'ai deux gosses à nourrir, les gens intelligents pourront comprendre, les autres, je m'en fout.
En plus mon forfait web est quasi exsangue, faut que je calme les connexions, et aussi je termine "l'Oeil du paon", c'est beaucoup de boulot.


 
  Je te comprends en tant que non-père de famille pour le compteur internet.  :sweat:  
  Sinon, c'est quel tome déjà "l'oeil du paon" ?

n°4471595
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 23-12-2004 à 12:25:25  profilanswer
 

karnh a écrit :

Je te comprends en tant que non-père de famille pour le compteur internet.  :sweat:  
  Sinon, c'est quel tome déjà "l'oeil du paon" ?


LE QUATRIEME le monde connu vacille (air connu) depuis le 1, j'ai lu Tolkien, pour mon malheur ! :heink:

n°4471611
piloud
Posté le 23-12-2004 à 12:28:20  profilanswer
 

moi je parles pas beaucoup mais je lit quand meme ! A quand de 4 ?  
 
ps: merci d'avoir rallongé le combat dans le 1 mais tu devrait peut etre plus donné l'impression qu'il n'a pas du tout l'avantage au debut du combat ( jusqua ce qu'il soit habité par moud )et que l'issue du combat va etre la meme que d'habitude , c'est a dire qu'il va perdre ... et apres tu commences avec le truc : "il a  envi de vivre "

n°4471642
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 23-12-2004 à 12:33:57  profilanswer
 

piloud a écrit :

moi je parles pas beaucoup mais je lit quand meme ! A quand de 4 ?  
 
ps: merci d'avoir rallongé le combat dans le 1 mais tu devrait peut etre plus donné l'impression qu'il n'a pas du tout l'avantage au debut du combat ( jusqua ce qu'il soit habité par moud )et que l'issue du combat va etre la meme que d'habitude , c'est a dire qu'il va perdre ... et apres tu commences avec le truc : "il a  envi de vivre "


merci piloud, je vais faire ça un dsé 4 :jap:

n°4479008
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 24-12-2004 à 09:42:20  profilanswer
 

pas très réactif, tout çà !
enfin je me sens pas si mal, avec un esprit trempé dans l'acier (qui manque un peu d'humour quand même, parce qu'il veut coller la carte du monde connu sur son frigo !),et une exquise beauté à la critique perspicace (qui devra m'envoyer sa photo, si elle veut que çà dure)
bon ce soir je fais la fête avec des anglais. çà craint. :pt1cable:  
JOXEUX NOEL A TOUS :hello:  
    CHAPITRE 4
 Le parchemin  
 
 Pour obtenir plus de confort à l’étude du parchemin posé sur sa table, le chevalier Pheder alluma une chandelle. Dans la clarté dansante de celle-ci il examina la texture du manuscrit qui n’était pas de peau, comme ceux d’Oberayan, mais d’une sorte de tissu végétal s’effilochant sur les bords. L’écriture ne ressemblait pas à celle d’Ushidi, qu’il connaissait, mais semblait avoir été tracée en des temps reculés, dans le style de l’ancien dialecte d’Oberayan, et paraissait une vieille traduction des maximes de Moud. Pheder dévissa le bouchon de cristal d’une carafe gravée à son nom. Elle abritait dans sa forme sphérique un écarlate vin fin issu des vignes d‘Ukbar. Mais lorsqu’il voulut saisir la coupe qu’il venait de remplir, elle tomba sur le parchemin, qui se teinta de rouge sur toute sa surface. Ennuyé, Pheder pinça celui-ci entre le pouce et l’index pour laisser s’égoutter sur la table le liquide perdu. L’écriture traça aussitôt de nouveaux signes anarchiques au gré du hasard et le parchemin devint presque illisible. Pheder pesta contre sa maladresse et, pour obtenir un séchage plus rapide, le jeune homme le maintint  fermement au-dessus de la flamme de sa bougie. En perdant son humidité, le parchemin se gondola et perdit sa couleur verdâtre pour se peindre d’un blanc éclatant. Alors le chevalier le reposa sur la table et n’en crut pas ses yeux... Totalement ahuri, il vit s’inscrire sur la feuille des caractères, et au fur et à mesure qu’ils s’alignaient, Pheder découvrit une sorte d’alphabet, contemplant le phénomène avec stupeur. A la fin un étrange alignement de caractères s’offrait à ses yeux ébahis :
 

 
 En portant le parchemin au jour, le chevalier distingua la colombe d’Anamaying stylisée en filigrane, et l’étonnement le fit sursauter malgré lui. Décidément les ancêtres l’interpellaient avec insistance. Il subodorait la présence de son esprit tutélaire, dont il ignorait le nom, dans l’accumulation de tous ces mystères;  il devinait également intuitivement être le seul à pouvoir trouver la clé de ces secrets. Les derniers événements pris dans leur globalité signaient la synthèse d’une énigme encore plus grande, morcelée mais beaucoup plus vaste.  
  Mû par un obscur pressentiment, il quitta sa chambre pour descendre au pied de la tour flanquante, franchissant la porte séculaire toute vermoulue, que la forêt d’Obyn tentait sournoisement de reprendre à elle et dont, en tant que seigneur du domaine, il possédait seul la clé unique. La clé du tabou, en quelque sorte ! Derrière ce passage clos depuis des temps immémoriaux, la forêt interdite et mystérieuse bruissait de mille voix étranges,  présentant à l’infini comme une offrande ironique ses taillis inviolés. Conscient de son audace, Pheder fit quelques  pas prudents, sans toutefois trop s’éloigner, puis il s’assit le dos au mur près de la porte ouverte. Tout semblait parfaitement calme. La forêt bruissait à peine, visage multiforme du grand Tout. La mousse et les digitales jaunes se bataillaient  l’humus, arbitrées par les rayons du soleil qui se mouvaient sans cesse à travers le feuillage. Ce dernier frissonnait et murmurait ses encouragements aux lutteurs immobiles. Le vent, rafraîchissant, s’enroula un instant dans les longs cheveux blonds du chevalier et lui cacha la vue. Il crut apercevoir au même moment une forme humaine qui fuyait dans la masse confuse des frondaisons. Mais en remettant ses cheveux dans le col de sa cape, il n'y vit qu'une farce des djinns aériens et ne se dérangea pas.  
 Vaguement déçu, le chevalier referma la porte qui lui masqua les arbres. Il retourna vers l’abri confortable du château, sentant bizarrement poindre en son cœur une nuance de regret. Le collier s’échappa de sa poitrine pendant qu’il marchait et se mit à flotter librement sur la tunique rose, le tangage de la chaîne la faisant scintiller joliment au soleil. Comme à chaque fois qu’il sentait venir ses infernales crises, Pheder ouvrit le collier et libéra la figure de cire. Il tomba sur le sol sans avertissement préalable. Trois pages qui le trouvèrent peu-après, dans la cour du château, le crurent mort et partir prestement prévenir Babaa. Mais c’est sa mère Dypa qui accourut la première. Lorsqu’elle le vit étendu sans connaissance, elle crût d’abord que les djinns de l’air avaient définitivement bouché son nez. Mais elle se rassura un peu en sentant battre le cœur de son fils. Aidée de son époux qui venait d’arriver, elle transporta Pheder dans sa chambre et fit quérir Emer Soufir, qui connaissait les principes secrets de la science magique et leur puissance sur les forces naturelles. La vielle sorcière d’Ukbar fut exceptionnellement tirée de ses bois et adjurée d’utiliser sa grande connaissance des herbes. De conjurations en appels à Moud , elle fit respirer à Pheder  des parfums puants et sulfureux. Babaa et Dypa durent  quitter la pièce en se protégeant les yeux des mains. Emer Soufir, elle-même, procédait aux fumigations en se cachant le visage d’un mouchoir crasseux. Elle parla tout haut, croyant sa seigneurie toujours dans son dos :
- « Il faut détruire l’air que respire le jeune seigneur, les djinns qu’il a avalé vont crever ! »
 Pheder se releva brusquement, en se tapant au front de la mégère, qui en jura des abominations terribles. Quand  elle vit que Pheder reprenait  ses esprits, elle plongea l’infecte encensoir dans une bassine remplie d’eau. Celle-ci bouillonna un instant mais la fumée noire disparut complètement. Seul témoignait de l’expérience un baquet d’eau bouillante, parsemée de fleurs de laurier et de feuilles de gui  qui lui donnaient une belle couleur d’aigue-marine. Emer Soufir fit boire à Pheder quelques gouttes de ce breuvage et le chevalier se leva aussitôt. Il appela ses parents qui revinrent dans la pièce en se tenant leurs nobles nez. Mais l’endroit respirait à présent le muguet... Pheder les remercia pour les soins prodigués et demanda à rester seul. Il ne tenait pas à leur faire part du rêve qu’il venait de faire, et qui  ne lui donnait rien de  moins que la clé du parchemin d’Anamaying. Lorsqu’il avait mis le camé à nu, le petit visage de cire s’était illuminé dans un halo rosâtre que seul Pheder semblait voir. Il s’était alors  évanoui sur le sol, puis une femme bien réelle avait fini par s’approcher, qui ressemblait exactement au portrait de cire.  Une fois de plus, l’amie souriante l’avait  subjugué par sa beauté rayonnante et lui avait murmuré des mots dans une langue inconnue; alors qu’il restait paralysé et privé des réalités. Cette femme splendide à la peau brune ne pouvait être qu’une princesse de légende; elle vint auprès de Pheder pour l’embrasser sur les lèvres avant de disparaître subitement dans un halo de lumière rouge. A sa place, un nuage mauve traça dans la nuit comateuse de Pheder, les mêmes lettres que ceux du parchemin. Le texte devint étrangement compréhensible. Il traduisit aussitôt le texte car il pouvait clairement le lire :
 
La souffrance
Exige sa santé
Il n’y a pas de sabre plus rapide
Celui qui se fait le serviteur d’Ar
Et qui obéit à sa loi
Celui là ordonne
Pourtant Ar ne commande rien
C’est le mouvement du sabre
 Qui n’est pas le sabre.
 
 Revenu à lui, il regardait à présent par la fenêtre dont on avait ouvert les battants vitrés, éteignant d’un coup ses vitraux chamarrés. Le ciel d’un bleu merveilleux accueillait au loin des nuages arrivant par le nord,  qui iraient sans doute masquer Oberayan de leurs lentes volutes en fin de journée. Pheder prit une plume d’oie et la trempa dans l’encre pour recopier les paroles avant qu’elles ne s’enfuient. Ar, ou plus exactement «Ar la Divine», signait la grande déesse d’Anamaying, comme l’expliquait le Livre de Moud. Le chevalier couru chercher son exemplaire, qu’il conservait posé sur un coussin doré, encadré d’un chevalet en bois précieux, marqueté de nacre. Ainsi écrivait Moud :
 (...) Le siège d’Ukbar dura trois années et tous ceux d’Anamaying qui y participèrent devinrent muets. Les archers de Moud, postés sur les remparts d’Ukbar, en ordre de bataille, assistèrent souvent aux sacrifices monstrueux que les assiégeants offraient rituellement à ma sœur, Ar la Divine qui porte le sceau de la colombe. Et Je fis taire la colombe. Mes fils combattaient sous la bannière de l’aigle, Je leur donnais la victoire. Puis Je pris la parole des gens d’Anamaying  pour ne plus entendre la voix de ma propre sœur Ar la Suprême (qui est). Les gens de la grotte haïe rentrèrent chez eux sans donner l’assaut final, angoissante armée silencieuse !, car Je divise lorsque Je réunis et du bruit des armes qui s’entrechoquent Je puis faire naître le silence. (...).  
 AR D’ANAMAYING !!! le mot résonnait à présent dans la mémoire du chevalier Pheder. Il possédait dans son enfance un chat qu’il affubla de ce nom, ce qui fit rire aux éclats son père, mais hurler sa mère. Elle disait que c’était attirer les djinns dans le nez de la pauvre bête que de l’appeler ainsi par le nom de l’ennemie de Moud. Le chat garda néanmoins son nom sous la forme Arda, plus pratique à l’usage. Pheder essayait toujours de découvrir dans le Livre de Moud  des indications se rapportant au texte du parchemin, mais ne trouvait pas de références, quand un passage lui sauta soudain aux yeux. Moud disait :
 
Sa santé
Exige la souffrance
Il n’y a pas de sabre plus lent
Celui qui se fait le maître de Moud
Et qui obéit à sa loi
Celui là obéit
Pourtant Moud n’obéit pas
C’est le repos du sabre
Qui est le sabre.
 
 Mais Moud ne donnait pas les commentaires. Pheder se rappelait seulement  que cette maxime justifiait une fête annuelle dans les ruelles d’Oberayan. Tout ce qui ressemblait à un sabre, de près ou de loin, devait soigneusement être caché, masqué ou enterré. Un jour sans balais, sans pelles, sans râteaux dont les manches de houx possédaient trop la forme évocatrice. On allait même ce jour-là jusqu’à nourrir les mouettes du haut donjon pour que leur vol incessant masque la haute tour. Pheder se concentrait toujours sur les similitudes des textes contraires, lorsqu’un coup de vent imprévu et soudain fit s’envoler le précieux feuillet. Le parchemin franchit la fenêtre ouverte qui accueillait la chaleur de l’été, puis s’envola au-delà des douves du château. Il plana un instant en feuille morte en direction d’Obyn, où les djinns aériens s’en emparèrent sans doute, puisqu’il disparut sans paraître se poser. Obyn ! Encore ! pensa Pheder, c’est bien elle qui m’attend ! Il ne possédait plus que la maxime écrite à la plume et celle de son exemplaire du livre sacré. Selon toute vraisemblance le parchemin devait déjà s’enfouir dans le terreau d’Obyn. Le chevalier médita un moment sur la direction empruntée par le manuscrit. Le doigt mouillé de salive il prit le vent et s’assura qu’il venait du nord. Contre la logique le papier mystérieux avait fuit vers l’est, à l’horizon de l’immense forêt, et sa légèreté intrinsèque rendait ce fait encore plus fabuleux. Pheder en vint à considérer qu’une main invisible avait happé la feuille, signant une farce de djinn, que l’on disait nombreux  dans Obyn. Pheder ne croyait pourtant que très peu aux esprits malins, qu’il considérait comme superstition de sorcière droguée. Nulle part on trouvait mentionné leur existence dans le Livre de Moud. Il se prit  à sourire de ses propres incertitudes et reconsidéra attentivement la citation de Moud.  
 Tout à coup, il fut surpris par la position anormale de son sabre : celui-ci, posé jusque là à plat sur la table, venait de se redresser sur la pointe! Le fourreau entraîna un instant le ceinturon dans un bref ballet hésitant et s’éleva dans les airs, accomplissant le même chemin que le parchemin, traversant la pièce sous l’œil médusé de Pheder qui le regarda traverser la fenêtre et s’enfuir vers l’Est. Bizarrement,  il se mit à briller  d’une étrange luminosité qui ne devait rien aux rayons solaires,  et cette faculté  le rendit visible jusqu’aux confins de l’horizon, si loin  que normalement il n’aurait plus été perceptible. Alors qu’il devenait à peine manifeste, simple fétu tremblant et clinquant sur le tapis vert du continent boisé, le chevalier le vit chuter brusquement dans la sylve. Affolé,  Pheder s’était reculé contre le mur le plus proche,  mais il se pencha à la fenêtre au moment précis où la petite étoile qui trahissait encore le sabre s’enfonçait dans le feuillage sombre et poussiéreux de l’été d’Obyn. Repérant en plissant les yeux la distance qui séparait le point de chute du château, il en déduisit qu’elle était considérable. Personne ne s’était enfoncé si loin dans la forêt. La perte du sabre donnait à Pheder le sentiment d’une immense défaite, comme autrefois quand Ushidi l’appelait « l’éternel perdant ». Obyn taboue par la sentence de Moud, nul n’oserait le suivre s’il tentait de récupérer son sabre. Plusieurs jours passèrent ensuite. Allégé de l’arme des ancêtres, qui normalement battait son flanc, Pheder jetait de temps à autre un regard furtif mais pénétrant sur le front vert d’Obyn. Il fixait un point précis appelé « la roche aux loups », qui émergeait dans le lointain du couvert végétal,  sorte de  balise naturelle,  crête minérale qui marquait précisément l’endroit où était tombé le sabre. La pointe rocheuse paraissait vraiment très éloignée d’Ukbar et le jeune seigneur plissait les yeux d’une certaine manière, dans la vaine tentative de réduire la distance. Toutefois la suggestion s’écroulait bien vite et un mois passa sans action voyant l’automne couvrir de son or la dame Obyn.
 La « roche aux loups » se distinguait mieux à présent que les feuilles tombaient. Un certain jour de pleine lune, les loups vinrent roder au pied de la muraille du domaine. Le lointain rocher paraissait cette nuit là illuminé par les torches de milliers de djinns. Brusquement, Pheder s’était levé de son lit en hurlant les noms d’Ar et de Moud, balançant doucement sa tête d’un geste mécanique... Sous ses paupières fermées, il vit clairement le clin d’œil d’un vieillard qui ne pouvait être que son aïeul spirituel. Il s’était redressé en s’emparant du collier magique pour l’ouvrir d’un geste fébrile. Cette fois, le portrait n’agit pas et il sentit une crise inexorable le submerger. A l’instant il se mit à maudire le tabou d’Obyn et ses tremblements s’atténuèrent, parce qu’il tenait résolument sur sa joue le petit profil de cire. Le sabre le narguait, encastré dans les pierres du « rocher aux loups » et sa reconquête prit  pour Pheder une importance prioritaire. Le camé toujours dans le creux de sa main droite, l’angoissante oppression revenait à la charge; le petit visage profilé dans son cadre d’argent se taisait toujours. Soudain, Pheder vit quelque chose qu’il n’avait pas remarqué avant : Le couvercle relevé possédait sa propre cache et il distingua une sorte de double fond. En actionnant un petit renflement de la décoration, il fit jaillir à la lumière une mèche de cheveux noirs comme la suie, des cheveux de femme, il l’aurait juré... Ces derniers n’avaient pas  la blondeur délavée qui couronnait le visage de celles d’Oberayan. Ceux de la mèche évoquaient dans le même temps le duvet du corbeau et le glacis  des aiguilles de pins. Légers au contact leur aspect les faisait paraître plus lourds et en les portant à son nez, Pheder respira une persistante odeur de menthe. Quant à la façon dont ils emprisonnaient les reflets du soleil dans leurs fibres, Pheder crût s’en arracher les yeux de bonheur !, Car ils possédaient eux aussi le pouvoir bénéfique du portrait. Le chevalier percevait  à présent le parfum d’une multitude de fleurs inconnues. Il enroula la mèche autour de son doigt dans le plus grand ravissement et cela  baissa instantanément la tension qu’il sentait monter en lui comme un coup de bélier. La mèche se dispersait au contact de ses doigts, il alluma donc une chandelle pour en tremper une extrémité dans la cire chaude et en faire un brin plus solide.
  Après qu’elle eut refroidi, Pheder replaça le bouquet parfumé ainsi constitué dans sa cache du bijou d’argent. Il sentit une goutte d’eau glacée tomber sur sa main. Machinalement il leva la tête au plafond mais il était sec. Dans le reflet inversé de l’étui argenté qu’il venait de refermer, il aperçut sa propre image et vit qu’il pleurait. En s’essuyant les yeux d’un revers de manche, il remit le collier sur sa poitrine nue que les ans et les exercices militaires avaient fini par muscler. Il venait de décider de récupérer son bien; même si pour cela il devait maudire tous les djinns des mondes inconnus. Il descendit aux écuries pour examiner sa monture. Cet animal lui avait été rapporté divaguant dans les bois d’Ukbar, un an auparavant. La bête était puissante  et remarquablement musclée. L’homme et la bête s’accordait parfaitement, et le superbe cheval prouva sa grande résistance à plusieurs reprises; respectueux, Pheder flatta l’encolure de l’étalon  qui offrait au soleil sa parure de ténèbres. Toute la robe du cheval s’irisait d’un noir profond, y compris la crinière et la queue. S’attardant un instant sur cette touffe de crins noirs il repensa immédiatement à la mèche de cheveux. Inconsciemment, sa main caressa la chaîne d’argent qui lui pendait au cou, et ce faisant il continuait de caresser le cheval en l’appelant par son nom, Ramej. Vraiment, tous les deux rivés l‘un à l’autre dans des chevauchées étourdissantes, on avait du mal à deviner lequel dominait l’autre... Ramej secoua la tête un moment, pour libérer sa crinière en désordre des brins de paille qui s’y attardait. La grâce de ses courbes dessinait un animal superbe dont la robe noire tranchait majestueusement sur l’orange vif de la cape de laine de son maître. Ainsi juché sur Ramej, Pheder prenait l’allure d’un frelon. Satisfait de son inspection, Pheder remonta au logis de la tour flanquante, pour y faire ses adieux à ses parents. Il eut  du mal à les convaincre qu’il allait trahir le tabou d’Obyn. Son père appela sur sa tête l’œil de Moud pour le garantir d’un tel sacrilège, mais il ne parvint pas à le dissuader et il hésitait à faire emprisonner son propre fils, le seigneur d’Ukbar, qui plus est ! La charmante Dypa, le visage défait, les yeux cernés, pleurait beaucoup. Pheder les rassura en leur promettant un retour rapide, dès la récupération du sabre des ancêtres. Enfin il s’arracha d’eux et revint aux écuries. Il retrouva  Ramej devenu soudain  très nerveux. Lorsque Pheder s’avança vers lui, l’étalon frappa le sol d’un coup de sabot rageur, mais après tout, se dit le chevalier, peut être projetait-il sur son étalon l’angoisse de pénétrer Obyn ? L’intention du chevalier était de rejoindre la « roche au loup » pour retrouver l’arme et cette perspective lui faisait oublier tout le reste. Les vieux hommes d’Ukbar qui se jettent du haut des créneaux pour sacrifier leur corps à Moud devaient connaître un état d’esprit similaire. En s’offrant ainsi aux djinns cachés dans l’eau stagnante des douves, ils assuraient ainsi protection aux nouveaux enfants de Moud. Mais ce n’était pas dans les fossés du château qu’il plongeait, lui, le seigneur du domaine, mais dans la sinistre splendeur de la forêt d’Obyn.
 Le pont-levis fut abaissé pour lui laisser le passage. Contournant le château, il atteignit la porte de l’Est après le franchissement d’un court tunnel, et s’élança des quatre sabots rapides de Ramej, dans l’intimité des frondaisons obscures. Les tourelles d’Ukbar ne mirent guère longtemps à s’effacer derrière les branches aux formes grotesques des chênes et des châtaigniers millénaires. L’environnement paraissait silencieux mais il semblait au chevalier que de ce calme émanait un curieux rayonnement, une sorte de paix menaçante. La seule vibration vraiment insolite en ces lieux privés de lumière naissait des pas feutrés de Ramej, que la couche d’humus amortissait. Des centaines d’espèces de plantes et de fleurs profitaient de ce tapis bienfaisant, et l’agrémentaient de leurs formes pour certaines jamais dévoilées à quiconque. Le chevalier Pheder évoluait dans un monde nouveau, un univers d’arbres énormes qui ridiculisait les bois d’Ukbar pourtant très étendus. "Forêt cruelle, pensa Pheder, ton Règne est vieux !".Il poursuivit des yeux la course d’un lièvre qui bondissait d’une détente formidable sur les souches pourries garnies de lierre. Quand l’animal ne fut plus en vue, la forêt d’Obyn habillée d’or et de cuivre offrait au vent du nord sa chevelure d’été.  
 

n°4479109
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 24-12-2004 à 10:07:50  profilanswer
 

Je corrige dès que j'ai une minute à moi! Joyeux Noël à tous!!!

n°4479467
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 24-12-2004 à 11:15:10  profilanswer
 

Joyeux noël à tous :)

n°4479529
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 24-12-2004 à 11:24:13  profilanswer
 

JOYEUX NOEL !!!!  :D  
 
 :bounce:  :bounce:  :bounce:

n°4479571
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 24-12-2004 à 11:32:22  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

JOYEUX NOEL !!!!  :D  
 
 :bounce:  :bounce:  :bounce:


  Bonnes fêtes de fin d'année !!  :ange:  :D

n°4479831
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 24-12-2004 à 12:16:28  profilanswer
 

Quelqu'un peut me dire ou qu'elle est Yullie? :love:

n°4480003
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 24-12-2004 à 12:47:54  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Quelqu'un peut me dire ou qu'elle est Yullie? :love:


  Han, il est amoureux :D  (au fait, joyeux noël  :sol: )

n°4480075
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 24-12-2004 à 13:00:40  profilanswer
 

t'es mort.  :kaola: Noyeux joêl :sol:

n°4483397
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-12-2004 à 00:01:52  profilanswer
 

Joyeux Noël / PILE A   LHEURE !![:rosminet]

n°4484983
karnh
Mes potes dans la signature !
Posté le 25-12-2004 à 12:17:13  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Joyeux Noël / PILE A   LHEURE !![:rosminet]


  Quand même 1min52sec de retard :o  
 
  Bon allé, Joyeux Noël  :hello:

n°4485372
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-12-2004 à 15:02:57  profilanswer
 

:lol: il y a 1 min 52 sec de décalage horaire entre la bretagne et ton maudit bled.

n°4485550
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 25-12-2004 à 16:06:21  profilanswer
 

[citation=4479008,80,24][nom]talbazar a écrit[/nom]pas très réactif, tout çà !
Salut et Joyeux Noël, Talbazar!!!
 
Mes observations et commentaires à la fin!
 
 
_"Dans la clarté dansante de celle-ci il examina" : insère une virgule entre "cele-ci" et "il".
 
_"Pheder découvrit une sorte d’alphabet, contemplant le phénomène avec stupeur." : la partie en en bleu sonne mal dans ce contexte. *Il faudrait que tu la tournes autrement.
 
_"au pied de la tour flanquante" :  :??:  je ne connais pas le sens du mot "flanquante".
 
_"il possédait seul la clé unique." : pléonasme, s'il est le seul à posséder la clé, c'est qu'elle est forcément unique.
 
_"et fit quérir Emer Soufir, qui connaissait les principes secrets" : supprime la virgule.
 
 _"Emer Soufir, elle-même, procédait aux fumigations" : supprime la première virgule.
 
_"Pheder se releva brusquement, en se tapant au front de la mégère, qui en jura des abominations terribles." : supprime toutes les virgules.
 
_"elle plongea l’infecte encensoir" : "infect".
 
_"un baquet d’eau bouillante, parsemée de fleurs de laurier" : supprime la virgule.
 
_"Il ne tenait pas à leur faire part du rêve qu’il venait de faire, et qui  ne lui donnait rien de  moins" : supprime la virgule.
 
_"Lorsqu’il avait mis le camé à nu" : pauvre gosse, drogué et livré à poil ainsi aux yeux de tous...  :lol:  "camée".
 

Citation :

Il s’était alors  évanoui sur le sol, puis une femme bien réelle avait fini par s’approcher, qui ressemblait exactement au portrait de cire.


 
La structure de cette phrase n'est pas correcte, il faut que tu préfères la structure suivante :
 
"Il s’était alors  évanoui sur le sol, puis une femme qui ressemblait exactement au portrait de cire mais qui était bien réelle avait fini par s’approcher."  
 
_"dans une langue inconnue; alors qu’il restait paralysé" : remplace le point-virgule par une virgule.
 
_"les mêmes lettres que ceux du parchemin" : "celles".
 
_"arrivant par le nord,  qui iraient sans doute masquer" : supprime la virgule.  
 
_"couru chercher son exemplaire, qu’il conservait" : supprime la virgule.
 
_"encadré d’un chevalet en bois précieux, marqueté de nacre." : supprime la virgule.
 

Citation :

Un jour sans balais, sans pelles, sans râteaux dont les manches de houx possédaient trop la forme évocatrice.


 
Ce n'est pas clair du tout !!!  :pt1cable:  
 
_"signant une farce de djinn, que l’on disait nombreux" : en raison ce que tu précises après la virgule, il faut que tu mettes "des Djinns".
 
_"Le camé toujours dans le creux de sa main droite" : C'est du propre...  :lol:  "camée".
 

Citation :

Légers au contact leur aspect les faisait paraître plus lourds et en les portant à son nez, Pheder respira une persistante odeur de menthe.


 
Le début de la phrase n'est pas clair du tout!!!
 
_"Pheder crût s’en arracher les yeux de bonheur !, Car ils possédaient" : supprime le point d'exclamation.
 
_"et cela  baissa instantanément la tension" : je préfèrerai "diminua".
 
_"La mèche se dispersait au contact de ses doigts, il alluma donc" : remplace la virgule par un point.
 
_"décider de récupérer son bien; même si pour cela" : supprime le  point-virgule.  
 
_"Cet animal lui avait été rapporté divaguant dans les bois d’Ukbar, un an auparavant." : supprime la virgule.
 
_"L’homme et la bête s’accordait parfaitement" : "s'accordaient".
 
_"S’attardant un instant sur cette touffe de crins noirs il repensa" : insère une virgule entre "noirs" et il".
 
_"lui pendait au cou, et ce faisant il continuait" : insère une virgule entre "faisant" et "il continuait".
 

Citation :

Vraiment, tous les deux rivés l‘un à l’autre dans des chevauchées étourdissantes, on avait du mal à deviner lequel dominait l’autre...


 
Pour que la phrase ait une meilleure structure, je la tournerais ainsi :
 
"Vraiment, lorsque tous les deux étaient rivés l‘un à l’autre dans des chevauchées étourdissantes, on avait du mal à deviner lequel dominait l’autre..."
 
_"Ramej secoua la tête un moment, pour libérer sa crinière" : Supprime la virgule.  
 
_"des brins de paille qui s’y attardait." : "attardaient".
 
_"La grâce de ses courbes dessinait un animal" : pour donner plus de force à cette phrase, je supprimerais "de ses courbes".
 
_"la tour flanquante, pour y faire ses adieux" : Supprime la virgule.
 
_"il hésitait à faire emprisonner son propre fils, le seigneur d’Ukbar, qui plus est !" : pour donner plus de rythme, je supprimerais ce qui est en bleu.
 
_"en leur promettant un retour rapide, dès la récupération" : Supprime la virgule.
 
_"Enfin il s’arracha d’eux" : remplace le "d'" par "à", sinon ce que tu décris est physique.
 

Citation :

En s’offrant ainsi aux djinns cachés dans l’eau stagnante des douves, ils assuraient ainsi protection aux nouveaux enfants de Moud.


 
Supprime le second "ainsi" qui est inutile;
 
_"d’un court tunnel, et s’élança des quatre sabots rapides de Ramej, dans l’intimité des frondaisons obscures." : Supprime les virgules. En rouge, remplace "des" par "sur les".
 

Citation :

Les tourelles d’Ukbar ne mirent guère longtemps à s’effacer derrière les branches aux formes grotesques des chênes et des châtaigniers millénaires.


 
Petite critique de structure : je construirais la phrase ainsi :
 
"Les tourelles d’Ukbar ne mirent guère longtemps à s’effacer derrière les branches des chênes et des châtaigniers millénaires aux formes grotesques."
 
_"de ce tapis bienfaisant, et l’agrémentaient" : Supprime la virgule.
 
_"ton Règne est vieux !".Il poursuivit des yeux" : il manque un espace après le point.
 
COMMENTAIRE GENERAL
 
J'aime toujours autant mais attention de ne pas te perdre avec les phrases à rallonges et les incises cumulatives par virgules interposées.


Message édité par sheratan le 25-12-2004 à 16:06:59
n°4486078
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-12-2004 à 19:11:44  profilanswer
 

[citation=4485550,80,35][nom]Sheratan a écrit[/nom]
_"au pied de la tour flanquante" :  :??:  je ne connais pas le sens du mot "flanquante".
Je suis content d’avoir fait trébucher le prof ! :sol:  
Archi : Flanquer- être construit de part et d’autre
Dico Encyclopédique Hachette-p 732
Là, je viens d’orgasmer.
:bounce:  
_"Le camé toujours dans le creux de sa main droite" : C'est du propre...  :lol:  "camée".
Mon héros qui se promène toute l’histoire avec un petit foncdé à oilpé autour du cou :
Voilà qui révolutionne la récurrente néo-facho du genre !j’suis preneur…
 
Moi, c’est le polar, genre à la mode créé pour distraire les flics désœuvrés que je trouve douteux.
:na:  
 
 
_"Enfin il s’arracha d’eux" : remplace le "d'" par "à", sinon ce que tu décris est physique.
Oui, oui, il s’agit bien là de parthénogenèse filiale monarchique :
Cà fait un bruit comme Aarghghsssshhpchouppllsssrg !
:pt1cable:  
 
Très juste pour les virgules et les phrases à rallonge, je ne peux pas m’en empêcher, je suis un collier.
A part çà, si tu crois que j’ai pas remarqué que tu escamote tranquille le chap 3, tu te goures grave !
De toute façon, tant que Yullie donnera pas signe qu’elle n’est pas bâillonnée et prise en otage au Spitzberg, je part m’immoler au gros rouge ! (elle l’aura voulu) :cry:  
 
Bon j’espère que les fêtes se passent tranquilles.  
Merci mon petit Sheratan. J’adore ce paternalisme condescendant, çà me fait kifé sévère.
:lol:

n°4486343
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 25-12-2004 à 20:33:31  profilanswer
 

Bah oui, je suis d'accord pour flanquer, mais je ne suis pas sûr de l'emploi de "flanquante"...
 
Je n'escamoterai pas le chapitre 3, promis! Je te fais ça demain, Tal!
 
Signé : Sheratan, ton pôpa qui t'aime!

n°4488493
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-12-2004 à 09:56:41  profilanswer
 

Sheratan a écrit :

Bah oui, je suis d'accord pour flanquer, mais je ne suis pas sûr de l'emploi de "flanquante"...
 
Je n'escamoterai pas le chapitre 3, promis! Je te fais ça demain, Tal!
 
Signé : Sheratan, ton pôpa qui t'aime!


 
Aujourd’hui, 2éme jour de la captivité de Yulara.
 
Pauvre Sheratan, comme je te plains !:
Flanquant, e part. et adj. Fortif. Se dit d’un ouvrage situé de façon à voir et à, défendre un autre ouvrage.
Dictionnaire Larousse classique p. 463
 
Dois-appuyer plus fort le fer de ma dague ? :sol:

n°4488515
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 26-12-2004 à 10:11:32  profilanswer
 

Merci de l'info!  
 
Je ne connaissais pas le terme pris dans ce contexte et suis très heureux de pouvoir ainsi enrichir mon vocabulaire.
 
Je regarde la chapitre 3 aujourd'hui!


Message édité par sheratan le 26-12-2004 à 10:11:56
n°4489259
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 26-12-2004 à 14:02:49  profilanswer
 

Et voilà, comme promis, le chapitre 3
 

Citation :

De nombreux vergers défilaient harmonieusement au gré de la course du chevalier Pheder qui laissa son cheval suivre un trot modéré.


 
L'allure du trot modéré ne correspond pas à la course évoquée avant. Soit il ne galope pas, mais dans ce cas, les vergers se "succèdent" plus qu'ils ne "défilent" , soit il galope.
 
_"Pheder laissait derrière lui l’île d’Oberayan de son enfance." : je trouve que ce qui est en bleu alourdit inutilement la phrase.
 
_"D’ailleurs lui-même se remettait mal de la mort du vieux maître, dont il était lui-même l’assassin !" :
Supprime la virgule. La répétition est un peu trop insistante, il faut que tu supprimes un des deux "lui-même".
 
 

Citation :

Toutes ces histoires d’Ushidi sur les trois corps de l’homme, le physique, l’âme et l’esprit, lequel donnait l’immortalité, toutes ces énigmes accumulées tournaient la tête de Pheder jusqu’au vertige.


 
Je trouve que la partie en bleu s'insère mal dans la phrase car on ne comprend pas clairement à quoi "lequel" fait référence.
 
_"Ushidi lui donnait un cadeau empoisonné." : je préfèrerait un passé composé ici "avait donné" ou plutôt "avait offert" ou "avait fait.
 
_"Le chevalier ramena les rênes vers lui pour arrêter son cheval." : je pense que plus que les "ramener", il les "tire" à lui.
 
_"Il s’agissait probablement de la mère de son guide, qui devait compter anxieusement les quelques années qui la séparaient de son sacrifice à Moud." : Supprime la virgule.
 
_"Toutefois Ushidi lui avait fait jurer" : insère une virgule entre "Toutefois" et "Ushidi".
 
_"déclencha un concert d’aboiement" : "aboiements".
 
_"le chant du coq le surpris à arpenter" : "surprit".
 
_"Il avait ramené ses outils d’Oberayan et passait de longues heures en son atelier, à tourner d’amusants couverts." : Supprime la virgule.
 
_"Ors, l’île-citadelle, la fille d’Anyg" : "or".
 
_"la distance qui les séparaient du rivage." : "séparait".
 
_"L’écume au lèvres," : "aux".
 
_"Une foule massive de pêcheurs les attendaient, et les hommes les conduisirent" : Supprime la virgule.
 
_"la paire de braie bleu-ciel" : "braies" ; supprime le trait d'union entre "bleu" et "ciel".
 
_"et la tunique outre-mer" : "outremer" lorsqu'il s'agit de la couleur.
 
_"un petit porte-camé" : "camée".
 
_"la vision sublime qui l’éblouie" : "éblouit".
 
_"qui servaient de frontière naturelle au tabou" : répétition très fréquente du mot "tabou".
 

Citation :

le somptueux portrait se mit à s’agiter et Pheder eut l’impression de l’entendre prononcer des mots dans une sorte de doux murmure aux accents exotiques. Puis il lui sembla quitter son corps pour retrouver une merveilleuse amie éblouissante de naturelle, incarnation magnifique du portrait, à travers la splendeur d’un maelström étoilé; comme aspiré par l’immobilité hypnotique de la charmante image…


 
Je sens que Yulara va avoir son visage dans un médaillon...  :D  
 
_"qui le protégeait à jamais de l’irrémédiable folie." : "protégerait" en raison de la présence de "à jamais" à la suite.
 
_"le porte-camé" : "camée".
 
_"Au centre de la pièce enfumée et sombre, trônaient plusieurs" : Supprime la virgule.
 
_"l’une d’encre noir " : "noire".
 
sur le recto blanc et l’autre d’encre blanche sur le verso peint en noir:
 
 
COMMENTAIRE GENERAL :
 
J'adore ce chapitre!!!
La partie contemplative est splendide.
La découverte du cadavre très intéressante
L'amour platonique entre Pheder et la Dame du Camée merveilleuse (Il y a un peu de toi, non?  ;)  :D Cette ultrasensibilité qui te caractérise et qui transparaît au travers de tes écrits)
 
Bref, un pur moment de lecture!


Message édité par sheratan le 26-12-2004 à 14:08:36
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