L'article de 01 que tu cite est quelque peu partial. Il néglige l'importance de certains points :
1. La clause de non-sollicitation est loin d'être automatique. De plus, comme la clause de non-concurrence, elle est souvent nulle.
2. Il est très épineux commercialement de faire appliquer une telle clause. A chaque fois que j'ai vu l'application d'une telle clause, c'était dans des cas bien particuliers : la plupart du temps, la SSII préfère s'écraser et renoncer à un gain de quelques clopinettes (quelques mois de salaire) plutot que de se "griller" chez un client. L'expérience montre qu'au contraire, un ex-employé embauché chez un client n'était pas forcemment une mauvaise affaire.
Il faudrait pouvoir répondre à quelques questions.
Ton profil est-il exceptionnel ? Si c'est le cas, l'indemnité à payer peut être non-négligeable (salaire très élevé).
Ton embauche a-t-elle été "couteuse" ? Vu que tu es en période d'essai, les indemnités versées à un éventuel cabinet ne sont pas dues. Si tu as eu droit à une formation (rare en période d'essai), tu peux être redevable du montant de ces formations.
Comment est rédigée la clause de non sollicitation ? Si elle est illimitée (temps et géographiquement) ou qu'elle ne donne pas lieu à compensation, elle est nulle. En outre, si elle est limitée à la durée de la mission, c'est assez simple de s'en défaire, vu que tu es en période d'essai
Par contre, il est fort probable que selon le contrat, le client se soit engagé auprès de la SSII à t'employer un certain nombre de jours. Si tu ne vas pas au bout de ta prestation, c'est une rupture de contrat, difficilement contestable.