L'industrie française du jeu vidéo se serre les coudes face à l'assaillant
 
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PARIS (AFP) - L'industrie française du jeu vidéo, dont la fragilité a éclaté au grand jour avec l'intrusion du géant américain Electronic Arts (NASDAQ: ERTS - actualité) dans le capital d'Ubisoft, se mobilise pour préserver une partie de son indépendance, ce qui pourrait passer par un rapprochement entre Vivendi Universal Games et Ubisoft.
Le quotidien financier l'Agefi a lancé cette hypothèse mercredi, en affirmant que le groupe de médias Vivendi Universal (Paris: FR0000127771 - actualité) , présent dans les jeux vidéos avec sa division VU Games (VUG), aurait eu des contacts préliminaires avec Ubisoft.
Interrogés, les groupes concernés ont refusé tout commentaire. Mais la possibilité d'une défense accrue d'Ubisoft, qui malgré sa plus petite taille est le groupe français de jeux vidéo en moins mauvaise forme, a eu le mérite de faire rebondir l'action du groupe breton, qui gagnait 9,68% à 27,20 euros à 13h40.
 
Electronic Arts avait annoncé le 20 décembre avoir acheté 19,9% du capital d'Ubisoft à Talpa Beheer, société contrôlée par John De Mol, cofondateur de la maison de production Endemol.
 
A coté d'Ubisoft, numéro deux européen du secteur, le leader français Infogrames (Paris: FR0000052573 - actualité) lutte pour faire accepter un plan de sauvetage financier compliqué, tandis que VUG est un foyer de pertes important pour Vivendi. Au cours des trois premiers trimestres 2004, VUG a accusé une perte d'exploitation de 185 millions d'euros, sur un chiffre d'affaires de 211 millions d'euros.
 
"Depuis des années, je répète que les éditeurs français de jeux vidéo sont menacés de disparition et leurs difficultés ont été amplifiées par l'explosion récente du coût des licences et du développement des produits", a indiqué à l'AFP Jean-Claude Larue, président du SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir).
 
Les jeux vidéo importants représentent aujourd'hui pour les éditeurs des investissements de plus de 50 millions d'euros, entre l'achat des licences (20 millions d'euros), le travail de plus en plus complexe d'écriture du logiciel pour plusieurs plates-formes (consoles et ordinateurs) et des budgets marketing pouvant atteindre 20 à 30 millions d'euros.
 
Face à des pays comme la Chine ou le Canada, où la création de jeux coûte moins cher ou est subventionnée, l'industrie française a obtenu du gouvernement Raffarin une nette affirmation de sa volonté de soutien, notamment lors de la proclamation par le Premier ministre au Futuroscope en avril 2004 d'une "feuille de route" pour le secteur.
 
Mais la principale mesure promise, un crédit d'impôt permettant d'abaisser les coûts des investissements en France, n'est toujours pas entrée en vigueur, faute d'accord de Bruxelles.
 
Un des plus anciens éditeurs de jeux de l'hexagone, Titus Interactive, qui luttait depuis des années pour sa survie, a annoncé en début de semaine sa mise en liquidation judiciaire.
 
Aussi, un regroupement des groupes français est-il envisagé pour éviter que le leader mondial Electronic Arts, dont la prospérité contraste avec les difficultés de bien d'autres groupes américains, vienne faire son marché à loisir parmi les éditeurs français.
 
Le patron du groupe Vivendi Jean-René Fourtou a affirmé à plusieurs reprises qu'après avoir envisagé de se séparer de sa division jeux vidéo, il avait décidé de la restructurer, et même de recourir à des acquisitions pour mieux la redresser dans la perspective d'une future cession ou d'une introduction en bourse.
 
Mais VUG, qui par le passé n'avait pas su exploiter la grande popularité acquise par ses jeux éducatifs Adi et Adibou, ne remporte pas aujourd'hui les succès escomptés sur ses derniers grands jeux, Half Life 2 et Warcraft, selon des professionnels.
 
Alors que les frères Guillemot, qui controlent 17% d'Ubisoft, continuent à tenter de rallier d'autres actionnaires, comme la Caisse des Dépôts, pour bétonner leur minorité de contrôle, certains analystes du secteur doutaient mercredi que le meilleur moyen de conforter Ubisoft soit de lui faire absorber de nouveaux foyers de pertes.
 
 

RUMOR #7: Troika Games, the independent developer behind Vampire: The Masquerade - Bloodlines and The Temple of Elemental Evil, has shut down.
 
Source: The Quarter to Three forums, home of enlightened gaming discourse.
 
The official story: See below.
 
What we heard: While many independent developers are enjoying success (like BioWare and Obsidian Entertainment), others are not faring as well. This week, word surfaced that indie shop Troika Games, which was founded by several former Fallout developers and Interplay castaways, had fallen on hard times. In fact, such hard times that, by some reports, it was closing its doors. So, GameSpot went to the man himself, co-CEO and cofounder Leonard Boyarsky, to find out what's what. Boyarsky then gave us this cryptic answer: "We are basically perusing some options...after the beginning of February, we'll be making a statement." So, for now, they're still in business. But with February less than a week away, that could change soon.