Hier soir j'ai traversé Paris en Vélo pour rentrer du taffe, comme tous les soirs. Le quartier Alesia était complètement bouché, mais plus que d'habitude. J'ai vu un pauvre garçon allongé sur la chaussée avec les pompiers autours sur l'Avenue du Génénéral Leclerc. Je ne sais pas si c'était un deux roues ou un piéton. En tout cas certains automobilistes roulent comme des inconscients à Paris, même quand c'est bouché : dès qu'ils sortent de la nasse ils accélèrent parfois comme des fous, ceci avec bien évidemment le téléphone à l'oreille, dans des artères aussi fréquentées que dans le quartier Alésia, sur la chaussée humide.
Je n'ai donc pas fait mon kéké en rentrant bien sagement et plus lentement qu'à l'habitude. Je craignais surtout les bourrasques de vent, surtout sur les grands carrefours bien dégagés et en passant la Seine.
Tout cela dans le vacarmes des sirènes.
Il régnait un peu une atmosphère de fin du monde hier soir.