Reprise du message précédent :

 
Le pack de missions était clairement abusé niveau difficulté (vraiment pour les oufzors ) mais le jeu original était mieux dosé à ce niveau là. Et quelle ambiance!

Pour info 40 jeux classiques Megadrive pour 6.99 euros sur Steam, une vrai affaire pour les nostalgiques comme nous (y'a vraiment des perles dedant) :

http://store.steampowered.com/sub/7685/

U.N Squadron : "It was a long, hard fight"
 

 
Ce Shoot Them Up de Capcom est tiré d'un manga intitulé Area 88 (nom du jeu au Japon). Ici, les 3 héros, Shin, Mickey et Greg, doivent arrêter un groupe de terroristes nommé Project 4 et les empêcher de réaliser leurs desseins infâmes !!
 
Avec un scénario aussi bateau, on aurait pu s'attendre à un gameplay identiquement plat. MAIS QUE NENNI ! Même si le cœur de ce gameplay est basique puisque c'est un shmup horizontal comme il y en a beaucoup, la forme est très novatrice pour un jeu de 1992. En effet, une fois le premier niveau passé, on se retrouve avec une carte sur laquelle on choisit la prochaine mission. Il faudra bien sûr les réussir toutes pour finir mais l'introduction de cette non-linéarité est vraiment originale.  
 

 
Avec cette non-linéarité l'autre point fort du jeu est le système d'upgrade des avions et des armes. Le pilote débute avec 3000$ et un simple F-8E Crusader et chaque mission rapporte une certaine somme d'argent en fonction de sa réussite. Avec cet argent, on peut acheter des avions toujours plus puissants et qu'on améliore en récupérant des items au fil des niveaux. De plus, chacun accède à certaines des 10 ou 12 armes présentes dans le jeu jusqu'à accéder au F-200 Efreet, le plus puissant et polyvalent. Pour servir cette diversité dans la puissance de feu, les ennemis peuvent arriver par tous les côtés et/ou disposer de patterns d'attaque différents. Ceci oblige le joueur à se servir au mieux des qualités de chaque avion et de la spécificité de chaque arme.
 
Cette version SNES améliore même les qualités de la version Arcade. Même si l'on ne peut plus jouer à 2, il y a plus de missions, plus d'avions et plus de possibilités avec les pilotes. On commence aussi avec plus de vies et certains niveaux ont été complètement modifiés. Et surtout, comme je le disais, on peut faire les niveaux dans presque n'importe quel ordre.
 
Au niveau de la réalisation, on se trouve en face d'un très bon niveau pour de la SNES. Les graphismes sont colorés et fins, avec notamment de jolis dégradés comme elle savait si bien les faire. Les décors sont plutôt variés avec des canyons, des niveaux sur l'eau où l'on affronte une sorte de destroyer, un niveau dans les nuages ou un dernier dans un paysage urbain. Les musiques sont dynamiques et l'animation fluide, sauf quand il y a trop d'éléments à l'écran, ce qui arrive malheureusement trop fréquemment. Comme pour nombre de jeux "rétro", préférez un petit écran (console portable, par exemple) plutôt qu'une immense télé HD pour ne pas avoir les yeux piqués par les pixels qui étaient gros à l'époque.
 

 
Par contre, il est plutôt dur : 3 continues pour une dizaine de niveaux différents (on peut faire certains a l'infini, pratique pour le levelling), c'est peu ! Il va falloir lutter pour mener à bien la mission qui nous incombe. Alors que dans les premiers niveaux, les ennemis sont plutôt gentils, dans les derniers, c'est le feu d'artifice et on est vraiment content que les pilotes disposent, dans une certaine mesure, d'une régénération de la vie. En fait, chaque pilote a un bonus. Shin upgrade le plus rapidement le Vulcan Cannon, Mickey bénéficie le plus des recharges et Greg voit sa barre de vie se régénérer au niveau inférieur suivant 2 fois plus vite que les autres. Vous vous doutez bien que c'est ce pilote que j'ai choisi !
 
Je viens de le terminer et je me souviens maintenant pourquoi c'est un de mes shmups préférés alors que ce n'est pas mon genre de prédilection. Capcom nous gratifie ici d'un jeu de tir beau et dynamique et surtout avec un système d'upgrade et une non-linéarité dans les missions qui en font, à ma connaissance, un précurseur dans les shoot them up. Il est certes difficile mais il en vaut la peine.
 
http://www.senscritique.com/jeuxvi [...] ue/sseb22/

8 Man (NeoGeo) : ♫ Et j'vis comme une boule de billard. Qui roule. ♫
 

 
En 1963, le manga 8 Man, par Kazumasa Hirai et Jiro Kuwata, est publié au Japon. C'est le premier manga mettant en scène un robot cybernétique et est considéré comme l'inspiration de RoboCop.
 
En effet, c'est l'histoire du Détective Yokoda, tué en service par des criminels, dont le corps est récupéré par le Prof. Tani pour essayer de réussir son expérience de cybernétisation (mais si, c'est un mot qui existe(ra) ) qui a déjà échoué par 7 fois. AInsi robotisé, Yokoda cachera son identité et se fera appelé 8 Man. Il combattra ainsi le crime, retrouvera ses meurtriers et les rendra à la justice. A noter que pour recharger son énergie, il fume des cigarettes énergétiques, l'ancêtre du Red Bull, en quelque sorte !
 

 
Le jeu vidéo tiré du manga sort donc presque 30 ans plus tard, peut-être sous l'influence des OAV 8 Man After datant de 1987. SNK reste dans une adaptation classique pour un manga de ce type : le Beat Them All. Le genre choisi est classique mais la réalisation l'est un tout petit peu moins. En effet, on a droit à 4 mondes découpés en 4 à 6 stages chacun (d'une longueur très variable, certains n'étant que pour les boss). L'originalité ici est qu'il y a deux types de gameplay. Dans la plupart des stages, il s'agit d'un gameplay de BTA classique, à  la Double Dragon. Cependant, certains se rapprochent plus d'un Shoot Them Up où le héros ne peut tirer qu'en avant avec des ennemis qui sortent de partout et où le scrolling est ultra-rapide. Bref, il s'agit d'une variation infime mais qui permet une touche de fraîcheur dans le jeu.
 
Ce 8 Man, à l'image des jeux de l'époque, n'est pas très long mais il est vraiment difficile. Je n'ai d'ailleurs pu le terminer que grâce aux continues illimités de ma version NeoGeo ! Au niveau de la réalisation, on est dans le milieu du panier de la console. Les graphismes sont beaux pour l'époque mais il faudra faire attention si vous y jouez sur une TV HD actuelle. Comme beaucoup de jeux en "basse résolution", il vaut mieux avoir un écran petit pour ne pas être effrayé par les pixels. La musique est dynamique et fait bien son travail sans toutefois rester dans les mémoires.
 

 
SNK nous livre ici un bon petit Beat Them All pour sa NeoGeo. Je ne pense pas que ce soit le meilleur mais grâce à son dynamisme et sa légère touche d'originalité dans certains stages plus orientés Shoot Them Up, il en devient un de ces jeux moins connus qui gagneraient à l'être plus, malgré sa courte durée de vie.
 
http://www.senscritique.com/jeuxvi [...] ue/sseb22/

Normalement c'est comme une boule de flipper la chanson, pas de billard
 
Ceci dit beaux CR

Je sais, c'est fait exprès parce que le gars s'appelle 8 Man et qu'il ressemble à une boule quand il fait son "super"
 
Merci

Super Probotector : Les Probotectors Contra-taquent
 

 
Novembre 1992, la Super Nintendo n'est sortie en France que depuis 7 mois mais elle a déjà marqué par quelques gros titres comme F-Zero ou Super Mario World. C'est dans ces conditions que Konami sort son nouvel opus de sa série Run and Gun fétiche sur Super Nintendo : Contra. Pour sa sortie européenne, la série est renommée Probotector depuis le premier épisode afin de contourner les règles de censure allemandes des jeux vidéo interdisant la vente de jeux violents aux mineurs. En effet, dans Probotector, les héros ainsi que certains ennemis humains sont purement et simplement remplacés par des robots.
 

 
Nous sommes en 2636 et les extra-terrestres vaincus dans les précédents épisodes décident de lancer une guerre total contre les Humains, les "Alien Wars" (sous-titre du jeu dans sa version américaine). Bill et Lance sont à nouveau envoyés pour botter les fesses de cette racaille envahissante !
 
Super Probotector est composé de 6 niveaux. Quatre d'entre eux sont des classiques niveaux de Run and Gun à l'horizontal mais les deux restant sont vus du dessus et utilisent massivement le mode 7 pour les rotations et les zooms. En plus, il faut ici explorer le niveau à l'aide d'une carte afin de détruire certains points stratégiques. Cela donne une petite profondeur au jeu dont les autres épisodes ne disposaient pas. Rassurez-vous, les stages normaux ont eux aussi leur dose de mode 7 permettant une action dynamique. Ce jeu contient plusieurs passages assez cultes comme l'avion qui bombarde le niveau de napalm, ces fameux niveaux top-down ou encore l'affrontement du boss dans les airs alors que les héros s'accrochent à des missiles ! Techniquement, il est beau pour de la Super Nintendo et les ralentissements se font un peu ressentir mais on finit par s'y faire. Les musiques sont bien présentes, et notamment le 1er, qui reprend le thème emblématique de la série.
 

 
La série est réputée pour sa difficulté et ce n'est pas cet épisode qui rompt la tradition. Il faut vraiment s'accrocher pour terminer les 6 niveaux. Le pire est que si l'on ne choisit pas la difficulté la plus élevée, la fin n'est qu'un écran nous invitant à refaire le jeu dans ce mode ! Je vous avoue que je n'ai pas terminé le jeu sans aide. Ne serait-ce que l'affrontement contre le tête de robot géant en hard m'a fait demandé comment il était possible de faire sans !
 

 
Konami signe ici un grand et dur Run and Gun et un des jeux mythiques de la Super Nintendo (oui, il est vrai qu'ils sont très nombreux). Pour le joueur qui veut s'accrocher, il trouvera là un jeu d'action à sa mesure. Les 2 gameplays différents apportent un peu d'originalité et les boss sont retors.

Typiak Vs Street Fighter Putain, Capcom savent plus quoi inventer pour refourguer leurs jeux encore et encore

milles excuses si ça a déjà été posté mais sort demain à la fnac cette petite compil pleine de vieux jeux géniaux :

Pour 14,99€ Je veux 500 pages de manuel avec tant pis pour l'amazonie.
 
http://jeux-video.fnac.com/a346224 [...] a-5-Jeu-PC

Ils auraient pu également inclure les RPGs. Radins.

Ca vaut même plus le coup que les compils HOMM de GoG !

 
Il y a les extensions?

Axelay (1993) : Ah ! Que ze l'ai(me) !!

Désolé de vous embêter avec ça mais je vais commencer par vous narrer ma vie avec Axelay. Vous pouvez donc passer le prochain paragraphe.

Ah, vous êtes encore là ?
En fait, j'ai acheté Axelay pratiquement à sa sortie au prix magique de 649frs si je me souviens bien. Et là, avant même (ou presque) que j'ai pu y jouer, un pote me le subtilise discrètement. Je n'ai jamais vraiment pu prouver que c'était lui mais j'en reste persuadé. Le pire, c'est qu'on est resté ami (bon, OK, je suis une belle poire mais bon, c'est un type compliqué, on va dire !). Par conséquent, je n'ai que très peu jouer à Axelay à l'époque. Vous comprendrez aisément que je n'avais pas très envie de débourser à nouveau quelques centaines de francs, même en occasion, pour ce shoot them up. J'y ai donc ensuite joué par intermittence, au fil des années, sur émulateur. Et ce n'est que maintenant que je prends mon courage à 2 pouces afin de m'y remettre sérieusement.

Axelay est donc un shmup comme il en existe beaucoup sur SNES. À bord de votre vaisseau spatial du futur, vous affrontez seul une horde d'aliens afin de sauver Illis, votre système solaire de l'invasion de l'Armada de l'Annihilation ! Bref, un vaisseau spatial, des armes, des méchants à tuer. A-t-on véritablement besoin de plus pour un shmup ?

Axelay innove un peu en alternant les niveaux à scrolling vertical et horizontal au lieu de se cantonner à un seul type de défilement. Et autant le dire tout de suite, à l'époque, le premier niveau a fait l'effet d'une petite bombe ! En effet, non seulement Axelay arbore des graphismes assez magnifiques dans ce niveau juste au-dessus des nuages, mais surtout, les équipes de Konami ont décidé d'utiliser le mode 7 de la Super Nintendo pour simuler la courbure de la planète. Le décor, les ennemis et les obstacles subissent donc une déformation lorsqu'ils sont en haut de l'écran. Et pourtant, cette "simple" astuce avait un effet saisissant. Aujourd'hui, ça ne l'est plus tout à fait autant mais le jeu a bien vieilli et, ma fibre nostalgique aidant, j'y suis encore assez sensible. Je me demande d'ailleurs ce qu'en penserait un joueur ne l'ayant pas connu jadis. Malheureusement, Axelay aussi subit quelques ralentissements quand les sprites se font trop nombreux à l'écran.

Vidéo de ce fameux 1er niveau :
http://www.youtube.com/watch?v=V3F3l-SiN78

Je dois bien avouer qu'outre ce petit artifice, Axelay reste très classique. Le système d'armement s'étoffe au fil des niveaux mais de façon automatique, les niveaux défilent avec des décors variés (nuages, donc puis station spatiale, ville, caverne,...) de façon linéaire. La jouabilité est bonne puisque le vaisseau répond bien et qu'on a droit à l'erreur avec un système original. En fait, à chaque collision, une des trois armes est détruite mais on ne perd une vie qu'une fois complètement désarmé. Étrange mais c'est sympa de ne pas mourir immédiatement. Par contre, il n'y a pas vraiment d'upgrade de chaque arme et j'ai trouvé qu'il manquait une super-bombe à usage limité permettant de nettoyer l'écran.

Comme tout shmup, sa difficulté est corsée et venir à bout des 6 niveaux demandera pas mal de skill. C'est loin d'être le jeu le plus difficile qui existe mais il nécessite son paquet de vies afin d'en voir le bout. A la fin du jeu, vous serez gratifié d'un simple écran de fin puis vous pourrez recommencer le jeu entièrement, à la manière des jeux des année 70.

Axelay reste donc un shmup qui a marqué les esprits grâce à ses niveaux à scrolling vertical et "bombé". Si on enlève cette technique due au mode 7, il reste un bon et beau jeu de tir aux décors assez variés et au gameplay fluide. J'aurais bien aimé avoir plus de choix dans les armes mais je pinaille.

http://www.senscritique.com/jeuxvi [...] ue/sseb22/

Hannn Axelay Je l'avais acheté aussi à sa sortie, et finit 2 ou 3x ^^

Oh vos histoires, ça me rappelle Super Parodius sur SNES :

Un jeu de shoot à scrolling horizontal (et un peu vertical qui boucle sur certains niveaux) au concept assez classique : on gagne des points qui nous permettent d'améliorer les éléments du vaisseau (arme, bouclier...).
Plusieurs personnages étaient disponibles avec chacun leur spécificités. Perso, je préférais la pieuvre, trop balèze).

Le vaisseau spatial était pas mal non plus :

En plus, il y avait des boss assez chaud(e)s :

Edit : Oui, il y avait une option à débloquer qui s'appelait "3-way" mais ce n'est pas ce que vous pensez gros dégoûtants !  

Dans ces jeux que je n'oublierai jamais, mais qui sont très très anciens :
- The Sentinel sur Amiga : j'y ai passé des heures et des heures : http://www.grospixels.com/site/sentinel.php
- The fourth Protocol sur C64 : un jeu d'énigme comme on en fait plus http://biphome.spray.se/magnus.wel [...] tocol.html
 
Ce sont deux exemples, mais il y en a pas mal d'autres bien sûr.
 
J'adore les jeux avec un tas d'énigmes, mais j'ai le sentiment que ces jeux sont désormais relégués eb nième division, trop "rébarbatifs" car on peut rester bloqué très longtmps. Pourtant quel bonheur quand tu trouvais enfin le truc qui te faisait avancer (pour être mieux coincé ).

En parlant de shoot'em up, y'avait Super Aleste aussi qui était bien sympa
 

 
 

mais avec de gros ralentissements (comme Super RType)

Super Aleste      

 
 
Les parties avec les potes en tournant et en simultané....au club info du Lycée entre midi et 14h
 
   
 
 

Y a-t-il des des shmups sans aucun ralentissement sur NES ???

 
Rampage!! on pouvait choper les passant pour le bouffer!

 
Jeu de ouf!
Je ne sais même pas s'il y avait une fin d'ailleurs

La grosse box collector HoMM1->5 était à ce prix environ à la FNAC en Belgique y'a genre 2 ans

Axelay

Énorme sur les bornes d'arcade

 
Qu'est ce que j'ai pu y jouer sur mon ST ^^

 
Et GoldRunner sur ST, .. ralala c'était chouette..
 

 
Nebulus..

Tiny Toons - Buster Busts Loose ! : Toute la loufoquerie des Tiny Toons en jeu vidéo ! (1992)

Aaaaah les Tiny Toons ! Des personnages mignons tout plein, de la déconnade à plein tube et des épisodes complètement barrés. Je ne ratais évidemment pas un seul épisode ! Alors vous pensez bien qu'en apprenant la sortie d'un jeu SNES adapté de la série animée, j'étais hyper content ! (Bwwwaaaaaarg !!) Presque 20 ans plus tard, je me replonge dans les aventures ludo-numériques de Buster Bunny et de tous ses amis.  Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles sont toujours aussi bonnes.

L'histoire est un patchwork de scènes tirées de différents films (Western, Vampire, Star Wars,...) qui sont autant de prétextes pour mettre en scène des phases de plates-formes, la plupart du temps. On erre entre les passages quotidiens de la vie des enfants comme une journée à l'école et les affres de leur imagination débordante et nourrie par la télévision, le tout sublimé par les délires des Tiny Toons.

Buster doit donc parcourir les 6 niveaux du jeu tout en échappant aux différents ennemis. Il peut sauter, attaquer et sprinter. La jouabilité, bien que pas aussi précise qu'un Mario, n'a pas non plus à rougir face à ce dernier. Buster répond bien et on le contrôle pendant le saut mais c'est un peu brut, comme contrôle. De même, lorsqu'il attaque, il fait une sorte de saut périlleux arrière mais il arrive qu'on se fasse toucher et ce de façon un petit peu aléatoire. Non, ce qui fait la force de ce Buster Busts Loose, c'est l'originalité que les développeurs ont réussi à insuffler à ce jeu. Que ce soit les mini-jeux intermédiaires, le boss du 1er niveau, le niveau Star Wars avec des toons stormtroopers ou surtout le niveau "Football américain" (même si pour des enfants européens, c'est un niveau complexe puisque rien n'est expliqué dans le jeu), il y a un certain nombre de scènes cultes. Bon, elles ne sont peut-être pas toutes cultes mais je m'en souvenais.

Par contre, ça reste un jeu des années 90. Attendez-vous à une difficulté relevée. Sachant cela, j'ai donc commencé par le faire en mode facile. Et le temps d'arriver au bout, j'avais oublié qu'il était en facile. Ce n'est qu'en m'en rappelant que j'ai compris pourquoi les niveaux étaient plus courts (ils ont même supprimé un niveau entier), pourquoi il n'y avait pas de boss et surtout pourquoi la fin était si abrupte et austère. Je l'ai donc refait en "challenge" et c'en est effectivement un ! Au niveau des musiques, elles sont plutôt bonnes et cohérentes. En fait, elles sont un peu trop cohérentes car c'est souvent le thème du générique du DA remixé et adapté à l'ambiance du niveau.

Encore un excellent jeu signé Konami. Buster Busts Loose est un super jeu de plates-formes à la difficulté corsée mais qui en vaut la peine grâce à ses niveaux originaux, sa jouabilité sympa et son ambiance délirante. Si vous aimez la plate-forme et êtes un peu curieux de retrogaming, je ne saurais trop vous le conseiller cette petite perle moins connue mais toute aussi intéressante que les Mario et autres Sonic.

http://www.senscritique.com/jeuxvi [...] ue/sseb22/

Bah, j'avais eu un peu de mal la première fois j'pense, mais ce n'était pas compliqué finalement J'ai terminé ce jeu un nombre incalculable de fois... un des rares jeux que les filles appréciaient sur ma SNIN, également (de là à supputer un lien de cause à effet, il n'y a qu'un pas ).
 
Excellente review

J'avais adoré le niveau de football américain

Une fois que j'ai eu compris (je ne me souviens pas des explications de la notice), c'était génial mais je ne connaissais pas vraiment les règles du Foot US donc...
 
Finalement, c'est pas si dur quand on a compris que les adversaires ont 3 mouvements possibles mais il faut les prévoir
 
Et les mini jeux aussi, c'était une bonne idée : squash, balance mystère, jeu des paires, labyrinthe,...

Je n'ai jamais lu la notice, je crois  
 
Ouep, avec de la vigilance on s'en sort bien, et avec un peu d'expérience, très bien
 
Rha ouais, le squash et la balance étaient super... le mini jeu Hamton était un peu ennuyeux par contre

Et cette putain de corde à sauter avec les mexicains.

bah, suffit d'être en rythme

Pour une fois, j'aimerais parler d'un vieux jeu pas génial
 
 
Rival Turf (1992) : Un sous-clone de Final Fight
 
Chez Jaleco, on est malin. Je me dis qu'ils ont réussi à sentir la déception des joueurs sur Super Nintendo avec le Final Fight de Capcom uniquement jouable à 1 joueur. Il est vrai que c'était scandaleux.
 
Donc, entre la sortie de Final Fight en 90/91 et la version enfin jouable à 2 de Final Fight 2 en 1993, les développeurs de Jaleco ont dû se dire qu'ils devaient réagir et donner au public ce qu'ils réclamaient : un beat them all qui ressemble à Final Fight mais jouable à deux.
 
Seulement voilà, le résultat est un clone sans âme, aux graphismes assez grossiers, avec des personnages copiés-collés de Final Fight et aux musiques banales. Le constat est dur mais il est vrai qu'il fait son travail mais rien de plus. Je ne me souviens pas d'une once d'originalité ou de personnalité.
 

 
Maintenant, la critique est finie, vous pouvez arrêter de lire car  je vais raconter ma vie.  
 
En fait, j'ai acheté ce jeu lorsque mes parents et moi étions en voyage aux USA. Connaissant l'adaptateur AD-29, je leur demandai de m'acheter des jeux Super Nintendo, 3 en l'occurrence. Nous sommes à l'été 1992 et le premier choix était évident puisqu'il s'agissait de Street Fighter 2 qui venait de sortir là-bas. Le 2e était plus personnel car je choisis Pilotwings. Le 3e fut donc Rival Turf. En fait, j'avais hésité avec.... roulement de tambour.... accrochez-vous à votre souris.... Zelda 3 !! Je prenais des cours d'anglais à l'école évidemment mais j'ai eu trop peur de ne pas comprendre ce jeu d'aventure. Je comprends mes motivations mais si je remontais le temps maintenant, je me donnerai des baffes ! (En vrai non, si je pouvais remonter le temps, j’irai aux USA en 92 et je m’obligerais à acheter Zelda 3 ).

les épisodes suivants étaient pas mal, par contre

 
et risquer de créér une déchirure du continuum espace-temps ?    
Nom de Zeus !  

j'aurais jamais cru, vue la qualité du 1er

je me serais déguisé