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Brevets logiciels : nan mais ca devient n'importe quoi la :(

n°3025248
docmaboul
Posté le 22-06-2004 à 07:25:48  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Blazkowicz a écrit :

ben si l'imprimerie ça a permit une production de masse :D
en tout cas un gros gain de temps par rapport aux moines copistes


 
Je sais bien mais il y manque, originellement, le premier point (les premières imprimeries fonctionnaient à la main). Dans le cas contraire, l'invention du soc ou du tour de potier pourraient aussi être qualifiées d'industrielles parce que permettant une production de "masse".

mood
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Posté le 22-06-2004 à 07:25:48  profilanswer
 

n°3026297
Profil sup​primé
Posté le 22-06-2004 à 11:17:45  answer
 

DocMaboul a écrit :

Je sais bien mais il y manque, originellement, le premier point (les premières imprimeries fonctionnaient à la main). Dans le cas contraire, l'invention du soc ou du tour de potier pourraient aussi être qualifiées d'industrielles parce que permettant une production de "masse".


Hum, au risque de passer pour un agnose intellectuel en phase terminale, l'absence de caractère manuel ne me semble pas un élément primordial de l'industrie. Ce qui me semble caractéristique par rapport à l'artisanat c'est le nombre de pièces identiques produites. Ce n'est pas parceque des chaussures de sports sont fabriquées à la main en Thailande ou en Chine qu'il s'agit d'artisanat.
 
L'industrie du textile n'est pas née avec l'invention du métier à tisser, en revanche celle-ci a révolutionné l'industrie du textile. L'ivention de l'imprimerie a effectivement permis une production de masse de livre à moindre coût. Donc effectivement le soc et le tour de potier sont pour moi des inventions industrielles. Ce sont des outils industriels.
 
Pour les films, quand on voit la masse de copies d'un Bockbuster à sa sortie, avec le merchandising et la publicité qui l'entourent, etc on voit bien qu'il ne s'agit plus d'un saltimbanque individuel qui fait un spectacle mais bel et bien d'un produit de consommation de masse. Parler d'industrie du cinéma ne me semble donc pas abusif.
 
Pour le logiciel, il y effectivement des sociétés qui développent des solutions uniques mais il y a également des sociétés qui développent des produits de masse que ce soit des OS, des applications bureautiques ou des jeux. Quand on dit que l'industrie développement de jeu informatique est en crise en France, ça a un sens.
 
Pour l'agro alimentaire, idem. Ou l'habillement, l'ameublement, voire le luxe (parfum, bijoux, etc ...).
 
Après, il reste à définir les mécanismes de régulation de la compétition entre les concurrents afin que ça ne soit pas la jungle. Et naturellement ça diffère selon les industries.
 
En fait après vérification dans le petit Robert, je m'aperçois que j'utilise "industrie" dans sa signification première ou ancienne, je suppose que vous l'utilisez dans sa conception moderne.
 
Ciao,
LoneCat

n°3026549
docmaboul
Posté le 22-06-2004 à 11:41:21  profilanswer
 

Je n'ai pas de dictionnaire et je ne sais donc pas quelles sont les définitions du petit robert. Pour comprendre le monde, de toute façon, ce ne sont pas des mots qu'il faut savoir lire.
 
Pour faire court, en vous suivant, toute technique est industrielle. Vous disiez que l'invention de l'écriture n'est pas industrielle. Soit. Effectivement, écrire avec ses doigts dans le sable n'a aucun caractère industriel. Maintenant, en vous suivant, écrire avec une plume sur du papier l'est, avec un stylo encore plus, et ainsi de suite jusqu'à l'ordinateur chargé d'écrire pour vous. En somme, ce que je vous reproche est l'appropriation de tout caractère technique pouvant être utilisé dans ce que vous nommez industrie - et dont, d'ailleurs, vous n'avez pour l'instant pas fourni de définition claire - sans pour autant tenir compte que le fait d'utiliser des outils est une caractéristique intrinsèque de l'être humain. Si le soc est un outil industriel, alors le silex en est un aussi. J'espère que vous vous rendrez compte par vous-même que c'est une ânerie; ânerie due au fait que vous ne posez pas de limite à votre "industrialisation" (au sens de la vue d'esprit).

n°3027369
docmaboul
Posté le 22-06-2004 à 13:10:18  profilanswer
 

Bon, en détail maintenant...
 

LoneCat a écrit :

Hum, au risque de passer pour un agnose intellectuel en phase terminale, l'absence de caractère manuel ne me semble pas un élément primordial de l'industrie.


 
Et comme le caractère manuel ne suffit par à caractériser un artisanat.
 

Citation :

Ce qui me semble caractéristique par rapport à l'artisanat c'est le nombre de pièces identiques produites.


 
Dans l'industrie, la normalisation des produits finis n'est qu'une conséquence du mode de production qui, lui, donne la caractéristique industrielle (pas au produit, hein, à l'industrie).
 

Citation :

Ce n'est pas parceque des chaussures de sports sont fabriquées à la main en Thailande ou en Chine qu'il s'agit d'artisanat.


 
Effectivement, il s'agit d'esclavage (mais encore faut-il être un homme, et qui plus est libre, pour le comprendre).
 

Citation :

L'industrie du textile n'est pas née avec l'invention du métier à tisser, en revanche celle-ci a révolutionné l'industrie du textile.


 
Vous ne trouverez pas un seul historien sérieux pour parler de l'industrie du textile avant la fin du XVIIIème siècle. Encore une fois, qui dit industrie dit mécanisation, automatisation et robotisation donc force motrice non-animale (cf. le métier à tisser mécanique, la "mule-jenny" et la machine à filer de Hargreaves).
 

Citation :

L'ivention de l'imprimerie a effectivement permis une production de masse de livre à moindre coût. Donc effectivement le soc et le tour de potier sont pour moi des inventions industrielles. Ce sont des outils industriels.


 
Pour ma part, je ne vais pas m'amuser à refaire la même démonstration à chaque fois d'autant plus que j'ai déjà répondu sur ce point.
 

Citation :

Pour les films, quand on voit la masse de copies d'un Bockbuster à sa sortie, avec le merchandising et la publicité qui l'entourent, etc on voit bien qu'il ne s'agit plus d'un saltimbanque individuel qui fait un spectacle mais bel et bien d'un produit de consommation de masse. Parler d'industrie du cinéma ne me semble donc pas abusif.


 
C'est bien pour cela que les réels créateurs sont obligés de préciser qu'ils font du cinéma d'auteur et non pas du kitsch. Parce qu'il y a un hold-up des industriels sur la création. Comme disait l'autre, mangez de la merde tous les jours, vous finirez par la trouver bonne à "votre" goût.
 

Citation :

Pour le logiciel, il y effectivement des sociétés qui développent des solutions uniques mais il y a également des sociétés qui développent des produits de masse que ce soit des OS, des applications bureautiques ou des jeux. Quand on dit que l'industrie développement de jeu informatique est en crise en France, ça a un sens.
La il faudrait se mettre d'accord. Parlons nous de produits


 
(soupir) Qu'est-ce que cela change au produit lui-même qu'il soit produit en masse ou non? Rien. C'est la reproduction qui est industrielle, pas le produit. Des windows, il n'y en a qu'une dizaine.
 

Citation :

Pour l'agro alimentaire, idem. Ou l'habillement, l'ameublement, voire le luxe (parfum, bijoux, etc ...).


 
(re-soupir)
 

Citation :

Après, il reste à définir les mécanismes de régulation de la compétition entre les concurrents afin que ça ne soit pas la jungle. Et naturellement ça diffère selon les industries.


 
Pour une fois, nous sommes d'accord.

n°3027445
Profil sup​primé
Posté le 22-06-2004 à 13:18:09  answer
 

DocMaboul a écrit :

Je n'ai pas de dictionnaire et je ne sais donc pas quelles sont les définitions du petit robert. Pour comprendre le monde, de toute façon, ce ne sont pas des mots qu'il faut savoir lire.


Avoir un langage et une termonologie commune, c'est très utile pour communiquer. Communiquer, ça permet d'échanger des points de vue, ce qui peut être intéressant parfois. Enfin, quand on est pas convaincu de détenir la vérité uniservelle sur l'univers en général et le monde en particulier :D
 

Pour faire court, en vous suivant, toute technique est industrielle.

Non, et je vous saurais gré de ne pas caricaturer ce que je dis. Il y a des techniques artistiques, des techniques de traitements, des techniques d'apprentissage, de pilotage, qui n'ont absolument rien d'industriel. A moins que nous n'ayant pas la même définition du nom "technique".
 

Vous disiez que l'invention de l'écriture n'est pas industrielle. Soit. Effectivement, écrire avec ses doigts dans le sable n'a aucun caractère industriel.

Merci de constater que nous pouvons être d'accord sur certains points :jap:
 

Maintenant, en vous suivant, écrire avec une plume sur du papier l'est, avec un stylo encore plus, et ainsi de suite jusqu'à l'ordinateur chargé d'écrire pour vous.

Non. L'acte individuel d'écrire n'est pas industriel selon moi (du point de vue de l'écrivain, l'auteur). En revanche l'invention de l'encre et de la plume sont des révolutions dans le domaine de l'écriture en tant que domaine d'activité. Or activité est le sens premier d'industrie, qui a également pris le sens de profession, travail, métie et également celui "d'ensemble d'opérations qui concourrent à la production et la circulation de richesse" (exemples cités: industrie des transport, industrie huitrière).  
 

En somme, ce que je vous reproche est l'appropriation de tout caractère technique pouvant être utilisé dans ce que vous nommez industrie sans pour autant tenir compte que le fait d'utiliser des outils est une caractéristique intrinsèque de l'être humain. Si le soc est un outil industriel, alors le silex en est un aussi.

Certes. Mais il est des outils qui révolutionnent un domaine d'activité dans son ensemble (ie: une industrie). A partir du moment ou un tel outil supplante complètement les outils précédents, ça correspond assez bien à ma compréhension d'une révolution industrielle.
 
Les exemple de la roue dans le domaine du transport, et de l'imprimerie dans le domaine de la copie d'ouvrages afin de les diffuser me semble entrer dans cette catégorie.
 
De plus le fait qu'un outil puisse être utilisé de façon individuelle ou artisanale n'est pas incompatible avec le fait qu'il puisse révolutionner un domaine d'activité. Si le soc permet d'augmenter le rendement à un tel point qu'il assure non seulement une subsistance, mais qu'il permet également de développer un commerce, et ce pour toute une catégorie de travailleurs, j'ai tendance à le considérer comme un outil industriel.

J'espère que vous vous rendrez compte par vous-même que c'est une ânerie; ânerie due au fait que vous ne posez pas de limite à votre "industrialisation" (au sens de la vue d'esprit).

Heu, c'est très improbable, d'autant plus que je n'ai jamais utilisé le terme industrialisation. D'un autre côté j'espère que vous vous rendrez compte par vous même que vous avez peu de chance de convaincre un interlocuteur quand vous caricaturez son propos tout en mettant en cause sa moralité et ses capacités intellectuelles. Il serait dommage que vous vous abaissiez au niveau d'el muchacho :jap:
 
Ciao,
LoneCat


Message édité par Profil supprimé le 22-06-2004 à 14:01:09
n°3027775
Profil sup​primé
Posté le 22-06-2004 à 13:58:22  answer
 

DocMaboul a écrit :

Bon, en détail maintenant...
 
Effectivement, il s'agit d'esclavage (mais encore faut-il être un homme, et qui plus est libre, pour le comprendre).
 
Encore une fois, qui dit industrie dit mécanisation, automatisation et robotisation donc force motrice non-animale. (...)  
 
C'est bien pour cela que les réels créateurs sont obligés de préciser qu'ils font du cinéma d'auteur et non pas du kitsch. Parce qu'il y a un hold-up des industriels sur la création.
 
(soupir) Qu'est-ce que cela change au produit lui-même qu'il soit produit en masse ou non? Rien. C'est la reproduction qui est industrielle, pas le produit. Des windows, il n'y en a qu'une dizaine.
(re-soupir)
 
Pour une fois, nous sommes d'accord.


Je pense que nous allons pouvoir être d'accord sur l'inutilité de discuter si c'est pour dénier à l'Autre la qualité d'humain et la liberté de penser par soi même, en poussant des soupirs devant la bétise crasse se Ses réponses.
 
Je n'éprouve pas de mépris pour les personnes qui bossent à la chaine, il me semble que ce n'est pas votre cas: jamais je ne traiterais quelqu'un d'esclave en raison de son activité professionnelle.
 
Vous avez donné votre définition de ce qu'est pour vous l'industrie (soupir), elle est étroite et si les faits ne correspondent pas à votre définition, ce sont les faits qui ont tort (resoupir), salauds d'esclaves ....
 
Le fait qu'il y ait du cinéma d'auteur ne signifie pas qu'il n'ait pas d'industrie dans ce domaine, et qu'un Michael Moore soit produit par une filiale de Disney.
 
Mais vous me permettrez de prendre congé, et de vous laisser discuter avec el muchacho dont vous semblez partager l'amour du débat et du respect des opinions d'autrui, avec une touche de préciosité en plus :jap:
 
Ciao,
LoneCat

n°3027787
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 22-06-2004 à 13:59:41  profilanswer
 

LoneCat a écrit :


..........................
Inexact. Disons que la procédure de délivrance est moins stricte aux USA qu'en Europe. Il y a donc une foultitude de brevets qui sont accordés là bas dont la valeur est toute relative. Ce qui est exact, c'est qu'aux USA des brevets sont accordés sur des "Business Model", c'est à dire à peu près n'importe quoi (j'envoie un mailing de masse avec mon numéro de téléphone, je reçois les appels, je les oriente suivant la langue grace à un central, et je met en face une personne qui parle la bonne langue, c'est une super invention). Heureusement on rejette ce genre de brevets en Europe, et aux USA il y a un gros doute sur l'utilité pratique et la validité de tels brevets.
..........................
Ciao,
LoneCat


Le brevet de Business Model, si c'est le meme cas que celui du procede de fabrication (il me semble que c'est le meme, mais je peux me tromper, les exposes sur le sujet [dont le suivi etait obligatoire pour tout employé dans la grande boite de logiciels americaine ou je bossais] sont un peu loins dans ma memoire), a la base, ca a ete crée pour couvrir (entre autres) le cas de l'industrie chimique et pharmaceutique, lorsqu'on trouve un procede pour synthetiser un produit (deja connu) par une methode plus efficace que la methode courante. Les etapes de la synthese (chauffage, distillation, melange...) ne sont pas brevetables, car usuelles, c'est leur enchainement qui compte et qui est alors brevetable.
A+,


---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°3028194
docmaboul
Posté le 22-06-2004 à 14:37:07  profilanswer
 

Je ne pense pas caricaturer tant que cela votre propos puisque vous vous obstinez à refuser d'admettre que les industries sont nées à la fin du XVIIIème siècle. Vous pouvez en faire une affaire de vérité universelle que cela n'y changerait rien. Je le répète pour la énième fois mais il n'y a pas d'industrie sans machines, sans automates et donc sans énergie non-animale. Connaître le sens des mots, c'est bien. Savoir quelle réalité historique servent-ils à désigner, c'est mieux. Après, vous pouvez toujours vous vexer comme un gosse, vous ne serez ni le premier, ni le dernier et dans tous les cas, je m'en fous.
 
Vous savez, un de mes passe-temps favoris, c'est justement l'étude de l'histoire du travail, et cela donc vous être probablement difficile de me mettre en porte-à-faux sur ce point. C'est aussi pour cette raison qu'à dessein, je qualifie d'esclaves les travailleurs. Parce qu'on a peu trop "oublié" à mon goût qu'être un esclave, c'est avoir besoin de travailler pour pouvoir vivre. N'allez donc pas croire qu'il y a du mépris là-dedans, plutôt une indignation de voir que l'on fait croire à des esclaves qu'ils sont libres.
 
Enfin, je ne nie pas vos capacités intellectuelles. L'agnosie est un processus actif, un refus, et non pas un manque ou un défaut.

n°3028670
Profil sup​primé
Posté le 22-06-2004 à 15:26:51  answer
 

DocMaboul a écrit :

Je ne pense pas caricaturer tant que cela votre propos puisque vous vous obstinez à refuser d'admettre que les industries sont nées à la fin du XVIIIème siècle. Je le répète pour la énième fois mais il n'y a pas d'industrie sans machines, sans automates et donc sans énergie non-animale. Connaître le sens des mots, c'est bien. Savoir quelle réalité historique servent-ils à désigner, c'est mieux.

Je me borne à constater qu'il s'agit de la définition moderne du terme, que ce n'est pas la seule, et que dans certains domaines, ce n'est pas forcément la définition moderne qui est utilisée (ne vous déplaise, très cher).
 

Après, vous pouvez toujours vous vexer comme un gosse, vous ne serez ni le premier, ni le dernier et dans tous les cas, je m'en fous.

Je me borne à constater que sous un vernis de préciosité, vos arguments sont du même accabit que ceux d'el muchacho. J'en déduis qu'il est inutile de poursuivre. Je pense que nous pouvons tomber d'accord sur cette conclusion, quelles que soient vos propres raisons d'y parvenir (mon agnosie intellectuelle, mon manque de morale ou ce que vous voudrez).
 

Vous savez, un de mes passe-temps favoris, c'est justement l'étude de l'histoire du travail, et cela donc vous être probablement difficile de me mettre en porte-à-faux sur ce point. C'est aussi pour cette raison qu'à dessein, je qualifie d'esclaves les travailleurs.

Sans blague ?. A voir votre rigorisme dans la conception du terme "industrie" on ne s'en serait pas douté :sarcastic:. Je ne cherche pas particulièrement à vous mettre en porte-à-faux sur le sujet. En ce qui concerne votre qualification des travailleurs, il va de soi que je l'avais bien comprise et que personnellement je la considère comme du mépris.
 

Parce qu'on a peu trop "oublié" à mon goût qu'être un esclave, c'est avoir besoin de travailler pour pouvoir vivre.

Vous semblez oublier que c'est pourtant le cas de millions de personnes, auxquelles vous me semblez prompt à attribuer ce qualificatif d'esclave selon votre propre conception du travail. Je vous invite à réétudier la condition des esclaves, avant d'affirmer que ce n'est pas du mépris.
 

Enfin, je ne nie pas vos capacités intellectuelles. L'agnosie est un processus actif, un refus, et non pas un manque ou un défaut.

Si vous le dites. Je suppose que l'étude des différentes incapacités est également l'un de vos passe temps favoris, mais ce n'est pas mon cas, et je ne cherche pas particulièrement à les déceler chez mes petits camarades.
 
Cher ami, brisons là: nous avons chacun mieux à faire :D
 
Ciao,
LoneCat

n°3028900
Profil sup​primé
Posté le 22-06-2004 à 15:45:40  answer
 

gilou a écrit :

Le brevet de Business Model, si c'est le meme cas que celui du procede de fabrication, a la base, ca a ete crée pour couvrir (entre autres) le cas de l'industrie chimique et pharmaceutique, lorsqu'on trouve un procede pour synthetiser un produit (deja connu) par une methode plus efficace que la methode courante. Les etapes de la synthese (chauffage, distillation, melange...) ne sont pas brevetables, car usuelles, c'est leur enchainement qui compte et qui est alors brevetable.


C'est un très bon exemple de procédé de fabrication.
 
Le concept de brevet sur les business model étend cette définition, en passant des méthodes industrielles composées d'étapes techniques aux méthodes commerciales composées exclusivement d'étapes non techniques. On manque un peu de recul sur l'efficacité de tels brevets aux USA, car c'est relativement récent comme phénomène (qui fait suite à une décision de 1998).
 
Voici un exemple de revendication d'un tel brevet:

A method for using a computer to facilitate a transaction between a buyer and at least one of sellers, comprising:  
- inputting into the computer a conditional purchase offer which includes an offer price;  
- inputting into the computer a payment identifier specifying a credit card account, the payment identifier being associated with the conditional purchase offer;  
- outputting the conditional purchase offer to the plurality of sellers after receiving the payment identifier;  
- inputting into the computer an acceptance from a seller, the acceptance being responsive to the conditional purchase offer; and
- providing a payment to the seller by using the payment identifier.

Source: brevet US5794207
Pour avoir une meilleur idée du concept de "business method patents", on pourra se reporter aux liens suivants (n anglais):
 
Lien 1
Lien 2
Lien 3
 
Le 3ème lien indique que:

Europe  
The European Patent Office (EPO) has historically not granted patents for computer programs and business methods.  However, an estimated 20,000 patents have been issued on computer programs due to the exclusion limitation for software programs with “a technical effect.”  See EPO's recent press release here.  Many observers believer that many business methods would soon be patented under the same limitation.  However, at a recent conference (November 20-29, 2000), the EPO decided to maintain, at least for the time being, its ban on software and business method patents, until a more thorough consideration of the issue can be completed.

Attention, il s'agit d'un exposé US, dont l'auteur n'est pas forcément très familier de la pratique de l'OEB en matière de délivrance de brevets.
 
Par ailleurs, selon l'auteur de ce site, l'OEB délivrerait déjà des brevets portant sur des "business methods", exemples à la clef. Il y a peu de chance que ses exemples me convainquent, et je ne partage pas l'avis en anglais: selon moi les brevets sur les "business method" sont et continueront d'être systématiquement refusés en Europe.
 
Ciao,
LoneCat


Message édité par Profil supprimé le 22-06-2004 à 15:47:52
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Posté le 22-06-2004 à 15:45:40  profilanswer
 

n°3031136
docmaboul
Posté le 22-06-2004 à 20:00:17  profilanswer
 

LoneCat a écrit :


Si vous le dites. Je suppose que l'étude des différentes incapacités est également l'un de vos passe temps favoris, mais ce n'est pas mon cas, et je ne cherche pas particulièrement à les déceler chez mes petits camarades.


 
Tout à fait au détail près que c'est nécessaire avec les gens que l'on qualifie habituellement de "mauvaise foi". C'est nécessaire afin de comprendre comment en arrivent-ils, par exemple, à énoncer que le silex peut être considérer comme un outil industriel :D En d'autres termes, il n'y a pas de "débats d'idées" sans personnes pour soutenir ces idées et analyser les personnes est parfois une démarche salutaire si l'on veut s'y retrouver.
 

Cher ami, brisons là: nous avons chacun mieux à faire :D


 
Je trouve toujours géniaux ces mecs qui sortent "bon allez, on n'a plus rien à se dire" et en remettent une couche à côté. Vous m'excuserez de traduire mais ici cela veut dire (ton nasillard) "gnagnagna, je veux avoir le dernier mot".
 

Je me borne à constater qu'il s'agit de la définition moderne du terme, que ce n'est pas la seule, et que dans certains domaines, ce n'est pas forcément la définition moderne qui est utilisée (ne vous déplaise, très cher).


 
Mais pas que celle-là. Vous m'avez même sorti une (mauvaise) définition latine pour faire une éloquente pirouette sur le fait qu'une industrie était une activité, au sens latin du terme, et que donc tout progrès (par exemple via les outils) dans les activités pouvait être considéré comme industriel. Manque de chance, vous ne savez manifestement pas qu'il existe plus d'une dizaine de mots différents en latin pour désigner une activité ou un travail, et que chacun apporte une nuance différente, bref, qu'il s'agit encore d'une belle ânerie :D
 

Je me borne à constater que sous un vernis de préciosité, vos arguments sont du même accabit que ceux d'el muchacho.


 
Ca me donne du "mon ami" et du "très cher" et ça me trouve précieux. Vous êtes quand même un sacré guignol... :D
 
Quant à mes arguments, il faudrait déjà que vous puissiez les démonter - voire même les comprendre - avant de les juger...
 

J'en déduis qu'il est inutile de poursuivre. Je pense que nous pouvons tomber d'accord sur cette conclusion, quelles que soient vos propres raisons d'y parvenir (mon agnosie intellectuelle, mon manque de morale ou ce que vous voudrez).


 
Déduisez ce que bon vous semble. Je note que vous n'êtes toujours pas capable de produire une justification aux brevets logiciels tenant la route.
 

Sans blague ?. A voir votre rigorisme dans la conception du terme "industrie" on ne s'en serait pas douté :sarcastic:. Je ne cherche pas particulièrement à vous mettre en porte-à-faux sur le sujet. En ce qui concerne votre qualification des travailleurs, il va de soi que je l'avais bien comprise et que personnellement je la considère comme du mépris.


 
Agnosie quand tu nous tiens... Je vous dis qu'il n'y a nulle trace de mépris, vous me répondez que donc vous aviez bien compris et que oui, c'est du mépris. C'est bien, vous êtes constant :D
 

Vous semblez oublier que c'est pourtant le cas de millions de personnes, auxquelles vous me semblez prompt à attribuer ce qualificatif d'esclave selon votre propre conception du travail. Je vous invite à réétudier la condition des esclaves, avant d'affirmer que ce n'est pas du mépris.


 
Dans les nations civilisées, les esclaves étaient très bien traités. Ils avaient des droits, donc des privilèges, et leurs maîtres avaient des devoirs envers eux qui étaient régis par des lois (avec des sanctions en cas de manquement). A Rome, les anciens maîtres conservaient certains devoirs envers les affranchis. A Athènes, il était par exemple interdit de les frapper. Le maître avait le devoir de les nourrir, de les loger et de les vêtir et sinon, il devait s'acquitter d'un salaire. D'autres avaient même des vacances. Tout comme aujourd'hui, des personnes entraient volontairement en esclavage. Vous trouverez des auteurs grec, comme Protagoras, pour dire qu'on ne peut même pas les différencier des citoyens en se basant sur leur apparence. Vous voudriez que je révise mon sujet? Commencez donc par l'étudier: je vous conseille la collection "Histoire du travail" qui est très accessible.
 

Cher ami, brisons là: nous avons chacun mieux à faire :D [bis]


 
Pour ma part, je rigole bien à vous voir vous dépêtrer au beau milieu de vos contradictions. Donc au contraire, continuons :D

n°3033274
Profil sup​primé
Posté le 22-06-2004 à 23:16:44  answer
 

DocMaboul a écrit :

Tout à fait au détail près que c'est nécessaire avec les gens que l'on qualifie habituellement de "mauvaise foi". C'est nécessaire afin de comprendre comment en arrivent-ils, par exemple, à énoncer que le silex peut être considérer comme un outil industriel :D


Sauf qu'il n'y a que vous qui avez sorti cette absurdité (cf 3 ou 4 messages au dessus) :jap:
 

Ca me donne du "mon ami" et du "très cher" et ça me trouve précieux. Vous êtes quand même un sacré guignol... :D

Ca n'est pas équipé de l'option second-degré :D
 

Je trouve toujours géniaux ces mecs qui sortent "bon allez, on n'a plus rien à se dire" et en remettent une couche à côté.

Pourtant on a plus rien à se dire: vous vous limitez à l'invective.
 

Agnosie quand tu nous tiens... Je vous dis qu'il n'y a nulle trace de mépris, vous me répondez que donc vous aviez bien compris et que oui, c'est du mépris. C'est bien, vous êtes constant :D

Ca ne  sait pas très bien lire non plus. Ca procède par affirmation péremptoire mais ça ne comprend pas qu'on puisse avoir un avis différent. Bis repetita: "personnellement je la considère comme du mépris".
 

Dans les nations civilisées, les esclaves étaient très bien traités.

Surtout en France, qui mis en place le commerce triangulaire pour son plus grand profit.
 

Tout comme aujourd'hui, des personnes entraient volontairement en esclavage.

Mais bon sang mais c'est bien sûr: qualifier les travailleurs d'esclaves ne saurait être méprisant, puisque cette condition résulte de leur propre volonté :jap:
 

Pour ma part, je rigole bien à vous voir vous dépêtrer au beau milieu de vos contradictions. Donc au contraire, continuons :D

Je m'incline: c'est vrai que c'est plutôt amusant, et que j'ai éprouvé autant de plaisir à lire cette contribution que celles d'elmuchacho, je vous en remercie grandement :D. Je serais donc ravi de poursuivre et j'attends votre réponse avec grande impatience.
 
Ciao,
LoneCat

n°3035108
docmaboul
Posté le 23-06-2004 à 06:01:36  profilanswer
 

LoneCat a écrit :

Sauf qu'il n'y a que vous qui avez sorti cette absurdité (cf 3 ou 4 messages au dessus) :jap:


 
Il est vrai que sur ce point je vous ai arraché un petit "certes" mais vous m'avez ressorti aussi sec votre raisonnement à trois francs six sous : Mais il est des outils qui révolutionnent un domaine d'activité dans son ensemble (ie: une industrie). A partir du moment ou un tel outil supplante complètement les outils précédents, ça correspond assez bien à ma compréhension d'une révolution industrielle pour hurler ensuite à la caricature... Désolé pour vous mais considérer le soc comme un outil industriel est du même acabit que pour le silex.
 
 

Ca n'est pas équipé de l'option second-degré :D

Ainsi quand vous dites "Je me borne à constater que sous un vernis de préciosité, vos arguments sont du même accabit que ceux d'el muchacho.", ce serait donc du second degré?
 

Pourtant on a plus rien à se dire: vous vous limitez à l'invective.

Et ce serait donc pour cette raison que vous n'avez ni insisté ni répondu sur le sens premier d'industrie? Vous devez pourtant bien avoir un argument massue pour appuyer le fait qu'un domaine d'activité est dans son entier une industrie? A moins que petit robert ne vous ai enduit d'erreur?
 

Ca ne  sait pas très bien lire non plus. Ca procède par affirmation péremptoire mais ça ne comprend pas qu'on puisse avoir un avis différent. Bis repetita: "personnellement je la considère comme du mépris".

Je peux comprendre que vous vous mépreniez. Par contre, lorsque je vous explique et que vous persistez à vous méprendre, je pense qu'il s'agit de tout autre chose qu'un "avis différent" (le coup de la candeur naïve, à d'autres). Pour vous répondre à nouveau sur le mépris, c'est contradictoire parce que l'on ne s'intéresse pas au sort de personnes que l'on méprise.
 

Dans les nations civilisées, les esclaves étaient très bien traités.

Les nations négrières qui sortaient à peine du moyen-âge ne sont pas considérées, chez moi, comme dignes d'êtres appelées "civilisées" (ici vous pouvez parler de mépris).
 

Mais bon sang mais c'est bien sûr: qualifier les travailleurs d'esclaves ne saurait être méprisant, puisque cette condition résulte de leur propre volonté :jap:

Ce que vous ne comprenez pas est que tout "bon" esclave, en particulier pour ces zootechniciens humains que sont les industriels, ne doit pas avoir conscience de son état de servitude. Au contraire, il doit aimer "ses chaînes", les faire siennes, les inscrire dans son identité; il doit se croire, en un mot, libre. Sinon il finit par essayer de s'affranchir par tous les moyens possibles ou par se révolter s'il n'y arrive pas.
 

Je m'incline: c'est vrai que c'est plutôt amusant, et que j'ai éprouvé autant de plaisir à lire cette contribution que celles d'elmuchacho, je vous en remercie grandement :D. Je serais donc ravi de poursuivre et j'attends votre réponse avec grande impatience.

Je vous en prie mon brave. Je regrette pour ma part que vous ne me parliez plus de ces outils industriels et que vous vous borniez aux attaques ad hominem. Vous seriez donc totalement à court d'arguments? Enfin, continuez; vous allez voir si je suis si précieux que ça.


Message édité par docmaboul le 23-06-2004 à 06:04:10
n°3035733
Profil sup​primé
Posté le 23-06-2004 à 10:15:49  answer
 

DocMaboul a écrit :

1) Il est vrai que sur ce point je vous ai arraché un petit "certes" mais vous m'avez ressorti aussi sec votre raisonnement à trois francs six sous : Mais il est des outils qui révolutionnent un domaine d'activité dans son ensemble (ie: une industrie). A partir du moment ou un tel outil supplante complètement les outils précédents, ça correspond assez bien à ma compréhension d'une révolution industrielle pour hurler ensuite à la caricature... Désolé pour vous mais considérer le soc comme un outil industriel est du même acabit que pour le silex.
 
2)

Ca n'est pas équipé de l'option second-degré :D

Ainsi quand vous dites "Je me borne à constater que sous un vernis de préciosité, vos arguments sont du même accabit que ceux d'el muchacho.", ce serait donc du second degré?
 
3) Je peux comprendre que vous vous mépreniez. Par contre, lorsque je vous explique et que vous persistez à vous méprendre, je pense qu'il s'agit de tout autre chose qu'un "avis différent". Pour vous répondre à nouveau sur le mépris, c'est contradictoire parce que l'on ne s'intéresse pas au sort de personnes que l'on méprise.
 
4)

Dans les nations civilisées, les esclaves étaient très bien traités.

Les nations négrières qui sortaient à peine du moyen-âge ne sont pas considérées, chez moi, comme dignes d'êtres appelées "civilisées" (ici vous pouvez parler de mépris).
 
5)

Mais bon sang mais c'est bien sûr: qualifier les travailleurs d'esclaves ne saurait être méprisant, puisque cette condition résulte de leur propre volonté :jap:

Ce que vous ne comprenez pas est que tout "bon" esclave, en particulier pour ces zootechniciens humains que sont les industriels, ne doit pas avoir conscience de son état de servitude. Au contraire, il doit aimer "ses chaînes", les faire siennes, les inscrire dans son identité; il doit se croire, en un mot, libre. Sinon il finit par essayer de s'affranchir par tous les moyens possibles ou par se révolter s'il n'y arrive pas.
 
6) Je vous en prie mon brave. Je regrette pour ma part que vous ne me parliez plus de ces outils industriels et que vous vous borniez aux attaques ad hominem. Vous seriez donc totalement à court d'arguments? Enfin, continuez; vous allez voir si je suis si précieux que ça.


1) C'est amusant, vous faites vous mêmes vos affirmations ridicules au moyen de comparaisons alacons (un modèle de démonstration rigoureuse :sarcastic:), puis vous me les prêtez :D
 
2) Non, ça c'est une constatation. En ce qui concerne le second degré, je vous invite à relire le passage auquel je répondais et que vous avez malencontreusement omis de citer.
 
3) Cher ami, quand l'explication se limite à "ce n'est pas du mépris" elle est insuffisante pour me convaincre. Par ailleurs, je note que vous même "pensez" qu'il s'agit non pas de mon avis personnel, mais "d'autre chose" (un complot crypto-communiste ?), ce qui est votre droit le plus strict.
 
4) Abolition de l'esclavage datant de 1848, le moyen âge a duré plus que je ne l'imaginais :eek:
 
5) Alors, si je résume (mais n'hésitez pas à me corriger si je me trouve). Les travailleurs sont des esclaves. Oui mais ce sont des esclaves volontaires. Et cela parce qu'ils ne se rendent pas compte de leur état d'esclaves, qu'ils aiment leur chaines et qu'ils se croient libres.
 
Pardonnez moi, mais en plus du mépris que je décèle dans l'affirmation qu'ils sont des esclaves volontaires, j'ai l'impression que vous les prenez un peu beaucoup pour des imbéciles, non ?  
 
6) Merci mon bon :jap:. Oh, des attaques ad hominem ? J'ai pourtant essayé d'être le plus objectif possible et je regrette sincèrement d'avoir pu vous laisser croire un seul instant que j'userais de vos propres méthodes. Je vous assure donc solennellement que je vous en laisse l'usage exclusif !
 
Ciao,
LoneCat

n°3036343
docmaboul
Posté le 23-06-2004 à 11:23:42  profilanswer
 

[style précieux=on]
1) Cher borné, c'est marrant que vous fassiez semblant de ne pas comprendre où mènent vos ratiocinations stériles, idiotes et insipides :D
 
2) Cher bouffon, je vous pisse à la raie (mais tout ça, c'est du second degré précieux, hein :D)
 
3) Chez aliéné, je me moque de vous convaincre: il faudrait que vous ayez une importance à mes yeux pour cela :D
 
4) Cher ignare, le bas moyen-âge se finit à la fin du XVème siècle et le commerce triangulaire a commencé durant le XVIème siècle :D
 
5) Cher faux-cul, comprenez qu'il est lassant de toujours devoir tout vous expliquer en plus d'avoir à corriger vos âneries :D
 
6) Cher malade, continuez donc à être "objectif" si c'est ainsi que vous nommez votre "industrieuse" machine à conneries :D
[précieux style=off]

n°3036472
Profil sup​primé
Posté le 23-06-2004 à 11:36:10  answer
 

Ah ben voilà, ça c'est du message clair et net :jap:.  
 
Peut-être es-tu maintenant d'accord sur l'inutilité de poursuivre que j'avais relevée il y a quelques messages, mais si tu souhaites continuer de "t'amuser" ne te prive surtout pas :D
 
EDIT: je suppose que la réponse en dessous veut dire oui. Sinon tu pourras ricaner tant que tu veux: il n'y a pas d'industrie du brevet, je ne risque donc pas de défendre grand chose. Mais je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire de poursuivre non plus sur ce sujet. Je prends bonne note de tes futurs ricanements et bon appétit à toi.
 
Ciao,
LoneCat


Message édité par Profil supprimé le 23-06-2004 à 11:59:09
n°3036595
docmaboul
Posté le 23-06-2004 à 11:49:33  profilanswer
 

LoneCat a écrit :

Ah ben voilà, ça c'est du message clair et net :jap:.


 
Je m'exprime toujours clairement et sinon, il suffit de demander: en général, je ne suis pas avare d'explications.
 

Peut-être es-tu maintenant d'accord sur l'inutilité de poursuivre que j'avais relevée il y a quelques messages, mais si tu souhaites continuer de "t'amuser" ne te prive surtout pas :D


 
Ayez confiance: à chaque fois que vous viendrez défendre "l'industrie du brevet" pour les logiciels avec des arguments aussi faibles, vous m'entendrez ricaner... :D
 
Sur ce, bon appétit.

n°3036969
docmaboul
Posté le 23-06-2004 à 12:28:52  profilanswer
 

LoneCat a écrit :

EDIT: je suppose que la réponse en dessous veut dire oui. Sinon tu pourras ricaner tant que tu veux: il n'y a pas d'industrie du brevet, je ne risque donc pas de défendre grand chose. Mais je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire de poursuivre non plus sur ce sujet. Je prends bonne note de tes futurs ricanements et bon appétit à toi.


 
Ah bon? Pourtant, vous affirmiez précédemment que "activité est le sens premier d'industrie", qu'un domaine d'activité dans son ensemble est in extenso une industrie. Et maintenant, selon vous, il n'y aurait pas d'industrie du brevet alors? Hé bien miracle: je suis d'accord avec vous, au détail près que j'ajoute à cela qu'il n'y a alors pas d'industrie du logiciel non plus.

n°3038914
Profil sup​primé
Posté le 23-06-2004 à 15:34:02  answer
 

DocMaboul a écrit :

Ah bon? Pourtant, vous affirmiez précédemment que "activité est le sens premier d'industrie", qu'un domaine d'activité dans son ensemble est in extenso une industrie. Et maintenant, selon vous, il n'y aurait pas d'industrie du brevet alors? Hé bien miracle: je suis d'accord avec vous

Soit, continuons de discuter :jap:. Mais je crains de ne pas être clair.
 
Il n'y a pas d'industrie du brevet, tout simplement parce que les brevets sont un sous ensemble de la propriété industrielle, qui est un sous ensemble de la propriété intellectuelle. Et la propriété intellectuelle appartient à ceux qui la crééent, c'est à dire aux entreprises innovantes. Les brevets n'ont pas d'autonomie propre, il n'y a pas de génération spontanée de brevet: ils résultent tous de recherche & développement pour des projets concrets qui eux relèvent d'une industrie particulière. Même des labo de recherche qui ne seraient financés QUE par la concession de licence ou la vente de brevet ne formeraient pas une industrie du brevet: chacun ferait partie de l'industrie concernée par son domaine de recherche, mais son mode de financement et de rémunération serait les brevets.
 
Pour simplifier il y a donc autant de type de brevets que d'industries, mais chacun fait partie de l'industrie concernée.
 
Je sens que je ne suis pas clair. Je vais essayer une comparaison alacon: dans certaines branches de l'agro alimentaire, il est possible d'obtenir un Label Rouge, ou bien une Appelation Contrôlée permettant d'afficher certaines caractéristiques et de valoriser les produits, et pourtant il me semble qu'on peut difficilement parler d'industrie du Label Rouge ou d'industrie de l'Appelation Controlée (je ne connais pas ces domaines donc un peu d'indulgence si j'ai dit des conneries :D).
 

j'ajoute à cela qu'il n'y a alors pas d'industrie du logiciel non plus

Tu comprends bien que selon mon point de vue il n'y a pas de relation de cause à effet, en tout cas certainement pas dans ce sens.
 
Déjà la question "y a-t-il une industrie du logiciel ?" se pose de façon indépendante. Ta réponse est non selon ta définition stricte du terme industrie (mécanisation, automatisation, robotisation, etc ...). Ma réponse est oui selon ma compréhension plus large du terme industrie, et il y a même pour moi des sous ensembles, par exemple "l'industrie du jeu vidéo". Mais à la limite pour revenir au sujet du fil, on s'en fout un peu.
 
La question suivante (industrie ou pas), c'est "est ce qu'il y a des innovations dans le domaine du logiciel", ou seulement de simples oeuvres de l'esprit de type "créations artistiques". Il va de soi que s'il n'y a aucune innovation dans le domaine du logiciel, il n'y a certainement pas lieu de délivrer des brevets dans ce domaine, et question subsidiaire: "s'il y a des innovations, doit on donner la possibilités à leurs créateurs la possibilité de les protéger par des brevets ?". Donc on peut parfaitement développer une argumentation du type:
 
- ce n'est pas une industrie,
- il n'y a pas du tout d'innovation ou  
- on ne devrait pas donner la possibilité de protéger les innovations logicielles par des brevets
 
Et là, je me borne à rappeler qu'aujourd'hui, au niveau international, y compris au niveau européen (ce qui inclue la France), les réponses aux différentes questions sont:
 
- il y a une industrie du logiciel (au sens large)
- il y a des innovations dans le domaine du logiciel
- on offre aux entreprises innovant dans ce domaine la possibilité de d'obtenir des brevets (avec les conditions classiques).
 
Ensuite, que chaque entreprise utilise cette possibilité ou non, ça la regarde. Qu'on soit en désaccord avec les réponses et qu'on fasse pression pour que ces réponses changent, c'est très respectable. Mais qu'on ne raconte pas de salades sur la situation actuelle ou les difficultés qu'il y a à modifier cette situation du fait des traités et accords internationaux.
 
J'ai fait de nouveau un message un peu long, mais c'était pour tenter de recentrer le fil sur son sujet initial.
 
Ciao,
LoneCat

n°3040424
blazkowicz
Posté le 23-06-2004 à 17:52:25  profilanswer
 

en suivant ce raisonnement (c'est une industrie et il ya de l'innovation) on devrait accorder des brevets sur la musique :o


Message édité par blazkowicz le 23-06-2004 à 17:52:51
n°3044451
Profil sup​primé
Posté le 24-06-2004 à 02:23:55  answer
 

Blazkowicz a écrit :

en suivant ce raisonnement (c'est une industrie et il ya de l'innovation) on devrait accorder des brevets sur la musique :o

Heu non: c'est ce que je mets dans l'un des paragraphes, il s'agit "de simples oeuvres de l'esprit de type "créations artistiques". J'ai utilisé innovation par commodité, j'aurais du mettre "inventions innovantes", et puis il y a les critères d'obtention du brevet qui font que toute innovation n'est pas forcément brevetable.
 
Donc il y a des brevets sur les supports, l'enregistrement, le codage, le traitement, la reproduction, et les instruments bien sûr, mais pas sur la musique en elle même.
 
Ciao,
LoneCat

n°3044464
blazkowicz
Posté le 24-06-2004 à 02:40:46  profilanswer
 

ouais ben breveter le curseur XOR c'est comme breveter le crescendo :o
 


Donc il y a des brevets sur les supports, l'enregistrement, le codage, le traitement, la reproduction, et les instruments bien sûr, mais pas sur la musique en elle même.


 
Oui, brevetons des technologies concernant les disques durs, les processeurs, les réseaux (au niveau physique), les périphériques d'entrée et de sortie.. mais pas les logiciels :o

n°3324602
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 27-07-2004 à 14:08:35  profilanswer
 
n°3325679
Madwolfen
Je suis fou et je m'en fous
Posté le 27-07-2004 à 15:35:23  profilanswer
 

LoneCat et DocMaboul vous êtes trop bons ! J'adore suivre vos joutes ! Feraillez encore Messieurs ! Votre style (à tous deux) a du panache ! :bounce:  :D  :bounce:


---------------
Savoir pour comprendre, Comprendre pour agir.
n°5832640
Splinter
:[
Posté le 13-06-2005 à 12:28:22  profilanswer
 

Pour info
 

Citation :


Brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur
 
Question N° 44161  de M. Gremetz Maxime (Député-e-s Communistes et Républicains - Somme) QE  
Question publiée au JOAN Q le 20/07/2004 page 5436 - Réponse publiée au JOAN Q le 26/04/2005 page 4263  
 
Texte de la QUESTION
M. Maxime Gremetz interroge M. le ministre d'État, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie au sujet du projet de directive européenne relatif aux brevets logiciels. Malgré le danger que représentent les brevets logiciels pour l'industrie informatique européenne, la délégation française a voté, le 18 mai 2004 au Conseil de l'Union européenne, dans le sens voulu par les cabinets en propriété industrielle des grandes entreprises. S'il venait à être entériné, cet accord mènerait l'Europe sous la coupe des entreprises américaines. Il lui demande s'il est prêt à accepter, tout comme aux Pays-Bas, un débat parlementaire afin de ne pas remettre en cause l'indépendance de l'industrie informatique européenne.  
 
Texte de la REPONSE
L'objectif du projet de directive européenne sur la brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur est de préciser les limites de la brevetabilité pour ces inventions, sur une base restrictive réaffirmée, confirmant qu'un logiciel en tant que tel ne peut être une invention brevetable, afin de ne pas ouvrir la voie au « brevet logiciel » tel qu'il a pu se développer aux États-Unis. L'enjeu de cette directive est d'induire, à partir de ces principes, une jurisprudence européenne unifiée, source de sécurité juridique pour l'ensemble des acteurs économiques européens et notamment les PME. La volonté de la plupart des États membres de l'Union européenne, et particulièrement de la France, est bien qu'en Europe un logiciel en tant que tel reste exclu du champ de la brevetabilité : ne doit pouvoir être brevetable qu'une solution technique innovante apportée à un problème technique, solution pouvant être mise en oeuvre par des moyens matériels et logiciels. Le 24 septembre 2003, en première lecture du projet de directive, le Parlement européen a adopté plusieurs amendements dont certains entreraient en contradiction avec les accords de l'Organisation mondiale du commerce (accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce), qui définissent les obligations minimales des États en matière de protection des droits de propriété intellectuelle et interdisent notamment toute discrimination entre domaines technologiques en matière de brevetabilité. C'est pourquoi le Conseil européen a estimé ne pouvoir les retenir dans la nouvelle proposition de rédaction. Il a toutefois pris en compte d'autres amendements qui lui paraissaient apporter des clarifications utiles. Ainsi qu'elle a tenu à le spécifier dans une déclaration consacrée aux travaux du Conseil, la France restera à l'écoute des propositions du Parlement européen en deuxième lecture. Le Gouvernement a également pris note des déclarations d'autres États membres qui soulignent des améliorations souhaitées. Pour être adopté, le texte de la directive doit être approuvé en des termes identiques par le Parlement et le Conseil. Si ce n'était pas le cas, l'insécurité juridique actuelle perdurerait au détriment de tous les acteurs économiques. C'est pourquoi la France souhaite qu'un accord puisse être trouvé ; pour y parvenir, il convenait que le Parlement européen puisse examiner le nouveau texte en deuxième lecture, ce que permet la décision prise par le Conseil le 7 mars dernier.  
 
Source : http://questions.assemblee-nationale.fr/


---------------
Last.fm
n°5833445
dkS
Tout folkant
Posté le 13-06-2005 à 14:12:28  profilanswer
 
n°5833618
Splinter
:[
Posté le 13-06-2005 à 14:29:21  profilanswer
 

C'est pas le plus récent sur le sujet :??: :d


---------------
Last.fm
n°5838969
dkS
Tout folkant
Posté le 13-06-2005 à 22:53:12  profilanswer
 

Je soulignais l'événement, simplement :o


---------------
Everything Mankind does is much, much easier if you're ever so slightly drunk.
n°6031939
jonas
c'est mon identité
Posté le 06-07-2005 à 14:45:13  profilanswer
 
n°6032139
eurys
Humour noir en IV
Posté le 06-07-2005 à 15:02:19  profilanswer
 

Ouep , le texte a été enterré au parlement  :bounce:


---------------
Don't worry, you won't feel anythin' ... but an excruciating pain.
n°6035532
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 06-07-2005 à 20:59:15  profilanswer
 

eurys a écrit :

Ouep , le texte a été enterré au parlement  :bounce:


Ca valait le coup de le déterrer (le topic) pour l'enterrement !!  :)

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