Reprise du message précédent :
Et sinon, je vous propose des extraits d'une offre de stage dont j'ai passé un certain temps à me demander s'il s'agissait d'un vrai truc ou d'une parodie en forme de performance d'art contemporain

(Offre de type « choisis un projet dans le tas et mène-le à bien de bout en bout sur plusieurs mois stp merci ciao »)

Le monde du recrutement, ils veulent tout en échange de rien

Moi j'en ai pas discuté avec ma femme parce que c'est peine perdue et que je suis maniaque, mon niveau d'exigence est bien trop élevé, surtout pour une bordélique
Sinon pour moi, les premiers mois après une naissance, le taff c'était des vacances, c'est le moment où je pouvais souffler, il y'avait cette petite appréhension avant de rentrer sachant toute la soirée de merde qui s'annonçait

Voilà.

Les mamans cadre usent de "flexibilité" tout en critiquant les mamans employés.

Les cons ça ose tout toussa.
Vraiment y en a qui n'ont honte de rien...

Clairement je suis en vacances au bureau

Vous lâcheriez quoi comme punch line aux collègues qui se plaignent H24 que « toi tu as de la chance car tu prends des congés, tu as La Belle vie » ? (Nota : on a tous pareil )

Ils en font quoi de leurs congés, ils les passent dans un cachot à s'autoflageller ?

 
"Ha, t'as pas droit d'en prendre toi?"  
Ou mieux, tu l'ignores.
 
Dans le même genre, un collègue m'a un jour sorti que lui aussi aurait bien aimé se prendre 6 semaines de vacances à Noël. Les 6 semaines étaient un arrêt maladie suite à une opération chirurgicale suivi des vacances de fin d'année.
Je l'ai regardé droit dans les yeux et je lui ai dit "Si tu veux, tu peux prendre ma place. Mais n'oublie pas le cancer qui va avec". Il ne l'a plus jamais ramené sur ce sujet

 
Tu compatis avec eux

Je pense que j'irais dans leur sens au second degré
 
"Ouais, une putain de négo pour les obtenir, et encore, les RH m'ont dit que c'était exceptionnel, et que dans cette boite, les gens qui ont des congés, c'était que les cadres sup'. Courage mec, dans 15 ans, j'suis sûr qu'on t'accordera aussi ce genre de privilège".

 
Chez nous aussi, cette BD a été utile  
 
J'avais l'impression de faire largement ma part des tâches domestiques, mais je me suis aperçu qu'en fait je ne planifiais que dalle et/ou n'avais aucune idée des prochaines échéances à ne pas manquer ("l'inscription des nains aux activité c'est le JJ/MM, donc faudrait choisir les activités avant", "on a invité machin et machine, faudrait décider d'un menu" etc etc). Du coup maintenant j'essaye de m'occuper de certains sujets de bout en bout.
 
/HS

 
Par-fait  

 
Bah je sais pas trop, les mecs prennent 4 semaines d’affilée l’été, donc le reste de l’année il reste pas des masses quoi
 
 
Ils prennent aussi des jours pour des conneries, genre tondre la pelouse ou autre.
 
Ça va dans le sens de leur imaginaire où « les jeunes qui arrivent dans la boîte ont tous les droits » ou encore «  nous on fait tout les vieux, et on a aucun mérite en retour »
 
Vous voyez le tableau quoi le truc sur les congés ça rentre dans cette catégorie

Je crois que ces gens là le mieux à leur dire, c'est rien

A propos de congés, de votre expérience, où cela pose t-il le moins de problèmes ? Dans une petite entreprise ou dans une grosse ?

Dans une grosse, sans hésiter. Il y a toujours un minimum de personnes pour assurer un service en cas de besoin.
Alors que dans une petite, tu dois forcément faire en fonction des autres.

ça dépend de l'(in)organisation de la grosse : chez nous, seul chez un client, tu fais comme tu veux, le backup est externe, mais si tu es dans une équipe, il faut composer avec les uns et les autres

tu veux dire quoi .. a part rien dire ou t as fait quoi de tes congés ou tu leur diras pareil quand ils auront leur conges
on entend partout ca alors que tout le monde à pareil  

 
les femmes ont voulu le travail, puis maintenant qu'elles l'ont elles se rendent compte que c'est de la merde en gros
le seul truc que je comprends pas c'est pourquoi les hommes ont pas voulu leur refourguer plus tot en fait  

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Dis-leur que, puisqu'ils ont des thunes et toi des congés, tu es prêt à leur vendre des jours.
Au black, bien évidemment.
Et une fois qu'ils t'ont payé, envoie-les se faire foutre en leur rappelant que tu leur en a déjà provisionné 13 depuis 2004 / 13-n depuis que tu as commencé à travailler.

Dans les grosses boîtes que j'ai connues, les demandes de congés étaient toujours acceptées, dans la limite d'un cadre strict.
 
Dans les petites, c'était l'inverse, il fallait toujours négocier, mais il n'y avait aucun cadre. Tous les arrangements étaient possibles, y-compris des choses moyennement légales (une personne ne prenait pas 12j consécutifs en été et prenait 5 x 1 semaine, par exemple).

D'ailleurs, parmi ceux qui prennent 2 semaines strictes en "été", les 10/12 jours ouvrés/ouvrables consécutifs sont rarement respectés, y compris dans les grands groupes (la faute aux 14 juillets et 15 août fériés)

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ou l'ecriture inclusive ou le manspreading

Et si on se prenait plutôt en main pour assumer nos responsabilités ?
Hein ?  
Et qu'on ne reprochait pas aux gens de ne pas prendre en compte nos desiderata non communiqués ?  
Hein ?  
Non je rigole les ami·e·s !    
FAITES COMME MOI : CHOUINEZ !  
ET PRÉTENDEZ-VOUS REVOLUTIONNAIRE !!

Ouais, une révolution à coups de tweets et de BD sur Facebook    
 
 
Mais je crois qu'on s'éloigne du sujet...

Cest clair qu'elle ne semble pas trop souffrir au travail (tout en chouinant, tirant ouvertement au flanc, le revendiquant, et percevant un salaire...)
 

Ça me rappelle une anecdote quand j'étais presta : en régie chez un client, je bossais avec un autre presta (d'une autre boîte) qui avait pris zéro congé une année entière. Il était content, il était rentable, impliqué, t'as vu, je vais me faire plein de fric (jeune de SSII quoi )

Sauf qu'un jour il était tellement sur les rotules qu'il a fait une grosse chute.

2 mois d'arrêt.

Du coup il a pris tous ses CP dans la foulée.
Le mec n'a bien sûr jamais été remplacé pendant tout ce temps (devinez qui a repris son périmètre )

Moralité : qui veut voyager loin ménage sa monture

 
Ça serait mignon si c'était pas tragique

Le mec s'en est sorti hin. L'histoire date d'il y a 10 ans. J'avais le même âge que le mec (genre 2 ans d'XP)

L'histoire m'a surtout fait comprendre que les congés payés existent pour qu'on les prenne, et qu'il faut pas déconner avec sa santé, quel que soit l'âge.

Moi je connais une autre histoire
 
Un salarié souhaitait partir et cherchait ailleurs. Il avait passé 2 ans sans prendre de congés, ou très peu, réjoui à l'idée de toucher une petite enveloppe. Au moment de lui régler son solde, on lui a expliqué que la moitié avait été perdue

Dommage pour lui, avant de jouer au malin, fallait se renseigner sur la politique de la boite.
Lors de mon dernier départ, j'ai empoché plus de 3 mois de congés ... et pour ne pas en envoyer une grosse partie aux impôts, je suis parti un 2 janvier (le gros solde de tout compte ayant été gommé fiscalement par les mois de "vacances" qui ont suivis).

Bonjour à tous,    
 
Tout d'abord je précise que je n'ai pas pris le temps de lire tout le topic et je m'excuse par avance si mon cas a déjà été traité de nombreuses fois. Et je m'excuse également pour le pavé que je m’apprête à écrire ...
 
Après avoir commencé à bosser dans une start-up (gros horaires, travail intense, stress, mais job intéressant et beaucoup de plaisir à aller bosser), j'ai démissionné, quitté la région parisienne et signé dans une SSII. Après une 1ere mission qui s'est très bien passée, j’ai passé les 3 dernières années sur une mission très peu intéressante et surtout extrêmement peu chronophage. En temps normal, je bossais 1h à 2h par jour mais il m'arrivait de passer des semaines entières à ne rien faire.  
 
Au départ, je m'ennuyais beaucoup mais petit à petit j’ai allégé mes horaires, commencé à m’occuper de projets personnels (blogs, mooc, vacances, ...) et à consulter régulièrement une longue liste de sites/forums/chaines Youtube. Et au final, mes journées étaient plutôt remplies à tel point qu’il m’arrivait parfois d’oublier de faire le (peu de) travail pour lequel j’étais payé !  
 
Le hic, c’est que depuis 6 mois j’ai une nouvelle mission beaucoup plus exigeante mais que je n’arrive pas à me remettre dans un rythme de travail normal. J’ai complètement perdu l’habitude et même l'envie de travailler : j’ai beaucoup de mal à rester concentré, j'ai parfois l'impression d'avoir une mémoire de poisson rouge et je suis devenu accro à internet. Pour résumer, je n'ai plus aucune motivation pour tout ce qui concerne le travail.  
 
Travailler est actuellement pour moi une vraie souffrance : je suis tiraillé en permanence entre mon envie de bien faire, les objectifs fixés par mes responsables et ce manque de motivation totale qui fait que je n'arrive pas à me mettre au travail. Le manque d'envie et de plaisir à travailler transforme chaque tache en un véritable calvaire ... et c'est très difficile à vivre.  Mon manque de motivation et de travail se reflète dans mes résultats, ce qui me vexe énormément mais paradoxalement ne suffit pas à me remotiver (au contraire ça aurait tendance à me faire perdre confiance et à m'enfoncer encore plus).  
 
Paradoxalement, je reste extrêmement motivé pour tous mes projets personnels (organisation des voyages, apprendre le piano, ...).
 
Mais le plus inquiétant dans tout ça, c'est que je n'ai aucune idée de la solution et que je ne vois pas comment sortir du tunnel ...  
- Démissionner ? ca pourrait permettre de me relancer en repartant de zéro, mais j'y crois pas trop (pourquoi serais-je plus motivé pour mon futur job ?) et en plus je suis actuellement bien payé et je sais que mon salaire serait difficile à garder.
- Demander à changer de mission : idem que la démission (mais avantage de garder le salaire)
- Prendre une période sabbatique : quand je vois la difficulté que j'ai eu à rentrer de mes 3 semaines de vacances cet été, je ne penses pas que ce soit la solution ...
- Changer de métier ? je ne vois aucun autre métier qui pourrait m'attirer et qui ne demanderait pas une longue formation
 
Est-ce que l'un de vous a déjà connu cette situation ? si oui, comment s'en est-il sorti ? Quels conseils pourriez-vous me donner pour retrouver ma motivation et le plaisir de travailler ?

Bien joué ! Ça n'a alerté personne que tu en accumules autant

La perte du goût du travail et de la motivation est très classique. C'est la raison pour laquelle il est piégeux d'avoir la possibilité de glander au travail (mise au placard, chômage...) et qu'il ne faut surtout pas s'en réjouir.
 
A court terme tu vas souffrir de la situation, qui n'est pas agréable en elle-même (ennui, sentiment d'inutilité professionnelle...) mais à long terme, tu vas en plus souffrir de ses conséquences (déconsidération, absence de promotion, sanction...). Attention, parce qu'à ce stade, ça peut faire très mal.
 
Avec discipline et volonté, tu peux te remettre en selle et reprendre goût au travail assez vite. Ce sera dur proportionnellement à la durée de la période de glandage. En travaillant, les journées passent plus vite. Fixe toi des objectifs dans la journée, avec une todo list, va y progressivement en t'accordant encore de grandes pauses au début
 
Et si vraiment tu n'y arrives pas, le dernier recours pour supprimer toute tentation sera de prendre un poste opérationnel, sans PC, où il faut être dans l'action

+1 sur le fait que le boulot n'est pas fait pour regarder du YouTube du matin au soir.

Un gros taquet par le chef généralement ça calme bien et ça te remet en question. Donne lui le bâton pour te faire battre

Plus sérieusement, comme déjà dit, fixe toi des objectifs très court terme (" je dois avoir fini avant d'aller manger" ), les activités personnelles étant alors la récompense du travail accompli ("c'est fait, bon, pause HFR a présent"

 
 
 
J'bosse dans un service client, j'm'occupe d'une catégorie de problématiques et en ce moment on est submergés de demandes.
 
J'ai un collègue, un genre de gauchiste qui s'insurge des pratiques commerciales de la boite, qui continuellement remet en cause les procédures de traitement, les conditions générales de vente et provoque des situations où nous perdons un temps fou sur des dossiers qui devraient être bouclés depuis longtemps.
 
 
Je sais pas comment gérer ça, du coup j'me suis exilé loin de mon équipe, mais y a des moments où j'suis pas loin de craquer et de balancer mes écrans...
 

Question aux experts    
ma periode d'essaie devait se terminer au 19 octobre(embauche au 19 juin) sauf que j'ai pris en sans solde et cp : 21 jours
Entre temps ma pde a été prolongée     (votre travail n'est pas en cause BLABLA.. c'est automatique bla.. bref !) ..  
4mois+4 mois on m'annonce le 22 mars comme la date de fin mais ca me parait trop.
pour moi la fin serait au : 20 mars
Qu'en pensez vous?

En parler verbalement au N+1 pour qu'il recadre, puis si rien ne change, remontée écrite à N+1 à chaque incident constaté.
Vous avez des procédures à respecter, que ça plaise à ton collègue ou non.

Le temps que vous perdez à reprendre ses dossiers est préjudiciable tant à vos clients qu'à vous mêmes.