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Auteur Sujet :

Le topic des OGM débat et documentation (résumé en première page)

n°37796094
moonboots
Posté le 12-04-2014 à 18:18:35  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Eric Escoffier sur la permaculture : https://www.youtube.com/watch?v=Q290QA_B9SU

mood
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Posté le 12-04-2014 à 18:18:35  profilanswer
 

n°37796988
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 12-04-2014 à 20:16:09  profilanswer
 

15 - 20 calories pour en sortir une, dit-il...  :heink:

 

http://reho.st/self/fe5beef3cda81cdd6bf0b4673729aaac2e1010f5.png
EQF : Equivalent Fuel (en kg)

 

source

 

A la base de la réflexion exposée dans cette vidéo  il y a une idée totalement distordue de la réalité.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 12-04-2014 à 20:21:33

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°37797272
moonboots
Posté le 12-04-2014 à 20:49:08  profilanswer
 

ça dépend peut-être de ce qu'on fait rentrer dans les entrées, il aurait fallu qu'il creuse le sujet, j'ai aussi tiqué sur les chiffres avancés

 

de toute façon à terme le système n'est pas tenable, pour un tas de raisons, dont la plus évidente est le coût de l'énergie qui ne fera que croître... ce modèle, à l'inverse, en se rapprochant de la dynamique naturelle de la nature, et en offrant une alimentation et un mode de vie plus appropriés, me semble tout à fait pertinent (et prometteur)


Message édité par moonboots le 12-04-2014 à 20:56:47
n°37797845
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 12-04-2014 à 21:37:10  profilanswer
 

Il n'y a pas de "système", il y a des pratiques, plus ou moins économes à l'intersection de la nature de la production, des surfaces disponibles, de la main d'oeuvre, du prix de l'énergie, du prix de vente, etc.


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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°37797863
moonboots
Posté le 12-04-2014 à 21:38:49  profilanswer
 

oui, remplace"système" par "ensemble de pratiques" si tu veux, je ne vois pas ve que ça change

n°37797956
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 12-04-2014 à 21:44:56  profilanswer
 

Mais j'écoute les deux Bouvard et Pécuchet, c'est croquignole :)
 


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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°37797985
moonboots
Posté le 12-04-2014 à 21:47:17  profilanswer
 

c'est à dire ?

n°37798110
moonboots
Posté le 12-04-2014 à 21:54:44  profilanswer
 

personnellement je pense que le sujet du mode de vie paléolithique et du passage au néolithique est passionnant et que c'est une clé de compréhension de beaucoup de choses et sans doute aussi la fenêtre vers la solution : moins d'intensif et de céréales, moins de produits animaux, plus de maraîchage, de local, etc...

 

intéressant d'ailleurs de se rendre compte que ce sujet est très peu enseigné... un type en parle bien je vais essayer de retrouver son nom...
edit : Marcel Mazoyer    https://www.youtube.com/watch?v=Fjd84ys-ThU


Message édité par moonboots le 13-04-2014 à 08:46:24
n°37798798
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 12-04-2014 à 22:55:14  profilanswer
 

Le constat qui ouvre l'entretien est faux. Et il fonde toute sa réflexion. C'est quand même embêtant.

 

Et ensuite, pfou... Asinus asinum fricat. Le père Panglosse débite une connerie par minute et l'autre s'esbaudit à côté.  Les arbres au milieu des ronces, j'ai essayé par exemple, involontairement bien sur. Après la tempête de 99, on a replanté 5000 feuillu semi-précieux, sur un plateau dégagé après l'enlèvement des chablis. De façon assez scandaleuse, les ronces se sont montré des mères plutôt pas très sympa, elles ont pas voulu laisser la place aux gentils arbrisseaux : en une année, ceux qui n'étaient pas dégagés ont crevés, sans autre forme de procès... Le jet de noyaux dans un roncier, je veux voir ça.

 

Sur le fond, il condamne l'agriculture parce que ça ne représente pas le climax écologique du lieu (cad le peuplement végétal qui s'établie si on laisse faire : une forêt de feuillus mixtes en Europe du Nord). Et en effet, l'agriculture consiste  à cultiver les plantes dont on se nourrit, et pas celle qui se développent naturellement. Il prend une grande course d'élan pour enfoncer une porte ouverte. Et il systématise en disant que en générale les plante se développent mieux à l'ombre, et autres sottises manifestes résultat de son panglossisme. Les plantes sont en compétitions pour l'eau et la lumière. Si on veut faire des truc dans ce sens (agroforesterie) il faut soigneusement choisir ses associations et ça reste de l'agriculture moderne avec engrais, phyto et mécanisation, irrigation et tout le toutim.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 12-04-2014 à 23:00:21

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°37798932
moonboots
Posté le 12-04-2014 à 23:05:41  profilanswer
 

tu prends des détails, tu les déformes (il n'a pas dit que les plantes se développaient mieux à l'ombre mais qu'elles en avaient besoin) ou tu appliques l'argument minimal (j'ai essayé les ronces chez moi, ça marche pas) pour rejeter l'ensemble du discours, excuse-moi mais par rapport à un mec qui pratique ça me paraît vraiment léger...

 

je ne dis pas qu'il ne dit pas des conneries mais le fond de son discours me semble tout ce qu'il y a  de plus sensé : on s'est développé dans un milieu d'abondance pendant des centaines de milliers d'années, ensuite on a cru trouver un nouveau modèle intensif d'abondance et on se rend compte qu'il pose plus de problèmes qu'il n'en résout, il est donc logique qu'on se retourne pour rechercher de nouveaux modèles, plus proches des dynamiques originelles de la nature...

 

maintenant si tu es plus calé que lui tu peux aller le coller pendant une de ses conférences (je dis ça sincèrement, c'est ce genre de confrontations qui font avancer la vérité)

Message cité 1 fois
Message édité par moonboots le 12-04-2014 à 23:44:50
mood
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Posté le 12-04-2014 à 23:05:41  profilanswer
 

n°37799285
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 12-04-2014 à 23:44:46  profilanswer
 

moonboots a écrit :

tu prends des détails, tu les déformes (il n'a pas dit que les plantes se développaient mieux à l'ombre mais qu'elles en avaient besoin) ou tu appliques l'argument minimal (j'ai essayé les ronces chez moi, ça marche pas) pour rejeter l'ensemble du discours,

 

Je constate simplement qu'il raconte des énormités avec le plus grand aplomb. Comme Bourguignon, avec qui il sympathise du reste, chacun son leit motiv. Bourguignon, c'est les sols qui meurt, lui c'est pour dire que hors la forêt, point de salut. Et pour ce qui concerne les ronces, en l'occurence celui qui nous a alerté sur la nécessité de dégager les jeunes arbres des ronciers était forestier de formation. Ce n'est pas une expérience isolé, mais une généralité sylvicole. Un semis d'arbre peut être complètement ruiné par la compétition végétale, et notamment les ronces. Si tu attend dix ans certains arbres auront poussés mais pas ceux que tu veux. Et l'agriculture au sens large (arboriculture, sylviculture) consiste principalement à appliquer des technique pour cultiver l'espèce que tu veux sans attendre 10 ans pour l'implanter...

 

Et ensuite je discute du débat de fond :  l'agriculture implique un changement du milieu, nécessaire si on veut manger.

 
Citation :

excuse-moi mais par rapport à un mec qui pratique ça me paraît vraiment léger...

 

Il pratique, lui ? Il fait des formations pas de l'agriculture.

 


Citation :


je ne dis pas qu'il ne dit pas des conneries mais le fond de son discours me semble tout ce qu'il y a  de plus sensé : on s'est développé dans un milieu d'abondance pendant des centaines de milliers d'années,

 

Il y a des population humaine installés dans toutes sortes de milieux écologique, désert froid et chaud compris, depuis des dizaines de milliers d'années. Si on parle de l'Europe, il y a "pas si longtemps" (Dryas récent : 12 000 ans BP) c'était une genre de taiga a rennes, pas spécialement un milieu d'abondance

 
Citation :


on a cru trouver un nouveau modèle intensif d'abondance et on se rend compte qu'il pose plus de problèmes qu'il n'en résout, il est donc logique qu'on se retourne pour rechercher de nouveaux modèles, plus proches des dynamiques originelles de la nature...

 

Le modèle intensif marche. Et c'est lui qui a permis la fin de la disette.

 


Citation :


maintenant si tu es plus calé que lui tu peux aller le coller pendant une de ses conférences (je dis ça sincèrement, c'est ce genre de confrontations qui font avancer la vérité)

 


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 12-04-2014 à 23:52:39

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°37799406
moonboots
Posté le 13-04-2014 à 00:06:03  profilanswer
 

non mais   :sarcastic:  il enseigne une pratique, avec des conditions précises, qui respectent certains principes, pas le laisser-faire (quoiqu'à terme ça devrait mener à l'abondance si on suit son raisonnement), si tu contestes son exemple des ronces demande-lui dans quelles conditions et avec quelles plantes ça fonctionne...
 
quant à la disette... rien n'indique que le paléolithique était caractérisé par la rareté, au contraire, sinon notre espèce n'aurait pas été viable, je ne vois pas pourquoi on se serait distingué des autres espèces qui, elles, ne se sont jamais emmerdées à cultiver... on est donc la première espèce animale à pratiquer l'agriculture et la question peut légitimement se poser de savoir si ce n'est pas une absurdité, du moins de la façon dont c'est pratiqué... la déforestation par exemple ne pose-t-elle pas plus de problème qu'elle n'en résout ?
 
de plus ce que ce genre d'approche permet d'interroger c'est non seulement nos modes d'agriculture mais aussi notre consommation, elle repose aujourd'hui essentiellement sur les céréales et les produits animaux, versus le fruit et légume, c'est une aberration à tous points de vue : écologique, économique, sanitaire, éthique, etc, etc...
 
possible que cette discipline soit encore inaboutie, par contre je pense qu'il est temps de se poser des questions, et à mon avis les solutions ne sont pas loin de ce que ce type raconte, je regardais il y a peu un sujet sur des Grecs qui fuyaient la ville pour fonder une collectivité quasiment auto-suffisante alimentairement, c'est bien la preuve que c'est possible alors qu'on ne fait que s'éloigner de ce modèle...
 
maintenant si tu as une meilleure solution pour les siècles à venir... par exemple comment le modèle actuel peut-il être soutenable avec la raréfaction du pétrole ?

n°37799526
moonboots
Posté le 13-04-2014 à 00:27:50  profilanswer
 

et une précision sur l'abondance et la disette, Mazoyer l'explique : ce n'est pas la sédentarisation qui a entraîné l'abondance, c'est l'abondance qui a entraîné la sédentarisation... ça retourne complètement la perspective...

n°37799558
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 13-04-2014 à 00:37:50  profilanswer
 

moonboots a écrit :

non mais   :sarcastic:  il enseigne une pratique, avec des conditions précises, qui respectent certains principes, pas le laisser-faire (quoiqu'à terme ça devrait mener à l'abondance si on suit son raisonnement), si tu contestes son exemple des ronces demande-lui dans quelles conditions et avec quelles plantes ça fonctionne...


 
J'ai lu un peu son site et il est clair que rien n'est mesuré.
 

Citation :


quant à la disette... rien n'indique que le paléolithique était caractérisé par la rareté, au contraire, sinon notre espèce n'aurait pas été viable, je ne vois pas pourquoi on se serait distingué des autres espèces qui, elles, ne se sont jamais emmerdées à cultiver... on est donc la première espèce animale à pratiquer l'agriculture et la question peut légitimement se poser de savoir si ce n'est pas une absurdité, du moins de la façon dont c'est pratiqué... la déforestation par exemple ne pose-t-elle pas plus de problème qu'elle n'en résout ?


 
La différence réside simplement dans la densité de population. La population européenne au Dryas tardif est estimé à 200 000 individus.
 
 
 

Citation :

de plus ce que ce genre d'approche permet d'interroger c'est non seulement nos modes d'agriculture mais aussi notre consommation, elle repose aujourd'hui essentiellement sur les céréales et les produits animaux, versus le fruit et légume, c'est une aberration à tous points de vue : écologique, économique, sanitaire, éthique, etc, etc...


 
Tu iras faire ta leçon de diététique aux Néandertals, dont le régime alimentaire était presque exclusivement carné. Concernant les céréales c'est simplement ce qui permet de produire le plus de calorieS à l'ha, avec relativement peu de soins et d'efforts (comparé au maraichage et à l'arboriculture).
 

Citation :

possible que cette discipline soit encore inaboutie, par contre je pense qu'il est temps de se poser des questions, et à mon avis les solutions ne sont pas loin de ce que ce type raconte, je regardais il y a peu un sujet sur des Grecs qui fuyaient la ville pour fonder une collectivité quasiment auto-suffisante alimentairement, c'est bien la preuve que c'est possible alors qu'on ne fait que s'éloigner de ce modèle...


 
"Il est temps de se poser des questions", parce que bien sûr, de ton point de vue personne ne s'est penché sur les sujet agricoles et agronomiques depuis le néolithique.
 
 

Citation :

maintenant si tu as une meilleure solution pour les siècles à venir... par exemple comment le modèle actuel peut-il être soutenable avec la raréfaction du pétrole ?


 
La solution c'est de continuer à intensifier. L'agriculture doit consommer p'tet 10% de la conso de pétrole, et elle produit plus d'énergie, sous forme de carbone réduit, qu'elle n'en consomme. Et ça nous sert à manger. Par contre elle consomme de la surface. Y'a vraiment pas à tergiverser c'est là qu'il est avantageux d'intensifier (cad de produire le max sur peu d'espace, à l'aide d'énergie, de travail, de capital).

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 02-05-2014 à 13:45:57

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°37799618
moonboots
Posté le 13-04-2014 à 00:55:41  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

La différence réside simplement dans la densité de population. La population européenne au Dryas tardif est estimé à 200 000 individus.


et ? on n'a pas la place pour nourrir 7 milliards d'humains sur une autre base que la viande et les céréales   :heink:

 
Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Tu ira faire ta leçon de diététique aux Néandertals,


béh heu on est essentiellement sapiens et non néandertal (ça change rien ceci dit)

 
Gilgamesh d'Uruk a écrit :

dont le régime alimentaire était presque exclusivement carné.


source ?
ça a bien sûr été partiellement le cas, surtout à certaines périodes où la survie l'a imposé, mais pour l'essentiel nous sommes une espèce frugivore, comme le singe qui mange très peu de produits animaux ou de graines...

 
Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Concernant les céréales c'est simplement ce qui permet de produire le plus de calorie à l'ha, avec relativement peux de soin et d'effort (comparé au maraichage et l'arboriculture).


source ? sans compter que l'espace n'est pas tout, il y a la dépense énergétique...

 
Gilgamesh d'Uruk a écrit :

"Il est temps de se poser des questions", parce que bien sûr, de ton point de vue personne ne s'est penché sur les sujet agricoles et agronomiques depuis le néolithique.


parce que bien sûr l'homme n'a jamais déconné dans ses pratiques et qu'il est donc inutile de se poser des questions
et surtout laisser les autres réfléchir à notre place (qui sont "les autres" ? on se demande...)

 
Gilgamesh d'Uruk a écrit :

La solution c'est de continuer à intensifier. L'agriculture doit consommer p'tet 10% de la conso de pétrole,


source ? sans compter que ça ne résout rien à la raréfaction inéluctable du pétrole

 
Gilgamesh d'Uruk a écrit :

et elle produit plus d'énergie, sous forme de carbone organique, qu'elle n'en consomme. Et ça nous sert à manger. Par contre elle consomme de la surface. Y'a vraiment pas à tergiverser c'est là qu'il est avantageux d'intensifier (la surface cad de produire le max sur peu d'espace, à l'aide d'énergie, de travail, de capital).


justement la permaculture se prétend plus efficace

Message cité 1 fois
Message édité par moonboots le 13-04-2014 à 01:20:10
n°37799681
moonboots
Posté le 13-04-2014 à 01:15:11  profilanswer
 

cette histoire de surface est d'autant plus ridicule que la majorité des cultures est à destination de l'élevage et qu'on peut (et qu'on sera de toute façon contraint à) réduire considérablement cette part... si tant est que la surface soit un problème, ce qu'elle n'est pas, le problème c'est le coût


Message édité par moonboots le 13-04-2014 à 01:20:58
n°37799798
Profil sup​primé
Posté le 13-04-2014 à 01:47:30  answer
 

drap :)

n°37800407
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 13-04-2014 à 10:26:51  profilanswer
 

moonboots a écrit :


et ? on n'a pas la place pour nourrir 7 milliards d'humains sur une autre base que la viande et les céréales   :heink:  
 


 
Je répond à ça : "quant à la disette... rien n'indique que le paléolithique était caractérisé par la rareté, au contraire, sinon notre espèce n'aurait pas été viable, je ne vois pas pourquoi on se serait distingué des autres espèces qui, elles, ne se sont jamais emmerdées à cultiver... on est donc la première espèce animale à pratiquer l'agriculture et la question peut légitimement se poser de savoir si ce n'est pas une absurdité, du moins de la façon dont c'est pratiqué... la déforestation par exemple ne pose-t-elle pas plus de problème qu'elle n'en résout ? "
 
Je répond donc que c'est possible de vivre sans agriculture, comme au paleio, comme les autres animaux, à condition de diviser la pop d'un facteur 1000 cad d'être 200k et non 200M (dans l'exemple européen)  
 
 

moonboots a écrit :


béh heu on est essentiellement sapiens et non néandertal (ça change rien ceci dit)


 
Voilà. Là encore tu as toutes les situation avec des population comme les Inuits qui ont un régime quasi exclusivement carné, d'autre qui ne mangent presque que du riz, etc
 

moonboots a écrit :


source ?
ça a bien sûr été partiellement le cas, surtout à certaines périodes où la survie l'a imposé, mais pour l'essentiel nous sommes une espèce frugivore, comme le singe qui mange très peu de produits animaux ou de graines...


 
Mais le régime alimentaire n'était plus du tout exclusivement frugivore au paléo (chasseur-cueilleur) puis a de nouveau changé au néolithique : consommation massive de céréale, de lait, etc. Et cela a entraîné des adaptations comme la digestion du lactose.
 

moonboots a écrit :


source ? sans compter que l'espace n'est pas tout, il y a la dépense énergétique...
 

moonboots a écrit :


parce que bien sûr l'homme n'a jamais déconné dans ses pratiques et qu'il est donc inutile de se poser des questions
et surtout laisser les autres réfléchir à notre place (qui sont "les autres" ? on se demande...)
 


 

moonboots a écrit :


source ? sans compter que ça ne résout rien à la raréfaction inéluctable du pétrole
 


 
 


 
http://reho.st/self/4f3ea4ec0dba256b022cdd5b76185968f6d4fd2a.png
source
 
 
 


Consommation finale d'énergie du secteur agriculture-pêche
 
En million de tep  
                    2012
Produits pétroliers 3,45
Electricité         0,69
Gaz                 0,23
EnR                 0,06
Total               4,42


 
[url=http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/energie-climat/s/agriculture.htmlsource[/url]
 
Pour le pétrole ça correspond à la conso de fuel essentiellement. Il reste la consommation d'engrais et de produits phyto
 
1. La consommation d’énergie directe de l’agriculture
En 2005 : 3,5 Mtep: (dont 2,8 pour produits pétroliers et 0,5 pour  
électricité)  
Consommation stabilisée depuis quelques années
 
2. La consommation d’énergie indirecte de l’agriculture
 
 En 2005 : 5,7 Mtep: (dont 2,5 engrais azotés, 2 matériels et  
bâtiments, 0,7 fabrication aliments bétail, 0,5 phytos)
 
Consommation d’énergie énergies directes + indirectes = 9,2  
Mtep/an soit :5,7 % de la consommation d’énergie finale (161  
Mtep/an)

 
3. Les IAA consomment 5,3 Mtep d’énergie directe en  
2006

 
source
 
 
On peut substituer le pétrole utilisé par le machinisme agricole avec des huile brute végétal, en autoconsommation. Diminuer la conso par un meilleur  (gains potentiels estimé à 10%). Quand c'est possible, passer à des pratiques culturales plus légères (technique sans labour : -30% de fuel/ha, semi directe : -40%). Améliorer l'efficacité énergétique : réglage des moteurs (-10% potentiel), économie de chauffage des batiments et des serres, rationalisation de l'usage d'engrais azoté, développement de la culture des légumineuse, développement du bois énergie (chauffage), méthanisation à la ferme (cogénération de chaleur + revente électricité).  
 

moonboots a écrit :


justement la permaculture se prétend plus efficace


 
Prétend sans en apporter la preuve que c'est plus efficace. C'est cette prétention que je conteste. Quand tu lis sur quoi c'est fondé tu trouves des gourous, pas des scientifiques.

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 13-04-2014 à 11:12:12

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°37801153
moonboots
Posté le 13-04-2014 à 12:43:26  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Je répond donc que c'est possible de vivre sans agriculture, comme au paleio, comme les autres animaux, à condition de diviser la pop d'un facteur 1000 cad d'être 200k et non 200M (dans l'exemple européen)  


ce n'est pas le postulat de la permaculture, après c'est pas moi qui vais trancher
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Voilà. Là encore tu as toutes les situation avec des population comme les Inuits qui ont un régime quasi exclusivement carné, d'autre qui ne mangent presque que du riz, etc
 
Mais le régime alimentaire n'était plus du tout exclusivement frugivore au paléo (chasseur-cueilleur) puis a de nouveau changé au néolithique : consommation massive de céréale, de lait, etc. Et cela a entraîné des adaptations comme la digestion du lactose.


non, pas exclusivement frugivore, mais essentiellement frugivore, on a bien été amené parfois à consommer une grosse part de viande par nécessité, ça ne veut pas dire que notre physiologie y est adaptée, nous n'avons pas une physiologie de carnivores, cf le singe qui nous est très proche, et d'ailleurs notre santé en témoigne, cf le rapport Campbell, la consommation de produits animaux est massivement responsable d'un tas de pathologies modernes : cancers, diabète, arthrites, maladies auto-immunes, maladies cardio-vasculaires, etc...
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

On peut substituer le pétrole utilisé par le machinisme agricole avec des huile brute végétal, en autoconsommation. Diminuer la conso par un meilleur  (gains potentiels estimé à 10%). Quand c'est possible, passer à des pratiques culturales plus légères (technique sans labour : -30% de fuel/ha, semi directe : -40%). Améliorer l'efficacité énergétique : réglage des moteurs (-10% potentiel), économie de chauffage des batiments et des serres, rationalisation de l'usage d'engrais azoté, développement de la culture des légumineuse, développement du bois énergie (chauffage), méthanisation à la ferme (cogénération de chaleur + revente électricité).  


je ne suis pas opposé à la mécanisation hein   [:cerveau spamafote]  je suis davantage opposé à la chimie
ce que je dis c'est que 1) la mécanisation n'est sans doute pas tenable à terme, même si tu remplaces le pétrole par des bio-carburants tu te retrouves devant la nécessité de cultiver des énormes quantité de terrain pour les produire 2) une grosse part de l'agriculture est à destination de l'élevage, c'est un modèle qu'on a tout intérêt à éviter à tous points de vue, on y gagnerait un grand bénéfice
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Prétend sans en apporter la preuve que c'est plus efficace. C'est cette prétention que je conteste. Quand tu lis sur quoi c'est fondé tu trouves des gourous, pas des scientifiques.


ah mais tu as parfaitement le droit de contester   :D   il doit y avoir une part de n'importe quoi dans ce qu'il raconte d'ailleurs, j'ai aussi tiqué sur les chiffres qu'il cite et ça m'intéresserait de savoir d'où il les tire, par contre il faut rester ouvert aux alternatives, parce que si tu t'en tiens à la science (qui ne sait pas tout d'ailleurs) les scientifiques eux-mêmes expliquent que notre modèle actuel n'est pas tenable

n°37860231
antipognon
Blacklisteur fou
Posté le 18-04-2014 à 10:34:37  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
Tu es en train de découvrir l'agriculture traditionnelle, et de t'aviser que en effet oui, cela permet de faire pousser des plantes utiles à l'hommes et de se nourrir avec. Et que dans ce cadre on pratique depuis toujours un assolement ou une association comprenant des légumineuses (pois, luzerne, trèfle, vesce...) pour bénéficier de l'enrichissement en azote. C'est formidable, en effet.  
 
Et c'est toujours couramment utilisé
Un petit exemple :
http://reho.st/self/4197f9701a66a4 [...] 61a099.png
(source)
 
 
Mais l'atteinte de haut rendement a nécessité des apports supplémentaires, c'est une des composante de la révolution verte.  
 
Et par ailleurs il y a comme je t'ai dis des contrainte de mécanisations.
 
 

Citation :

De plus si tu veux parler de manque de variété dans l'agriculture regarde où on en est...nombre d'espèce de légumes/fruits ont été abandonné pour une culture stéréotypée.(Il suffit de voir par exemple le nombre d'espèce de tomates qui existent et le nombre d'entre elles effectivement cultivées).


 
Le Catalogues français des semence comprend environs 4 000 variétés d'espèces agricoles et plus de 2 500 variétés d'espèces potagères. Et l'ensemble des Catalogue européen regroupent plus de 18 200 variétés d'espèces agricoles et plus de 16 200 variétés potagères
source
 
Il n'y a pas une période de l'histoire où l'agriculteur a eu autant le choix de la variété.
 

Citation :

L'agriculteur n'élève pas ses chevaux de traits car ça n'a jamais été son job...


 
Le modèle traditionnel de l'agriculture européenne c'est "polyculture - élevage". Donc fréquemment, si, l'agriculteur élevait ses animaux de traits (boeuf ou chevaux). Cela faisait parti du métier. Et quand ce n'était pas le cas, c'était une composante de la division du travail.
 

Citation :

il y a des éleveurs pour ça comme il y a des fabricants de tracteurs pour le faire, comme il n'a jamais fabriqué sa charrue d'ailleurs. Alors oui il est tributaire d'autres activités et c'est normal mais pas dans ce cas ci.
Sélectionner ses semences a toujours fait parti du sien. Récolter ses propres graines est un gage d'un peu plus d'indépendance.


 
Excuse moi, mais tu piétine dans ton argument.  
 
Et on va faire bref : c'est n'importe quoi. Le choix d'une semence certifiée plutôt qu'une semence fermière est un choix rationnel, qui dépend d'un calcul technico économique. Si on est dans un domaine variétal avec un fort prix de vente et/ou qui bénéficie d'un fort progrès génétique annuel, il vaut la peine d'investir dans le progrès génétique. Sinon faire de la semence à la ferme. Et se mêlent à ça des considération sanitaires ou pratiques (cribler le grain c'est bien relou, j'en témoigne, se trimbaler les centaines de sacs, fabriquer son propre enrobé, etc  ce n'est pas sans conséquence sanitaire potentielles, etc).
 
 

Citation :

Génétique performante oui...mais ça on a pas attendu la "révolution" ogm pour le faire. Ca fait des milliers d'années que nous selectionnons les animaux et les plantes que nous élevons/cultivons.


 
Formidable oui. Mais là encore, tu redécouvres l'eau tiède. Il se trouve qu'à la suite de ce progrès linéaire millénaire, on a aboutit à une époque où le progrès devenait exponentiel, et où la maitrise de la génétique est devenu une science de moins en moins empirique.
 

Citation :

Avec un certains succès. Comme je l'ai déjà dit les ogm n'ont que pour seul utilité de faire gagner beaucoup d'argent grâce au brevet qu'ils induisent. Et ce n'est pas de la technophobie que de faire une critique de ce système, il faut juste savoir admettre que la technologie doit être "utile" et apporter un vrai plus, ça ne doit pas être un "gagdet".


 
S'ils se vendent c'est qu'ils satisfont les agriculteurs qui sont parfaitement capables de calculer un ratio coût-bénéfice. N'est ce pas l'évidence même ?
 
 

Citation :

Pour caricaturer un peu, une légende urbaine veut que les américains aient dépensé des millions pour concevoir un stylo qui écrit dans l'espace, alors que les russes ont utilisé...un crayon.(j'espère que tu vois ce que je veux dire).


 
Oui, je vois bien. Mais la comparaison ne fonctionne pas ici.
 

Citation :


Le tracteur est utile, une trayeuse est utile...Je n'ai rien contre ta révolution verte en soi mais on commence à se rendre compte que ces produits balancés en masse sur les plantes et les sols nuisent largement à notre santé.DOnc il faut en contrôler l'usage et surtout trouver des alternatives (je n'ai pas dit que c'était simple).


 
Mais en permanence on trouve des alternatives à la chimie. Dont un qui intéresse particulièrement ce fil : agir sur le génôme...


 
Encore une fois je n'ai aucun problème avec la mécanisation, c'est un réel progrès! Par contre les semences ogm brevetées qui doivent être cultivées avec les produits de la marque correspondante...Tu vas sûrement me dire que c'est logique car développer ensemble, mais le hic c'est que c'est surtout fait pour améliorer les bénéfices, car oui les ogm servent surtout à ça! Mais tu nies joyeusement le côté business de la chose. On a pas attendu les ogm pour avoir des rendements élevés...Je me répète mais on a pas attendu les ogm pour faire de la séléction dans les semences.
 
Le catalogue européen des semences? Merci mais je connais! La subtilité qui à l'air de t'échapper c'est que tu ne retrouves pas cette variété dans les cultures et donc ton supermarché.
Pour ton information sache qu'il existe plus de 10000 variétés rien que pour les tomates. Les ogm vont aggraver d'autant plus cet état de fait.
 
Pour ce qui est d'élever ses chevaux de trait, en effet l'agriculteur pouvait le faire et le faisait mais tu admettras sans peine que fabriquer son propre tracteur est un poil plus complexe. Là oui la division du travail à fait son oeuvre c'est une évidence, comme il ne fabrique pas lui même ses outils! C'est logique encore une fois ce n'est pas son job.
 

Citation :

Et on va faire bref : c'est n'importe quoi. Le choix d'une semence certifiée plutôt qu'une semence fermière est un choix rationnel, qui dépend d'un calcul technico économique. Si on est dans un domaine variétal avec un fort prix de vente et/ou qui bénéficie d'un fort progrès génétique annuel, il vaut la peine d'investir dans le progrès génétique. Sinon faire de la semence à la ferme. Et se mêlent à ça des considération sanitaires ou pratiques (cribler le grain c'est bien relou, j'en témoigne, se trimbaler les centaines de sacs, fabriquer son propre enrobé, etc  ce n'est pas sans conséquence sanitaire potentielles, etc).


 
Tu dis des sornettes, je m'excuse d'être aussi rude mais encore une fois tu nies purement et simplement que le seul véritable gagnant c'est le semencier,la semence certifiée qui dépend d'un calcul technico économique surtout favorable au semencier.  Le choix de la culture ogm est avant tout basé sur un lobbying et un démarchage très actifs.
J'ajouterai que les rendements miraculeux promis ne sont jamais ou rarement atteint. Sans compter que les plantes et les nuisibles finissent bien souvent par s'adapter.
http://www.liberation.fr/sciences/ [...] mes_553731
 
 

Citation :

Formidable oui. Mais là encore, tu redécouvres l'eau tiède. Il se trouve qu'à la suite de ce progrès linéaire millénaire, on a aboutit à une époque où le progrès devenait exponentiel, et où la maitrise de la génétique est devenu une science de moins en moins empirique.


 
Apparemment tu as du mal à comprendre certaines choses simples, et tu confirmes d'ailleurs mon propos! Les ogm ne sont en rien une révolution. Je me répète inlassablement mais ils n'ont en rien révolutionner l'agriculture mais le business...La meilleure façon d'assurer l'alimentation mondiale ne consiste pas en quelques plantes miraculeuses issus du génie génétique mais à varier les cultures et en cultivant des plantes adaptées aux différents milieus. (Là encore ça demande de miser sur la variété).
 

Citation :

Oui, je vois bien. Mais la comparaison ne fonctionne pas ici.


 
Au contraire ça fonctionne très bien! Pourquoi dépenser des millions pour un pseudo progrès alors que les solutions existent déjà!
 
 

Citation :

Mais en permanence on trouve des alternatives à la chimie. Dont un qui intéresse particulièrement ce fil : agir sur le génôme...


 
Et avec quels résultats? Il faudrait encore des années d'expérimentations pour être sur de ce que ça va donner étant donner la complexité de la génétique mais bon encore fois business is business...

n°37866980
POUQIE
pouqie
Posté le 18-04-2014 à 18:42:22  profilanswer
 


ce que tu n'as pas l'air de comprendre c'est que le but n'est pas de savoir à qui ça profite le plus entre l'agriculteur et le semencier, mais si OUI ou NON ça profite à l'agriculteur.
 
Tu sembles penser que si ça profite à l'un c'est que c'est mauvais pour l'autre. Ca ne marche pas comme ça. Ce n'est pas un combat. Le principe du troc c'est que chacun à quelque chose que l'autre veut, et que chacun en bénéficie.
 
Si ça profite à l'agriculteur, alors c'est une bonne chose, indépendemment de combien ça profite au semencier.
 
Le "but" n'est pas à sens unique. Le but de vendre du pain c'est pas d'enrichir le boulanger. C'est d'enrichir le boulanger ET de te faire un sandwitch

Message cité 1 fois
Message édité par POUQIE le 18-04-2014 à 18:45:17

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salut c pouqie
n°37870360
Merome
Chef des blorks
Posté le 19-04-2014 à 10:37:09  profilanswer
 

POUQIE a écrit :


ce que tu n'as pas l'air de comprendre c'est que le but n'est pas de savoir à qui ça profite le plus entre l'agriculteur et le semencier, mais si OUI ou NON ça profite à l'agriculteur.
 
Tu sembles penser que si ça profite à l'un c'est que c'est mauvais pour l'autre. Ca ne marche pas comme ça. Ce n'est pas un combat. Le principe du troc c'est que chacun à quelque chose que l'autre veut, et que chacun en bénéficie.
 
Si ça profite à l'agriculteur, alors c'est une bonne chose, indépendemment de combien ça profite au semencier.
 
Le "but" n'est pas à sens unique. Le but de vendre du pain c'est pas d'enrichir le boulanger. C'est d'enrichir le boulanger ET de te faire un sandwitch


 
Faudrait pas que le boulanger en vienne à t'interdire de mettre ce que tu veux dans ton sandwich, ou à t'interdire de faire ton propre pain (en plus de s'enrichir plus que toi).


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Ceci n'est pas une démocratie
n°37871000
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 19-04-2014 à 12:35:01  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
Faudrait pas que le boulanger en vienne à t'interdire de mettre ce que tu veux dans ton sandwich, ou à t'interdire de faire ton propre pain (en plus de s'enrichir plus que toi).


 
Il n'y a pas d’équivalent ici dans la mesure où le produit vendu est totalement détruit par le consommateur final. Cela ne fonctionne que si le bien est reproductible à l'infini.


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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°37987759
Merome
Chef des blorks
Posté le 30-04-2014 à 19:30:29  profilanswer
 

OGM, la fin du bluff
 

Citation :


La revue Food Chemistry (du groupe néerlando-britannique Elsevier Science) publie une étude scientifique sur le soja qui remet en cause le principe "d'équivalence en substance" imposé par les fabricants d'OGM pour passer outre les expérimentations à long terme des manipulations génétiques et selon lequel OGM et non-OGM, tout se vaut.  
 
(...)
 
L’étude rapporte que les graines de soja génétiquement modifié « Roundup Ready » (RR) de Monsanto contiennent des résidus de glyphosate et de l'acide aminométhylphosphonique (principal produit de dégradation chimique du glyphosate) respectivement à des taux moyens de 3,3 et 5,7 mg /kg. C’est la preuve que le glyphosate s'accumule dans le soja Roundup Ready.  
 
L’article décrit aussi la différence de composition nutritive entre soja GM et soja non GM.
 
Le soja biologique contient plus de sucres (glucose, fructose,  saccharose, maltose), significativement plus de protéines, plus de zinc et moins de fibres que les sojas conventionnels ou génétiquement modifiés. Les fèves de soja biologiques contenaient également moins d’acides gras saturés et d’acides gras polyinsaturés (oméga- 6)


 
Merci aux spécialistes du topic de m'indiquer s'il s'agit d'une étude bidon (genre Séralini) ou si l'article présente des conclusions que l'étude ne permet pas de faire.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°37988975
teepodavig​non
Sheraf.
Posté le 30-04-2014 à 21:35:42  profilanswer
 

Ca coute rien de mettre le lien direct vers l'étude en question.
http://www.sciencedirect.com/scien [...] 4613019201


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Laurent est mon fils.
n°37989032
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 30-04-2014 à 21:40:35  profilanswer
 

Ils font la découverte étonnante qu'on trouve des résidus de glyphosphate uniquement sur les culture où le glyphosphate est utilisé. Renversant. Mais sans tester la présence de résidus de pesticides dans les autres types de cultures pour comparer. Sinon on retrouve les même défauts statistiques que chez Seralini, les tests utilisés sont inadaptés sur des échantillons insuffisants et des groupes mal conçus, sans groupe contrôle.

 

Pour une revue non exhaustive des défauts méthodologiques de l'étude, voir notamment les points soulevés par Amelia Jordan ici:

 

http://www.skeptiforum.org/a-criti [...] t-al-2013/

 
Citation :

I am skeptical of this statement in particular: “By comparing herbicide tolerant (“Roundup Ready”) GM soybeans directly from farmers’ fields, with extended references to both conventional, i.e. non-GM soybeans cultivated under a conventional “chemical” cultivation regime (pre-plant herbicides and pesticides used), and organic, i.e. non-GM soybeans cultivated under a “no chemical” cultivation regime (no herbicides or pesticides used), a test of real-life samples ‘ready-to-market’ can be performed.”

 

I do not know if the authors are familiar with the multitude of organic pesticides available for use in the US and so did not ask the farmer, or whether the farmer actually did not use any chemicals for treatment of weeds or pests. I find it highly unusual for a commercial organic operation to use no organic chemical controls themselves. I would have liked to see what type of organic regime the organic fields were under and confirmation stated in the paper that the authors asked the farmers what regime they were using. There are an untold number of different management practices growers can use in any combination, not to mention environmental variable that can drastically alter the crop being grown. We need to know those variables, so we can properly assess and put into context the data collected. It is unfortunate, that we are not given the context of this data.

 

I disagree with their ad hoc statement that testing soybeans straight from the fields is an accurate example of “ready-to-market samples”. By limiting their research to a handful of operations instead of performing lab tests so as to include the entire possible spectrum of grower operations, the authors fail to appropriately capture the true potential of glyphosate in soybean. This type of experiment has no proper controls for varietal, soil type, grower regime, etc. To be more succinct: the lack of controls presented in this paper, the unreasonably low number of samples per group, and the lack of data on sample variables lead me to believe that their conclusions cannot have any statistical merit.

 

EDIT: An observation from The Physics Police has shed light on why the ANOVA test was entirely inappropriate for this study. ANOVA requires independence, normality, and equal variances. While difficult to prove independence in many field trials, the authors never state that they ran any of their 35 variables, for each sample, through any test for equal variances. The attributes must demonstrate normality and equal variances in order for ANOVA to work. There is no mention of any such tests in their paper.

 

The authors claim that there are no pesticide monitoring programs in Canada, the EU, and the USA. This is a blatantly false statement, at least for the USA. There has been a pesticide food-monitoring program run by the FDA and in cooperation with the EPA and the USDA for decades now. The authors then criticize the USA, Canada and the EU for not having these (existing) programs; however, the authors don’t specify what these programs should be looking for. What are those programs supposed to monitor? Use? Concentration? Weed resistance? Residue? We don’t know, and not supplying us with a more detailed picture makes this tactic feel like a dirty trick. The authors falsely claim there is are no pesticide monitoring programs and then fail to put forth an outline of what those programs should look like.

 

For the sake of experimental design, the authors used the organic soy group as the control. I do not find this acceptable. A control is a baseline with all known variables identified and measured so that you can compare your findings with the least amount of error and influence introduced by those variables. To reference the previous edit with regards to statistical integrity, a control is used to compare distributions of data against to test for normality and equal variances. No control, no way to prove that your data have equal variances or normal distributions.

 

On the one hand, the authors want to prove that GM-soy isn’t as nutritious a product as organic soy, but instead of running greenhouse trials where they can control variables such as: the application of pesticides, the concentration of minerals in the soil, the specific soy varietal, the planting period, and the environmental conditions, the authors chose uncontrolled environments. By introducing unknown and unquantifiable variables into the experiment, the authors give up certainty in their results.

 

The authors do not provide any data on date of harvest, nor what was planted in previous years. They state no efforts to standardize sample collection within a field, nor time of collection post pesticide spray. None of these data are provided in the paper. What about flood plain status for the farms? What is the soil composition? What was planted the year before? CRP? Corn? Beets? All this information is crucial to the nutritional content of the crop grown and will affect the quality of the product.

 

The following excerpts from the paper highlight the largest problem with the study, the experimental design is deeply flawed and any data collected will be statistically useless. “Since different varieties of soy (different genetic backgrounds) from different fields (environments) grown using different agricultural practices were analyzed, we need to acknowledge that variation in composition will come from all three of these sources.” This is the purpose of a control. To reiterate, they would not have needed to make this statement if they had added a greenhouse control trial group.

 

“However, since 13 samples out of the 31 had at least one ‘sibling’ (same variety) to compare both within and across the different agricultural practices, how the same variety ‘performed’ (i.e. its nutritional and elemental composition) between different environments and agricultural practices could be compared. [] The ten samples of conventional soybeans were of four different varieties: The GM samples were from 8-9 different varieties. The organic samples consisted of nine different varieties. The conventional and organic varieties overlapped in the use of “Legend 2375” (n=3 conventional and n=1 organic sample). There was no overlap in varieties between the GM and either the conventional or organic varieties.”

 

The number of samples collected poses the largest problem with this experiment. The authors should have used n=30 for each group (GM soy, conventional soy, organic soy, and the missing greenhouse control group) in order to obtain meaningful statistical results. Instead, the number of samples collected were 1/4th the number that should have been collected. To add to this severe lapse in experimental design, there aren’t enough matching soy varietals between groups to conduct any meaningful statistical analysis. An n=4 is far too small a sample size to run any comparison with. There is one organic sample that can be compared with three conventional samples of the same variety of soybean. There is no way that the authors could derive any worthwhile statistical meaning from the samples they collected. There are just too few samples.

 

What is up with these figures? Figure 1: What is the point of showing the organic and the conventional groups if there was no detectable glyphosate in either and this finding has already been stated earlier in the paper? This is a waste of valuable space and makes the GM-soy group stand out like a sore thumb. It is visually misleading and holds no value. Also, that looks like a lot of variation in the AMPA and glyphosate detected, but we aren’t given a context in which to interpret them. I would like to see a confidence interval and data from other studies to compare those numbers against. Additionally, with an n so small and without having the relevant data on the farming practices used on each individual sample, we can’t make any inferences as to why we see the large variation or even the levels of glyphosate in the samples.

 

I really don’t understand Figure 2. What are the 35 variables they have standardized for, what does height mean, and in what unit is height? They measured 32 variables in table 2 and four types of sugars and fiber in table 3, but for the sake of being nit-picky, I want to see an explicit list of those variables to reduce confusion. All I see is a cluster dendrogram with a whole bunch of names and no guidance to tell me how to interpret it or assign significance.

 

Figure 3 is absolutely atrocious. What is the unit of measurement for the different axes and how exactly did they separate the groups out? They don’t tell us. Are there any variables that stand out as significant in separating all three growing methods? What are they? This figure is pointless because it assigns no significance, and like the other figures present, there is no legend!

 

Once again, the citation methodology in this article is unacceptable. In this excerpt, we see the first two assertions cited using questionable studies, and the third is not supported with referenced evidence whatsoever. “The increased use of glyphosate on Roundup Ready soybeans in the US (Benbrook, 2012), contributing to selection of glyphosate-tolerant weeds (Shaner et al., 2012) with a response of increased doses and/or more applications used per season, may explain the plant tissue accumulation of glyphosate.”

 

Even their data interpretation is substandard. “Using this formula, the data set has on average ‘glyphosate equivalents’ of 11.9 mg/kg for the GM soybeans (max. 20.1 mg/kg).” Wait, so the data set of n=10 have a mean approximately 55% the max level of ‘glyphosate equivalents’ allowed? Then what’s the big fuss about toxicity? I thought this was about nutrient equivalence.

 

The 4.3 Nutritional Components section in the discussion is full of unsubstantiated claims on soy and it’s role in a healthy diet. EDIT: the Observations article “Saturated Fat is not the Major Issue” recently published in the British Medical Journal highlights the changing data available on saturated fat. I follow the world of nutritional science pretty closely and this topic is coming under considerable scrutiny and review right now because assertions made decades ago about fats and their rolls in a healthy diet were actually not fully supported by the evidence presented. What’s more, they provide no numbers to put into context how much the differences in nutritional will affect a normal diet. There is a difference, but what is the impact? Is it something to get our panties bunched up for or can we meet for drinks at the beach and not think about it again?

 

The final nail in the coffin is that this paper cites Seralini et al. Any paper that uses a retracted article needs to immediately come under greater scrutiny. Addiitonally, the Monsanto, 1999 citation is nothing but a broken link to an “internet communication” and not an actual study. As evidence that the authors have failed to state their conflicts of interest, the author J. Fagan has ties to the organization Open Earth Source, which is staunchly anti-GMO. GenØk has been the subject of accusations of lies, fraud, and false information from Klaus Ammann, the respected Chairman EFB Section on Biodiversity from the University of Bern in Bern, Switzerland. The cited paper Benbrook, 2012 is by author Charles Benbrook, who is not a research scientist and whose own studies have come under significant fire for not holding up to basic experimental design. Overall, the authors are not independent scientists, but prove to have agendas that are reflected in their other work and with ties to biased organizations.

 

In conclusion, this is lazy science, shoddy writing, and a truly deplorable attempt to compare the nutritional quality of organic, conventional, and GM-soy. This study has the feel of a group of people who wanted a certain outcome and designed their experiment in such a way that a hand picked combination of variables would give them the results they were looking for. As we continue in this age to biotechnology, we need to keep abreast of what changes we see in food products, whether from new IPM strategies, new chemicals on the market, or new GM varietals available. These changes need to be tracked in controlled environments to better understand the mechanisms involved so we can adjust accordingly to new data. They should not be conducted in uncontrolled environments with miniscule sample sizes as an attempt to appease the public.

Message cité 1 fois
Message édité par Cardelitre le 30-04-2014 à 21:42:10

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Intra-Science  -  To thine own self be true
n°37990145
teepodavig​non
Sheraf.
Posté le 30-04-2014 à 23:00:43  profilanswer
 

Aurait-on une chance de trouver autant de glyphosphate dans les variétés OGM et non OGM en élargissant les tests ect. ?

n°37990424
POUQIE
pouqie
Posté le 30-04-2014 à 23:37:51  profilanswer
 

teepodavignon a écrit :

Aurait-on une chance de trouver autant de glyphosphate dans les variétés OGM et non OGM en élargissant les tests ect. ?


logiquement non vu qu'on utilise le glyphosate uniquement sur des cultures OGM résistantes au glyphosate
 
(c'est un herbicide considéré grosso modo innoffensif)


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salut c pouqie
n°37990927
Profil sup​primé
Posté le 01-05-2014 à 01:43:11  answer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
Il n'y a pas d’équivalent ici dans la mesure où le produit vendu est totalement détruit par le consommateur final. Cela ne fonctionne que si le bien est reproductible à l'infini.


 
Faudrait plutôt utiliser le modèle des yaourts - à partir d'un yaourt du commerce (et d'une yaourtière) on peut se faire ses propres yaourts à l'infini (enfin, quasiment). Ca ferait chier que Mamie Nova vienne tirer les oreilles des consommateurs possesseurs de yaourtières Moulinex.

n°37991146
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 01-05-2014 à 04:31:29  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Ils font la découverte étonnante qu'on trouve des résidus de glyphosphate uniquement sur les culture où le glyphosphate est utilisé. Renversant. Mais sans tester la présence de résidus de pesticides dans les autres types de cultures pour comparer. Sinon on retrouve les même défauts statistiques que chez Seralini, les tests utilisés sont inadaptés sur des échantillons insuffisants et des groupes mal conçus, sans groupe contrôle.

 

Pour une revue non exhaustive des défauts méthodologiques de l'étude, voir notamment les points soulevés par Amelia Jordan ici:


hmmm je suis d'accord sur la taille des échantillons qui nuit pas mal à la crédibilité de l'étude. mais la nullité du "debunking" de machin est affligeant

Citation :

I do not know if the authors are familiar with the multitude of organic pesticides available for use in the US and so did not ask the farmer, or whether the farmer actually did not use any chemicals for treatment of weeds or pests. I find it highly unusual for a commercial organic operation to use no organic chemical controls themselves.


ouais et dans ceux-là y en a combien qui contiennent du glyphosate ?

 
Citation :

The authors claim that there are no pesticide monitoring programs in Canada, the EU, and the USA. This is a blatantly false statement, at least for the USA.


c'est pas ce qu'ils ont dit.

Citation :

Residue analysis is of particular interest, since there are no programmes in the EU, US or Canada designed to monitor the main herbicides used in transgenic crop production.


j'ai le document de la FDA sous les yeux : http://www.ams.usda.gov/AMSv1.0/ge [...] rdc5106521
le glyphosate n'est pas testé et dans les types de cultures testées on ne retrouve bizarrement ni le soja ni le maïs…

 

d'ailleurs wikipedia en parle aussi

Citation :

According to the National Pesticide Information Center fact sheet, Glyphosate is not included in compounds tested for by the Food and Drug Administration's Pesticide Residue Monitoring Program, nor in the United States Department of Agriculture's Pesticide Data Program, however a field test showed that lettuce, carrots, and barley contained glyphosate residues up to one year after the soil was treated with 3.71 pounds of glyphosate per acre.[24]

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Glyphosate

 

donc bon je vais pas me taper le reste de sa prose, de ce qu'il en ressort la démarche n'a rien de sceptique c'est du militantisme. mais si l'étude comporte des faiblesses, elle met bien le doigt sur deux ou trois trucs qui méritent d'être réfléchis.

Message cité 2 fois
Message édité par mIRROR le 01-05-2014 à 04:35:38

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« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
n°37992518
Camelot2
Posté le 01-05-2014 à 12:40:31  profilanswer
 

mIRROR a écrit :


 
donc bon je vais pas me taper le reste de sa prose, de ce qu'il en ressort la démarche n'a rien de sceptique c'est du militantisme. mais si l'étude comporte des faiblesses, elle met bien le doigt sur deux ou trois trucs qui méritent d'être réfléchis.


 
En parlant de militantisme:
 

Citation :

The final nail in the coffin is that this paper cites Seralini et al. Any paper that uses a retracted article needs to immediately come under greater scrutiny. Addiitonally, the Monsanto, 1999 citation is nothing but a broken link to an “internet communication” and not an actual study. As evidence that the authors have failed to state their conflicts of interest, the author J. Fagan has ties to the organization Open Earth Source, which is staunchly anti-GMO.


 

n°37993116
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 01-05-2014 à 14:01:26  profilanswer
 

mIRROR a écrit :


Citation :

I do not know if the authors are familiar with the multitude of organic pesticides available for use in the US and so did not ask the farmer, or whether the farmer actually did not use any chemicals for treatment of weeds or pests. I find it highly unusual for a commercial organic operation to use no organic chemical controls themselves.


ouais et dans ceux-là y en a combien qui contiennent du glyphosate ?

Tu ne sembles pas comprendre l'objet de la critique ici. L'absurdité de cette partie de l'étude est de montrer qu'on ne trouve des résidus de glyphosphate uniquement sur les cultures traitées au glyphosphates. Incroyable. On a un beau graphique comparant les différentes cultures, mais uniquement sur le critère du glyphosphate, ce qui n'a aucun sens. Une comparaison pertinente aurait été de comparer les résidus de pesticides utilisés dans chaque type de culture respectifs, et il y en a, que ce soit dans l'agriculture "standard" ou bio. Les glyphosphates remplacent d'autres herbicides utilisés dans d'autres types de cultures. Donc pour faire une comparaison valable par rapport à l'hypothèse qu'il cherchent à valider (il n'y a pas d'équivalence entre les types de cultures quant aux résidus de pesticides), on doit évaluer tous les résidus de pesticides dans chaque culture, et pas uniquement le glyphosphate. Ca tombe sous le sens et c'est passablement suspect qu'il ne l'aient pas fait.

 


mIRROR a écrit :

Citation :

The authors claim that there are no pesticide monitoring programs in Canada, the EU, and the USA. This is a blatantly false statement, at least for the USA.


c'est pas ce qu'ils ont dit.

Citation :

Residue analysis is of particular interest, since there are no programmes in the EU, US or Canada designed to monitor the main herbicides used in transgenic crop production.


j'ai le document de la FDA sous les yeux : http://www.ams.usda.gov/AMSv1.0/ge [...] rdc5106521
le glyphosate n'est pas testé et dans les types de cultures testées on ne retrouve bizarrement ni le soja ni le maïs…

 

d'ailleurs wikipedia en parle aussi

Citation :

According to the National Pesticide Information Center fact sheet, Glyphosate is not included in compounds tested for by the Food and Drug Administration's Pesticide Residue Monitoring Program, nor in the United States Department of Agriculture's Pesticide Data Program, however a field test showed that lettuce, carrots, and barley contained glyphosate residues up to one year after the soil was treated with 3.71 pounds of glyphosate per acre.[24]

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Glyphosate


Pour la FDA peut-être, mais pour l'EFSA ce qu'ils affirment est très clairement faux.
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/doc/3130.pdf

 
mIRROR a écrit :

donc bon je vais pas me taper le reste de sa prose, de ce qu'il en ressort la démarche n'a rien de sceptique c'est du militantisme. mais si l'étude comporte des faiblesses, elle met bien le doigt sur deux ou trois trucs qui méritent d'être réfléchis.

Le reste de sa prose concerne essentiellement les défauts méthodologiques de l'étude, qui sont des objections tout à fait pertinentes et qui ne se limite pas et de loin au problème de la taille des échantillons.

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Message édité par Cardelitre le 01-05-2014 à 14:05:00

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Posté le 01-05-2014 à 14:46:48  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Tu ne sembles pas comprendre l'objet de la critique ici. L'absurdité de cette partie de l'étude est de montrer qu'on ne trouve des résidus de glyphosphate uniquement sur les cultures traitées au glyphosphates. Incroyable. […]

On remarquera que l'argument avancé sur ce topic concernant le glyphosate était sa biodégradabilité et pas son accumulation avec ses résidus dans la plante. Pas si incroyable que ça à la lecture de certains.
 

Camelot2 a écrit :

En parlant de militantisme:

Amelia Jordan est elle même (dans un autre article) une pro ogm qui sert dans son discours la fin de la famine, et les vies sauvée. Son approche critique semble plus se focaliser sur les marchands de peur que sur les marchands de rêve.


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Posté le 01-05-2014 à 15:48:21  profilanswer
 

teepodavignon a écrit :

On remarquera que l'argument avancé sur ce topic concernant le glyphosate était sa biodégradabilité et pas son accumulation avec ses résidus dans la plante. Pas si incroyable que ça à la lecture de certains.

Et c'est l'objet des critiques suivantes: il n'y a aucune indication du contexte des prélèvements qui ont été faits dans les champs, du type et de la fréquence du traitement appliqué et le temps qui le sépare du prélèvement, de la période de l'année, de la région ou des conditions climatiques. En bref rien qui permette de donner une info utile pour interpréter les données montrée et d'expliquer leur très grande variabilité (0.4–8.8 mg/kg, on varie d'un facteur 20 selon les échantillons, et même au maximum on reste 50% en dessous des seuils de sécurité (20 mg/kg).

 
teepodavignon a écrit :

Amelia Jordan est elle même (dans un autre article) une pro ogm qui sert dans son discours la fin de la famine, et les vies sauvée. Son approche critique semble plus se focaliser sur les marchands de peur que sur les marchands de rêve.

Son analyse critique porte pour l'essentiel sur la méthodologie et le setup expérimental de l'article, mais encore faut-il la lire.

 

En tout cas je trouve l'approche intéressante: maintenant il n'y a visiblement même plus besoin de bosser de près ou de loin avec les OGM pour être discrédité, il suffit simplement d'être pro-OGM. Intéressant comme nouveau délit d'opinion.

Message cité 1 fois
Message édité par Cardelitre le 01-05-2014 à 15:51:46

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Posté le 01-05-2014 à 16:22:17  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Son analyse critique porte pour l'essentiel sur la méthodologie et le setup expérimental de l'article, mais encore faut-il la lire.
En tout cas je trouve l'approche intéressante: maintenant il n'y a visiblement même plus besoin de bosser de près ou de loin avec les OGM pour être discrédité, il suffit simplement d'être pro-OGM. Intéressant comme nouveau délit d'opinion.

En fait je soulignais surtout à Camelot2 (et ce n'était pas une réponse aux argument aux critiques de Jordan) le fait qu'on peut toujours trouver en quelqu'un une opinion pro ou anti. Qu'elle soit déclarée ou non. Et je ne lui interdit pas d'avoir cette opinion d'ailleurs.

Message cité 2 fois
Message édité par teepodavignon le 01-05-2014 à 16:43:41

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Camelot2
Posté le 01-05-2014 à 16:44:31  profilanswer
 

teepodavignon a écrit :

En fait je soulignais surtout à Camelot2 (et ce n'était pas une réponse aux argument aux critiques de Jordan) le fait qu'on peut toujours trouver en quelqu'un une opinion pro ou anti. Qu'elle soit déclaré au non. Et je ne lui interdit pas d'avoir cette opinion d'ailleurs.


 
Et je ne faisais que renvoyer à mirror son argument. En appliquant sa logique de manière cohérente, il devrait mettre sur le côté tant le papier concerné que ses critiques. 1-1 Balle au centre...en attendant mieux.

n°37994295
Cardelitre
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Posté le 01-05-2014 à 16:48:46  profilanswer
 

teepodavignon a écrit :

En fait je soulignais surtout à Camelot2 (et ce n'était pas une réponse aux argument aux critiques de Jordan) le fait qu'on peut toujours trouver en quelqu'un une opinion pro ou anti. Qu'elle soit déclaré au non. Et je ne lui interdit pas d'avoir cette opinion d'ailleurs.


L'auteur de l'article, John Fagan, n'a pas juste une opinion hein, il est co-fondateur d'une association ouvertement anti-OGM (Earth Open Source), et étonnamment il n'est fait mention de ce fait nul part dans la section des conflits d'intérêts de son article. C'est quand même pas un manquement anecdotique, voire c'est carrément malhonnête.
 
Edit: ah mais c'est pas tout en fait, c'est carrément son fond de commerce.
 

Citation :

John Fagan, Ph.D. is a leading authority on sustainability in the food system, biosafety, and GMO testing. He is Founder and Chief Scientific Officer of Global ID Group (www.global-id-group.com), through which he has pioneered the development of innovative tools to verify and advance food purity, safety and sustainability. These tools include DNA tests for genetically engineered foods, the first certification program for Non-GMO foods, and a leading program dedicated to certifying corporate social responsibility and environmental sustainability in the food and agricultural industries


 
http://www.zoominfo.com/p/John-Fagan/1664093


Message édité par Cardelitre le 01-05-2014 à 16:52:40

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mIRROR
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Posté le 01-05-2014 à 18:15:19  profilanswer
 

hey ça je suis ok sur la malhonnêteté du papier. le premier truc que j'ai cherché c'est la déclaration de conflit d'intérêt qui n'existe pas. mais elle use des mêmes méthodes et son "debunking" n'a que peu d'intérêt finalement.
 
pour le reste je suis en train de me renseigner mais voilà ça prend du temps. et c'est du temps qu'elle a pas pris pour faire un minimum de vérifications. par exemple cette histoire de surveillance des pesticides ogm : elle s'est planté sur les US et si en europe on les contrôle bien sur nos terres (et tant mieux), on importe quand même massivement des cultures ogm qui ne sont pas vérifiées (même si ça sert essentiellement à nourrir les bêtes).


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Cardelitre
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Posté le 02-05-2014 à 11:16:44  profilanswer
 

mIRROR a écrit :

hey ça je suis ok sur la malhonnêteté du papier. le premier truc que j'ai cherché c'est la déclaration de conflit d'intérêt qui n'existe pas. mais elle use des mêmes méthodes et son "debunking" n'a que peu d'intérêt finalement.

Ce n'est pas un debunking, c'est une analyse critique d'un papier scientifique. Tu te focalises visiblement sur des question annexes du contexte qui entoure l'article, mais ce n'est pas le point intéressant de ce texte.

mIRROR a écrit :

pour le reste je suis en train de me renseigner mais voilà ça prend du temps. et c'est du temps qu'elle a pas pris pour faire un minimum de vérifications. par exemple cette histoire de surveillance des pesticides ogm : elle s'est planté sur les US et si en europe on les contrôle bien sur nos terres (et tant mieux), on importe quand même massivement des cultures ogm qui ne sont pas vérifiées (même si ça sert essentiellement à nourrir les bêtes).


Le mensonge n'était qu'un demi mensonge, soit, mais ça reste tout de même un mensonge et ça n'a rien à faire dans un article scientifique qui se veut crédible. Et elle a tout à fait le droit de le relever.


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mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 02-05-2014 à 12:26:21  profilanswer
 

Cardelitre a écrit :

Ce n'est pas un debunking, c'est une analyse critique d'un papier scientifique. Tu te focalises visiblement sur des question annexes du contexte qui entoure l'article, mais ce n'est pas le point intéressant de ce texte.


pinailler entre "debunking" ou "analyse critique"… son texte est biaisé point.  
 

Cardelitre a écrit :

Le mensonge n'était qu'un demi mensonge, soit, mais ça reste tout de même un mensonge et ça n'a rien à faire dans un article scientifique qui se veut crédible. Et elle a tout à fait le droit de le relever.


c'est pas un demi mensonge. pour toutes ses autres critiques elle cite l'article sauf sur ce point. ça fait assez bizarre de lire ensuite "the citation methodology in this article is unacceptable", alors qu'elle lance son strawman sur la base de cette citation tronquée.
 

 
globalement on est d'accord : c'est pas un article scientifique. mais ça me saoule de constater quand la science devient à ce point dogmatique. j'ai pas lu le séralini parce que je supporte pas les cons qui veulent impressionner à coups d'images choquantes. mais je suis sûr qu'il doit y dire quand même une ou deux choses intéressantes. et c'est pas normal que l'on jette systématiquement le bébé avec l'eau du bain. les questions soulevées sont importantes, il y peu de débats et ils sont toujours très polarisés. après je débarque sur ce topic, mais si c'est pour constater la même polarisation…


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Cardelitre
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Posté le 02-05-2014 à 12:51:26  profilanswer
 

mIRROR a écrit :


pinailler entre "debunking" ou "analyse critique"… son texte est biaisé point.

Ce n'est pas du pinaillage. On ne discute pas sur le 11 septembre, il ne s'agit pas de debunker des délires conspirationnistes, il s'agit de faire la critique scientifique d'un article scientifique. Les démarches sont très différentes. Et le texte n'est pas "biaisé point", c'est de la science, pas de la politique. Chacun des problèmes méthodologiques soulevés ne se prêtent pas à une approches baisée, ils sont purement factuels.

mIRROR a écrit :


c'est pas un demi mensonge. pour toutes ses autres critiques elle cite l'article sauf sur ce point. ça fait assez bizarre de lire ensuite "the citation methodology in this article is unacceptable", alors qu'elle lance son strawman sur la base de cette citation tronquée.

Ca reste tout de même un mensonge ou au moins une volonté de tromper. Mais c'est franchement sans importance. Ce sont des détails du contexte qui entourent l'article, qu'ils soient juste ou faux ne dis rien sur le fond de l'article lui même et de la thèse qu'ils entendent démontrer, contrairement aux problèmes de méthodes et de setup expérimental. Mais bon encore faut-il lire plus que le premier paragraphe bien sûr.

 
mIRROR a écrit :

globalement on est d'accord : c'est pas un article scientifique. mais ça me saoule de constater quand la science devient à ce point dogmatique. j'ai pas lu le séralini parce que je supporte pas les cons qui veulent impressionner à coups d'images choquantes. mais je suis sûr qu'il doit y dire quand même une ou deux choses intéressantes. et c'est pas normal que l'on jette systématiquement le bébé avec l'eau du bain. les questions soulevées sont importantes, il y peu de débats et ils sont toujours très polarisés. après je débarque sur ce topic, mais si c'est pour constater la même polarisation…

Il y a une masse écrasante de littérature scientifique et de débats qui ont été produits autour de la question des OGM, je ne vois franchement pas de quoi tu parles.

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Message édité par Cardelitre le 02-05-2014 à 12:52:12

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