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Auteur Sujet :

[Le Topic des Objectivistes] Mensonges en Hi-Fi

n°719630
logoss
Posté le 06-10-2004 à 11:39:50  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Le probleme en HIFI c'est que chaque maillon à son importance.
 
Prend un exemple tout bête : met des pneus de ferrari sur une 2CV , est ce pour autant que tu roulera à 300km/h ? evidemment non.
et bien c'est la même chose en HIFI, pour mesurer le réél potentiel d'un câble de modulation par exemple, il faut que la source, l'ampli et les enceintes soient à la hauteur !
Il est évident que si tu branche un câble de modulation à 1000€ sur un ampli et lecteur CD d'entrée de gamme tu sentiras pas la différence.
 
Autre exemple : si tes enceintes sont limitées dans les premieres octaves, à quoi bon mettre un cable qui explore celles ci avec une fermeté et lisibilité ?
Et des exemples comme ça on peut en sortir des dizaines.
 
Alors monsieur BRUCE c'est pas avec votre lecteur CD Arcam (j'ai rien contre cette marque) que vouz pourrez juger un câble  :lol:


Message édité par logoss le 06-10-2004 à 11:41:06
mood
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Posté le 06-10-2004 à 11:39:50  profilanswer
 

n°719637
Hafrexx
Modérateur
L'antre du diable
Posté le 06-10-2004 à 11:46:14  profilanswer
 

Ce topic part lui aussi en sucette.
C'est dommage ça aurait pu être intéressant :o


---------------
Ne vous mariez qu'une fois dans votre vie tellement c'est galère © randolfinette | Quand l'antre grogne, le diable cogne... | Un problème d'acquisition VHS?
n°719644
raoudoudou
Posté le 06-10-2004 à 11:50:16  profilanswer
 

Citation :

[nom]logoss a écrit[/nom]
Autre exemple : si tes enceintes sont limitées dans les premieres octaves, à quoi bon mettre un cable qui explore celles ci avec une fermeté et lisibilité ?


 
Il suffit de brancher un cable de modulation à 5 euros, oui, oui, celui qui n'est pas blindé du tout sur un caisson qui descend à 16Hz pour entendre....       (roulements de tambour)     ... ben du 16Hz, avec sûrement quelques parasites autour de 50Hz, dûs à l'absence de blindage.
 

Citation :

Et des exemples comme ça on peut en sortir des dizaines.


 
Oh oui, je te crois  :lol:
 
Ce n'est pas le cable qui explore, c'est l'enceinte !
Le cable n'est pas un élément actif, mais plutôt un élément limiteur...
Et si je te chambre un peu, c'est aussi parce que niveau lisibilité, le grave est énormément plus que tolérant que l'aigu, poils au ...  :whistle:  
 
 
 
 

n°719646
logoss
Posté le 06-10-2004 à 11:52:49  profilanswer
 

Hafrexx a écrit :

Ce topic part lui aussi en sucette.
C'est dommage ça aurait pu être intéressant :o


 
Ah et pourquoi ça ??
J'essaie justement de démontrer que le plus gros mensonge c'est de faire croire qu'un systeme d'entrée de gamme avec des "spaghettis" en cäblage procure la même émotion qu'un systeme haut de gammme optimisé et patiemment mis en oeuvre.

n°719649
logoss
Posté le 06-10-2004 à 11:56:12  profilanswer
 

raoudoudou a écrit :

Citation :

[nom]logoss a écrit[/nom]
Autre exemple : si tes enceintes sont limitées dans les premieres octaves, à quoi bon mettre un cable qui explore celles ci avec une fermeté et lisibilité ?


 
Il suffit de brancher un cable de modulation à 5 euros, oui, oui, celui qui n'est pas blindé du tout sur un caisson qui descend à 16Hz pour entendre....       (roulements de tambour)     ... ben du 16Hz, avec sûrement quelques parasites autour de 50Hz, dûs à l'absence de blindage.
 

Citation :

Et des exemples comme ça on peut en sortir des dizaines.


 
Oh oui, je te crois  :lol:
 
Ce n'est pas le cable qui explore, c'est l'enceinte !
Le cable n'est pas un élément actif, mais plutôt un élément limiteur...
Et si je te chambre un peu, c'est aussi parce que niveau lisibilité, le grave est énormément plus que tolérant que l'aigu, poils au ...  :whistle:


 
Je parlais de la fermeté et de la lisibilité de ce grave et non pas de l'entendre !! ce n'est pas la même chose , nuance ! :non:

n°719651
Hafrexx
Modérateur
L'antre du diable
Posté le 06-10-2004 à 11:57:52  profilanswer
 

Premièrement il faut déjà avoir les oreilles capables d'entendre une différence. Ce qui n'est pas donné à tout le monde [:aloy]


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Ne vous mariez qu'une fois dans votre vie tellement c'est galère © randolfinette | Quand l'antre grogne, le diable cogne... | Un problème d'acquisition VHS?
n°719656
cirius
Je m'outre :o
Posté le 06-10-2004 à 11:59:32  profilanswer
 

logoss a écrit :

Ah et pourquoi ça ??
J'essaie justement de démontrer que le plus gros mensonge c'est de faire croire qu'un systeme d'entrée de gamme avec des "spaghettis" en cäblage procure la même émotion qu'un systeme haut de gammme optimisé et patiemment mis en oeuvre.


 
 
Pour l'instant tu ne demontres pas grand chose, les metaphores ne font pas tout . Et on attend toujours la descritpion de ton installe miracle ;)
 
Tu nous excusera d'etre septique, mais bon comme tu es inscrit depuis hier et que tu as une dizaine de message a ton actif differencié le troll du passionné n'est point aisé :D


Message édité par cirius le 06-10-2004 à 11:59:58

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Bowers & Wilkins
n°719659
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 06-10-2004 à 12:08:05  profilanswer
 

C'est assez simple: on remet en cause les tests ABX (si toutefois on sait vraiment ce que c'est) et ensuite tout est démontré.
Les métaphores peuvent me suffire parfois mais pas quand il s'agit de centaines ou de milliers d'Euros.


Message édité par hpl-nyarlathotep le 06-10-2004 à 12:08:22

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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°719660
raoudoudou
Posté le 06-10-2004 à 12:09:12  profilanswer
 

logoss a écrit :

Je parlais de la fermeté et de la lisibilité de ce grave et non pas de l'entendre !! ce n'est pas la même chose , nuance ! :non:


 
Tu m'excuseras, mais à 16/25Hz, la lisibilité...  :heink:  

n°719661
cinocks
Posté le 06-10-2004 à 12:10:29  profilanswer
 

logoss a écrit :

Ah et pourquoi ça ??
J'essaie justement de démontrer que le plus gros mensonge c'est de faire croire qu'un systeme d'entrée de gamme avec des "spaghettis" en cäblage procure la même émotion qu'un systeme haut de gammme optimisé et patiemment mis en oeuvre.


 
On ne demontre pas avec des crois-moi.... ;)


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MZP est de retour
mood
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Posté le 06-10-2004 à 12:10:29  profilanswer
 

n°719663
wenceslass
Posté le 06-10-2004 à 12:11:36  profilanswer
 

logoss a écrit :

Le probleme en HIFI c'est que chaque maillon à son importance.
 
Prend un exemple tout bête : met des pneus de ferrari sur une 2CV , est ce pour autant que tu roulera à 300km/h ? evidemment non.
et bien c'est la même chose en HIFI, pour mesurer le réél potentiel d'un câble de modulation par exemple, il faut que la source, l'ampli et les enceintes soient à la hauteur !
Il est évident que si tu branche un câble de modulation à 1000€ sur un ampli et lecteur CD d'entrée de gamme tu sentiras pas la différence.
 
Autre exemple : si tes enceintes sont limitées dans les premieres octaves, à quoi bon mettre un cable qui explore celles ci avec une fermeté et lisibilité ?
Et des exemples comme ça on peut en sortir des dizaines.
 
Alors monsieur BRUCE c'est pas avec votre lecteur CD Arcam (j'ai rien contre cette marque) que vouz pourrez juger un câble  :lol:


 
Je suis d'accord que chaque maillon à son importance. Je suis moi même équipé avec un câblage correct. Je suis également d'accord avec raoudoudou qui indique que le câble est un élément limiteur. Il faut y faire attention. Maintenant, le dernier câble dévelloppé par la nasa à 15000 euros le mètre, j'ai des doutes. Pour le câblage d'un satellite destiné à recevoir les émissions des pulsars éteints dans l'espace, je ne dit pas. Maintenant, même avec des Dynaudio Evidence sur un ampli Goldmund, je ne suis pas certains que l'on puisse le distinguer d'un câble 10 fois moins cher avec certitude.
En bref : oui le câblage à de l'importance. Maintenant, il faut reconnaître qu'il y a un certain snobisme (comme dans tout les domaines) et qu'il faut bien que les gens riches qui fouttent 1 million dans une chaînes sentent qu'ils font parti d'une certaine élite, tant financière qu'audiophile. Y'a qu'à regarder les pubs pour ce genre de matériel, cela respire la vanité et la suffisance. (Vous avez déjà vu les pubs de ce magasin à Fontenay Mauvoisin ?? Ben allez faire un tour sur leur site !!).
Je vois cela comme de la haute couture. Cela n'a pas forcément d'utilité, mais cela montre que l'on ne fait pas partit du même monde.

n°719664
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 06-10-2004 à 12:11:52  profilanswer
 

logoss a écrit :

Ah et pourquoi ça ??
J'essaie justement de démontrer que le plus gros mensonge c'est de faire croire qu'un systeme d'entrée de gamme avec des "spaghettis" en cäblage procure la même émotion qu'un systeme haut de gammme optimisé et patiemment mis en oeuvre.


Je sais bien que l'article est écrit volontairement de manière très polémique et sur un ton ironique forçant de manière grossière le trait, mais ce n'est pas une raison pour en faire autant.


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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°719665
Hafrexx
Modérateur
L'antre du diable
Posté le 06-10-2004 à 12:12:13  profilanswer
 

On va ressortir un vieil adage "Dont't feed a troll".


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Ne vous mariez qu'une fois dans votre vie tellement c'est galère © randolfinette | Quand l'antre grogne, le diable cogne... | Un problème d'acquisition VHS?
n°719668
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 12:15:56  profilanswer
 

Mais ce n'est pas un troll !


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un instant monsieur ça-va-chier
n°719671
logoss
Posté le 06-10-2004 à 12:19:07  profilanswer
 

Si je parle avec autant de passion c'est parce que je suis passé en 10 ans d'un systeme à la DARTY à un vrai systeme haut de gamme aujourd hui en changeant différents maillons régulierement et à chaque fois il y a différence audible.
 
J'ai deux types d'install : une avec enceintes traditionnelles que j'utilise rarement  voisinage oblige et l'autre avec casque.
 
Alors voici ma config :
meuble LOVAN CLASSIC
câblage secteur HMS energia (barrette + 3 cables secteurs top match line S et SL pour l'ampli)
source : Drive 3D LAB + convertisseur 3DLAB DAC 2000 avec câble numérique TRANSAES/EBU II de chez hifi câbles.
Amplis : Kora explorer SI 90 et surtout ampli casque CEC HD 51 avec cäble de modulation symétrique THOT toujours de chez hifi câbles.
Enceintes Tannoy mercury m2.5 sur pieds magic stand de JM reynaud
casque sennheiser HD 600 (bientot 650 , faut evoluer  :D )
Cablage HP : puretrans de hifi cable
Et j'oubliais plaquettes antivibratoires rhédeko sur le convertisseur.
 
L'écoute au casque surclasse largement celle avec les enceintes, d'ailleurs je n'ecoute plus qu'au casque  :sol:  
 
Alors franchement quand j'ecoute n'importe quel systeme bas de gamme par rapport au mien la différence est cosmique.
 
Monsieur BRUCE je vous attend  :D


Message édité par logoss le 06-10-2004 à 12:22:09
n°719672
logoss
Posté le 06-10-2004 à 12:20:14  profilanswer
 

fausse manip désolé


Message édité par logoss le 06-10-2004 à 12:20:59
n°719673
BoraBora
Dilettante
Posté le 06-10-2004 à 12:20:30  profilanswer
 

logoss a écrit :

Alors monsieur BRUCE c'est pas avec votre lecteur CD Arcam (j'ai rien contre cette marque) que vouz pourrez juger un câble  :lol:

Je n'ai pas le temps de le traduire, mais puisqu'il faut râbacher encore et encore les mêmes arguments, une lecture intéressante :

Citation :

Tom Nousaine published a very interesting article in Sound & Vision detailing the results of blind tests of speaker cables. He had audiophile listeners compare 16 AWG zip cord to their own chosen brand/model of speaker cable, in their own homes, on their own systems, with their own chosen playback source and media. He gave the listeners a choice between ABX switching and cable-swap (scored as same-different) methods (except the last listener; for her, he used both ABX and the cable-swap method because the others had chosen ABX). No time limits; in fact, he let the listeners warm up and practice so they would become as comfortable as possible with the tests. A minimum of 10 trials per listener. None of the listeners, despite their high opinions of their own hearing prowess, could correctly identify the cables they were listening to a statistically significant number of times: in comparing the zip cord to a set of T1 bi-wires, one listener guessed correctly 3 out of 10 times, which is within the likely range of results that would arise from just guessing or flipping a coin. Another listener's results were 4 out of 10; again, within the range of strictly chance.
 
In short, the listeners were asked to prove that they could indeed hear audible differences between the cables, and none succeeded.

Evidemment, les audiophiles ésotériques continueront d'être persuadés d'entendre une différence sur leur système, continueront de se refuser à faire des écoutes comparatives rigoureuses en aveugle, et continueront d'attribuer des propriétés "émotionnelles" magiques à certains éléments évidemment très chers et recommandés par les prospectus publicitaires qui se font passer pour des revues de hifi. Mais si ça peut éviter à des impétrants audiophiles de tomber dans ce panier de crabes cupides qu'est devenue la hifi haut de gamme, c'est toujours bon à prendre.

n°719674
hpl-nyarla​thotep
I failed in life
Posté le 06-10-2004 à 12:21:06  profilanswer
 

logoss a écrit :

Monsieur BRUCE je vous attend  :D


Envoi lui un mail (cf son site) sinon tu vas attendre longtemps.


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It ain't contrived all this magic in our lives comes down like a storm then drizzles then dies
n°719675
wenceslass
Posté le 06-10-2004 à 12:24:21  profilanswer
 

Ben tu vois, moi j'ais des triangles volantes à 6000 euros avec une électronique NAD, et dans un mois, je passe sur du Accuphase (dp67 + e408). Et ben même là, je mettrais pas 5000 euros de plus dans le câblage, ce qui pourtant ne serait pas disproportionné.

n°719679
logoss
Posté le 06-10-2004 à 12:35:00  profilanswer
 

cinocks a écrit :

On ne demontre pas avec des crois-moi.... ;)


 
On ne peut démonter qu'à l'ecoute et si je repasse à des câbles standards sur mon installe tout me parait aussitot plat, terne et sans vie.

n°719681
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 12:37:15  profilanswer
 

Je pense que mettre des sous dans un ampli, un préampli, un lecteur CD et à fortiori dans des enceintes, c'est tout-à-fait justifié.
Acheter de bons câbles à un prix raisonnable est concevable et normal ; mettre un prix ahurissant dans des câbles d'enceintes ou de modulation est déraisonnable.
Quand aux meubles, supports, etc. je ne suis pas certain que l'on puisse faire la différence entre les pieds en béton pas cher acheté en jardinerie comme le propose TNT-AUDIO et les pieds "audiophiles" acheté la peau des fesses chez un "spécialiste".
 
Oui, on peut faire la différence entre une très bonne électronique posée sur une table de camping et la même posée sur un gros buffet. Mais entre ce même buffet et le meuble sablé en teck du japon ciré naturel parce que le rouge apporte des vibrations, je ne suis pas certain.


---------------
un instant monsieur ça-va-chier
n°719684
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 12:40:30  profilanswer
 

J'ajoute que beaucoup se targuent d'avoir une installation "audiophile", ils postent une photo de leur installation ; on remarque que les enceintes sont collées aux murs, avec une étagère à 15 cm près de l'enceinte gauche et des rideaux à 20 cm de l'enceinte droite, un buffet presque devant les tweeters etc. Mais puisque ce sont des enceintes JM-LAB (au hasard :whistle: ), c'est forcément bon.
 
 :pfff:


Message édité par muzah le 06-10-2004 à 12:40:54

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un instant monsieur ça-va-chier
n°719686
logoss
Posté le 06-10-2004 à 12:42:03  profilanswer
 

muzah a écrit :

Je pense que mettre des sous dans un ampli, un préampli, un lecteur CD et à fortiori dans des enceintes, c'est tout-à-fait justifié.


 
Oui mais si tu utilise des cäbles standards ton investissement est nul car tu ne pourra pas tirer la quintessence de tes appareils et tu concluera trop vite au "finallement ce systeme haut de gamme vaut pas beaucoup mieux que mon systeme d'entrée de gamme précédent"

n°719687
wenceslass
Posté le 06-10-2004 à 12:42:46  profilanswer
 

C'est pas faux ce que tu dis !!

n°719688
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 12:43:53  profilanswer
 

Tout-à-fait. Mais entre un très bon câble et un câble de 80 cm à 2000€, je ne suis pas certain qu'on puisse réellement faire la différence. Je n'affirme pas qu'en mettant un câble à 5€ on a la même qualité qu'avec un câble à 100€. Mais au-delà de 100€, je reste sceptique.


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un instant monsieur ça-va-chier
n°719689
wenceslass
Posté le 06-10-2004 à 12:44:15  profilanswer
 

NB : le "C'est pas faux" précédent était à l'intention de Muzah.
Oui logoss, je suis d'accord, mais ce qu'on veut dire, c'est qu'entre un câble de base et un câble magique très cher, il y a un juste milieux.

n°719690
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 12:45:15  profilanswer
 

et le juste milieu penche plus du côté de 50€ que de 500€.


---------------
un instant monsieur ça-va-chier
n°719697
raoudoudou
Posté le 06-10-2004 à 13:05:38  profilanswer
 

Citation :

Oui, on peut faire la différence entre une très bonne électronique posée sur une table de camping et la même posée sur un gros buffet.


 
Une très bonne électronique avec des mauvais pieds en plus !  :lol:  
 
D'ailleurs, ce qui me choque, ce sont les gens qui achètent des
meubles sur pointes mais où le matériel reste à l'air libre,
comme si les vibrations d'un sol en béton étaient plus violente
que celle de l'air !!!  :ouch:  
Il y a une grosse part d'effet placebo dans la Hifi, et c'est ce
qui fait une petite partie de son charmechez les uns, une énorme chez les autres.

n°719699
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 13:08:51  profilanswer
 

raoudoudou a écrit :

Citation :

Oui, on peut faire la différence entre une très bonne électronique posée sur une table de camping et la même posée sur un gros buffet.


 
Une très bonne électronique avec des mauvais pieds en plus !  :lol:  
 
D'ailleurs, ce qui me choque, ce sont les gens qui achètent des
meubles sur pointes mais où le matériel reste à l'air libre,
comme si les vibrations d'un sol en béton étaient plus violente
que celle de l'air !!!
 :ouch:  
Il y a une grosse part d'effet placebo dans la Hifi, et c'est ce
qui fait une petite partie de son charmechez les uns, une énorme chez les autres.

Alors complètement d'accord !


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un instant monsieur ça-va-chier
n°719703
_JbM
_Dense comme la brique
Posté le 06-10-2004 à 13:15:31  profilanswer
 

muzah a écrit :

J'ajoute que beaucoup se targuent d'avoir une installation "audiophile", ils postent une photo de leur installation ; on remarque que les enceintes sont collées aux murs, avec une étagère à 15 cm près de l'enceinte gauche et des rideaux à 20 cm de l'enceinte droite, un buffet presque devant les tweeters etc. Mais puisque ce sont des enceintes JM-LAB (au hasard :whistle: ), c'est forcément bon.


Tu es fou, des choses aussi abominables qui peuvent se trouver chez Boulanger ou la Fnac :o , ça ne peut pas être audiophÿle! :o
Et imagine, c'est le plus gros fabricant français, ça n'est pas assez obscur :o ça ne peut vraiment pas être audiophÿle :o
 
-->[] :o

n°719705
danande
Posté le 06-10-2004 à 13:18:35  profilanswer
 

hpl-nyarlathotep a écrit :

Source: The Audio Critic, Peter Aczel, Editeur, #20, hiver 2000.
 
          Voici ma contribution au thème soulevé dans cet article. La théorie ne suffit pas à expliquer tout, c'est Einstein qui le disait toujours. La réalité aime souvent à se moquer des préentieux pafradigmes scientifiques et il manque toujours un paramètre dans le meilleur raisonnement pour le fausser !
Pieds et supports
©Daniel ANDRE
 
Il semblerait qu’un lecteur laser soit davantage sensible à ce qu’on lui met dessous, qu’à ce qu’on lui met dedans !
En contrôlant le son au casque, ces différences deviennent encore plus évidentes – du moins sur tout lecteur capable de «lire » suffisamment les CD ; ces différences sont même parfois stupéfiantes !
Il ne fait aucun doute que le son numérique a tendance à épouser la personnalité acoustique du substrat sur lequel il repose, à se laisser en quelque sorte « imprégner » du son inhérent à la matière du support en question.
Par substrat, il faut entendre tout ce que l’on met sous le lecteur à la place des pieds, sans pour autant nécessairement enlever les pieds en question ; il suffit que les dits substrats aient une hauteur suffisante pour court-circuiter l’effet de support de ces mêmes pieds, généralement en caoutchouc.
 
Ainsi, si l’on utilise un substrat de métal lourd, le son deviendra lui aussi dur et métallique et semblera fluidifier les sons gras, inconsistants et mous, tout en donnant une sorte de fausse dynamique à cette gramme de fréquences ; en réalité, ce type de substrat ne fait qu’accentuer le haut médium et atténuer le grave, donc éclaircir certains sons.
Si le substrat est un gros morceau de crêpe ou de caoutchouc, le son deviendra onctueux et doux ; toute dureté et agressivité disparaîtront, mais ceci au profit d’un son gonflé, moins précis dans les finesses de l’aigu, bref un son caoutchouteux !
Des pieds de plomb donneront aussi un son plus corpulent, plus consistant, avec un fort médium, mais finies les finesses et subtilités des harmoniques !
J’ai passé plusieurs années à faire tant d’essais que je pourrais presque dire que tout a quasiment passé sous mes divers lecteurs, sauf ma femme ! Planches, pierres, silex, livres, coussins, chambre à air gonflées, pieds de sorbotane, blocs de bois, enclumes, plaquettes de freins de locomotive, suspension sur grillage, boules de pétanque, grosses plaques de marbre, rails, etc. Il est incontestable que ces substrats changeaient considérablement le son, sans la moindre équivoque, même aux oreilles des gens sceptiques ou peu habitués à discerner les différences sonores. Cette profusion d’essais, qui se sont traduits par des milliers de manipulations, a forcément usé prématurément mes platines laser !
J’ai aussi essayé les substrats vendus dans le commerce : pointes en métal, en granit, céramique mélangée à du diamant, pieds de carbone hyper compressé, plaques de cuivre, ressorts, etc.
Mais au fait, sur quel critère je jugeais l’efficacité des substrats et leur inaptitude à rétablir le son de la bande master ?
Car il faut savoir que la musique offre une certaine latitude sonore ; si le violon, sur un C.d audio, est plus épais ou plus grêle que sur la bande originale, cela ne sera pas forcément perçu comme un défaut, cela sera parfois même perçu comme le contraire ! Le son de ce violon, en fonction de l’acoustique de la salle d’écoute ou de l’endroit où se trouve l’auditeur par rapport au violon en question, pourra paraître soit corpulent, dense et suave, ou au contraire râpeux et aigu, sans pour autant que dans un cas ou dans un autre, l’oreille se sente trahie par l’authenticité sonore de l’instrument !  
Toutefois, si l’on fait des essais et des comparaisons avec des sons auxquels l’oreille est particulièrement bien habituée, c'est-à-dire des sons de tous les jours, voix connues, sons environnants quotidiens, et en particulier – test oh combien mortel : les chants d’oiseaux, là il n’y a plus d’illusion possible ! Si à l’écoute, sur casque ou sur enceintes, le chant de l’oiseau paraît acerbe, rêche, vert, strident, sans spatialisation bien nette, alors qu’avec une simple paire de micros et un petit magnétophone, ces mêmes paramètres sonores n’ont aucune peine à être suffisamment présents, c’est que le lecteur laser, quelque soit son prix, est handicapé dans son expression, notamment par les résonances et les vibrations engendrées par sa propre activité et sa propre matière.  
En effet, le son laser amplifie considérablement tout ce est matériellement consubstantiel de sa propre mécanique !
Le disque laser tourne à une vitesse folle sur un système à ressorts qui, s’il amortit certaines raideurs, va par ailleurs engendrer un flou, une perte de précision, en particulier dans le haut du spectre ; le son est alors exagéré, sur-accentué dans le haut médium, donc dur, écorchant, indifférencié, et rond dans le bas médium, épais et flou dans les détails fins, comme si le son était une masse sans contours bien ciselés. Certes, ces défauts sont inhérents au système de reproduction laser par lui-même, mais il est également très amplifié par les phénomènes que je viens d’évoquer !
Il convient donc de trouver le substrat capable de minorer audiblement ces défauts !
Jean Marie PIEL, rédacteur audiophile à la revue «Diapason » conseille comme substrat une table de 100 kilos en bois dur. Mais, le fait qu’il m’ait quelque fois consulté pour connaître mes solutions personnelles, prouve que la sienne ne le satisfait pas totalement. Le bois, en effet, colore le médium, d’une manière parfois agréable, mais cette sur-coloration finit par fatiguer les oreilles ! Ce rédacteur s’est ensuite mis à vanter les pieds G.Flex, mais il semble qu’il ait finit par s’apercevoir que tous comptes faits, ce système ne faisait qu’estomper les aigus, ou du moins leur dynamique, et donc masquer les défauts inhérents à cette plage de fréquence, entraînant une sensation subjective d’un son plus fidèle.
Les membres de la revue sus nommée conseillent maintenant des éponges en cuivre à la place des pieds. A l’écoute, on s’aperçoit en effet que celles-ci exaltent le médium en l’ouvrant, lui donnent un certain éclat, mais ceci hélas au détriment d’une dynamique de l’aigu audiblement rabougrie et d’un certain gonflage du bas-médium.
Il semble ressortir de toutes mes expérimentations que si la solution idéale n’existe pas, il demeure quand même possible de faire beaucoup pour s’en rapprocher ! J’ai également fait des tests, (volontaires ou non), chez AudioSignatures, avec des lecteurs prestigieux comme Arcam, jadis1, CECTl1/TL3, Yba haut de gamme, etc.
Ce qui m’a permis de constater qu’aucun lecteur n’effectue fidèlement son travail de reproduction authentique de la bande Master, ceci du moins tant que ne sont pas maîtrisées les résonances et vibrations inhérentes à leur fonctionnement.
Acheter une platine Laser ne suffit pas, il faut maîtriser ce défaut inhérent au système lui-même, quelque soit par ailleurs le prix du lecteur.
Chapitre 2 : Mes essais.
Tout d’abord, étant donné les défauts inhérents  leur technologie, j’ai bien du mal à concevoir qu’il puisse exister un lecteur capable de reproduire plausiblement le contenu du Cd qu’on lui sacrifie !  Je ne sais pas s’il existe un public amateur du son naturel et authentique. Encore faut-il le connaître  avant de l’exiger. En effet, seule l’élite consent à s’entraîner à écouter les sons, les yeux fermés, et s’imbiber de toutes les nuances du son véritable, perçu sur le vif, afin de rendre son oreille plus apte à discerner le vrai de l’illusion sonore ! On croit connaître le vrai son ! C’est presque toujours une illusion. C’est à force d’écouter des enregistrements de chants d’oiseaux (le test le plus dur !) sur des sources Laser forcément mauvaises puisqu’elles ont toutes ce défaut de sur-accentuation du haut médium – que j’ai appris à BIEN connaître les chants d’oiseaux, et Dieu sait si je croyais les connaître. Il faut apprendre à écouter les yeux fermés. Je me suis même construit un faux casque – aux oreillettes vides - pour habituer mon oreille à ne plus se tromper sur les sons !
Pourquoi aucune platine Laser, même à 80000 fr, ne reproduit-elle pas tout bêtement le son que l’on peut par exemple enregistrer soi-même avec une tête artificielle à 4000 fr sur une bête platine cassette à 4000 fr ????? (Teac, ou Pionner 95S par exemple). A cause de son hypersensibilité aux résonances et vibrations !
Ma platine est une vulgaire Ecrin de chez Cairn. Elle est plus exacte que la prétention nommée Yba bleu machin que l’on voulait m’offrir à la place de la Cairn ! J’ai changé le câble d’alimentation (il y a une façon de faire un câble pour dix fois rien) les pieds ont été arrachés – (En caoutchouc – idéal pour arrondir le son et voiler encore plus le haut du spectre, et gonfler le médium).
Voici une critique empirique faite sur les différents supports (substrats) expérimentés.
Il faut bien garder à l’esprit qu’il n’est guère possible de connaître le vrai intrinsèque de son lecteur, et le fait que son possesseur aura rejeté tel ou tel substrat, en raison du fait, par exemple, qu’il aseptise le bas médium de son appareil, ou tend à procurer un son téléphonique, ou au contraire enflé ou encore mou, etc. ne signifie pas que ces supports soient mauvais. La question à se poser est celle-ci : Une fois que j’aurai éliminé toutes vibrations et résonances de ma platine, le son qu’elle va émettre correspondra t-il à ce que j’attends d’elle ? Il est possible que le son obtenu paraîtra mauvais et que l’on cherchera des substrats qui, en fait, ne feront que compenser en partie certains défauts du lecteur incriminé.
Il faut donc rechercher des substrats qui libéreront le lecteur des défauts typiques produits par les vibrations et résonances : la dureté audiblement engendrée par tel ou tel substrat, l’enflure du son qu’il peut induire, notamment dans le haut médium, ou encore le voile  tendant à annuler le contour et la spatialisation du son, peuvent très bien n’être  que les défauts  propres du lecteur laser une fois que ces substrats ont libéré sa véritable personnalité ! Le fait de posséder une copie parfaite de la bande master du Cd de test est donc un avantage décisif pour faire des comparaisons  suffisamment objectives !
Caoutchouc : Ramollit la dynamique des hautes fréquences et boudine le bas médium. Peut  donc masquer certaines stridences et donner du galbe aux petits lecteurs.
Sorbothane : Estompe les sons et les adoucit.
Plomb : Colore le grave, le rend plus ferme ; fait briller le haut médium. Les traits fins s’épaississent et augmentent de volume. S’oppose à la finesse des sons mais donne une sensation de dynamique augmentée dans le grave.
Cônes en céramique et diamant : Assèche le bas médium et le grave. Affine le haut. Son plus maigre, sans galbe. Compense les lecteurs gibbeux et lourds.
Bois : Fait ressortir les sons, notamment le médium, mais sans dureté. Rappelle le son vinyle dont les platines contenaient souvent du bois. Le bois colore les fréquences de présence, mais épaissit le haut. Perte de ciselé.
Pointes d’acier : (en forme de cônes). Il faut que le diamètre soit de 2 cm et que la pointe repose sur des carrés de carbone compressé.  S’oppose aux colorations et enflures sonores. Neutralise assez bien. L’idéal est un mélange de métaux et de faire reposer les pointes sur des petits carrés de carbone compressé.
Chambre à air : L’idée de faire reposer le lecteur sur de l’air « semble » rationnelle. En fait, l’appareil repose sur du caoutchouc mou et non pas sur de l’air. Plus on gonfle la chambre à air, tout en ayant le casque sur les oreilles pour contrôler, plus le contour des sons se précise. Ce qui prouve que le substrat idéal doit être dur, ce qui donc exclut celui-ci !
Sacs de sable : Support mou, donc arrondit le haut et atténue certaines duretés, mais par effet d’estompage, aux dépends de la finesse du haut.
Pieds Gflex  (vantés par Jm.Piel) C’est le principe du ressort ; support mou : Donne l’impression de davantage de liberté dans le son. Les duretés disparaissent car la dynamique du haut médium est absorbée. Perte de précision dans le contour des sons.
éponges à récurer en cuivre : Également vantées par Jm.Piel (Diapason). Gonfle toutes les fréquences, donc remonte sensiblement (et artificiellement) le niveau sonore. Le médium sonne plus ouvert, plus dynamique et peut bluffer certaines oreilles pendant un certain temps. En revanche, si l’on pose sur ces éponges en cuivre, une plaque de marbre, le résultat est bien meilleur. Voir plus loin.
Vibraplane : Support  sophistiqué avec suspension sur air.
Excellente idée, mais ce système s’oppose seulement aux vibrations émanant du sol vers le lecteur ; or, le principe est de trouver un substrat capable d’absorber ou même de « pomper » les vibrations et résonances émanant du lecteur, de les faire s’écouler vers leur extrémité, ceci par une forme et une composition  (cônes d’acier) qui entraînent ces résonances vers la pointe du cône. Il faut que cette absorption et cet écoulement des résonances et vibrations parasites vers le bas (pointe du cône) soit encore plus rapide que la résonance elle-même !Non seulement il faut que ce substrat capte les résonances et les véhicule loin de la platine, non seulement il faut qu’il fige les vibrations, mais il faut aussi et en même temps qu’il empêche que les autres vibrations et résonances, celles émanant du meuble et du sol, ne remontent vers le lecteur. Or la pointe d’un cône, du fait de sa toute petite surface de contact sur le meuble, s’oppose à cette remontée. Il y a donc deux sources de vibrations et de résonances à éliminer. On comprendra que les substances molles (sorbotane, par exemple) soient parfaites pour absorber les résonances, mais qu’elles ne font qu’amplifier les vibrations, d’où ce son rond, sirupeux,  doux et sans raideur qui résulte de l’emploi de ce matériau, mais imprécis et mou dans sa dynamique à cause des vibrations qui « tuent » la précision du son ! (Imaginez-vous en train observer un spectacle avec une paire de jumelles qui vibre !).
Il existe encore une foule de systèmes destinés à compenser  dans une certaine mesure, le défaut de tous les lecteurs lasers et même de tout autre équipement hi-fi ! Par exemple, je possède un préampli passif JC Verdier, qui n’est en fait qu’un répartiteur d’entrées et de sorties, et dont la sensibilité aux supports est saisissante ! Or, il ne passe, dans ce pré ampli passif, que des petits volts insignifiants ! Même phénomène avec les câbles et leur différence de signature sonique semble beaucoup dépendre de leur aptitude à absorber vibrations et résonances.
Illusion ? Avec du petit matériel tout-venant, les différences sont effectivement peu marquées, du fait notamment que de tels matériels sont bien limités dans leur richesse d’expression, de toute façon !
Toutefois, à partir de la gamme hi-fi pour oreilles différenciées, il suffit, pour se rendre compte des différences, de mettre tour à tour, sous son lecteur : Des briques : Vous entendrez un rehaussement spectaculaire et bidon de la dynamique (accrochage acoustique avec la brique). Mettez une substance molle, du bull Pack par exemple, une plaque de caoutchouc, etc. et votre coup de guitare paraîtra gonflé, pneumatique et sans incision ! (C’est parfois agréable). Mettez des cendriers en verre, et le son va durcir, à l’image sonore de ce support !
Il m’est  même arrivé de mettre du liège sous les pieds de la table où reposait un de mes lecteurs, et le son s’est mis à devenir doux, aéré, sans rugosité (par perte de la dynamique du haut médium).
Pour diminuer la sensibilité du lecteur laser à son support, certains fabricants ont la bonne idée d’en enduire les parois internes de bitume, comme le dos des frigidaires et machines à laver. Les vibrations et résonances sont ainsi en partie absorbées. Mais ils feraient mieux de faire en sorte que la surface interne des lecteurs ne soit pas plate, mais ondulée, ou recouverte de dessins et de formes variées, ceci afin de «perdre » les résonances. Le bitume, en effet, possède sa propre résonance – laquelle assombrit le haut médium !  
Bien entendu la suspension du support du disque, à l’intérieur du lecteur, est fondamentale. Or, elle est le plus souvent trop molle  (ressorts). J’avais remplacé ses ressorts par une suspension en sorbotane et le son était bien plus neutre avec une spatialisation bien supérieure !  Le système Teac me paraît excellent ! Le sorbotane est mou, certes, mais c’est nécessaire à ce niveau de la dynamique, et moins flottant que les ressorts !
Quel système ai-je adopté après des centaines d’heures d’essais ?
Mon lecteur repose au sol, sur une triple couche de briques acoustiques (creuses). Ce lecteur est lui-même protégé du son émanant des enceintes (Boomers de 38 engendrant bien des résonances !) en étant abrité dans une niche faite de briques.
A défaut des couches de briques, on peut disposer une plaque épaisse de marbre sur un meuble plein, mais c’est un pis-aller.
Sur  cette couche de briques, repose une grosse plaque de marbre. Sur celle-ci  j’ai posé deux tiges de fer, celles qui servent à faire du béton armé. Dessus et en travers reposent  2 barres de fer creux de 2 cm de côtés que j’ai remplies de sable.
J’ai fait et refait des milliers d’expériences. J’ai adopté cette configuration qui me paraît le meilleur compromis pour neutraliser toutes les interférences sonores de mon lecteur. Car un lecteur ne doit pas faire de musique. Les revendeurs ne le comprennent pas. Chaque fois que je téléphonais dans les auditoriums pour demander un lecteur qui « ne fasse pas de musique » on me raccrochait au nez ou on m’envoyait sur les roses. Je n’achète donc pas de matériel chez eux, c’est tout !
A suivre – éventuellement.
   
 
           Les Dix Plus Gros Mensonges en Audio
 
 
           La célèbre boutade de Lincoln, selon laquelle on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps, apparaît être à peine applicable à l’audio haut de gamme. Ce qui suit est une tentative de la faire entendre.
 
 
            Je suspecte fortement les gens d’être plus naïfs aujourd’hui qu’ils ne l’étaient quand j’étais plus jeune. En ce temps, nous ne mettions pas d’aimants dans nos chaussures, la police n’utilisait pas des psychologues pour rechercher des personnes disparues, et aucun chef d’état depuis Hitler n’avait consulté d’astrologues. La plupart d’entre nous croyait en la science sans aucune réserve. Quand l’ère de la hi-fi arriva, des ingénieurs comme Paul Klipish, Lincoln Walsh, Stew Hegman, Dave Hafler, Ed Villchur, et C.G. McProud étaient nos sources d’informations sur l’audio. Les gurus savants sans véritable éducation qui ne connaissent pas l’intégrale de ex étaient encore dans l’avenir sombre.
 
            Ne me méprenez pas. En terme de champ de connaissance existante, le monde audio d’aujourd’hui est clairement loin devant ces temps passés; à une extrémité du champs il y a de brillants fabricants qui surpassent les précurseurs. Du côté sombre, néanmoins, un nouvel âge d’ignorance, de superstition, et de malhonnêteté règne. Pourquoi et comment cela est arrivé a été largement couvert dans les numéros précédents de cette publication ; ici je vise la liste des mensonges proférés par des malins pour piéger les crédules.
 
 
             
1.             Le mensonge du câble
             
 
            Logiquement ce n’est pas le mensonge par lequel commencer car les câbles sont des accessoires, pas des composants audio principaux. Mais c’est le plus gros, le plus sale, le plus cynique, le plus insultant envers l’intelligence, et par dessus tout le mensonge le plus frauduleusement profitable en audio, et il doit donc être placé en tête de liste.
 
            Le mensonge consiste à dire que des câbles pour haut-parleurs et des fiches de connexion onéreux produisent un meilleur son que des produits standards, moyenne gamme (du genre de ceux de Radio Shack).  C’est un mensonge qui à été montré, mis en disgrâce, et réfuté maintes et maintes fois par chaque véritable autorité existante, mais les gurus de l’audio détestent l’autorité et les innocents ne peuvent distinguer cela d’un charlatanisme destiné à servir leurs propres besoins.  
 
            La seule vérité est que la résistance, l’inductance et la capacité (R, L et C) sont les seuls paramètres affectant les performances sous le seuil des fréquences radio. Le signal ne sait pas s’il est transmis à travers un câble (RLC) cher ou bon marché. Oui, il faut payer un peu plus que le prix plancher pour des fiches correctes, le blindage, l’isolation… pour éviter des problèmes de fiabilité, et il faut surveiller la résistance pour des connexions longues. En terme de performance électrique simple, néanmoins, un câble fait à partir de cintres redressés avec les bouts dénudés n’est pas d’un iota inférieur à un câble miracle de $2000. Pas plus que ne l’est un classique câble pour lampe à 18c par pied. Les câbles d’un prix extrêmement élevé constituent la plus grosse arnaque dans l’électronique grand public, et observer la capitulation pleine de lâcheté de la plupart des publications sur l’audio face à la pression des vendeurs de câbles est véritablement déprimant.
 
            […]
 
             
 
2.             Le mensonge des lampes (des amplificateurs)
             
 
            Ce mensonge est également, dans un sens, à propos d’un problème périphérique, car les lampes sont loin d’être répandues à l’époque du silicium. C’est un mensonge persistant néanmoins dans le marché haut de gamme de l’audio ; comptez juste le nombre de pages de publicités consacrées aux appareils à lampes à la fin d’un magazine hi-fi typique. Incroyable ! Tout comme l’est, bien sûr, l’affirmation que les lampes sont de manière inhérente supérieures aux transistors dans les applications audio – n’y croyez pas.
 
            Les lampes sont bonnes pour les transmetteurs RF de forte puissance ou les fours à micro ondes, mais au moment de changer de siècle, pas pour les amplificateurs, pré-amplificateurs ou (bon dieu !) les appareils digitaux comme les lecteurs de CD ou DVD. Qu’y a-t-il de mal avec les lampes ? Rien, vraiment. Il n’y a rien de mal avec des dents en or non plus, même pour les incisives supérieures […] ; c’est juste que l’art dentaire moderne offre des options plus attractives. Tout ce que les tubes peuvent faire dans un appareil audio, des équipements sans lampes peuvent le faire mieux, à un moindre coût, avec une plus grande fiabilité. Même l’amplificateur à lampes le mieux conçu au monde aura une plus grande distorsion qu’un amplificateur à transistors aussi bien conçu et aura presque certainement besoin de davantage de maintenance (remplacements des lampes, recalibrage, etc.) pendant sa durée de vie. […]
 
            En ce qui concerne "le son des lampes", il y a deux possibilités : (1) c’est une invention de l’imagination de l’audiophile trompé (2) c’est une coloration délibérée introduite par le fabricant pour entretenir des préférences altérées, et dans ce cas un amplificateur sans lampe pourrait facilement en imiter le son si le concepteur avait été assez pervers pour vouloir qu’il en fût ainsi.
 
            Néanmoins, il existe des situations dans lesquelles un concepteur sophistiqué d’électronique hi-fi pourrait considérer l’usage de lampes (par exemple au niveau RF d’un tuner FM), mais ces exceptions rares et pratiquement limitées ne peuvent couvrir les mensonges courants et d’une grande variété des vendeurs de tubes qui veulent qu’on investisse dans une technologie obsolète.
 
             
 
3.             Le mensonge antidigital
             
 
            Vous l’avez souvent entendu, sous une forme ou une autre. A savoir : le son digital est largement inférieur à l’analogique. Le son numérisé est comme la photographie basique constituée de points dans un journal. Le théorème de Nyquist-Shannon est faux. Le taux d ‘échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n’y a que deux ou trois points d’échantillonnage. Le son numérique, même dans les meilleurs cas, est dur et haché. Et ainsi de suite – tout cela, sans exception, radotage ou présentation délibérée sous un mauvais jour. Une fois de plus, ce mensonge a peu d’impact dans la masse chez qui les technologies digitales ont gagné une totale acceptation ;  mais dans les arcanes et parmi les tributaires du monde audio, dans les salons audio haut de gamme obstinés et les salles d’écoutes de divers gurus, cela reste une ligne de conduite.
 
            La plus risible manifestation du mensonge antidigital consiste à  préférer le LP obsolète plutôt que le CD. Quant à choisir entre la bande master analogique et la bande master numérique, ceci reste une controverse semi-respectable. Mais choisir les clics, pops et craquements du vynil plutôt que le silence (pas de bruit de fond) des creux constituant les donnés numériques, ceci constitue une rejet pervers de la réalité.
 
            Voici les faits scientifiques que n’importe quel étudiant en électronique (2nde année) peut vérifier pour vous : l’audio numérique possède des arguments irréfutables que l’audio analogique n’a jamais eu et ne peut pas avoir. Les 0 et 1 sont de manière inhérente incapables de créer de distorsion dans le signal, contrairement à une courbe analogique. Même un taux d’échantillonnage à 44.1kHz, le plus bas employé dans les applications hi-fi actuelles, restitue plus que de manière adéquate toutes les fréquences audio. Il ne causera aucune perte d’information dans la plage (des fréquences) audio – pas un iota, pas un scintilla. L’argument "comment restituer 20kHz avec deux points d’échantillonnage ?" est une mauvaise interprétation basique du théorème de Nyquist-Shannon. (Ceux qui ont des doutes devraient prendre des cours élémentaires de systèmes digitaux.)
 
            La raison pour laquelle certains enregistrements analogiques sont meilleurs que certains enregistrements numériques est que les ingénieurs ont fait un meilleur travail concernant le placement des microphones, les niveaux (d’enregistrement), la balance et l’équalisation, ou encore que la pièce où a été effectué l'enregistrement avait une meilleure acoustique. Certains des premiers enregistrements numériques était en effets durs et hachés, pas parce qu’ils étaient numériques mais parce que les ingénieurs pensaient encore analogique, compensant par anticipation des pertes qui n’existaient pas. Les meilleurs enregistrements numériques actuels sont les meilleurs enregistrements jamais réalisés. Pour être juste, il faut admettre qu’un enregistrement analogique réalisé dans ls meilleurs conditions possibles et un enregistrement numérique enregistré dans les meilleures conditions possibles, à ce niveau de leurs technologies respectives, seront probablement de qualité comparable. Néanmoins, le nombre de Druides Analogiques en adoration devant l’Arbre aux Merveilles décroît rapidement dans l’univers de l’enregistrement professionnel. La solution digitale est simplement la meilleure solution.
 
             
 
4.             Le mensonge contre le test d’écoute en aveugle
             
 
            Les lecteurs réguliers de cette publication savent comment réfuter les divers mensonges invoqués par ceux qui vouent un culte au haut de gamme pour s’opposer aux tests d’écoute en aveugle (tests ABX), mais une brève explication est nécessaire ici.
 
            La méthode ABX demande que l’équipement A et l’équipement B soit ramenés au même niveau sonore à ±0.1 dB, après quoi on peut écouter aussi longtemps que voulu pour identifier totalement A et identifier totalement B. Si on pense qu’ils sonnent différemment, il est demandé d’identifier X qui est soit A ou B (comme déterminé par un processus de randomisation doublement caché). On est autorisé à faire des comparaisons A/X et B/X à n’importe quel moment, autant de fois voulues pour décider si X=A ou X=B. Comme une réponse au hasard mène au bon résultat 50% du temps, un minimum de 12 essais est demandé pour une validité statistique (16 seraient mieux, 20 encore mieux). Il n’y a pas de meilleur moyen pour déterminer scientifiquement si on affirme juste entendre une différence ou si on peut vraiment l’entendre.
 
            Les gurus vous diront que les tests ABX sont complètement invalides. Tout le monde sait qu’un Krell a un meilleur son qu’un Pioneer, alors s’ils sont indiscernables l’un de l’autre dans un test ABX, c’est que la méthode ABX est mauvaise – c’est leur logique. Tout le monde sait que Joe est plus grand que Mike, alors s’ils mesurent tous les deux 5'11'' il y a quelque chose qui cloche avec le mètre ruban, n'est-ce pas?
 
            Les objections habituelles des gurus face aux test ABX sont qu'il y a trop de pression (du genre "voyons à quel point vous entendez bien" ), trop peu de temps (du genre "continuez, nous avons besoins de 16 essais" ), trop d'éléments insérés sur le chemin du signal (càd. relais, switches, atténuateurs, etc.) et bien sûr le jargon assorti sur la perception sonore. Tout cela n'est que fausses pistes pour détourner l'attention des fondements du contrôle du test. La vérité est que l'on peut faire un test ABX tout seul, sans pression de la part d'autres participants, que l'on peut prendre autant de temps que voulu (pourquoi pas 16 essais en 16 semaines?), et que l'on peut vérifier la transparence des systèmes de contrôle. Les objections sont totalement boiteuses et hypocrites.
 
            Voilà comment on met à terre un hypocrite anti-ABX mentant, fumeux et sournois. Demandez lui s'il croit à un type de test A/B. Il dira sûrement oui. Alors demandez lui quelle perspicacité spéciale il gagne à  (1) ne pas ramener les niveaux sonores à la même valeur et (2) regarder furtivement vers les plaques avec le noms des appareils. Regardez le se tortiller et perdre contrôle.
 
             
 
5.             Le mensonge du feedback (retour en boucle sur l'amplificateur opérationnel)
             
 
            Un feedback négatif dans un amplificateur ou un pré-amplificateur est mauvaaaais. Pas de feedback du tout est boooon. Tel est le mensonge largement invoqué.
 
            Le fait est qu'un feedback négatif est l'un des outils les plus utiles disponible pour créer des circuits. Cela réduit la distorsion et augmente la stabilité. Seul à l'Age de bronze de la conception d'amplificateurs (à transistors), dans les années 60 et au début des années 70, le feedback était utilisé de manière si radicale et sans discernement par certains fabricants  que le circuit pouvait avoir divers types de problèmes. Ce fut le début du fétichisme anti-feedback. Au début des années 80, un nombre de publications fondamentales d'Edward Cherry (Australie) et Robert Cordell (USA) ont, sans l'ombre d'un doute, mis en lumière qu'un feedback négatif est totalement bénin tant que certaines règles sont strictement observées. Assez de temps s'est écoulé depuis pour que la vérité soit comprise. Les tenants du dogme anti-feedback sont soit malhonnêtes, soit ignorants.

n°719712
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 13:37:17  profilanswer
 

Je pense que le site le plus rationnel pour contrer ce genre d'inepties, c'est sans aucun doute www.tnt-audio.com.


---------------
un instant monsieur ça-va-chier
n°719713
raoudoudou
Posté le 06-10-2004 à 13:39:44  profilanswer
 

Danande, voir profile, métier/occupations: écrivain.
 
Ah ben oui, je me disais aussi  :lol:  :lol:  :lol:  
 
Excellent le coup de la crèpe, mais pour la planche, je m'attendais à ->
le rendu est boisé, on peut même percevoir les odeurs de cèdre réhausser le médium tout en assagissant les aigus, etc.
 
Sur le forum sus-cité maintes fois, il y a une personne qui fait des
faux tests de matériel, à base de Joe Dassin, très drôle et assez représentatif des travers de la presse HiFi.

n°719714
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 13:42:13  profilanswer
 

sur le forum tnt-audio ?


---------------
un instant monsieur ça-va-chier
n°719716
BoraBora
Dilettante
Posté le 06-10-2004 à 13:44:06  profilanswer
 

Citation :

Pieds et supports  
©Daniel ANDRE


C'est un gag, rassurez-moi ?  :heink:

n°719722
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 13:47:14  profilanswer
 

Je vois pas où est le gag, tu peux expliquer ? :jap:


---------------
un instant monsieur ça-va-chier
n°719728
raoudoudou
Posté le 06-10-2004 à 13:53:57  profilanswer
 

muzah: Non, je parlais de HcFr mais tu m'as grillé sur le coup du post :)

n°719738
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 13:59:50  profilanswer
 

:jap:


---------------
un instant monsieur ça-va-chier
n°719742
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 14:00:53  profilanswer
 

En même temps les tests avec jo dassin, c'est pas mal.
Qui passe son temps à écouter des disques tests ou des sélections Diapason ?
 
Pas moi.
 
Je ne me fais pas particulièrement plaisir en écoutant un disque test.
Par contre j'aime être surpris par la justesse d'un timbre de voix alors que je suis dans un pièce adjacente qui me pousse à revenir au salon pour écouter le reste du morceau.
 
Marrant, non ?


Message édité par muzah le 06-10-2004 à 14:02:16

---------------
un instant monsieur ça-va-chier
n°719746
BoraBora
Dilettante
Posté le 06-10-2004 à 14:05:27  profilanswer
 

muzah a écrit :

Je vois pas où est le gag, tu peux expliquer ? :jap:

Il y a besoin d'expliquer en quoi ce délire d'analogies matière/son peut être un gag ? Mais laisse tomber, je viens de voir que le monsieur porte un autre troll (déjà usé sur un autre forum) dans la section "traitement son". J'ai donc ma réponse : ce n'est pas un gag, je pense même que ce n'est pas un troll à proprement parler, c'est plutôt un psychotique variété anal-rétentif.

n°719754
muzah
Modérateur
Bal Musette @ HFR depuis 1997
Posté le 06-10-2004 à 14:09:17  profilanswer
 

Ok, je comprend mieux. En fait j'avais saisi que le texte était délire, mais je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle par rapport au rédacteur. C'est donc un mec du forum HCFR ...
 
En tout cas, je suis d'accord avec ce que tu écris.


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un instant monsieur ça-va-chier
mood
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