Reprise du message précédent :
Malu
Et France Culture à l'heure du déjeuner, c'est pas mal non plus, en fait

C'est ma prochaine parce que le classique, c'ets super bien, mais sur l'heure de midi c'est christian morin (oui, oui, oui ...) donc quand il parle, cela annule tous les effets bienfaisants de ma cure de chopin, bach ou mendelssohn

Ah je comprends, oui
Et sinon on peut podcaster des tas de trucs.

Ou se bidonner en écoutant "A votre écoute, coûte que coûte"

 
C'est pas con et ça doit marcher    
 
Ceci dit, j'arrive à gérer assez bien ce "problème" maintenant, mais il m'a fallu des années avant d'y arriver...

Hello,
 
Bon, je vous avoue que ne m'impose rien en terme d'aliment, je suis comme je suis et j'aime ce que j'aime. Quelque par ma volonté de me sentir mieux dans mon corps est une sorte de levier. Je commence à avoir un peu de bouteille et je me connais par cœur. Je sais ce qui provoque chez moi mes crises de boulimie. Le plus gros effort que je fais est d'arrêter de me sentir coupable pour tout et surtout pour rien.
 
Cela marche plutôt pas mal, mais c'est presque physique et c'est assez fatiguant. Depuis un peu moins de 3 mois, je suis passé de + de 145 kg à 136 kg en arrêtant de m'en vouloir à chaque fois et avec cette culpabilité en moins, quelque part, je me retrouve avec aussi avec une version allégée de moi même. Comme par hasard je ne mange plus comme un glouton le soir en rentrant chez moi parce que je n'ai pas osé dire ou faire toutes les choses que je m'interdis de faire ou dire parce que je ne suis qu'un gros lard et que de toutes façons c'est de ma faute. Je ne sais pas si vous arriverez à suivre.  
 
Le plus important pour moi, plus que de perdre du poids à tout prix, c'est de faire la paix avec moi même. Oui mon gras me gène, me fait transpirer, me semble encore plus présent, surtout quand je suis en présence d'êtres humains <include>pub Axe contre la transpiration</inculde>.
 
Tout cela pour dire que la technique est important, mais tout autant que les causes et le pourquoi du comment. C'est aussi pourquoi j'ai proposé l'idée de rencontre pour ne pas rester seul ou de n'avoir que le forum.
 
Bisous, surtout si tu es habillé(e) en vert pomme.

ça c'est le grand truc de ma mère : "bois un grand verre d'eau si tu as faim "
Mais j'ai pas SOIF, j'ai FAIM  
 
 
 

Je pense que c'est la base de tout. Le pourquoi du comment, c'est surtout un suivi psychologique qui le permet, mais cela peut être long, et puis c'est parfois compliqué d'ouvrir la boit de Pandore. Et on n'a pas toujours envie de combattre ce qui en sort.
La particularité des TCC c'est qu'en se concentrant sur la "technique" on aboutit à une compréhension assez rapide des mécanismes sans avoir besoin d'identifier forcément les causes, c'est une des grandes forces de ces thérapies (cela fonctionne plutôt bien pour les phobies, beaucoup mieux que les autres types de cure, à ma connaissance, et cela commence à être pas mal répandu pour les addictions)  
 
Ceci dit, en marge de tout régime/prise en charge, j'aurais tendance à te conseiller de marcher. Pas de la marche sportive pour perdre des calories, ça on s'en fout, mais de la déambulation méditative qui permet d'accéder à un bon niveau de sérénité. Je conseille 30 minutes de marche en sortant du boulot à tous mes patients qui présentent une forme de dépression, aux patients Alzheimer et même aux loulous avec des troubles attentionnels, ou ceux en grande difficulté scolaire. C'est super efficace pour apaiser la cervelle et se préparer une fin de journée tranquille donc moins ouverte à des addictions (écrans ou bouffe) et se préparer aux devoirs quand il le faut.
 

Quand j'ai faim mais pas la possibilité de me faire à manger, je me bois un grand bol de thé en me relaxant 3-4 minutes. Des fois, même, je fais attendre mes patients pour ça.
Je trouve que l'eau coupe moins la sensation de faim que la dégustation d'un bon thé.
(j'ai toujours une thermos de thé disponible, ou de tisane)

Que des intervenants de qualité ici
 
Bien que ça fait près de 10 ans que je connais Zermati et consort, je n’arrive pas bien à appliquer la "méthode" alors que tout ce qu’ils disent et démontrent me semble évident et parfaitement logique (un peu comme Margarine quoi).
 
Mais là où ils me parlent vraiment, c'est quand ils pulvérisent le sacro-saint "équilibre alimentaire", la règle des 3 repas par jour, le petit déjeuner obligatoire pour "bien démarrer la journée", les bons et mauvais aliments, le comptage des calories, et autres inepties qui nous font oublier d'écouter notre corps, nos envies et nos besoins.
 
J’ai tenté de vous pondre un truc pour vous parler de moi (si si, je suis sûre que ça vous intéresse ), mais en me relisant je m’aperçois que c’est un peu tout et n’importe quoi. Vous ferez le tri, ou pas
 
J’étais une petite fille très maigre et bien qu’en parfaite santé et jamais malade, on m’a pris la tête avec ça, on me forçait à manger, à finir mon assiette, les repas étaient une vraie torture pour moi, et j’ai aussi eu droit à la cuillère d’huile de foie de morue soit disant fortifiante (fortifier quoi, on se demande).
Et le fait qu’on m’ait emmerdée avec mon poids, ça a développé un putain de complexe chez moi et je me disais qu’il fallait absolument que je grossisse et pour ça j’ai pris l’habitude de manger que très gras et très dense et très sucré et ça n’a jamais marché, une histoire de constitution j’imagine.
Sauf qu’à 30 ans, après ma 3è grossesse, j’ai enfin commencé à grossir mais j’ai gardé l’habitude de manger beaucoup et surtout de manger ce qui "fait grossir", je ne mange pas, je me remplis.
Donc aujourd’hui, plus que maigrir, je voudrais arrêter de grossir. Alors ok, on va me dire que la vieillerie ça n’aide pas, mais quand même
 
Du coup forte de toutes ces expériences traumatisantes, je tente d’inculquer et d’appliquer les grands principes à mes enfants : "T’as pas/plus faim ? Ben tu laisses ou tu manges pas", "Tu veux manger juste une Dannette ? Fais toi plaisir". Je sais que ça va faire bondir beaucoup de gens, mais non, on ne prends pas nos repas ensemble, chez moi les repas ressemblent plus à un grand buffet où chacun pioche ce dont il a envie (dans la limite du raisonnable hein, je fais pas un plat personnalisé pour chacun), mais mes enfants ont un rapport très sain à la nourriture, sont pas du tout difficiles, goûtent de tout avec une joyeuse curiosité (ce qui fait la grande joie des gens chez qui on est invités) et surtout n’ont aucune carence et sont en parfaite santé. Et je peux vous assurer que c’est pas moins drôle et pas moins convivial.  
La cantine ? A priori ça se passe très bien, ils mangent de tout sans difficulté, mais ils savent faire la différence entre comment ça se passe à la maison et comment ça se passe ailleurs, donc en collectivité, ils mangent et se tiennent comme les autres.
 
Bref, je suis vraiment adepte du "mange ce dont tu as envie, parce que c’est ce dont ton corps a besoin" et du "manger sans avoir faim, c'est un non sens et une aberration". J’ai juste un peu de mal à l’appliquer à moi même, parce que c’est hard de se débarrasser de près de 40 ans d’habitude.
 
J’ai bien conscience que ça peut paraître aberrant mais mon expérience et ce que j’ai pu observé chez mes enfants me font dire que c’est la bonne marche à suivre.
 
Voilà, voilà, pour moi la nourriture, les repas, ne doivent JAMAIS être un challenge, un problème, une source de conflit avec soi-même ou les autres. Me reste plus qu’à appliquer la théorie à la pratique.
 
/toutes mes confuses pour ce pavé de n’importe quoi. Bisous.

Bresse, merci

Salut, vieux
Monsieur Zonzon...
Je crois que tout de suite, là, il faut arrêter avec l'idée de contrôle, au sens strict : je ne veux pas être mon propre flic, ni déléguer quelqu'un pour le faire.
Avec l'idée de volonté, aussi.
Avec l'idée qu'on est devenu (trop) gros parce qu'on était mou et nul sans sa tête.

Je crois qu'on a un peu cessé d'accabler les dépressifs, je veux dire, quand on est courtois et pas totalement dépourvu d'intelligence.
Donc on sait que ça ne sert à rien de dire à un dépressif "mais secoue-toi, bon sang !" parce que c'est vain, cruel aussi et que se secouer, c'est un peu le dernier truc que le dépressif arrive à faire, pris qu'il est dans la glu.
On essaie de ne pas pourrir la vie des alcooliques ou des drogués divers. Enfin la dernière que j'ai entendue à ce sujet, c'était ma mère à mon frère "mais tu n'as aucune volonté !". Oui, mon frère boit.
Je doute beaucoup qu'il le fasse exprès.

Alors ce serait pas mal que pour nous, les (trop) gros, on nous foute un peu la paix sur la volonté, le courage, la restriction, les "ah ben évidemment si tu manges du chocolat" et toutes ces sottises pénibles (qu'on se dit parfois, voire souvent, à soi-même : on se sent tellement nul, à force).

Je crois qu'on peut perdre du poids quand on s'interroge sur soi, d'une façon ou d'une autre. A sa façon.
Celle dont nous parlons ici est douce, pas culpabilisante, pas infantilisante.

Elle est contraignante au sens où elle oblige à réfléchir. A être bon avec soi (oui, je sais, c'est tellement pas winner. Mais   ), à chercher, en soi, les ressources.

Et parfois on tombe sur des os si gros (STOP    ) qu'il est sans doute préférable d'aller en parler avec un spécialiste (des os du coeur et de la tête).
Et d'autres fois la bienveillance peut suffire.

Je suis d'acc avec Bresse pour une réunion de temps en temps, un GA. Parce que la parole du (trop) gros est  bien souvent étouffée dans son corps d'ours(e).

Nina, Nina, merci

Nina
Et Ninon

Hey, ma signature fait allusion au sport, pas à l'alimentation
 
 
Nina, je trouve que ta façon de nourrir tes enfants est idéale. Si j'en avais, je pense que j'essaierais de faire comme toi  

Ouais ! Alors que moi j'ai filé chez le psy à 8/9 ans parce que je mangeais pas

 
Moi, on me menaçait de me faire "des piqûres" si je ne mangeais pas  

Et moi mon généraliste de me faire arrêter la gym, parce que tu comprend je pouvais pas faire du sport et manger si peu.
 
Résultat à l'adolescence j'ai arrêté la gym, et j'ai grossi, génial \o/

Moi je ne sais pas vraiment ce qu'on m'a inculquée petite niveau bouffe, j'ai pas de souvenirs particuliers.
Si ce n'est un frère qui vidait les paquets de gateaux au goûter, n'en laissant qu'un pour que ça soit moi qui le finisse officiellement
Peut-être bien pour ça que j'ai besoin de manger les trucs que j'aime "comme s'il n'y en aura plus" après. Et qu'il n'y a pas trop intérêt à toucher à mon assiette sans autorisation sinon je mords (mais je me raisonne )
Suis capable de taper une crise intérieure (oui je sais me tenir ) si le partage d'un gateau n'est pas équitable par exemple et que comme par hasard j'ai la plus petite part (aussi grosse soit-elle)
Et je m'oblige à suivre le précepte "on ne regarde pas dans l'assiette du voisin".

Un peu dans le même style que wizza : j'ai été élevé dans une famille qui n'avait jamais de gâteaux, chocolat ou autre dans ses placards. Au goûter, j'avais des bâtonnets de carotte ou de pomme. En soi, c'est très bien, mais ça a développé chez moi l'idée qu'il faut que j'en profite quand il y en a sinon y en aura plus...
Ado, ma mère me faisait faire des régimes à n'en plus finir, elle et mon père idem...
 
Du coup j'ai une relation très malsaine à la nourriture.

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oui, en plus !
Moi je m'aperçois que justement j'ai tendance à ne pas mettre de beurre dans les purées de mon fils alors qu'il en faudrait mais dans mon esprit j'ai tellement assimilé que le gras c'est mal que c'est un réflexe de ne pas en mettre pour lui faire un truc sain
 
Et pourtant Dieu sait que chez WW on nous a rabâché que non, ce n'est pas mal, c'est même dans les trucs indispensables de la journée : 2 portions de matières grasses visibles (qui ne sont pas déjà dans les aliments, quoi) par jour

Ben moi quand-même, y'en avais. Et c'est peut-être une connerie l'explication du frère qui vide les paquets (parce que bon, j'en mangeais quand-même, il m'en restait bien assez ) mais ça m'y a fait penser
Par contre comme on avait tendance à l'embonpoint, je crois que j'ai toujours entendu de "faire attention" même si je ne me souviens pas que les repas aient été particuliers du coup.

 
je réagis juste à ça : ce que tu décris, ça me parait à 1000 lieues de "pas ensemble"
 
je sais que je suis une relou des repas familiaux
mais pour moi, c'est plus le côté "passer un moment convivial" qui prime que le côté uniforme des contenus d'assiette
d'ailleurs, les dinettes où on met tout un tas de trucs variés sur la table et chacun mange ce qu'il veut sont les plus chouettes, chez moi.
 
sinon, voila, pas concernée directement par le sujet, je suis comme malu, j'aime tellement parler bouffe et plaisir que je vous lirai avec plaisir

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Ici ça fait environ 9 mois que j'ai perdu tout plaisir à faire la cuisine et à manger...
 
Avant, même si j'avais un peu la flemme, une fois que j'étais lancée, j'aimais bien cuisiner. Maintenant, ça me gonfle pendant tout le temps que ça dure... Chaque fois que je dois faire la cuisine ça me donne au choix : envie de pleurer ou de hurler...
 
Mais en ce moment rien ne va, et en plus, au lieu de maigrir, je grossis...
 
Depuis environ 2 mois, je mange parce qu'il le faut : je me force, parce qu'il faut bien tenir debout. Et je cuisine parce qu'il faut bien faire quelquechose pour les enfants.
 
Bref mon rapport à la nourriture a changé et clairement je ne sais pas ce qu'il devient...

Pareil, c'est devenu la corvée, du coup depuis quelques mois c'est 1 soir par semaine pizza, 1 soir par semaine hamburger (avec une galette de pomme de terre dedans à la place des frites ) (désolée ) et le reste du temps n'importe quoi à la va-vite, des pâtes aux lardons quand monsieur finit par s'y coller.
Et quand je cuisine c'est une quiche au thon avec donc plein de pâte feuilletée et de crème et de fromage
 
Alors que pourtant, ça va quand même 15 fois plus vite de couper 2 tomates et attraper une tranche de jambon que de faire cuire des pâtes  
Ou même comme hier une omelette aux courgettes, avec plein d'herbes en plus c'était super bon  
Mais voila, yapluka

Mais c'est bon, les pâtes, bon sang
Pourquoi ne pas manger des pâtes ?

Pour m'y remettre voila ce que j'ai trouvé, c'est hyper simple, très bien illustré. Et tu as toute une collection dans la même veine.

http://www.amazon.fr/Les-basiques- [...] pd_sim_b_1

ah mais oui, c'est très bon et très sain.
Mais il ne faut pas manger QUE ça, systématiquement arrosé de lardons, de ketchup ou de fromage parce qu'on a la flemme de faire quelque chose avec
En plus, faites comme ça, à la va-vite, alors qu'on n'a pas envie de cuisiner, c'est moins bon

Moi je sais que mon dégoût de la cuisine et lié à pas mal d'autres choses qui ne tournent pas rond dans ma vie depuis environ 1 an et demi...
 
J'aimerai tellement retrouver ce plaisir que j'avais de m'enfermer dans la cuisine avec de la musique et préparer un truc, avec interdiction à quiconque de venir m'embêter pendant ma tambouille...

Le livre à lire, c'est maigrir sans régime de Zermati. Il est disponible en livre de poche? Je compte faire un tour au furet du Nord d'ici une demi-heure pour l'acheter
 
 
Merci d'avance pour vos réponses

Ah tiens pas con, je savais pas quoi faire pour tuer 1h tout à l'heure, je vais faire un tour à la fnac ou à virgin St Lazare...

Ah mais un zeste de citron râpé, de l'ail, du basilic, un chouille d'huile d'olive et de parmesan (ou de pecorino), et ça ne baigne pas dans le gras, et c'est bon.

Mais oui ! Ce midi j'ai fait ça : tagliatelles avec une "sauce" broccoli/ail/parmesan/noix/huile d'olive, le tout mixé, c'était top

En poche, non, apparemment.
Mais celui-ci, oui :
http://www.amazon.fr/Maigrir-sans- [...] t_ep_dpt_2
 

C'est peut-être compliqué d'en parler ici.
Tu es en colère ?

Le truc c'est d'avoir de bonnes pâtes, de les faire cuire "pas trop", et d'ajouter des trucs savoureux.  
Mais pas une louche de crème fraîche à chaque fois

Varions les plaisirs
 

drap de mes 15kg de trop

Photo ?

Ben non. On n'est plus en avril

Même la crème 3% Bridelice ?