Reprise du message précédent :

 
Chez nous c'est la "people team"

Bonjour à contre pied du topic, je voudrais faire une formation de technicien helpdesk à l'afpa..  
Je suis passionné par le monde informatique depuis de nombreuses années.
J'aimerais savoir si il y a vraiment de l'emploi dans ce secteur sur l'ile de france? et si après cette formation les sociétés vont pourvoir recruter quelqu'un qui à complètement changer de secteur d’activité ...
 
Merci

En ile de France, tu trouveras du boulot.
Après c'est pas mal de boulot à coté si tu veux progresser.

 
Je me suis déjà bien renseigner sur le sujet il est dit qu'il faut avoir un fort intérêt à l'auto enseignement des produits!! chose qui ne me déplaît pas ^^

Technicien helpdesk t'en a du boulot, payé au plus bas par contre.

 
Oui mais j'ai clairement pas le niveau pour les autres formation^^

Effectivement, il faut être curieux et débrouillard parce que la plupart du temps on est peu aidé par sa hiérarchie ou sa SSII. Et ça peut être très gratifiant d'aider les gens, comme ça peut être atroce de n'avoir aucune reconnaissance pour rien, ça dépendra vraiment des conditions de travail et des gens que tu rencontres.

Un conseil que je peux te donner c'est de te méfier et d'arriver à poser des limites à ce que ton entreprise peut exiger de toi en matière d'autonomie et d'autoformation. C'est souvent très difficile quand tu as la tête sous l'eau et rétrospectivement tu pourrais regretter de t'être laissé faire (c'est mon cas, un de mes responsables de l'époque, il me reparlerait de mes grouillots comme il m'en a parlé à l'époque, aujourd'hui je lui casserais la tête). En cas de doute, il ne faut pas hésiter à se rapprocher d'un délégué syndical pour demander conseil.

Edit : sinon, j'ai croisé des techniciens qui étaient entrés par ce genre de voie dans l'informatique et qui avaient pu évoluer, et avec qui c'était un plaisir de travailler.

Vue ma taille et ma carrure j'ai pas le souvenir que quelqu'un mes déjà pris la tete pour des conneries au boulot!! ca aide de ce coté là de faire 192cm pour 100kg!! ^^

 
J'ai déjà vu des mecs de - de 70kg faire la misère à des mecs de 100kg.
Surtout dans les bureaux, le gabarit joue peu.
 
Cela dit, il y en a certains qui doivent être assez inquiets le soir quand ils vont au parking récupérer leur voiture

 
Tu auras au moins le souvenir que quelqu'un t'a pris la tête avec l'orthographe sur HFR.
Mais l'orthographe n'est pas "des conneries".  

si tu veux me donner des cours je dit pas non    

Ça fera 100 euros de l'heure (il faut bien trouver une reconversion rémunératrice).  

Drap
 
Après 12 ans passés dans l'IT (support dans des boites diverses puis planque assez bien payée dans un data-center), j'ai envie de changement.  
- ce n'est évidemment pas du tout le moment (42 ans, 2 gosses et des crédits)
- je n'ai aucune piste (mes passions ne peuvent pas devenir un boulot, mes compétences sont très spécifiques)
- je n'ai pas d'argent de côté pour compenser la perte de salaire si je repars en formation
 
C'est donc débordant d'optimisme que je vais faire le tour des nombreuses possibilités qui s'offrent à moi    

 
Tu prends ton DIF sous le bras (ou l'équivalent si ça a changé de nom depuis) et tu demandes un bilan de compétences. C'est intéressant à faire : ça permet de faire une petite pause dans ton travail, de prendre du recul et d'en parler à quelqu'un de complètement neutre dont c'est le boulot de t'écouter. Si c'est comme ce que j'ai fait, on te fera répondre à des questionnaires pour déterminer tes points d'intérêt et te donner des pistes.  
 
J'en ai fait un après cinq ans de carrière. Ça n'a rien donné de concret immédiatement parce que j'avais d'autres problèmes sur le moment, mais quand j'ai démissionné cinq ans plus tard, sans le faire exprès j'ai collé au graphe d'affinités qu'on m'avait donné à la fin de l'évaluation, c'est donc qu'il n'était pas si faux que ça

Tu es encore en poste? Si oui, tu peux faire un CIF.

J'ajouterais que toutes les formations diplômantes ne sont pas éligibles pour le CIF: seules celles validant un diplôme inscrit au Répertoire national des certifications sont financées.
De plus la commission du CIF privilégie "grandement" les formations courtes (type bts, cap...) et bien souvent la dernière année diplômante est prise en charge.
 
Ainsi par exemple:
Réorientation pour passer le diplôme d'état infirmier en 3 ans--> Prise en charge, mais financement seulement de la 3e année, dite diplômante.
Réorientation pour passer une obscure formation dans une école privée "Super Wall Street Management"  non inscrite au RNCP--> pas de financement
Réorientation pour passer une 3e année en droit par exemple--> financement peu probable ou alors être très convaincant avec la commission
 
A noter que ton employeur peut refuser d'accorder un congé CIF pour des raisons d'organisations, mais seulement une fois, après il est obligé de l'accorder à son employé
 
Surtout ne pas hésiter à aller au réunions d'informationx

Bon, c'est cool mais ça fait un mois que je fuis mes problèmes, à savoir les candidatures en M2 (date limite semaine prochaine). C'est le moment où il faut prendre une décision et donc fermer des portes et je déteste ça, j'ai toujours suivi le courant et je continuerai probablement à le faire, mais en attendant il faut que j'écrive des lettres de motivation alors que je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie

Le « bon » côté des choses c'est que comme j'ai raisonnablement survolé la mêlée aux exams, je glande pendant que d'autres révisent et passent les rattrapages, donc ça va en fait

Pour les CIF, si tu as déjà un diplome la plupart des formation cap, bac, bts tu la fais en 1 an, donc finançable.
 

J'ai remonté un peu tes posts. parcours intéressant.
Comment tu vis depuis ta reprise d'études?

 
Meilleure décision de ma vie Même si ça donne rien à l'arrivée, j'aurai passé cinq ans dans le plus bel endroit du monde à réfléchir sur les plus belles choses que l'humanité ait produites, alors qu'auparavant j'étais dans une vieille usine recyclée de zone industrielle au fond d'un parking de banlieue à enculer des mouches mortes de vieillesse et de dépression à coups de fichiers Excel moisis et de contrats googletradés. La radinerie me pèse un peu par moments mais j'ai grave la belle vie.

 
Tu es dans quelle ville maintenant ?

Paris, j'ai pas bougé en fait. Avant j'étais dans le genre de boîte qui te dit que tu auras des missions « sur Paris », càd que tu devras prendre le RER en heure de pointe pour aller dans une zone indus où le resto le plus proche est le kebab de la gare.

Bon j'exagère j'ai aussi bossé dans de la proche banlieue pas trop pourrie (dont une période intéressante dans un sous-sol façon The IT Crowd ).

Avec ton commercial qui te dit que "sur RATP.fr, le temps de trajet est estimé à 45 min", y a peut-être une dimension parallèle ou ça arrive de temps en temps, mais toi tu mets 1h15

 
RATP.fr est assez fiable, mais ce qui compte c'est le porte à porte.
Quand ton bureau est à 10mn à pied de la gare RER et que tu mets 10mn de chez toi pour aller choper le train...

Et le train t'attend rarement à quai quand t'arrive dans la gare.

C'est quoi "les plus belles choses que l'humanité ait produites" ?    
 
/flemme_de_remonter_et_filtrer_le_topic

Jfais de l'histoire de l'art

T'as bien fait de conjuguer au passé, alors.  

Je pensais qu'il parlait des étudiantes

Jsuis pas en chasse, en plus elles sont quand même vraiment jeunes

Mais justement j'y pensais tout à l'heure (aux étudiantes ) et je me disais que tout de même, c'est vachement bien de reprendre des études, d'une part bien après les premières, d'autre part dans un domaine traditionnellement considéré comme féminin. Ça me fait un peu chier les clichés mais dans ce cas précis et en ce qui me concerne on a vu pire.

Quand on fait des études en étant adulte, il n'y a pas la pression parentale et je pense vraiment que c'est un putain d'ingrédient du putain de stress des étudiants. Plus jeune, j'ai adoré être en internat dans une prépa exigeante à bosser des 8h d'affilée sur des problèmes qui me donnent encore des cauchemars parce que je trouvais ça moins stressant que de vivre chez moi.

Quand on fait des études en ayant déjà eu un diplôme, on n'a pas grand-chose à prouver et ça retire aussi un stress que tu as quand tu es là pour la première fois et que tu as l'impression que si tu rates ton exam tu vas rater ta vie.

Quand on fait des études en ayant déjà eu un métier, on a moins la pression du chômage : je sais que même si je ne trouve pas de travail dans mon nouveau domaine, les lois de l'offre et de la demande font que j'aurai de bonnes chances de pouvoir vendre mon cul à une SSII (pardon, de m'impliquer dans des missions stimulantes au sein d'une structure d'agence dynamique et familiale tout en développant mes compétence et synergies) et que je le vivrai probablement mieux que la fois précédente, d'ailleurs.

Enfin, quand on fait des études dans un domaine « cliché », personne ne nous fait chier à ajouter une pression supplémentaire. Faire ses études et sa carrière dans un métier considéré comme typiquement masculin quand tu es une femme c'est super chiant. Comme on te répète tout le temps que tu es une exception et que c'est étonnant, voire anormal, tu intériorises que si tu échoues ça prouvera bien que ta place n'était pas là, et ça oblige à l'exemplarité voire à en faire trop (et je choisissais les options les plus techniques entre autres pour ça). Ça risque pas d'arriver aujourd'hui (ouais chuis une dame un individu de sesque féminin), et en plus j'ai théoriquement rien à prouver même à mon complexe d'infériorité intérieur puisque j'ai démontré que je pouvais faire l'extrême opposé aussi.

Ah c'est marrant, moi j'ai jamais trouvé que j'avais des choses à prouver en faisant de l'info, en tout cas pas plus que les mecs. J'0ptimisais pas mal à l'école, comme la bande de potes de promo, quoi.
Après, j'ai jamais bossé dans un secteur très concurrentiel où on aurait pu se servir de ça pour me rabaisser. Au contraire, comme j'ai toujours aimé bosser dans tout ce qui entoure la technique pure et dure (notamment le recueil du besoin, la rédaction de specs etc.), je rentre un peu dans le cliché des métiers de communication et d'organisation plutôt féminins, donc ça ne me dessert pas.
(Même si ça gave qu'on te sorte en boucle que les femmes c'est multitâche )

J'ai un lourd passif en manque de confiance en soi etc, ça aide pas
 

 
Ah oui c'est chiant ça, surtout dans un boulot bien relou où au final tout le monde le devient puisque pas le choix. Tu te demandes si la personne a de la merde dans les yeux ou bien

Bof, c'était pas tant de la confiance qu'une bonne dose d'objectivité Je n'ai jamais été dans le peloton de tête (sauf cas exceptionnels) et j'ai un manque absolu d'esprit de compétition (et en prépa intégrée, tu t'en fous d'autant plus que c'est un exam et pas un concours). Du coup, je ne me suis jamais bagarrée pour être la meilleure parce que c'était peine perdue

Voilà

Ah les gonzesses, quelle bande de victimes.    
 
Quand vous ne vous sentez pas capables de quelque chose, ne le faites pas, c'est tout.  
C'est comme cette histoire de charge mentale.  

Ben c'est très exactement ce que j'ai dit, j'étais capable d'être ingénieur sans être major de promo, je suis devenue ingénieur sans être major de promo

Hello, plus personne ne se reconvertit par ici ?

 
Ben ça prend du temps mec

C'est quoi la durée moyenne de vie pro dans l'informatique avant reconversion ici ?

Je confirme  

Faudra que je vous fasse un petit retour bientôt, mais j'y suis pas encore

Environ 3 ou 4 ans avant perte de sa santé mentale.

Il vaut donc mieux envisager sa reconversion dans les 2 ans après avoir commencé l'info.

Pour moi, il est déjà bien trop tard.
 

Les informaticiens préfèrent se plaindre sur le topic souffrance au travail.