benj63 Transactions (0) | Monolith licencie 80 personnes
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Apparemment bien décidé à abandonner le marché du massivement online, le développeur américain Monolith vient de licencier 80 personnes liées à cette activité. D'après le Seattle Times, cité par Blue's News, cette vague de renvois serait due au rachat par Sony Online Entertainment de deux titres évoqués récemment et dont le studio s'occupait, The Matrix Online et un MMO sur les DC Comics. Parmi les personnes congédiées, au moins 25 ont reçu une offre d'emploi de la part de SOE, sans doute pour assurer le suivi des jeux en question. L'opération ne devrait pas avoir (trop) d'impact sur les deux FPS actuellement en préparation chez le développeur, F.E.A.R. et Condemned : Criminal Origins.
Source : GameKult
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08/06/2005 - DICE ferme son studio de développement
Citation :
Suite à son rachat par Electronic Arts et aux conséquences qu'il implique, Digital Illusions CE (DICE) a décidé de fermer son studio de développement new-yorkais. Connu auparavant sous le nom de Trauma Studios, il employait douze personnes, qui se sont vu offrir au choix un travail à Stockholm ou des indemnités de licenciement, et était surtout réputé pour le mod Desert Combat pour Battlefield 1942. Du coup, DICE s'abstient de payer les 200.000 dollars (162.800 euros) censés être acquittés pour la finalisation du rachat, récupère la licence Desert Combat et s'adjuge également le concept de jeu sur lequel travaillait le studio. Tout cela pour 300.000 dollars (244.200 euros), la somme totale déboursée par le développeur suédois pour cette filiale new-yorkaise, acquisition comprise.
Source : GameKult
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09/05/2005 - Un très bon article sur GameKult, qui fait un bilan de l'industrie vidéoludique avant son grand tournant pour la prochaine génération de consoles...
http://www.gamekult.fr/tout/actus/ [...] 40603.html
Je place cet article dans ce topik, car il est notamment question de la tournure "gros sous" que prend le monde des jeux video.
19/04/2005 - Pub et jeu vidéo : Massive attaque
Citation :
"Publicité dans les jeux vidéo" : tel est le nom du séminaire qui a eu lieu à New-York jeudi dernier et qui enflamme aujourd'hui les blogs et les éditoriaux aux quatre coins d'Internet. Car le sujet est sensible : pour beaucoup de joueurs, la console ou le PC représente ce petit coin d'imaginaire qui vous emmène loin des soucis et des tracas de la vie quotidienne. Pas question, donc, qu'elle revienne envahir votre univers virtuel préféré sous la forme d'un panneau géant vantant les mérites de telle ou telle marque de déodorant.
Mais le train est déjà en marche : selon les prévisions de l'institut Yankee Group, les ventes d'espace publicitaire dans les jeux devraient représenter plus de 800 millions de dollars d'ici 2009, contre 120 millions l'année dernière. Pourquoi un tel optimisme ? Parce que selon les chiffres de l'institut de statistiques NPD, les jeunes adultes hommes de 18-34 ans, cible privilégiée des annonceurs, passent de moins en moins de temps devant la télé et de plus en plus devant les jeux vidéo. Parce que la publicité télévisée continue à perdre en efficacité et en impact auprès de cette cible. Parce qu'un joueur est 100% attentif à tout ce qui passe à l'écran, qu'il s'agisse d'un indice crucial pour résoudre l'énigme du niveau 4 ou d'une marque de téléphone portable stratégiquement placée.
Il y a plusieurs moyens de promouvoir un produit grâce au médium jeu vidéo, mais celui qui fait le plus parler de lui en ce moment (et celui qui cause le plus de débats) est une création de Massive Inc. La société n'est pas tout à fait une nouvelle venue ; nous en parlions déjà dans un article paru sur Overgame en août dernier (voir "Pub dans les jeux : 3ème génération" ). Car ce que Massive propose, ce n'est ni plus ni moins que la nouvelle génération de publicité dans les jeux. Fini les panneaux codés une fois pour toutes ; grâce à un kit fourni, les développeurs n'ont plus qu'à assigner un espace prédéfini au sein des niveaux. Durant la partie, le jeu se connecte à un serveur internet, télécharge une publicité et l'affiche en temps réel dans l'espace en question. L'intérêt pour les annonceurs et les éditeurs est évident : la pub, désormais dynamique, devient plus flexible, plus efficace et, donc, plus rémunératrice à tous les niveaux.
Le colloque new-yorkais de jeudi dernier a été l'occasion pour la compagnie de passer à l'attaque. Etaient présents : le webmaster du site Primotech, lequel a consigné les évènements de la journée dans un compte-rendu de quatre pages, ainsi que 250 éditeurs, agences et développeurs, la plupart venus pour évaluer le potentiel de cette forme de publicité. Lors de la conférence d'ouverture, Mitch Davis, PDG de Massive, a donc étalé son argumentaire devant ce public de clients potentiels. Nestlé, Paramount, Coke et Intel, entre autres, font déjà partie des annonceurs conquis par le procédé. Les bannières sont servies à la demande, selon la date courante et la situation géographique, avec possibilité d'étudier les habitudes du joueur à l'intérieur même de l'univers virtuel. Et enfin, il y a la promesse d'un à deux dollars de revenus supplémentaires par copie écoulée. Ca fonctionne d'ailleurs même avec les versions pirates.
Mais qui va profiter de cet argent ? Très honnêtement, l'un des modérateurs de la conférence a confié que les développeurs n'en verraient "que très peu, voire rien du tout". Pour calmer le jeu, des représentants d'Activision et de Vivendi Universal ont cependant promis que les bénéfices seraient réinvestis pour financer de futurs projets (probablement du genre Spider-man 3 ou Harry Potter 4). Et les joueurs ? Massive promet des publicités harmonieusement intégrées, uniquement dans des environnements contemporains ou futuristes. Davis promet également plus de réalisme : les campagnes Coke ou Nestlé apporteraient selon lui un supplément d'authenticité à ces univers cherchant de plus en plus à reproduire celui que nous connaissons. On a pu cependant lire sur les forums du magazine HardOCP les impressions d'un possesseur de Splinter Cell : Chaos Theory PC, titre qui utilise justement la technologie Massive. Le joueur se plaint de voir s'afficher des pubs Sprite ou des posters de films à sortir prochainement dans les endroits les plus incongrus comme, par exemple, sur un bateau. A moins d'être très imaginatif et d'imaginer une histoire de contrebandiers férus de cinéma, l'immersion en prend un coup.
Le plus gros problème, en fait, est que ce mode de publicité ouvre grande la porte aux abus les plus grossiers. Si le système finit effectivement par se révéler profitable d'ici un an ou deux, il y a de grandes chances pour que les réclames se multiplient, et pas toujours à bon escient. On peut également imaginer un futur dans lequel les annonceurs auraient de plus en plus de pouvoir sur le contenu des jeux, continuant à éroder la marge de manuvre des développeurs déjà bien réduite. Pour le moment, cependant, éditeurs et agences promettent modération et discrétion. Mais on connaît cette musique : c'est le chant de sirène des communiqués de presse.
Source : OverGame
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18/04/2005 - Oddworld Inhabitants ferme ses portes
Citation :
Malgré la qualité de son quatrième titre, Oddworld : la Fureur de l'Etranger, le studio Oddworld Inhabitants a fermé ses portes. Dans une instructive interview accordée à The Hollywood Reporter, son président (et directeur artistique) Lorne Lanning confirme ainsi les rumeurs traînant outre-Atlantique depuis le début du mois et détaille du même coup les raisons qui l'ont poussé à abandonner le média de ses débuts. Selon lui, l'industrie du jeu vidéo souffre du coût de plus en plus élevé du développement des titres avec l'évolution des machines, qui livrent les studios au bon vouloir des éditeurs et seraient catastrophiques pour l'originalité des projets. Le mode de financement actuel, où l'éditeur prend absolument tout en charge, oblige ainsi ce dernier à s'approprier les droits d'un titre et à envisager de multiples suites pour rentabiliser son investissement, réduisant du même coup à néant la volonté d'initiative du développeur. Il cite évidemment Oddworld pour illustrer les effets pervers de la situation actuelle : financé pour le quatrième épisode grâce au succès des précédents, il n'a pu que constater l'absence de véritable publicité de la part d'EA lors de la sortie du titre, sanctionnée par des ventes décevantes. Incapable d'adapter le titre sur PS2, l'éditeur aurait en effet préféré se concentrer côté marketing sur ses jeux multi-supports, au grand désarroi du studio. Désormais "libéré", Lorne Lanning envisage de se lancer dans l'image de synthèse pour le cinéma et la télévision, où les financements de plusieurs sources différentes seraient monnaie courante et le climat bien meilleur pour la création, du coup. Abe, bientôt au cinéma ?
Source : GameKult
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Les projets de Microsoft
Citation :
[...Halo 2 s'est bien vendu, et le "Halo 2 X-Pack (Expansion Pack)" va bientôt être disponible sous forme de DVD à 19 $...] Si cet add-on version DVD se révèle effectivement payant, que va-t-il se passer pour les abonnés Xbox Live ? Ces derniers pourraient très bien télécharger gratuitement le nouveau contenu, ce qui représenterait alors une pub formidable pour le service en ligne. Mais plus vraisemblablement, il se peut que les abonnés Live doivent, eux aussi, mettre la main au porte-feuille. Après tout, depuis la Game Developers Conference, on sait dans quelle direction Microsoft s'est engagé : l'ère HD, les micro-transactions... Une vision glorieuse du futur où l'argent est roi, une sorte de braderie gigantesque dans laquelle tout s'achète et tout se vend. Peu importe que vous ayez déjà payé votre jeu à prix d'or (ça coûte cher le développement next-gen), une skin ou un véhicule supplémentaire peut bien rapporter 1$ de plus. Et imaginez le potentiel pour tous ces titres dont on ne sait pas s'ils sont vraiment terminés : patches payants, mini add-ons "director's cut" pour faire craquer les joueurs collectionneurs... Sans parler des jeux à épisodes, quelques niveaux toutes les semaines pour une dizaine de dollars, par exemple.
Il y a probablement une raison pour laquelle les analystes adhèrent totalement à ce concept de micro-transactions. Interrogé par Gamespot, l'un d'eux visualise déjà une nouvelle source de revenus significative pour les éditeurs et, bien entendu, pour Microsoft. Il y a également très certainement une raison pour laquelle les développeurs, eux, se méfient. Lors d'une conférence GDC centrée sur les problèmes que rencontrent les studios, Greg Costikyan a confié que les projets du constructeur de la Xbox 2 "lui donnaient la chair de poule", ce qui lui a valu les applaudissements du public. Ce designer vétéran voit déjà les équipes grossir et les budgets augmenter jusqu'à ce que l'idée même d'innover ne soit plus qu'un lointain souvenir. "Mais c'est OK, parce l'ère HD arrive et qu'il y a beaucoup d'argent à se faire. [...] Pas pour vous ou pour moi, bien sûr. Pas pour les développeurs les développeurs ne touchent pas un centime de plus que leur allocation mais pour les éditeurs (et pour Microsoft, j'imagine). Ces budgets - ces équipes signent l'arrêt de mort de l'innovation. Mais après tout, il faut regarder du bon côté. Le portefeuille de Bing Gordon [NDR : l'un des directeurs et fondateurs d'Electronic Arts] va encore épaissir. Je dis assez ! Le temps de la révolution est venu !"
Source : OverGame
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Les projets de EA
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Electronic Arts, premier éditeur de jeux vidéo, c'est du passé. Selon un article paru sur le site web de la BBC, la compagnie veut désormais rattraper Disney, l'une des sociétés de divertissement les plus profitables dans le monde (cette dernière a engrangé 30 milliards de dollars de revenus l'année dernière, contre trois milliards "seulement" pour EA). Evidemment, il y a du chemin, mais Larry Probst, PDG, a un plan.
Première phase, la convergence des médias. On a ainsi appris hier qu'Electronic Arts comptait se lancer dans la télévision, avec une émission de TV réalité inspirée du phénomène "Sims". L'idée est de placer une famille ordinaire sous le feu des caméras et de proposer aux téléspectateurs de diriger leurs actions via un système de vote. Oui, même quand il s'agit d'aller se coucher ou de passer aux toilettes. Le projet est encore à l'état de concept mais Jan Bolz, le vice-président du marketing et des ventes pour la branche européenne, confirme que plusieurs sociétés de production sont actuellement démarchées par EA.
Et ce n'est pas tout : ce qui va dans un sens va également dans l'autre. L'éditeur, déjà recordman dans l'utilisation (voire l'abus) de licences et de franchises, prévoit une présence encore accrue des grandes figures de la culture populaire (TV, cinéma, etc.) dans ses futurs titres. Le constat de Bolz : "les gens seront plus attirés par le jeu si leurs héros tels que Robbie Williams ou Christina Aguilera sont dedans". Et pour ceux à qui cela ne suffirait pas, on aura recours à l'émotion, que bombarderont les processeurs surpuissants de la PS3 ou de la Xbox 2. A noter que Bolz ne fait pas mention de la Nintendo Revolution, bien que le fabricant ait spécifiquement affirmé sa volonté de capter les ex-joueurs (voir l'article : "Nintendo Revolutions" ).
Seconde phase, maintenir sa position de leader. Il y a quelques semaines, Electronic Arts rachetait 20% des parts d'Ubi Soft, un acte considéré comme "hostile" par l'éditeur-développeur français (voir article "EA & Ubi Soft : le loup dans la bergerie" ). Les choses avancent : Yves Guillemot, PDG d'Ubi, a affirmé il y a quelques jours disposer d'un "plan" pour contrer une éventuelle tentative de rachat complet. Pendant ce temps, la compagnie américaine continue à afficher un calme redoutable : ce ne serait que du business.
L'obtention récente d'une licence exclusive de la ligue officielle de football américain, elle aussi, n'était que du business (voir article "EA et la NFL, le nouveau monopole" ). Elle écartait cependant de manière efficace Sega et Take Two qui, avec la série ESPN NFL, disposaient d'un concurrent sérieux à Madden NFL, la franchise-phare d'EA. Tellement sérieux, en fait, que le géant avait dû baisser le prix de son titre de près de 50% pour se mettre au niveau de l'outsider. L'affaire est désormais close depuis hier puisque Electronic Arts s'est finalement payé la licence (là encore exclusive) de la marque ESPN. Les responsables du réseau de chaînes sportives parlent de "choix naturel" tandis que Larry Probst, PDG d'Electronic Arts, taquine. "Je pense qu'il y a encore beaucoup de place pour la compétition", explique-t-il. "Au bout du compte, c'est à celui qui disposera du produit de meilleure qualité".
Electronic Arts, premier éditeur dans le monde, disposerait donc des meilleurs jeux ? Dirigeons-nous vers les forums d'un site non-officiel dédié au "Seigneur des Anneaux : la Bataille pour les Terres du Milieu". En réponse à plusieurs messages de joueurs parlant de bugs et/ou de "potentiel gâché", Aaron Kaufman, responsable communauté chez EA, avance l'excuse suivante : des compagnies comme Blizzard (Warcraft III) ou Ensemble Studios (Age of Empires) sortent un titre stratégie temps réel tous les trois ans. Chez Electronic Arts, la cadence est d'un "très bon titre" tous les ans. Engagée tête baissée dans la voie du divertissement jetable, la machine EA continue sa course folle et son ascension sans fin. Disney n'a qu'à bien se tenir.
Source : Overgame
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Fox News et les neo-conservateurs à la conquête des jeux videos
Citation :
Au secours !!! Rupert Murdoch, le milliardaire américain à la tête de News Corp., et fondateur de la chaîne d'information néo-conservatrice Fox News, veut s'attaquer au jeu vidéo !
Selon un de ses collaborateurs, Murdoch serait en train de regarder de près les sociétés créatrices et éditrices de jeux vidéo, voir s'il y a quelque chose d'intéressant à acquérir. Et toutes les sociétés du secteur sont potentiellement concernées, car Murdoch les prospecte toutes sans exception.
Le seul élément décisif aux yeux de Murdoch sera finalement le prix de la transaction. Même Electronic Art pourrait bien être concernée, mais pour l'instant, les experts semblent plutôt croire qu'Activision intéresserait particulièrement le géant de l'information.
A quand des jeux vidéo pro-Bush, et clairement néo-conservateurs, comme le revendique ostensiblement Fox News par exemple ? Ca ne saurait tarder si Murdoch investit dans le secteur...
Source : PC Impact
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EA se sépare de 60 personnes
Citation :
En parallèle de l'annonce de ses résultats du troisième trimestre, légèrement en baisse mais toujours largement positifs, Electronic Arts réorganise un peu ses troupes en prévision des développements sur consoles nouvelle génération, un réaménagement synonyme de licenciements dans les studios californiens de l'éditeur. D'après 1up, dont les informations ont depuis lors été confirmées à droite et à gauche, le géant américain se sépare actuellement d'une soixantaine de programmeurs, artistes et designers employés à EA Los Angeles sous l'impulsion du nouveau manager général du studio, Neil Young. Ce dernier a par ailleurs démenti les rumeurs selon lesquelles les équipes de GoldenEye : Au service du Mal et Medal of Honor : Faucons de Guerre seraient particulièrement visées par ces licenciements. Cité par 1up, il précise que "GoldenEye s'est très bien vendu [NLDR : plus d'un million d'unités] et bien que moins acclamé par les critiques que souhaité, il n'a certainement pas été décevant d'un point de vue financier.". Avec 320 salariés encore en poste, aucun projet ne devrait être affecté par cette réorganisation dans les effectifs.
Source : GameKult
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Message édité par benj63 le 22-06-2005 à 09:45:06
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