Reprise du message précédent :

 
Mais... Moi aussi need quoi    
 

 
J'ai pas encore payé    

Dans quelques heures, on saura si pour le Q2, Nintendo a pu mettre le paquet ou a eu des ventes décevantes
 
Si c'est plus de 2,7 millions (Q2 de l'an dernier), c'est qu'ils sont bien partis pour vendre les 20 millions d'ici le 30 mars 2019.

Ayé j'ai fini The Gardens Between

C'était bien

Probablement une promo sur Monster Boy pour ceux qui ont Blossom Tales, on en saura plus le 31.
https://twitter.com/FDG_Games/statu [...] 77856?s=19

Mr Tako est dispo chez vous ? Rien ici
 
Le changement d’heure est pas passé chez Nintendo ?

C'est dans 12h d'après Twitter, probablement vers midi (je sais plus de quelle heure date le tweet)

Pas forcément, c'est pas continu les soutiens sur Kickstarter.
Je crois qu'en règle général, ça commence très fort les premiers jours puis ça stagne pas mal jusqu'à la fin où là ça remonte pas mal.

Ha intéressant, vu qu'il est toujours en promo en plus ça pourrait peut être me faire craquer finalement.

Merci pour l'info

Tu parles de ce tweet ?
https://mobile.twitter.com/LordGarv [...] 3296758785

Ça serait plutôt vers 8h donc.

Finalement Astrain l'a pris sur Amazon, si ça t'intéresse toujours tu peux me MP

Tu devrais pourtant savoir que HFR est impitoyable là-dessus  

 
J'ai pas cherché à faire le 100% mais j'avais trouvé leur pourcentage un peu louche / pas forcément très fiable.

Bon, alors, profitant d'une de mes insomnies courantes ces derniers temps, soyez gratifié de l'annoncé "retour officiel de Eife sur Starlink : Battle for Atlas" (switch version).
C'est parti donc, #tagCR Serge

Starlink, qu'est ce que c'est

Starlink est la dernière "nouvelle IP" en date de notre cher studio nationalomondialiste Ubisoft. Exclusivement console, il s'agit surtout d'une nouvelle tentative (la première pour Ubi si je ne m'abuse) dans le domaine du "Jeu/jouet". Il se pose ainsi comme le sucesseur des skylanders, lego dimensions ou autres disney infinity. Cependant, le titre vise un genre différent du plateformer habituel, en nous proposant une aventure spatiale assez inédite de manière générale sur les machines de nos meubles de salons. La question qui demeure est donc de savoir si le jeu a le potentiel de relancer une mode qui s'est un peu cassée la gueule ces dernières années.

Starlink en quelques lignes

Nom : Starlink Battle for Atlas
Studio : Ubisoft Toronto
Moteur : Snowdrop
Supports : Playstation 4 ; Xbox One ; Nintendo Switch
Date de sortie : 16 Octobre 2018

Versions :
- Editions physiques "starter packs" (contenant les versions physiques des jouets : 1 vaisseau complet, 1 personnage, 3 armes, un support pour manettes et un poster) - La version switch inédite comprend 2 armes et 2 personnages (fox et son vaisseau), mais également le vaisseau de base des autres version en version démat', ce qui en fait clairement l'édition à viser.
- Editions digitales standard (en l'absence des jouets physiques, le set est plus complet avec 4 vaisseaux, 6 pilotes et 12 armes)
- Edition digitale deluxe (tout compris : 5 vaisseaux, 9 pilotes ; 15 armes)
- "Pack collection (DLC)"
- Divers DLC ou jouets achetables en boutiques

Prix publics conseillés:
- Starters pack à 80€ prix conseillé ; Editions deluxes à 100€ ; Pack collection à 70€
- DLC (Versions physiques/versions Dématérialisées) : Vaisseau+pilote+arme 30/15€ ; 2 armes 12/6€ ; 1 pilote : 8/4€

Illustration du starter pack PS4

Le concept du jeu/jouet et sa transcription dans l'ère du dématérialisé

Comme rappelé en intro, Starlink est le digne héritier des skylanders et autres jeux vidéos pensés à la façon des dessins animés des années 1980, c'est à dire pour donner envie aux enfants de remplir leurs chambres de figurines de leurs héros virtuels, et donc cracher un pognon de dingue à leurs parents.... quand les enfants ne sont pas eux-même devenus des parents restés de grands enfants
Cependant, le concept est poussé un poil plus loin que pour les premières générations de jeux/jouets, avec un socle qui permettait la détection de puces NFC pour les personnages que l'on souhaitait incarner (bon, ok, y'a eu des skylanders en plusieurs parties ).

Ici, la technologie est basée sur des modules qui se connectent les uns aux autres avec des petites fiches contenant un circuit électronique, le tout étant relié à la manette de votre console via un support dans laquelle on l'insère, et connecté via le connecteur (sur switch, les rails de joycon, et j'imagine les prises USB de recharge sur PS4/X1). D'ailleurs, y'a quelques diodes qui permettent d'allumer les réacteurs une fois en marche, c'est plutot cool. La particularité étant donc qu'un setup complet du "jouet" est donc composée :
-d'un pilote
-d'un vaisseau (en plusieurs parties : un corps central, à minima 2 ailes)
-d'armes (posées sur les ailes, 2 max)
Ainsi, on peut assez aisément customiser son vaisseau de manière totalement WTFesque, avec une aile d'un vaisseau d'un coté, 2 ailes de 2 autres vaisseaux de l'autre etc.

Pour visualiser comment ça se passe, je vous laisse ouvrir Youtube, la campagne de communication lancée 2 semaines avant la sortie du jeu incluait de nombreux youtubeurs qui ont pu s'en donner à coeur joie.

L'intérêt du système, c'est de pouvoir modifier "à la volée" son vaisseau et le voir se transformer à l'écran, au fur et à mesure qu'on lui enlève une aile, lui rajoute une arme etc. C'est fun au début, ça fera surement kiffer vos gamins les plus jeunes assez longtemps, et on se dit que le jour ou Lego mets des puces NFC miniatures dans toutes ses briques, ça sera completement dingo de voir sa construction réelle s'afficher sur son écran de télé.
Dans la réalité, on a assez vite envie de se passer du truc en jeu, parce que lever son gros cul toutes les 5 minutes, ça va pour les gamins de 6 à 12 ans qui ont la bougeotte sont perturbateurs sont hyperactifs ont un HPI (je sais plus comment on les appelle maintenant ), mais en vrai c'est assez relou, surtout quand il faut virer tout le vaisseau parce qu'on s'est fait dézinguer dans l'espace.

Mais Ubi a bien pensé son système, notamment puisqu'il existe une version numérique : il est possible de se passer du branchement sur la manette : une fois le jouet "scanné", il sera disponible dans le jeu en version démat' pendant une semaine. Et en réalité, pour le starter pack, c'est même de base puisque j'ai jamais remis les jouets sur la manette (on peut donc les revendre day 2). Plus simple de passer par le menu du jeu pour switcher (héhé, des génies les mecs!) en 3 clics de vaisseaux.
C'est d'autant plus malin que le support de la manette Switch, outre de pouvoir de servir de support supplémentaire pour aucun frais(c'est toujours ça de pris, on est des pingres sur switch, je vous rapelle qu'on partage des abos en famille HFR ), est également stable et permet ainsi d'afficher fièrement dans sa bibliothèque vitrée l'Arwing et Fox au milieu de sa collection d'autres goodies. Par ailleurs, Les jouets sont d'assez bonne qualité, c'est assez solide, et bien que les personnages soient assez petits (ils s'insèrent dans le cockpit des vaisseaux, et sont donc à l'échelle), ils sont vraiment bien peints, y'a pas de ratages de peintures chez moi sur les yeux, comme on peu voir parfois dans certaines collectors.

L'histoire, en 30 secondes chrono

L'histoire est ici clairement un prétexte : Vous incarnez un pilote membre de l'équipage de l'équinoxe, vaisseau spatiale basé sur la technologie "Starlink" et construit par le professeur Grand, lequel a mis au point cette technologie miraculeuse après avoir découvert une espèce Alien sur terre. A lma recherche des origines de cet alien, vous explorez le système solaire d'Atlas, quand vous tombez sur un granméchant qui vous veut du mal à vous et à tout l'univers

Le gameplay : expliqué

Le gameplay de Starlink est clairement orienté action, puisqu'il s'agit en fait d'une sorte de shooter assez classique, en vue à la 3ème personne. Tout le gameplay est basé sur l'exploration et les combats en vaisseau spatial. Ainsi, ici, pas d'exploration pédestre ou autre à la no man's sky (la référence est souvent utilisée ici ou par d'autres testeurs) ou star Citizen : bien que vous ayez le choix du pilote (on y reviendra), celui-ci restera dans l'ambiance climatisée de son vaisseau (et heureusement, on se ballade entre -250°c et +400°c ). C'est d'ailleurs le vaisseau qui est le "héros", puisque c'est principalement lui qui évoluera grâce aux points d'xp et équipements que vous collecterez.

Maniabilité
On distingue cependant 2 phases :

-La première, c'est la phase "au sol" : Ainsi, bien que vous soyez dans un vaisseaux spatial, vous vous déplacerez comme dans un TPS classique : avancer, reculer et strafer avec le stick gauche, et viser avec le stick droit. les gâchettes gauche et droite vous permettent d'utiliser les armes, et le bouton B permet de sauter (oui, votre vaisseau " saute", puis plane un peu).
Vous avez en suite à disposition un bouton de boost (avec une jauge limitée), un bouton pour l'attaque spéciale, un bouton d'interaction avec l'environnement (scan, collecte des objets). Les boutons du D-pad sont utilisés pour le choix des mission, et vous avez bien évidemment accès à la carte et aux menus avec les boutons classiques.

-La deuxième, c'est la phase "en vol", qui elle correspond à un shooter spatial classique. Les boutons varient peu mais le vaisseaux avance en permanence (sauf ordre contraire), et surtout, dans les 3 dimensions, ce qui vous permet d'enchainer les barrel Rolls et les autres 180 degrés pour prendre en chasse vos assaillants.

Bien sur, cette configuration est utilisable sur les planètes, le bouton "R" permettant de déclencher ou couper le moteur de vol et ainsi de faire décoller le vaisseau.

Système de jeu
Le système de jeu est donc assez basique, puisque le but consiste grosso merdo à dézinguer tout ce qui bouge, du plus petit au plus gros, en tirant dessus. La particularité vient donc des armes, celles que vous pouvez acheter, puisque chacune d'entre elle a un élément ou une caractéristique qui influe sur son effet (gèle, embrase et fait des dégats en continue, effets d'attraction, effets de stase...), mais surtout qui induit le classique "pierre feuille ciseau" avec forces et faiblesses.
Ainsi, avec votre starter pack, vous avec donc : une arme cinétique (sans effet particulier), une arme de feu et une arme de glace. Très original. Avec ces deux armes, vous pouvez faire un combo ("choc thermique" ) contre les ennemis n'ayant pas de résistance à l'une des 2, ceci étant déclinable à l'envie. Bon, je vous rassure, on croise principalement des ennemis soit de feu, soit de glace (j'y reviendrai)

L'exploration est également assez classique, puisqu'elle est basée sur la découverte de bases et de matériaux sur les planètes, pour lesquelles ont pourra dépenser des sous pour améliorer la découverte de la carte, nos revenus etc. Rien de très surprenant, la seule particularité est la collecte des minéraux et végétaux, qui est associée à une sorte de "QTE" dans lequel on doit maintenir le vaisseau à une certaine distance de la ressource a collecter pour l'attirer à soit. Rien de bien folichon, c'est même plutot chiant au bout de la 20ème fois. Heureusement, au final, on est vite assez riche pour s'en passer réellement. Et la majorité des objets se collecte soit automatiquement, soit en un clic

La collecte illustrée

Système d'évolution

Le jeu reprend des mécaniques de type "RPG" de base, avec :
- une prise d'expérience qui permet de renforcer les stats de son vaisseau et d'acheter des compétences pour son pilote (toutes différentes selon le pilote)
- une amélioration des armes par l'ajout de mods, lootés tout au court du jeu selon différents niveaux (de base, rare, légendaire, épique...), et upgradables. Ces mods renforcent les stats des armes auxquels ils sont associés.

La particularité du jeu est que l'expérience qu'on prend est rattachée aux différents modules des vaisseaux (corps et armes, et surtout, leur combinaisons). Ce qui fait que les niveaux sont finalement "capés" en fonction du nombre d'armes que t'as acheté (plus ou moins, les mécaniques de endgame permettant de prendre encore un certain nombre de niveaux).

Bon, et après alors?

Après cela, le reste est également assez classique, et c'est vrai que le jeu reprend une bonne grosse partie des méthodes éprouvées de la recette Ubisoft. Si le système de jeu d'étoffe progressivement sur une petite dizaine d'heure de jeu (selon qu'on trace tout droit ou pas, ça peut changer cela dit), il ne présente cependant pas de réelles surprises.

En gros, le système d'atlas est composé d'une petite dizaine de planètes qu'il va plus ou moins vous falloir nettoyer, par différentes couches hiérarchiques, afin de vous faire progresser dans l'histoire, et ce jusqu'à pouvoir rencontrer le grand méchant pas bô. L'histoire est donc surtout un prétexte à vous présenter progressivement les différents types d'objectifs et d'ennemis, ainsi que les différentes planètes (mais pas toutes!).

Le hud sur une planète

Ainsi, sur chaque planète, vous trouverez :
- des "flèches" (les fameuses tours chères à Ubi), lesquelles comprennent un puzzle simple (mais nécessitant des fois certains éléments d'arme que t'as pas, bien qu'il existe des objets pour les remplacer à proximité), et servant ensuite de points de TP.
- des éléments de la vie de la planètes (lieux, matériaux, animaux, merveilles) à découvrir, collecter, scanner
- des avants postes à rallier à votre cause puis à faire progresser pour faire améliorer la découverte de la carte, vous ramener du pognon, vous aider à combattre les ennemis ou vous livrer des mods d'arme
- des évènements de combat répartis un peu partout, histoire de faire de l'XP et passez des nuits blanches aux complétionistes.

Coté ennemis, et c'est surtout ce qui vous fera progresser, vous trouverez :
- des mobs "de base" un peu partout, avec des niveaux évoluant selon les planètes
- des "extracteurs", structures un peu particulières qu'il vous faudra détruire pour affaiblir le niveau global des ennemis
- des boss planétaires, qui présentent plusieurs phases selon le nettoyage des extracteurs que vous aurez fait avant
- des cuirassés spatiaux, qui sont les mégaboss du jeu.

Le principe du jeu, coté ennemis, c'est surtout l'évolution des niveaux liés à la hiérarchie des ennemis : nettoyer les extracteurs permet d'affaiblir les boss planétaires, lesquels renforcent les cuirrassés dans l'espace etc. A l'inverse, les cuirassés balancent régulièrement de nouveaux bossent planétaires, qui construisent des extracteurs.

Cependant, si le système est pas idiot, il amène une très forte répétitivité, notamment du fait que les ennemis sont TRES PEU diversifiés, c'est principalement les éléments qui changent.
Je mets en spoil pour ceux qui veulent pas savoir :

Un ennemi de taille moyenne. Ou un gros. Ou un très gros. En fait, je sais pas, ils se ressemblent tous. Enfin, au moins, il est de type feu

Cela étant dit :
Les combats spatiaux sont assez sympa, avec quelques niveaux de moins que les ennemis, l'attaque des cuirassées peut se révéler assez tendus avec une quinzaine d'ennemis à nos trousses. On est pas encore tout à fait dans du rogue squadron, mais l'idée est là, notamment quand il faut aller bombarder le vaisseau à l'intérieur.

Utilise la Force, Luke!

Les combats contre les extracteurs peuvent être assez chaud, parce qu'étant en réalités au sol, le gameplay nous incite à la mobilité et à l'esquive d'attaques timées pas inintéressantes sur le principe.

Parlons de l'aspect visuel et sonore

Rappelons que mon avis se base sur la version Switch, qui n'est certainement pas le maitre étalon en matière de graphismes. Mais bon, j'ai pu regarder certaines vidéos des versions PS4/X1, et si l'amélioration est notable, le jeu ne semble pas transfiguré, et n'exploite certainement pas la puissance de ces machines exclusivement de salon. En voyant ces versions, je me suis d'ailleurs dit que le jeu avait été pensé pour la switch, mais qu'il avait été ensuite élargi aux autres consoles pour rentabiliser le développement (et d'ailleurs, les chiffres semblent le confirmer).

J'ai été étonné de voir que Ubi avait décidé de rentabiliser son moteur snowdrop pour le jeu (The division, mais aussi mario et les lapins crétins), et il faut avouer que c'est plutôt une réussite. En effet, le jeu est à mon sens plutôt beau, et surtout, gère très bien le coté "seamless" de l'exploration spatiale : Il vous fera donc passer des ambiances colorées des planètes à l'immensité intersidérale sans temps de chargement. Ou plutôt, si, y'a des temps de chargement entre les 2 environnements, mais ceux-ci sont très courts (5 secondes environ), et masqués par un effet de "brulure d'entrée et sortie de l'atmosphère" tout à fait crédible. J'ai d'ailleurs la sensation que le jeu est une sorte de "beta test" pour Beyond Good and Evil 2, qui, rappelons le, nous promet la même expérience, en 10 fois plus colossale

On a donc bien a faire à 2 ambiances différentes : l'espace, et l'exploration planétaire.

Pas grand chose à dire sur l'espace : le milieu est globalement vide, avec un fond d'étoiles, et des planètes plus ou moins grosses en fonction de leur proximité. Les quelques éléments qui dénotent sont les astéroïdes et les débris de vaisseaux, mais rien de bien folichon. Il y a bien évidemment ensuite les vaisseaux ennemis et les tirs de lasers, et là, c'est déjà plus chatoyant, mais on distingue assez rapidement des triangles dans tous les sens pour nous indiquer où sont les vaisseaux ennemis, ainsi que les trainées des réacteurs, dans un plus bel effet digne des animés japonais.

Ambiance spatiale

La partie la plus cool, c'est de voir les détails des planètes s'affiner au fur et à mesure qu'on s'approche d'eux, ce qui renforce le coté réaliste du seamless.

Approche d'une planète en seamless

L'exploration des planètes est quand à elle bien plus sujette à débat, et d'ailleurs, c'est surement là que vous passez le plus de temps. Bien que le design des planètes fasse clairement penser à No Man's Sky, notamment par une direction artistique très marquée (et donc clivante) à base de couleurs très chatoyantes et fluorescentes (dès la première planète d'ailleurs), mais également par les formes et le bestiaire, chaque planète a été désignée de manière figée. Sans aller aussi loin que dans Zelda BotW, on sent que les différents éléments de la géographie (certains étant nommés, d'autres constituant des monuments...) sont pensés pour nous inciter à l'exploration. Hélas, bien que les planètes ne soient pas bien grandes, le coté sphérique rend plus difficile la prise de repères.
D'autant plus que le plus grand défaut du jeu est de retour également sur le plan graphique : en effet, le monde de Starlink est aussi peu diversifié que nos salons ont tous connus les mêmes fauteuils Poäng, bibliothèques Billy et autres tables basses ünseuldemenageman. 3 espèces animales en tout et pour tout par planètes, 4 types de plantes, mais franchement quasi identiques, les mêmes bâtiments sur l'ensemble des planètes... Le pire étant d'ailleurs le design des ennmis, franchement pas inspiré
Ce qui différencie les planètes, c'est surtout la palette des couleurs, et la géographie physique, avec notamment le relief, la présence de mers ou de quelques éléments en reliefs très ponctuels. Considérez globalement les planètes comme "plates" : pas de cavités à explorer (en dehors des batiments), et finalement assez peu de barrières à franchir, ou vole sur un billard.

Illustration d'une planète

A l'inverse de l'espace, on voit aussi dans le ciel les astéroids dans l'espace (les vrais c'est pas juste une image collée comme dans le premier watch dogs ) , et c'est aussi cool

Coté technique, c'est par contre plutôt une bonne surprise pour moi, surtout en mode salon. Imaginez un peu Zelda, avec un vaisseau spatial à la place de Link, et les herbes de No Man's Sky à la place des plaines verdoyantes d'Hyrule. Le jeu se comporte un peu pareil, avec les herbes qui permettent d'assurer une transition des différentes distances de vues plus que correcte. Coté résolution, j'ai pas regardé, mais on est certainement pas en 1080p, et l'aliasing est un poil marqué sur les éléments au premier plan et les vaisseaux, le reste étant lissé par l'aspect "flou" de la distance d'affichage.
Les éléments poppent assez loin et de manière assez fluide, mais c'est surtout parce que les mondes sont pas surchargés. Pour le reste, l'aspect visuel est également flatteur du fait de lumières particulièrement bien gérées (comme Zelda), et ce en l'absence de cycles jours nuits (il y a des nuits et des jours, mais du fait du coté sphérique des planètes par rapport au soleil d'Atlas), parce que les planètes ne tournent pas (mais ont des gravités quand même ).
Quelques autres effets, bien que pas très poussés, permettent également d'amener du dynamisme à l'ensemble, en particulier les ondulations des herbes et de l'eau autour des vaisseaux, en dépit d'une physique très limitée sur ce point (là, c'est pas Zelda)
Autre aspect bien foutu : la sensation de vitesse, bien rendue en particulier sur les planètes, et notamment avec l'Arwing qui est un vaisseau de type "maniabilité".

Sur le plan graphismes donc, j'ai plutôt été surpris en bien par le jeu, qui, bien que n'étant pas la claque graphique de l'année, s'en sort plutôt bien avec un bel équilibre entre direction artistique et les effets techniques "modernes". D'autant plus que bien que le jeu, bien que tournant à 30 FPS, ne souffre pas trop de chutes de framerates, en dehors des grosses bastons à plein d'ennemis sur les planètes (et même là, ça reste raisonable).

En version portable, bien que le jeu tourne toujours très bien, on sent nettement la sub-rez, avec à la fois un coté plus flou de l’ensemble du jeu, et un alisaing plus marqué. Cependant, du peu que j'ai eu à l'utiliser de la sorte, ça ne m'as pas gêné pour profiter du fond du jeu.

Coté sonore enfin, rien de bien folichon : Pas de musiques marquantes, et les effets sonores sont vraiment pas ouf. On notera en revanche de nombreuses interventions de dialogues par les personnages du jeux, lesquels étant intégralement doublés en français, et ça, c'est un effort à saluer. D'ailleurs, vu que ça a fait une mini tempête de merde au lancement, sachez que Norman s'en sort très bien, et qu'en plus, je trouve ça pas con du tout de l'avoir choisi lui pour le personnage qu'il incarne. Reste que ces mini dialogues sont à force saoulant à entendre, d'autant que tous ne relèvent pas de la même qualité d'écriture...

A noter également quelques cinématiques en CGI, rien de bien folichon, mais au moins, ce n'est pas fait avec le moteur du jeu

Par delà l'histoire et le chiant, starfoooooooooooooOOOOOOx

Bon, un petit mot rapide également pour dire qu'au delà des quêtes de l'histoire principale et des quêtes fedex commandées en boucle, on a aussi accès :
- à une quête secondaire en plusieurs missions, similaire à l'histoire en fait, si ce n'est qu'elle nous emmène sur d'autres planètes, et que sa progression est limitée par la progression de l'histoire principale
- Sur switch, à une quête secondaire spéciale starfox (mais faisable avec les autres vaisseaux et pilotes), sur le même principe que la précédente.

Dans le contenu, c'est strictement identique que le reste, avec des objectifs à atteindre et des combats. Y'a juste une spécificité dans la quête annexe à l'histoire, c'est un passage de plateformes en vaisseau spatial, pas la meilleure idée, mais pas compliqué non plus.

En conclusion, AkA TL;DR
Bon alors, au final, qu'est ce que j'en ai pensé de ce Starlink? Et bien je crois que je peux dire qu'après une vingtaine d'heures de jeu, et pour un jeu que je n'attendais pas du tout (j'avais d'ailleurs pas prévu de l'acheter), j'ai quand même passé un bon moment.
Certes, ce n'est pas le jeu du siècle, et le coté (très) répétitif du titre pourra en rebuter plus d'un (je vais d'ailleurs moi même pas faire le 100% du tout). Mais au final, le titre possède une certaine homogénéité à la fois par le graphisme que par le gameplay. On sent fortement les différentes inspirations, déjà citées dans ce titre : No Man's Sky, Zelda, Rogue Squadron... et bien sur Starfox! A tel point que pour ce dernier, on pourrait se dire que toute la base technique est disponible, et qu'il ne suffit plus que de creer des modèles et un level design pour faire, enfin, un VRAI bon starfox sur switch.

Qu'est ce que je vous disais....

Pour le reste, ce jeu fourmilles pour moi de bonnes idées, rassemblées là en sorte de "test", et ressemble donc plus que tout autre à une nouvelle licence "first try" de Ubi. Son défaut est donc de manquer de profondeur sur les thématiques de jeu qu'il aborde, ce qui renforce d'autant plus son coté répétitif. Pourtant, à bien y regarder, de nombreuses bases sont là, et en corrigeant les défauts mentionnés précédemment et en étoffant les systèmes de jeu et l'univers un peu trop générique, Ubi pourrait bien nous sortir un "Starlink 2" du niveau de ses plus grands suites, tah Assassin's creed 2, Watch dogs 2, Far cry 2...

Mes plus :
- Un jeu de shoot en vaisseau, pas franchement courant en ce moment sur console
- Univers graphique
- De bonnes bases pour une nouvelle licence...
- Jouets de bonne facture
- StarFox (obligeayyyy)

A noter que le jeu propose également un mode 2 joueurs en écran splitté sur TV, que je n'ai pas essayé! Mais au moins, il a le mérite d'exister, ce qui est pour moi un vrai plu pour un jeu visant principalement les enfants.

Mes moins :
- Très répétitif
- Histoire et "univers" vraiment générique et oubliable
- Quelques éléments incitant à passer à la caisse pour étoffer l'arsenal, bien que le jeu soit finissable sans.
- Facile (en mode normal, y'a un mode difficile celà dit)
- Bande son plus que passable

Combien d’heures ?

Nintendo a annoncé ses résultats, ils en sont à quasiment 23 millions de Switch vendues, dépassant officiellement la Game Cube, petit ange parti trop tôt  

Mais c’est qui le vilain qui vient de déformer la tête du forum avec ses images 4K. ::joke

désolé, y'a des images que j'ai pas pu rehoster pour mettre en vignettes, et là, la flemme de reprendre

EDIT : oh puis en fait, si

T’inquietes.

Eife t'es un gros malade
J'ai pas tout lu parce que c'était trop long mais bravo.

En tout cas ce que j'ai lu a fini de me convaincre que j'ai bien fait de le retirer de ma wishlist. J'espère qu'ils feront un 2 plus sympa.

Heu, 2, 3 ?
Court mais excellent de bout en bout.

Merci pour le retours de Starlink Eife, bon j'ai acheté le jeux vendredi soir .
 
J'ai un peu joué ce week-end et je suis d'accord avec les points que tu soulignes. Perso je joue en difficile et j'hésite à passer en très difficile pour éviter de trop rouler sur les ennemies. J'ai pas fait d'attaques de Cargo encore mais les attaques de bases des hors-la-loi sont déjà loin d'êtres simple, entre les tourelles et les vaisseaux on est vite détruit.
 
J'ai prix en démat le pack à 80, mais j'aimerais quand même acheter les pilotes manquants  . Je suis bien partie pour faire le 100%, j'aime bien les jeux de ce type.
 
Et effectivement Norman s'en sort bien, on le reconnait quasiment pas.

J'étais sur que tu dirais ça

Tu verras pour le 100%, j'ai pas tout dit non plus, t'as encore des trucs à découvrir.

Sinon, les bases hors la loi sont parmi les trucs les plus dur à taper j'ai trouvé perso

Eife  

 
Fait péter le MP ou viens sur mon topic dans la section A/V
 
@Eife :  

Les 10 jeux "first-party" les plus vendus sur Switch
1. Super Mario Odyssey – 12,17 millions
2. Mario Kart 8 Deluxe – 11,71 millions
3. The Legend of Zelda : Breath of the Wild – 10,28 millions
4. Splatoon 2 – 7,47 millions
5. 1-2 Switch – 2,64 millions
6. Mario Tennis Aces – 2,16 millions
7. ARMS – 2,10 millions
8. Kirby : Star Allies – 2,10 millions
9. Donkey Kong Country : Tropical Freeze – 1,67 millions
10. Xenoblade Chronicles 2– 1,53 millions
 
1,2 Switch qui continue à se vendre

Trois titres qui dépassent les 10 millions sur une machine d'un an et demi, ça me semble être une performance admirable voire unique, non ? Faudrait trouver des chiffres pour comparer à ce qui a pu se faire par le passé.

T'embêtes pas à chercher pour la Wii U

En regardant pour la Wii, parmis les plus gros jeux figurent Twilight Princess, Mario Kart Wii, Galaxy et New Super Mario Bros. Mais c'est surtout Mario Kart et NSMB, avec environ 30 millions, où le succès est le plus impressionnant. Et tous sont sortis durant les premiers mois de la console (il me semble)

Je ne compte pas Wii Sports

 
Cool   ,
Oui les bases sont difficile, au début je pensais pouvoir abattre les vaisseaux puis faire les tourelles, mais non ils reviennent toujours   . Faut vraiment être à fond entre les esquives, le bouclier et les tirs qu'il ne faut pas manquer !

 
Merci pour ce retour Eife.
 
Ça rejoint les quelques impressions que j'avais eu en regardant quelques vidéos. Un jeu un peu vide, hyper répétitif, ou les jouets ne sont qu'un prétexte pour opérer quelques changements de gameplay.
 
Le tout enrobé à 70 ballz les 20h, je vais passer mon tour    
 

 
NSMB Wii est sorti bien après les autres.
Zelda TP faisait partie du line up de sortie et était dispo aussi sur GC. Ils ont refait la même avec BOTW d'ailleurs (dispo sur Switch et WiiU)

Wii Sports, comme Tetris pour la Game Boy, faussent en effet les chiffres car ils étaient vendus en bundle.
 
Par contre, j'ai vérifié, Mario Kart Wii (04/2008) est sorti 16 mois après la console (12/2006), et près de trois ans pour New Super Mario Bros Wii (11/2009). Le parc de machines était donc déjà bien installé. Le ratio parc de machines / nombre d'unités vendues pour chaque jeu me paraît impressionnant, voire unique, pour le trio de tête de la Switch.

Alors c'est surtout Galaxy et Twilight Princess. Du coup je comprends le succès de la Switch, Nintendo refait le coup de la Wii

Bordel, j'avions point vu qu'ils n'avaient jamais confirmé l'arrivée de Call of Cthulhu sur Switch    
 
Ils en avaient parlé à une époque    
 
Va falloir que je trouve de rares moments en scruds pour le faire sur paycay    
 
C'est con ça s'adapte tellement bien ce type de jeu au mode portable, sous la couette, un jour de tempête (en trouvant un moyen d'envoyer femme et fille chez la belle-mère   )

Mario Galaxy est sorti en 11/2007, soit 11 mois après la sortie de la Wii (dont la production a cessé en 2013). Sur Wikipedia j'ai pu noter qu'en mars 2018, le jeu s'est vendu à 12,77 millions d'exemplaires à travers le monde.
 
Il aura fallu moins d'un an à Mario Odyssey pour presque égaler ce chiffre !

Ma journée s'annonçait glaciale avec la neige qui tombe dehors, heureusement les premières reviews de Save Me Mr Tako viennent la réchauffer un peu.  
 
[Review] Save me Mr. Tako!: Tasukete Tako-San (Nintendo Switch) 8/10
 
Save Me Mr Tako! Review 8/10
 
Save me Mr Tako! Nintendo Switch Review 90%
 
Bon, il y a aussi celle là :
 
Save Me Mr Tako: Tasukete Tako-San Review 2,5/5

Tu confonds pas avec Achtung Cthulhu Tactics, qui est bien prévu sur Switch (pour le moment) ?
 

Tu fais sortir ta femme et ta fille dans la tempête ? Salaud !
 

c'est quoi ce site pourri

Un site qu'a pas "Switch" ou un jeu de mot avec "Nintendo" dans le nom de domaine, je sais, ça surprend

 
Non non malheureusement. Il avait été fait mention, au tout départ du projet, d'une possible version switch. Mais elle a disparu pendant le développement visiblement. C'est con parce que les graphismes et les anims sont assez faibles donc ça tournerait très bien sur switch  
 
On le verra ptet arriver si les ventes sont mauvaises sur PC/PS4/XBOX. La scène horror est pauvre sur Switch. Ptet moyen pour Cyanide de gratter quelques euros aux joueurs désoeuvrés
 

Nintendo a aussi précisé que 9 titres ont vendu plus d'un million ces 3 derniers mois (juin-septembre) et que 3 d'entre eux sont des titres tiers. On sait déjà qu'Octopath est un des titres. Par contre, je me demande lesquels sont les 2 autres.
 
Peut-être Crash et/ou Sonic Mania Plus, voire Fifa 19

Il était sensé sortir cette année puis fin 2019 ... ou alors c'est sur ns qu'il est repoussé.
Ça fait plus d'un an que je le suis.

Dla merde, forcément
 
 

Au contraire, je trouve intéressant de voir les points soulevés par le test qui donne 2.5/5

En gros ça semble facile au début et ça devient vite compliqué par la suite, la difficulté est à l'ancienne, qu'il aurait aimé voir un truc plus moderne.
Les donjons sont d'après lui mal conçus, et si on meurt on recommence depuis le début du donjon.

Non mais c'était une blague
 
Il dit aussi qu'à l'époque sur GB les jeux étaient brutalement difficiles, c'est juste faux, donc bon... ça donne l'impression qu'il n'a jamais vraiment connu cette époque.
 
Cela dit y'a que des sites "amateur fanboy" dans la liste (le premier pique les yeux), j'espère voir des sites un peu plus sérieux.

Apparemment à la PGW ils vendent des packs Switch Zelda Mario Smash à 370€