Starman333 |
Wesh patate comment va ? Citation topic Syrie
27-07-2012, extrait d'une discussion...
Starman333 a écrit :
Ennahda est modéré, salafistes sont minoritaires excuse moi mais tout ça c'est du blabla, d'analyste des plateaux TV version Guidère et Cie. Y a rien de modéré chez eux, tout est une question de duplicité et de discours double face, après seul les faits sont là et rien d'autre ! Il faut savoir que depuis la "revolution" en Tunisie, ces groupes ont pignon sur rue avec la totale passivité des autorités et pour cause avec Ennahda en première ligne.
Voici une video pour illuster mon propos, je te passe le côté ridicule de la mise en scène (avec un gros lol des scènes de combat) mais c'est surtout pour montrer qu'il y a encore un an, ce genre de démonstration publique n'était pas imaginable ne serait ce qu'en rêve evidemment !
Meeting de «Ansar Achariaa»: Abou Iyadh annonce les couleurs 20-05-2012
Meeting de salafistes et jihadistes à Kairouan : Démonstration de force à Kairouan
Citation :
«Message de fraternité»
Installé sur des fauteuils face à la foule, tout le gratin salafiste est présent: Ridha BelHaj, le porte-parole du mouvement Hezb Et-Tahrir en Tunisie, Moncef Ouerghi, le fondateur de l'art martial dénommé Zmaqtal, ou encore Abou Qetada, considéré par de nombreux pays comme le bras droit de Ben Laden. Sur scène, un ancien prisonnier de Guantanamo est présenté à la foule qui scande «Obama, Obama, nous sommes tous des Oussama [Ben Laden]» ou «Juifs, juifs, patientez, l'armée de Mohamed va revenir».
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http://www.slateafrique.com/taxonomy/term/14023
Parmi tous ces gens l'endoctrinement et le recrutement vont de pair avec ce genre de "meeting" comme avec ce groupuscule nommé Ansar el Charia.
Pour les gars montrés sur France 24, étaient partis depuis 8 mois déjà et ceux qui reviendront entier du conflit crois moi que ce seront de vraie bombe à retardement pour la Tunisie mais aussi ailleurs. Comme ce fut le cas en Algérie après que certains sont revenus d'Afghanistan dans les années 80 et ont démontré leur "savoir faire" ensuite de retour au pays contre la population qui refusait de les suivre...
Et maintenant que des filières clandestines s'organisent via la Libye avec des Imams salafistes qui bourrent le mou à cette jeunesse délaissée et désœuvrée et qui n'a donc aucune difficulté ensuite à les recruter moyennant finance et les faire passer en Turquie qui est actuellement la plaque tournante de ces groupuscules pour faire le nombre en Syrie, c'est là la réalite concrète et donc l'autre revers de ce conflit...
Maintenant tu evoques le fait que les Syriens ne se sont pas illustrés massivement avec AQ mais là n'est pas mon propos, je mets en exergue le renfort de la légion etrangère des KSA et autres emirs du Golf assimilés qui voyant que le financement et l'acheminement d'armes ne suffiraient pas, ont mis en branle l'internationale jihadiste pour tente d'arriver à leur but. Et cela comme je l'ai dit sans que ça n'émeuve les chancelleries occidentales qui laissent faire avec un discours bien hypocrite servit à leur population respective !
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27/09/2012
Starman333 a écrit :
Crise en Syrie : Marzougui aligne la position de la Tunisie sur celle du Qatar
Citation :
La Tunisie soutient l’idée de déployer un contingent de paix arabe en Syrie, pays déchiré par une confrontation meurtrière, rapporte jeudi la chaîne tv saoudienne « Al-Arabiya » citant le président provisoire tunisien Moncef al-Marzougui.
« Nous devons entreprendre des mesures, puisqu’il est évident que ce dictateur sanguinaire (Assad, ndlr) est en fait prêt à raser l’ensemble de son pays pourvu qu’il reste au pouvoir », a déclaré le dirigeant tunisien.
Mardi 25 septembre, l’émir qatari Hamad bin Khalifa Al Thani a proposé de mener une opération militaire en Syrie par les forces conjointes des pays arabes. Le monarque a rappelé qu’en 1976, la Ligue arabe avait accepté d’envoyer ses troupes au Liban pour mettre fin à la guerre civile qui ravageait le pays.
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Encore une fois, les réseaux de djihadistes tuniso-libyens ont été mis en place avec la bénédiction de ces deux etats depuis 2011 et cela dans l'unique but d'apporter les "bienfaits de la Confrérie" aux syriens et encouragé en cela par le Qatar qui a mis ses billes dans toutes ses revoltes afin de tenter de les contrôler et servir de proxy aux US et engranger des points sur le leadership Saoudien à la ramasse au tout début...
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17-11-2013
Starman333 a écrit :
Les filières sont au su et vu de tous depuis 2011, elles sont très bien structurées et le Qatar a depuis le début financé les partis au pouvoir en Tunisie et contribué grandement à la chute de Kadhafi... C'est depuis la recrudescence des violences en Tunisie que les autorités ont commencé à resserrer la bride... Ce que certains appellent "djihadistes" peut aussi bien être dénommé "mercenaires"...
Un article de Jeune Afrique de juin dernier, sur les 5 pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Libye, Maroc, Mauritanie) et qui fait quoi niveau diplomatique, humanitaire et qui soutient qui... Et je te cache pas que je suis assez fier de la position de l'Algérie qui est la seule à ne pas dépendre (pour rester poli vis à vis des autres pays) des pays du Golfe et fait comme elle l'entend. D’ailleurs la référence à l'Emir Abelkader dans l'article, vient fort à propos et tellement symbolique.
Syrie : le grand malaise maghrébin
Citation :
TUNISIE
Un problème national
« Comment la gauche tunisienne, qui assure être révolutionnaire, peut-elle soutenir un dictateur ? Pourquoi des jeunes s'engagent-ils aux côtés de Jabhat al-Nosra ? » maugrée Wael Noumair, Damascène réfugié, comme une centaine de ses compatriotes, à Tunis. La position tunisienne laisse perplexes les Tunisiens eux-mêmes. Certains groupuscules nationalistes arabes soutiennent le régime syrien, comme l'a montré l'importante manifestation pro-Bachar qui s'est déroulée en marge du Forum social mondial, en mars. L'extrême gauche, incarnée par le Front populaire, souhaite « le départ de Bachar » mais appelle de ses voeux « l'établissement d'un régime national capable de faire face à Israël et de libérer le plateau du Golan ».
Une grande partie de la classe politique a en tout cas fustigé la réaction précipitée et tranchée de l'actuel exécutif, qui, à peine entré en fonction, s'était empressé, devançant tous les pays arabes, de rompre les relations avec Damas dès février 2012, allant jusqu'à proposer l'asile à Bachar pour qu'il quitte le pouvoir. Initiatrice, avec le Qatar, de la première rencontre des Amis de la Syrie, la Tunisie a soutenu la création d'une force armée au sein de la Ligue arabe, voté la suspension de la Syrie de cette instance ainsi que de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). « C'est une dérive complète par rapport aux traditions de la diplomatie tunisienne, connue pour sa modération, son indépendance et son respect des principes et valeurs qui fondent les relations internationales », estime Ahmed Manaï, membre de l'Instance des observateurs arabes pour la Syrie.
En outre, le bourbier syrien est devenu un problème national avec la présence aux côtés des rebelles de quelque 3 000 jeunes Tunisiens enrôlés par des réseaux islamistes pour mener le jihad contre Assad « l'impie ». Selon Ahmed Manaï, l'envoi de ces derniers aurait été avalisé, en décembre 2011, à Tripoli, par Rached Ghannouchi, président d'Ennahdha, Youssef al-Qaradawi, président de l'Union internationale des savants musulmans, Borhane Ghalioune, numéro deux des Frères musulmans syriens, Hamad Ibn Jassem, le Premier ministre qatari, et Abdelhakim Belhaj, ancien d'Afghanistan et fondateur du Parti national libyen (PNL). Mais la colère des familles a contraint l'exécutif à démanteler les filières de recrutement. Le président Moncef Marzouki s'est même alarmé, redoutant que « ces Tunisiens ne constituent une menace pour leur propre pays ». Peut-être à raison, Abou Iyadh, chef des salafistes d'Ansar el-Charia, attendant le retour des combattants pour porter le jihad dans le pays. Aujourd'hui, une délégation tunisienne se trouve à Damas pour tenter d'obtenir de Bachar qu'il étende aux Tunisiens l'amnistie qu'il a proposée aux rebelles faits prisonniers. Reçue par le président syrien, cette délégation se compose de représentants de plusieurs partis, dont Al-Joumhouri, Nida Tounes, Al-Thawabet (nationalistes arabes), les Unionistes libres, le Mouvement du peuple, et d'une kyrielle d'associations pro-Bachar, ainsi que de militants de la société civile comme Dalila Mbarek du mouvement Doustourna. Frida Dahmani.
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Citation :
LIBYE
Catéchisme révolutionnaire
Sur Facebook, la page des Martyrs libyens en Syrie compte plus de 26 000 fans. Les réseaux sociaux regorgent de vidéos de combattants libyens, pour la plupart engagés au sein de brigades révolutionnaires à forte connotation islamiste. L'arbre qui cache la forêt est Mehdi Harati, ancien chef des révolutionnaires de Tripoli, qui a vite écourté sa carrière de chef de milice. Après avoir joué un rôle déterminant dans la prise de la capitale libyenne, en août 2011, il accède au rôle de vice-commandant militaire de Tripoli. Ses désaccords avec son « chef », Abdelhakim Belhaj, le poussent rapidement à changer d'employeur. Il s'envole pour la Syrie, où les forces rebelles veulent tirer parti de son expérience. En entrepreneur du jihad, ce binational libyen et irlandais prospecte. Fin 2011, il finit par créer son propre groupe, Liwa' el-Umma (la « brigade de la Oumma »).
Sous ses ordres, quelques milliers d'hommes, dont une écrasante majorité de Syriens. Le financement vient d'abord de riches donateurs du Golfe, dont les très influents cheikhs koweïtiens Hajaj Al Ajmi et Irshid Al Hajri. Auréolé du prestige d'avoir contribué à la chute de Kaddafi, Harati semble en mesure de mobiliser des réseaux internationaux. Lors des combats féroces autour de la ville d'Idlib, en 2012, Harati est apparu comme un meneur d'unité, capable de monter au front, prêtant le flanc à la critique du pouvoir syrien, lequel a toujours dénoncé le rôle des bandes criminelles étrangères.
Mehdi Harati a dû, en tout cas, quitter la Syrie, officiellement pour des raisons médicales, en septembre 2012. Dans une interview datant de cette époque au journal Acharq al-Awsat, le combattant reconnaît que la guerre syrienne est plus dure que la guerre en Libye, où les rebelles ont rapidement bénéficié du soutien aérien de l'Otan. Entre-temps, il apprend que les autorités turques l'ont placé sur liste noire. Beaucoup d'encre a coulé pour savoir si Harati et ses compagnons d'armes étaient de dangereux jihadistes. Revendiquant une piété à toute épreuve, le Libyen n'a jamais été suspecté de liens avec des terroristes. Même en Irlande, son deuxième pays, il intéresse plus les journalistes que les services de police. En Libye, l'ancien professeur d'arabe à Dublin s'apprête à convertir sa notoriété en capital politique. Il vient ainsi d'annoncer la création d'un parti, après avoir laissé entendre que le Premier ministre, Ali Zeidan, l'avait approché pour le poste de ministre de l'Intérieur. Même les anciens d'Afghanistan les plus carriéristes n'avaient pas réussi une conversion aussi rapide. Youssef Aït Akdim.
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Bref, bien que par la suite et surtout voyant la faillite de l'idée de départ de la troïka au pouvoir conduit/dominé par Ennahada soumi à l'agenda qatari, de domestiquer les mouvements extrémistes salafistes echappant à leur girond/contrôle, de tenter de les combattre, forcé et contraint (après la mort de deux députés tunisiens Brahmi et Belaid, rien que ça). Il n'en fait pas moins qu'ils sont totalement responsables en tant qu'acteurs principaux dans le laisser aller (euphémisme) qui a conduit à voir plusieurs milliers de jeunes tunisiens s'engager dans l'international terroriste pour le compte d'autres Etats.
C'est du kifkif au même, ils activent depuis la Libye et font partie de l'EI depuis l'année passée...
Citation :
Vers 2013 et 2014, le groupe Ansar al-Charia se dissout progressivement : bon nombre de ses membres partent en Syrie ou en Libye et rejoignent l'État islamique ou le groupe libyen Ansar al-Charia ; Abou Iyadh lui-même trouve refuge en Libye. Certains combattants restent cependant en Tunisie et rallient la katiba Okba Ibn Nafaâ, la branche tunisienne d'Al-Qaida au Maghreb islamique commandée par Lokman Abou Sakhr16,17.
En mars 2015, le ministre tunisien de l'Intérieur annonce qu'Ansar al-Charia a été démantelé, mais que son rôle a été repris par la katiba Okba Ibn Nafaâ18.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ansar [...] Tunisie%29
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Military to Military ou l'illustration d'un Occident pompier pyromane. La révolution du Bahrein, plongée dans un pays interdit ou l'hypocrisie des grandes puissances.
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