sseb22 It is an awful waste of space Transactions (14) | Ma critique de Final Fantasy IV (FF4) étant honteuse, je l'ai réécrite
Finalement, je ne suis pas un vrai fan des Final Fantasy quand on regarde mon background sur cette saga. Déjà, j'ai commencé les Final Fantasy avec FF7 ! Pour ma défense, c'est le 1er à être officiellement sorti en France. Je dois avouer que je ne devais pas connaître assez la série à l'époque de la SNES pour le chercher en import. Pourtant, je m'estimais déjà être un aficionados des RPG et associés, ayant fait tous les Zelda NES et SNES, Secret of Evermore, Mystic Quest, Secret of Mana, Shadowgate,.. bref vous avez compris. J'avais ensuite acheté FF8 et 9 en même temps (d'ailleurs, alors que je passai 2h sur le 8, j'en étais à 20 sur le 9, mais passons). Tout ça pour dire que c'est avec plaisir que j'ai appris que Final Fantasy 4 sortait sur DS.
J'avais fait Final Fantasy III DS et, comme beaucoup, j'avais admiré le travail accompli sur la partie technique et plus particulièrement sur la musique. Cependant, certaines choses me gênaient comme la non utilisation d'un des 2 écrans de la DS ou un autre point plus important, sur lequel je reviendrai plus tard. Final Fantasy 4 reprend le moteur du 3 en l'améliorant légèrement (plus de personnages sont affichés mais ils sont moins bien modélisés. Il y a beaucoup de données, notamment grâce aux dialogues enregistrés, ce qui a rendu la compression des données dans une carte de 128Mio difficile). Le gameplay est resté très classique, voire a un peu régressé par rapport à l'opus précédent, puisque, cette fois-ci, on se "contente" d'un seul job. Cependant, avec ce jeu ITÔ Hiroyuki, le battle designer, introduit le système d'Active Time Battle. Les combats se font toujours en tour par tour mais de façon plus dynamique. En effet, une jauge de temps indique quand nos personnages pourront effectuer une action. Elle existe aussi pour les ennemis mais elle est cachée. Cette « simple » idée permet d’avoir des combats plus rapides, plus vifs, plus dynamiques. Cerise sur le gateau, on peut régler la vitesse. Ainsi, les puristes pourront retrouver un vrai tour par tour. De plus, le rythme du jeu est excellent. La balance entre l’avancement du scénario, les batailles et les scènes cinématiques est bien dosée. On ne s’ennuie pas et la difficulté est bien dosée. Je n’ai que très rarement eu à « grinder » pour passer une zone et mes personnages ont fini le jeu au level 78 sans soucis.
Mais ce qui m'a marqué principalement dans le jeu, et ce qui était aussi son point fort dès sa sortie originelle en 1991, c'est son histoire. Les créateurs du jeu ont enfin compris que de nombreuses personnes, moi le premier, ont besoin qu'on leur raconte une histoire, ils ont besoin d'avoir des personnages auxquels s'attacher, voire s'identifier. C'est facile à dire en 2010, avec le passé de RPG ou autres jeux d'aventure qui sont sortis depuis mais il y a 20 ans, ce n'était pas la même... histoire. Pour moi, c'est LE gros plus par rapport à Final Fantasy III. Cette fois, je m'attache aux personnages, surtout Cecil. Exemple concret : dans FF3, il est possible de changer de job à tout moment, de leveller chacun d'entre eux afin d'acquérir des compétences et des pouvoirs propres à chaque job. Cela donne une mécanique de jeu variée et ouverte à nombre de possibilités. Cependant, dans FF4, les personnages sont plus développés et plus attachant. ATTENTION - SPOILER. Si vous n'avez pas fait le jeu, passez directement au paragraphe suivant. Spoiler :
Le résultat est que, quand Cecil passe de Dark Knight à Paladin, cela change complètement sa vie, c'est une transformation certes esthétique et de gameplay mais surtout psychologique. Le héros, à la base du mauvais côté, s'ouvre à la lumière et passe chez les gentils-tout-plein ! Évidemment, ça n’en fait pas le scénario le plus original mais le changement arrive assez tôt dans le jeu et m’a vraiment scotché ! Et quand on sait qu’on en a pour environ 40h de jeu, il vaut mieux que ça parte comme ça. |
Finalement, le seul point qui m’a un peu déçu, ce sont les musiques. J’avais trouvé les mélodies du 3 particulièrement belles, variées et transcendée sur DS (par rapport à l’OST de la version NES). Cette fois-ci, j’ai trouvé les thèmes bien réalisés mais il manquait certaines touches de génie ou de mélancolie qu’on avait dans le III. Puisqu’on est dans la partie sonore, sachez que les dialogues ont été enregistrées pour les scènes importantes et que, surtout, les voix US sont plutôt dans le ton. Ça ne vaut pas les voix japonaises mais ça ajoute à l’immersion.
En conclusion, entre le scénario centré sur les personnages permettant de se lier à eux et l’introduction de l’ATB, ce Final Fantasy a été une petite révolution à l’époque. Grâce au travail de Matrix Software, ce remake 3D lui remet un coup de jeune esthétique permettant d’apprécier ce petit bijou aujourd’hui. Le scénario n’est, aujourd’hui, plus très original mais reste intéressant et le rythme du jeu est excellent. Je ne me suis pas ennuyé pendant les 40h de jeu.
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Ma Carrière de Joueur : 114 pages, 25 ans, 1 PDF
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