moray | bluesteleyes a écrit :
Bon, je vais attaquer, mais pas méchamment Je me mets juste dans la place de quelqu'un qui apprends et a peut être besoin d'arguments valables. Hors, il n'y a pas vraiment d'arguments dans tes réponses pour les néophytes que nous sommes.
Je rappelle qu'ici, c'est de l'entre aide. Nullement besoin de savoir qui a la plus grosse. Il s'agit juste d'apporter un plus, avec la prudence des bricoleurs que nous sommes tous, pour la plupart.
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Il s'agit en tout premier lieu de dire des choses justes. Ton analogie avec la pile était tout simplement très fausse et c'est à ça que je répondais au début.
bluesteleyes a écrit :
Là, toute de suite l'extrème, 600 Volt.
Hors, si je ne m'abuse, dans notre cas ici à tous, avec 1 volt on peut détruire une enceinte et pour quelques milli-ampères on peut détruire un transistor Alors pourquoi aller tout de suite dans des domaines extrêmes et dans des tensions de 600V pour...finalement ne pas répondre?
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Ne pas répondre à quoi ? Je signale juste au passage que tous les condensateurs ont une tension d'utilisation max spécifiée par le constructeur, pas seulement les électrochimiques. Mais évidemment quand celle-ci est de 600V (par exemple pour des capa polypropylène, mais ça peut-être 250V, il y a plein de standards) et qu'on est dans un préamplificateur basse tension on n'y fait plus trop attention. Et j'ai répondu, non les fabricants ne donnent pas des valeurs de tension max pour faire joli, mais ça ne veut pas dire qu'on doit faire fonctionner les composants au plus près de celles-ci.
bluesteleyes a écrit :
Ben là, justement, je dis ça depuis le début Donc pourquoi cette réponse qui de plus ne réponds pas à la question. Sauf que, pour pousser le vice, un condensateur de plus grande tension, comme je l'avais dit, a une résistance interne (ESR) moins élevée -> donc plus intéressant en théorie. Donc en fait, d'après cette phrase, c'est mieux si j'analyse brutalement. Qui dit ESR dit résistance utile par définition. Et j'imagine que les ingé qui conçoivent ce genres d'appareils ont parfois pris en compte ce facteur de résistance pour calculer les temps de décharge des condos via des résistances externes.
Mon argument: Par l'exemple: - Pourquoi améliore-t-on le son d'un Scott 255S ou d'un Nikko NA390 II ou pour du haut de gamme d'un ampli C4, d'un Sansui 9500 en ajoutant des condos plastique sur les condos chimiques situés sur le trajet du signal?
ET
- Pourquoi dégrade-t-on le signal en ajoutant des condos plastiques sur les chimique situés sur le trajet du signal d'un Scott 410A ou d'un Pioneer SA 420, ou pour les plus haut de gamme, d'un ampli Naim 250 chrome, toujours par exemple?
C'est là précisément que des arguments sont attendus.
Moi je le sais par expérience. Je sais également qu'ajouter des condos plastique ne sera pas dangereux pour l'appareil. Au pire, si ça n'améliore pas, je les retire. Et nous faisons presque tous comme ça. A force, je peux te dire sur quels ampli ce sera positif et sur quels ce sera négatif. Mais je n'ai aucune explication vraiment scientifique (bien que j'ai mon idée sur le sujet ). Juste l'expérience.
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Je n'en sais rien, je n'ai jamais fait de test, pas d'études poussées sur la construction d'un condensateur. Tout ce que je dis c'est que l'avantage que certains accordent à des types de condensateurs peut s'expliquer partiellement par des impressions subjectives. On ne va quand même pas me dire que le domaines des amplis audio est dépourvu de toute subjectivité Mais chacun fait ce qu'il veut C'est juste que personnellement ça ne m'intéresse pas et je n'ai pas grand chose à dire sur les différences entre condensateurs Je m'amuse plus en construisant pleins de trucs qu'en changeant les condensateurs d'un seul ampli des dizaines de fois.
bluesteleyes a écrit :
Là encore, réponse un peu facile. Je me dit qu'un disjoncteur surdimensionné ne protègera rien en aval. Pourquoi en serait-il différent d'un condensateur capable d'absorber une plus grande tension, donc une plus grande intensité et donc de survivre tout en détruisant les composants situés en aval parce qu'il survit et propage donc une forte tension ou intensité? (surtout pour un condo de signal).
Ce genre de réponse mérite un minimum de développement pour qu'on apprenne
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Tu as l'air de sous-entendre que le condensateur laisserait passer une certaine composante continue qui serait une fonction croissante de la tension maximale pour lequel il a été prévu. Je n'ai jamais entendu parler de ça, j'ai fait des recherches sur google avant de répondre et je n'ai rien trouvé. Si tu trouves une explication qui aille dans ce sens je veux bien remettre en cause ce que j'ai dit.
Mais pour essayer de répondre plus précisément, un condensateur de couplage n'est pas un dispositif sacrificiel, ce n'est pas un fusible ou un disjoncteur. C'est d'ailleurs un assez mauvais moyen de protection mais on fait avec (moi compris) parce que c'est pas trop cher et simple à mettre en oeuvre. Il y a beaucoup de témoignages de personnes qui ont grillé leur casque ou enceintes parce qu'ils avaient radinés sur le condensateur en sortie, je n'en ai aucun de gens qui aient eu des problèmes parce qu'ils avaient utilisés une tension max trop importante sur le condensateur de couplage. Le problème pourrait plutôt venir de l'augmentation de la capacité, celle-ci laissant passer des courants continus plus élevés.
bluesteleyes a écrit :
Si un transistor ou une résistance lâche, c'est qu'il y a un souci, on est d'accord. Par contre, je trouve un peu étrange de surdimensionner un condo juste pour qu'il ne claque pas en cas de souci. D'autant plus que si on calcul l'intensité de court-circuit, on démontrera que même un condensateur supportant 10x la tension ne résistera pas. Donc apparemment, mettre un condo surdimensionné est une opération totalement inutile. De plus, je me dis que s'il est calculé pour une tension de 6,3V, ce n'est AMHA pas pour rien. Désolé, mais là encore, devant mon savoir de bricoleur et devant le manque d'argument, je préfère mettre en doute ton post plutôt que de mettre en doute le savoir des ingé qui ont conçus ces appareils. Et encore une fois, pourquoi existe-t-il tant de capas chimiques avec autant de tensions différentes? Là encore, tu n'as finalement pas répondu.
J'aurais fermé les yeux s'il existait une série de chimiques pour 100v, 500v, ect... Mais il y en a un peu plus que ça.
6,3V, 10v, 12v, 16v, 25v, 35v, 53v, 63v, 80v, 100v, etc...
je constate qu'on n'hésites pas à mettre en doute le savoir d'ingé qui ont conçus ces amplis, mais les arguments où démonstrations sont rares. Faut pas hésiter à nous expliquer. Nous, on ne demande qu'à apprendre
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Le schéma est un peu touffu. En fait il parlait probablement de C121, C122, C123 et C124 qui sont correctement dimensionnés puisque le circuit dans lequel ils interviennent est alimenté en ±5V. Moi je parlais de C513 et C514. Tout ce que je veux dire c'est que si je faisais ce schéma je ne radinerais pas sur la tension de fonctionnement de ces deux derniers. Et oui on peut trouver des cas où les choses se passent encore plus mal que ce qu'on a prévu de pire même en y mettant toute notre imagination mais ce n'est pas une raison pour ne pas inclure les protections auxquelles on aurait pensé, même si elles sont insuffisantes, c'est mieux que rien.
Et s'il existe plusieurs tensions max c'est une question de taille et de prix. Si je fais un préamp qui fonctionne en ±15V je ne vais pas m'amuser à mettre des 220µF 450V qui coûtent 5€ pièce et qui sont énormes alors que je peux mettre des 220µF 35V qui coûtent 10 fois moins et sont 10 fois plus petits. |