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Auteur Sujet :

Suicide: ce qui vous rattache encore à la vie ? [1 er post à lire]

n°39346585
guibil
Abusus non tollit usum
Posté le 01-09-2014 à 23:18:26  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
@ tortue: par rapport aux regards des gens,on a une vision contraire mais peut être assez semblable : une sorte de personnalité dissociative où ton intégralité est fragilisée/perméable (moi je "plonge dans les gens plutôt que l'inverse).
Je ne Suis pas médecin mais si t'en vois ça pourra peut être l'aider à t aiguiller.
 [:morv:5] pour les autres et 'tralia.

mood
Publicité
Posté le 01-09-2014 à 23:18:26  profilanswer
 

n°39346830
Profil sup​primé
Posté le 01-09-2014 à 23:49:38  answer
 

[:andromaque] Autralia
 
De mon coté, ça va pas du tout :(

n°39347050
Running Di​saster
Posté le 02-09-2014 à 00:28:47  profilanswer
 


Qu'est-ce qui se passe Harley? [:andromaque]

Message cité 1 fois
Message édité par Running Disaster le 02-09-2014 à 00:29:37
n°39347419
Profil sup​primé
Posté le 02-09-2014 à 03:57:28  answer
 

[:krusty le clown] Bisous à tous !

n°39347517
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 02-09-2014 à 07:25:21  profilanswer
 


 
Il se passe quoi ?
 
Autralia est en vie, à l'hosto, dont elle voulait déjà se barrer hier :/ Elle sortira après avoir vu un psy.


---------------
Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
n°39350012
Krinosk
Posté le 02-09-2014 à 12:04:44  profilanswer
 

Je n'arrive pas à "m'extraire" du taf. Quand bien même le médecin a prolongé mon arrêt pour me faire comprendre qu'il fallait que je décroche, je n'y arrive pas. C'est comme une graine dans le cerveau qui occupe 100% du CPU, Je ressasses sans arrêt, je pense à ce qui peut m'attendre, à comment je peux gérer, je scrute les e-mails pour voir si y'a rien qui part en couille, mais c'est pas bon du tout ça jle sais.
Ça ne veut plus partir, ça ma paralyse, ça me mange, ça me grignote. Manger me fait chier à ce stade.
 
Bref, je vais voir mon psy à 13h30..

n°39351837
lygodactyl​us
Posté le 02-09-2014 à 14:36:53  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


---------------
 
n°39354366
Krinosk
Posté le 02-09-2014 à 17:33:33  profilanswer
 

Putain cte descente aux enfers  [:psychokwak]  
J'atteint un niveau d'angoisse rarement égalé, par contre je pige toujours pas ce qui se passe, j'ai l'impression que c'est mon corps qui se prend tout dans la gueule et qu'une partie de mon esprit s'est détachée pour que je continue à vivre. C'est quoi ce bordel, c'est un mécanisme de défense ? Jsuis encore sous le choc ?

n°39355486
Autralia
Posté le 02-09-2014 à 19:30:37  profilanswer
 

alcool médoc a volonté, corde a cou, pour les pompiers ils ont réussi a me l'enlevé, puis prise bande enfoirée
 
vu le nombre de médocs ebn tout genre pris j'ai eu droit a boire du charbon gout dégueulasse j'suis rester attacher 12h au brancard, j'ai dormi comme un bébé, 'ai arranger une perf c'était un film d'horreur bref j'suis vivante j(ai vu le médecin et psy vers 14h, il ma laisser sortir parce que je vois ma psy demain
 
j'ai autre chose a acheter maintenant bisou est désolé


---------------
Bretonne pour toujours.
n°39355503
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 02-09-2014 à 19:32:25  profilanswer
 

ha non, pas une nouvelle corde !!!!! toi tu vas te faire plaisir un peu !


---------------
Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
mood
Publicité
Posté le 02-09-2014 à 19:32:25  profilanswer
 

n°39355799
Seolanne
Athée et pas près de changer
Posté le 02-09-2014 à 20:07:37  profilanswer
 

Autralia a écrit :

alcool médoc a volonté, corde a cou, pour les pompiers ils ont réussi a me l'enlevé, puis prise bande enfoirée
 
vu le nombre de médocs ebn tout genre pris j'ai eu droit a boire du charbon gout dégueulasse j'suis rester attacher 12h au brancard, j'ai dormi comme un bébé, 'ai arranger une perf c'était un film d'horreur bref j'suis vivante j(ai vu le médecin et psy vers 14h, il ma laisser sortir parce que je vois ma psy demain
 
j'ai autre chose a acheter maintenant bisou est désolé


 
 
Tant que ce n'est pas une nouvelle corde... et ne sois pas désolée, nous étions tous terriblement inquiets pour toi [:el awrence]
 
 

Gottorp a écrit :

ha non, pas une nouvelle corde !!!!! toi tu vas te faire plaisir un peu !


 
 
Les grands esprits se rencontrent, j'ai répondu avant d'avoir vu ton post Gottorp !
 
 
Autralia, tu t'achètes un bon gâteau au chocolat, ou une nouvelle paire de boucles d'oreilles ou ce qui te fait envie, n'importe quoi sauf de quoi te foutre en l'air.


Message édité par Seolanne le 02-09-2014 à 20:09:55

---------------
J'aimerais pleurer de joie plutôt que de solitude et de douleur, et lorsqu'il n'y aura plus de larme, il n'y aura plus de vie
n°39358311
Profil sup​primé
Posté le 03-09-2014 à 00:15:23  answer
 

Allez Autralia !! Reste avec nous !! Courage et fais toi plaisir avec de petites choses, gros +1 Seolanne ! Pleins de bisous de réconfort [:krusty le clown]  

n°39369891
Profil sup​primé
Posté le 04-09-2014 à 00:43:25  answer
 

Running Disaster a écrit :


Qu'est-ce qui se passe Harley? [:andromaque]


Same old, same old.

n°39369922
Ryan
Foupoudav
Posté le 04-09-2014 à 00:53:56  profilanswer
 

naruto192 a écrit :

 

Récente oui et non. Je suis le type qui remet toujours tout au lendemain. Donc au début je me disais c'est bon, j'ai encore le temps, encore les sous etc.... Et puis petit à petit le temps passe, on se rapproche de la date butoir où je ne pourrais plus suivre financièrement, où il me faudrait absolument un job.
Donc un évènement qui a matérialisé cette rupture... pas vraiment. Le temps qui passe je dirais.

 

J'ai été voir 2 psy, ça n'a rien fait. J'ai été volontairement dans une clinique.... une maison de repos.. un truc du genre à toulouse, au bout de 5 jours je me suis barré tellement je m'y sentais hyper mal. Je voulais vite revenir chez moi me poser devant des animes.

 

Pour répondre à une question plus haut, pas envie d'en créer juste d'en regarder.

 

En y repensant de façon objective, je suis surement dépressif. Je n'ai strictement aucune envie. Tout me demande un effort monstrueux. Ne serait ce que prendre une douche est un effort considérable, du coup j'en prends pas vraiment souvent hormis quand je dois voir quelqu'un ou sortir.
Les animes et la malbouffe sont devenu une vrai drogue. J'aime ça, j'adore ça. Je passe 14-16h par jour devant. Puis pour "contrôler mon poids", je passe une à deux semaine, en mangeant quasiment pas et perdant tout ce que j'ai pris à cause de la bouffe. Ce qui fait que je reste à peu près stabiliser mais je suis dans une profonde dépression, de l'ennui à outrance attendant vivement les prochaines semaines où je pourrais passer à regarder des animes. Bien entendu je fume 30 clope par jour....
J'ai perdu la majorité de mes émotions, tristesse, amour, plaisir, la joie etc.... dans la vie réelle j'en ai plus hormis l'énervement peut être. Je retrouve ces émotions perdu uniquement en regardant des animes.

 

Maintenant pour situer les choses je dirais qu'il y a eu deux évènements dans ma vie qui ont surement tout bouleversé. Le premier le décès de mon père le jour de mes 16 ans. Ca m'a surement foutu en l'air, mais ma vie à continuer normalement. Puis la découvertes de l'animation japonais. Au début c'était que de temps en temps, mes relations sociales étaient normales. Puis ça a pris de plus en plus de place dans ma vie. Aujourd'hui c'est la chose la plus importante pour moi. Et c'est assurément d'une manière ou d'une autre ce qui m'a fait changer ma vision de la vie.

 

[b][/b]Maintenant je hais ce monde au plus au point, je le déteste, je le trouve dégueulasse et par dessus tout je le trouve hypocrite. Je me rappel mes années ou je travaillais avant mon arrêt maladie, je détestais ça. C'était un supplice pour moi d'y aller. Pourtant objectivement tout aller bien. Les gens étaient sympa, l'ambiance correct. Mais je sais pas je trouvais tout cela d'une inutilité la plus totale.
Il y a des gens pour laquelle leur passion c'est leur boulot, c'est leur drogue, ils adorent cela. J'en suis pas jaloux, je me dis tant mieux pour eux. Mais pour moi ce n'est pas le cas, j'ai cherché et cherché, il n'y absolument rien qui me donne ne serait ce qu'une toute petite envie. Et bosser la majorité de sa vie juste pour avoir un tout petit peu de temps et d'argent pour faire ce que l'on aime vraiment je trouve cela horrible. Je préfère de loin crever que de passer une vie comme cela.
J'ai passer 5 ans à bosser avant mon arrêt maladie.... j'ai jamais été aussi malheureux.[/b]

 

Pour faire simple, si je gagnais à euromillion, à part m'acheter une petite maison dans un coin tranquille, je ne changerais absolument pas mon mode de vie, je serais heureux. Liberté totale, c'est la seule chose que je veux j'imagine.

 

Et dès que j'y pense, que je tourne le problème dans tous les sens, et que je vois que je ne pourrais jamais l'avoir dans le futur la seule chose qui traverse mon esprit c'est de mourir le jour où je ne pourrais plus continuer à vivre ainsi. Je ne vois aucune autre alternative.

 

Désolé de faire un pavé. Ecrire cela, me permet de m'analyser. J'essaye de trouver une faille dans mon raisonnement, mais il y en a pas.

 

Exactement le même souci, je me semble être un extraterrestre quand je suis en face d'une employée de la poste, à me demander comment font tous ces gens pour faire...Ce qu'ils font, 8h par jour, 5jours semaines sans vouloir se tirer une balle au bout d'un temps.

 

Je parle en connaissance de cause parce que j'ai été trop loin dans le sens inverse, j'ai déjà été jusqu'à bosser 72h semaines dans une usine à la con en Nouvelle Zélande. En fait, je n'ai jamais fait quelque chose que j'appréciais, l'image du monde du travail est dans mon esprit ultra négative. J'ai envie de dire plus jamais ça. Donc plutôt que de penser au suicide, la solution la plus logique est pour moi de penser à essayer de faire ce que j'aime, je suis de nature curieuse et j'adore apprendre, ouf, ça me sauvera...sauf que...je suis allergique à la bêtise humaine également. La plupart des formations que j'ai entrepris ont été arrêtées parce que trouve que les 8/10e des gens sont inintéressants, cons, creux, ignorants, prétentieux et que là aussi, me forcer à devoir subir leurs présence me lourde d'une suprême force. Je crois que je suis juste particulièrement sensible à la forme que prends la présence des autres. Je n'ai aucun problème avec le fait d'être sociable, à partir du moment ou je trouve qu'il y a un échange intéressant, où je me sens sur la même longueur d'onde que les autres. Ça me rapproche d'eux. Le contraire, évidemment provoque l'impression inverse, ils peuvent mourir d'un anévrisme sur le champs que ça me ferait ni chaud ni froid, ces humains dont je juge l'existence totalement vaine et inutile tellement leur vacuité intérieure me frappe en pleine poitrine. Pauvre eux, ils ne le savent pas...tant mieux pour eux.

 

Pourtant je ne suis pas dépressif, j'adore pleins de trucs, j'ai appris à être positif et à lacher prise, je gère beaucoup mieux mes émotions et rare sont devenus les moments de lourdeurs intérieures. C'est juste un constat qui me semble lucide par rapport au fait que je me sens étranger face à la façon dont fonctionne le monde du travail, avec son bâton et sa carotte invisibles, pourtant bien présents.

 

Faut dire qu'on vit dans une société qui fait que les gens qui réussissent à se convaincre que la poursuite de buts matériels est digne de ce nom n'ont évidemment pas l'opportunité de cultiver une certaine richesse intérieure. Je vis dans un tel monde et trouver une certaine forme de compromis entre cet état de fait et mon bien être intérieur, sans devoir me plier/prostituer aux exigences de ce monde matériel n'est pas chose aisée.

 


Ceci dit, pour en revenir à ton message, il y a un champs de possibilité dont tu ignores l'existence potentielle, la dépression réduit le champs de visions des choses qui seraient susceptibles de te procurer un sentiment d'être vivant, voire de te faire dire que c'est même bon de vivre :D C'est positif de penser et constater à ce champs de possibilité, il faut juste y goûter, l’apercevoir pour commencer à emballer la machine et sortir de son trou noir.


Message édité par Ryan le 04-09-2014 à 01:10:55

---------------
"Nothing ever happens to the knowing with which all experience is known"
n°39370081
Profil sup​primé
Posté le 04-09-2014 à 01:49:10  answer
 

Gottorp a écrit :


 
Il se passe quoi ?


Je n'arrive plus à faire quoique ce soit.

n°39370127
Profil sup​primé
Posté le 04-09-2014 à 04:05:48  answer
 


Les gestes du quotidien également ?

n°39370149
baggers
Posté le 04-09-2014 à 04:45:39  profilanswer
 

Citation :

En y repensant de façon objective, je suis surement dépressif. Je n'ai strictement aucune envie. Tout me demande un effort monstrueux. Ne serait ce que prendre une douche est un effort considérable, du coup j'en prends pas vraiment souvent hormis quand je dois voir quelqu'un ou sortir.


 

Citation :

Pourtant je ne suis pas dépressif,
 
Ceci dit, pour en revenir à ton message, il y a un champs de possibilité dont tu ignores l'existence potentielle, la dépression réduit le champs de visions des choses qui seraient susceptibles de te procurer un sentiment d'être vivant, voire de te faire dire que c'est même bon de vivre  C'est positif de penser et constater à ce champs de possibilité, il faut juste y goûter, l’apercevoir pour commencer à emballer la machine et sortir de son trou noir.
 


 
Remarque en passant: si je schématise, "l'échelle" de la dépression à l'euphorie (ou l'inverse), c'est ça:
 
Euphorie - bonne humeur - normal - démotivé - dépressif.
 
Les derniers stades de la démotivation sont de la dépression. Même si ça n'en a pas forcément l'air, même si "quelque chose" tiens encore: ça en est bien.
 
En fait, le simple fait d'être durablement démotivé est en soit un signe de dépression.


---------------
C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°39370195
Profil sup​primé
Posté le 04-09-2014 à 06:40:18  answer
 


Oui. Enfin je dois vraiment me forcer, ça me demande des efforts monstrueux et si je vivais pas en colocation, je me laisserais juste croupir dans mon lit en pyjama...

n°39373170
Profil sup​primé
Posté le 04-09-2014 à 12:26:13  answer
 


:( si vraiment ça va pas et que tu souhaites en parler, appelle moi je t'enverrai mon numéro en MP si tu en as besoin. Courage !!  [:no_answer]


Message édité par Profil supprimé le 04-09-2014 à 12:56:39
n°39375873
Ryan
Foupoudav
Posté le 04-09-2014 à 16:09:51  profilanswer
 

baggers a écrit :

Citation :

En y repensant de façon objective, je suis surement dépressif. Je n'ai strictement aucune envie. Tout me demande un effort monstrueux. Ne serait ce que prendre une douche est un effort considérable, du coup j'en prends pas vraiment souvent hormis quand je dois voir quelqu'un ou sortir.


 

Citation :

Pourtant je ne suis pas dépressif,
 
Ceci dit, pour en revenir à ton message, il y a un champs de possibilité dont tu ignores l'existence potentielle, la dépression réduit le champs de visions des choses qui seraient susceptibles de te procurer un sentiment d'être vivant, voire de te faire dire que c'est même bon de vivre  C'est positif de penser et constater à ce champs de possibilité, il faut juste y goûter, l’apercevoir pour commencer à emballer la machine et sortir de son trou noir.
 


 
Remarque en passant: si je schématise, "l'échelle" de la dépression à l'euphorie (ou l'inverse), c'est ça:
 
Euphorie - bonne humeur - normal - démotivé - dépressif.
 
Les derniers stades de la démotivation sont de la dépression. Même si ça n'en a pas forcément l'air, même si "quelque chose" tiens encore: ça en est bien.
 
En fait, le simple fait d'être durablement démotivé est en soit un signe de dépression.


 
 
A ce moment là, on est tous plus ou moins dépressif selon ces critères. Je voulais parler de la dépression qui englue le corps et l'esprit, celle qui empêche de penser rationnellement, qui donne l'impression qu'il y a une inertie incroyable à faire la moindre chose.
 
 


---------------
"Nothing ever happens to the knowing with which all experience is known"
n°39378248
Krinosk
Posté le 04-09-2014 à 19:31:03  profilanswer
 

Putain j'y arrive pas  [:peillon]  
Jme retape inlassablement dans la tête la scène où j'ai pété un câble au taf. Ça veut pas partir et j'enchaîne les Xanax sans succès. Même la reprise de l'AD n'y change rien. J'ai beau me dire que j'y suis pour rien (ou même l'inverse, en quoi je serais fautif par exemple), je m'en détache pas.
Jamais eu à faire face à ce genre de problème. Quelqu'un a une idée/solution quelconque ? Combien de temps ça peut prendre ?

n°39378297
lygodactyl​us
Posté le 04-09-2014 à 19:35:25  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


---------------
 
n°39379278
Kaii
Posté le 04-09-2014 à 21:08:50  profilanswer
 

J'ai une question, je n'ai pas envie de mourir ni de vivre. Je suis entre les deux. C'est quoi comme état ? Je n'ai pas fait mon choix?
C'est fort probable que ce soit une dépression mais je ne trouve rien à ce sujet.

n°39379702
Seolanne
Athée et pas près de changer
Posté le 04-09-2014 à 21:40:45  profilanswer
 

Kaii a écrit :

J'ai une question, je n'ai pas envie de mourir ni de vivre. Je suis entre les deux. C'est quoi comme état ? Je n'ai pas fait mon choix?
C'est fort probable que ce soit une dépression mais je ne trouve rien à ce sujet.


 
 
Dépression, je vis à peut près la même chose, va consulter d'urgence


---------------
J'aimerais pleurer de joie plutôt que de solitude et de douleur, et lorsqu'il n'y aura plus de larme, il n'y aura plus de vie
n°39380641
Kaii
Posté le 04-09-2014 à 22:59:36  profilanswer
 

Urgence, ça fait longtemps que j'ai ça...on peut le chiffrer en année.
Ce n'est pas non plus un état de survie, c'est plus difficile a définir


Message édité par Kaii le 04-09-2014 à 23:00:41
n°39381807
Profil sup​primé
Posté le 05-09-2014 à 03:25:05  answer
 

J'en ai marre, je n'arrive pas à dormir. Enfin, c'est normal puisque j'ai quasiment dormi toute la journée.

 

Moi aussi j'aimerais vous écrire un pavé sur mes états d'âmes, mon mal-être, ce que je ressens, mais on m'a fait comprendre que certains sujets étaient tabous même ici. Pourtant j'ai cruellement envie, besoin, d'en parler mais je n'ai toujours pas trouvé d'oreilles attentives. Ou tout simplement, je n'ose pas la prendre quand on me la tend.  

 

En ce moment, j'ai envie de faire des choses, j'ai même un projet qui me tient à cœur sans trouver la force de le mettre en œuvre. Mes journées sont seulement consacrer à trouver une méthode pour mettre à mes jours en trainant sur des groupes et forum cachés. Mais là je n'en peux plus, je sens que je ne peux plus continuer comme ça. Ça me fait l'effet d'une bulle de savon qui aurait explosé, comme si je revenais dans la réalité. Mais quelle réalité au juste ? Celle qui veut que oui, c'est un fait, j'ai presque 28 ans, j'ai fini mes études il y a trois ans, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie et ça fait 8 mois que je cherche un travail.

 

En fait, j'ai PEUR.

 

Toute une panoplie de peurs. La peur d'avoir des regrets, la peur de passer à côté de quelque chose, la peur de me décevoir, la peur de faire du sur-place, la grosse peur que ma vie soit terne et que mon coeur ne batte pas la chamade.

 

J'ai l'impression d'être dans un combat, dans lequel se défendent plusieurs parties de mon être. Et dès que l'une semble gagner, une autre surgit, plus puissante que jamais.

 

Qu'est-ce-que je vais faire de ma vie ? Après tout, je suis bonne à quoi en fin de compte, mis à part à ne rien faire ? Et encore, même ça je ne le fais pas bien, parce que je n'aime pas vraiment l'inactivité, je n'aime pas voir les jours passer et se ressembler. Alors quoi, qu'est-ce-qui va m'arriver maintenant ? J'ai cette désagréable impression que je vais rester à flotter indéfiniment, et, de plus en plus, être entraînée par les courants au large, loin de tout, seule.

 

Je navigue entre la mélancolie et la colère des jours de trop plein.

 

Je suis en colère contre la nature qui ne m'a donné que de beaux cheveux.
Je suis en colère contre le temps qui passe, rageur et indiffèrent.
Je suis en colère contre le destin qui ne veut pas me donner un millième de gramme de coup de pouce.
Je suis en colère contre ces recruteurs invisibles qui me bombardent de lettre de refus.
Mais plus que tout je suis en colère contre moi. Contre ma passivité, mon manque d'ambition, mon absence de passion. J'enrage ne pas trouver la force de prendre mon destin en main, je peste contre mon incapacité à rentrer dans les cases, je pleure d'être aussi transparente et indifférente.

 

Vraiment, vivement que je dorme.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 05-09-2014 à 03:26:42
n°39382199
baggers
Posté le 05-09-2014 à 05:43:37  profilanswer
 

Ryan a écrit :


A ce moment là, on est tous plus ou moins dépressif selon ces critères. Je voulais parler de la dépression qui englue le corps et l'esprit, celle qui empêche de penser rationnellement, qui donne l'impression qu'il y a une inertie incroyable à faire la moindre chose.


 
C'était rapport au "je suis sans doute dépressif":  
 
-> De ce qui était décrit par notre ami, on ne peut se contenter d'un diagnotic "grande démotivation" mais bien constater que comme cette démotivation est d'une part effectivement extrème, et d'autre part durable, ce sont des signes qui permettent de dire qu'il s'agit bien d'un "état dépressif", même s'il ne se manifeste pas forcément par un mal-être extrème à ce stade et se caractérise plus par une démotivation totale.
 
J'dis ça parce que cette phrase "je suis sans doute dépressif" associée à la description me donnait cette impression que notre ami était du genre a sous-estimer au moins en partie son état, qui me semble grâve (ou dans lequel je me reconnais d'il y a quelques années peut-être ^^)


---------------
C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°39382392
Novinha
Posté le 05-09-2014 à 08:05:01  profilanswer
 


 
Parles en, si tu penses que c'est tabous ici, parles en en privé. Je suis sûre que plusieurs personnes prêtes à t'écouter. Des inconnus comme moi, mais peut être aussi des amis si tu es plus à l'aise. Pour les amis, il faut parfois en exprimer le besoin, ils n'osent pas toujours venir mettre le doigt où ça fait mal et attendent parfois que ça vienne de l'autre. Dur en tant qu'ami de savoir quel sujet abordé, ou quand... Parfois on n'ose pas.
Si tu en ressens le besoin, il ne faut pas hésiter à en discuter.
 
Je me reconnais tout à fait dans le qu'est ce que je vais faire de ma vie. J'ai un bon diplôme, j'ai déjà travaillé, mais la recherche d'emploi c'est dur... D'autant plus quand on ne sait pas ce qui nous plairait. J'envie terriblement les gens qui ont trouvé ce qui leur plait, qui ont un travail qu'ils aiment. Ils s'en sont souvent donné les moyens, mais parce qu'ils savaient que c'était ça qu'ils voulaient, comment se donner les moyens quand on sait pas? Bref, je cherche une solution à tout ça aussi et j'ai l'impression de tourner en rond :-/
En plus aujourd'hui, j'ai l'impression que répondre uniquement à des annonces c'est pas le plus efficace, qu'il faut "réseauter", moi j'y arrive pas, mais je donne le conseil quand même :D
Bon courage pour la recherche d'emploi en tous cas, c'est pas facile de pas se désespérer parfois, mais faut continuer à essayer.  L'inactivité c'est mauvais pour le moral, même quand on est pas dépressif.
 

n°39382816
naruto192
Posté le 05-09-2014 à 09:13:09  profilanswer
 

Merci à tous ceux qui m'ont répondu.
 
Quand je me lis et que je vous lis, je me dis que mon cas est compliqué. Trop compliqué pour moi même en faite. Mon cerveau est bizarre, il change d'avis tout le temps. La seule chose qui ne change pas c'est de mettre fin à mes jours si rien ne change dans un certain délai.
Pendant une journée, je vais avoir envie de changer les choses, mais uniquement dans mon esprit, dans la réalité je suis toujours avachie sur mon canapé. Et puis le lendemain je me dis que c'est sans intérêt, je n'y arriverais pas, je m'en fous, toujours en étant avachi sur mon canapé.
Physiquement, je n'ai plus aucune force. 3 ans que je reste avachi sur mon canapé, limite mes muscles se sont atrophiés. Imaginez, prendre une simple douche m’essouffle.... Triste, mais véridique. Du coup je suis dans une boucle infernal ou il y a des jours j'ai envie de changer mais mon corps ne suis absolument pas, et d'autre ou j'ai pas envie de changer. Bref, est ce que j'arriverais à faire quelque chose dans le futur proche? J'en ai aucune idée. Des fois j'ai vraiment, mais vraiment envie d'en finir.
 
Je suis ultra angoissé/stressé tout le temps, et le pire c'est que tout ça reste à l'intérieur. Quand je vais faire mes courses ou que j'ai un repas de famille, aux yeux de tout le monde je parait normal. J'ai appris à jouer la comédie. Je ne suis plus capable de montrer mes émotions. Quand j'y pense d'ailleurs en l'écrivant là, ça me fait limite peur. Hormis devant un anime, depuis quand je n'ai pas rigolé, mais vraiment avec des gens, sans faussement rire, depuis combien de temps je n'ai pas pleuré et le pire de tout depuis combien de temps je n'ai pas aimé. Je ne m'en rappelle plus trop. 10 ans surement pour ce dernier point. Le reste, aucun souvenir.
 
Niveau relation sentimentale, c'est le néant absolu. Bientôt 30ans et jamais eu de relation sèrieuse. La dernière fois que je suis tombé amoureux d'une fille (sans sortir avec bien sur) ça date d'il y a 11 ans. Je suis sorti avec 4-5 filles sans avoir vraiment de sentiments, ça n'a duré que quelques jours à 2 semaines au mieux. Et la dernière fois que je suis sorti avec une fille c'était il y a un peu plus de 7 années maintenant je pense.
Le pire étant qu'avoir une petite amie, être amoureux etc... je sens que ça a son importance dans la vie, mais actuellement j'en ai rien à foutre. C'est comme si une toute petite minuscule parti de mon cerveau sait que c'est important et bien, mais que le reste et la majorité à totalement oublié cela, ce que ça faisait et s'en branle totalement.
 
Même niveau sexe je m'en fous. Aller, 2 ou 3 fois par mois je me dis (excuser moi pour la vulgarité) "j'aimerais bien baiser" mais final que je fasse quelque chose ou pas ça finit par passer en quelques heures..... Pour avoir le bon gros exemple qui tue :
 
Fin juin, je couche avec ma meilleur amie, elle est honnêtement super jolie, elle sait y faire, enfin n'importe quels mecs sur terre serait heureux à ma place, baaaa petite excitation, et puis pendant l'acte ça me soulait. Impossible de me concentrer, ou plutôt de me relaxer, je suis toujours en train de penser à quelques choses. Bien sur je ne l'ai pas montré, mais mince ça m'a fait poser pas mal de question. Suis-je normal au final? Qu'est ce que la normalité? Je suis gay? Je suis asexuel? Et puis comme d'hab au final, mon esprit mets ce genre de chose dans un coffre fort bien au fond de mon cerveau et puis je m'en contrefous totalement.
 
Je sais pas, je me dis que peut être c'est peine perdu. J'essaye de m'imaginer avec un boulot sympa et je finis par me dire que si je commençais à bosser dans ma condition actuelle je me pendrais au bout de quelques jours.
 
Et pour finir je pense tout le temps au passé. Pour moi, grosso modo depuis la mort de mon père, peut être avant, c'est une succession de mauvais choix. Pas avoir fait les bonnes études, pas avoir avouer mes sentiments à certaines filles, avoir super mal choisi son premier taf, se dire que j'aurais du changer de taf au bout de 2 ans, se dire que j'aurais pas du faire ci ni cela et peut être qu'aujourd'hui je penserais différemment. Et à ce moment là je me dis que dans 4 mois j'aurais 30 ans, je ne peux pas faire marche arrière, je ne peux plus rien faire, c'est trop tard.
 
Bref, quand on me demande si ça va, je répond toujours "oui super", alors qu'en faite non et aucun psy, médecin, médocs ne pourra changer cette état de fait.
 
Au final, je dirais que ces 4 à 6 prochains mois grand max seront cruciaux. Soit j'arrive à changer en trouvant un taf, que ça me fera peut être du bien, nouvelles villes, nouvelles connaissances etc.... et ça me fera aspirer à de nouvelles choses, soit l'inverse c'est dire j'arrive pas à changer ou même en trouvant un taf, nouvelles ville ou pas peut importe je ressent exactement la même chose qu'aujourd'hui et là clairement ça sera la fin de ma vie. Bref c'est quitte ou double.
 
 
 
Je me retrouve pas mal dans ce que tu dis. Surtout la phrase que j'ai mis en gras. C'est un peu la même chose que je ressens. Bref malheureusement vu que je suis dans le même cas, je peux pas vraiment t'aider. Grosso modo, je vais essayer de trouver un taf pas trop pourri, surement dans une nouvelle ville pour avoir du changement et ça passe ou ça cassera. Maintenant c'est je vais essayer, je sais même pas encore si je suis capable d'essayer.
Après je me dis que sachant que je suis tout seul, et que je donne hyper souvent pas de nouvelle à personne pendant 2-3 semaines, si je décide de partir ça sera clairement pas une tentative. Et vu mon caractère, ça se fera sur un coup de tête quand je réaliserais que je n'ai plus rien à faire ici sans prévenir personne.
On verre bien si j'en arriverais là ou pas.

n°39383468
Profil sup​primé
Posté le 05-09-2014 à 10:02:22  answer
 

La création d'un site web en rapport aux voyages (je peux pas trop en dire ici pour l'instant).

n°39387911
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 05-09-2014 à 15:59:21  profilanswer
 

gros coup de blues ici, plein de raison, pas forcement cohérentes, mais voila, je repars en zone "tout me fais chier" même si j'ai du taff chez un client (et les déplacements et la vie a l'hotel me vont chier aussi).
 
Vivement décembre (trouver des congés, loin, très loin)


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Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
n°39388110
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 05-09-2014 à 16:16:51  profilanswer
 

Garde tes bras !


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Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
n°39388149
Running Di​saster
Posté le 05-09-2014 à 16:20:34  profilanswer
 

Ben oui, gardes les tes bras, tu pourras plus manger de chocolat si tu les donnes [:zedlefou:1]
 
 [:haha grillaid]


Message édité par Running Disaster le 05-09-2014 à 16:21:18
n°39388696
guibil
Abusus non tollit usum
Posté le 05-09-2014 à 17:13:20  profilanswer
 

Krinosk a écrit :

Putain j'y arrive pas [:peillon]
Jme retape inlassablement dans la tête la scène où j'ai pété un câble au taf. Ça veut pas partir et j'enchaîne les Xanax sans succès. Même la reprise de l'AD n'y change rien. J'ai beau me dire que j'y suis pour rien (ou même l'inverse, en quoi je serais fautif par exemple), je m'en détache pas.
Jamais eu à faire face à ce genre de problème. Quelqu'un a une idée/solution quelconque ? Combien de temps ça peut prendre ?


Plop,
Il m'arrive plusieurs fois par mois d'avoir ce genre de pensées obsédantes qui me foutent en rogne et drainent mon énergie. Cela peut durer qlq heures à plus d'un jour.
Je suis ss xanax et AD et ça semble me soulager un peu.
Courage à tous.

n°39388865
Running Di​saster
Posté le 05-09-2014 à 17:26:59  profilanswer
 


J'en ai pas envie.
 
J'essaie de chercher un peu de taf mais sans conviction, de toutes façons dès que je trouve une offre qui pourrait coller je vois immédiatement tous les trucs qui m'emmerderaient et ça me décourage. [:gibbonaz:5]

Message cité 1 fois
Message édité par Running Disaster le 05-09-2014 à 17:27:27
n°39388881
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 05-09-2014 à 17:28:40  profilanswer
 

Running Disaster a écrit :


J'en ai pas envie.
 
J'essaie de chercher un peu de taf mais sans conviction, de toutes façons dès que je trouve une offre qui pourrait coller je vois immédiatement tous les trucs qui m'emmerderaient et ça me décourage. [:gibbonaz:5]


 
ha ben t'es pas pret de trouver comme cela. Hélas le job idéal existe pas (enfin j'ai pas trouvé)


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Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
n°39390658
Krinosk
Posté le 05-09-2014 à 21:04:05  profilanswer
 

Y'a des gens ce soir ?
Jtraverse une grosse crise d'angoisse là et elle me fait peur celle-là. Jdemande rien de spécifique, mais si je sais que y'a du monde sur ce topic, ça me rassurerait un peu (jsais pas trop pourquoi d'ailleurs).

n°39390669
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 05-09-2014 à 21:06:18  profilanswer
 

si y'a moi, meme si j'ai rien a y faire.


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Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
n°39390703
Krinosk
Posté le 05-09-2014 à 21:11:15  profilanswer
 

J'ai ptête pas trop suivi ce qui se passait ces derniers temps désolé, mais tu dis ça parce qu'on t'as dit que tu devais arrêter d'y traîner et que tu devais penser à toi ?

n°39390712
syu63
Posté le 05-09-2014 à 21:12:40  profilanswer
 

On est avec toi Krinosk.


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Syu63
n°39390720
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 05-09-2014 à 21:13:15  profilanswer
 

oui voila, en plus après Autralia me frappe dessus avec des orties.
 
Mais je devrais penser a moi, me renforcer, fermer ma carapace, oublier. Mais bon, je dois avoir un côté altruiste, j'arrive pas oublier les gens d'ici. Raison perso.


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