Reprise du message précédent :

 
Oui. Mais. Quel rapport avec moi ?  
 

 
ah oué merde, je me suis trompé de personne

 
 
ecoute , tout simplement car en sortant du bas de l'echelle si j'avais arrété au bep voire meme bts j'aurai mis des années , a atteindre le salaire d'une ingénieur débutant , voire meme ne jamais y arriver. Mais bon qu'est ce que deux années dans une carriere comme la mienne ??? des vacances de plus       !!!!!  
 
Maintenant si j'avais de la thune , je me ferai meme pas chier , j'aurai été dans une ecole de peteux certifié CTI , ou sinon mieux  je me serais sorti les doigts du cul  et j'aurai été au MIT !!!! et je n'aurai plus jamais eu a m'inquieter pour mon futur !!!
 
Mais avec des si on peut mettre paris en bouteille !!!! Donc je vais faire sup info juste pour la beauté du geste , et le diplome qui va avec !!!

Ca fait cher le diplôme.
Et pour le MIT, euh.. accroche-toi fiston.

 
 
Ouais , mais bon je ne veux pas aller a la fac , pour moi fac = camp de vacances    = pole emploi     !!!!! Et j'espere vite amortir ces 15k€ investis a supinfo !!!
 
 

 
Merchi papounet !!!!  

Supinfo.....    
 
 

 
 
un avis a donner ???? why not !!!!! lets go !!!!

C'est marrant, j'ai toujours pensé ça de Supinfo
Mais bon, je comprend ton choix pour cette école. C'est un choix stratégique viable je pense.

Oui , je sais que c'est la grosse merde et que c'est une pompe a fric avant tout , si j'y vais c'est pour bosser tout seul , mais j'hesite entre supinfo et insia.

Sinon j'ai vu ton parcours , pas mal , tu est passé du coq a l'âne sans trop de dégats ; c'est bien !!!! +1 !!!!! mais j'avais jamais entendu parler de cette cpge a cachan !!!!! en tout cas ne t'arrete pas a la licence , vas plus loin !!!!!

On devrait faire des reunions de prévention dans les colleges en 3e et dans les lycées , un peu comme les anciens drogués ou ex taulards !!!!

Pour dire au gamins , a travers nos parcours , ce qui les attendent par la suite s'ils ne bossent pas comme des betes , mais bon a cette age la meme si on te met la vérité en face t'es tellement borné que tu vois ce que tu veux voir !!!!

Je suis tombé complètement par hasard sur ce forum, et je dois avouer que cela m'émeut, disons que ça fait plaisir de voir des gens qui ont eu un parcours scolaire tout aussi atypique que le mien...
 
En ce qui me concerne, c'est un peu le parcours du combattant.
Scolarité collège catastrophique, 4 collèges entre la 6ème et la 3ème. Viré temporairement dans 3 de ces collèges, mais jamais définitivement. Non obtention du brevet des collèges, avant même de le passer il m'était impossible de l'avoir, trop de points de retard. A la suite de ça, personne ne voulait de moi, j'ai finalement été accepté en CAP AMMB. Le tournant de ma scolarité, des profs à l'écoute, qui ne se laissaient pas marcher dessus. J'en ai fait des belles aussi là bas, enfin bref. obtention du CAP sans rien foutre. Mes profs me proposent d'intégrer une 1ere STI elec, au vu de l'amélioration de mon comportement en 2eme année, mais aussi en rapport à mes soi disant facilités.  
J'intègre une STI classique (plus de STI d'adaptation). Les débuts sont un peu difficiles. J'obtiens le bac avec une mention AB. Suite au BAC, je prends un appartement pour pouvoir être plus proche de l' IUT GEII que je viens d'intégrer. Je débute l'année avec la conviction que je vais me balader...Manque de chance, le fossé est assez énorme. Tampis je fais la fête...Fin de l'année, le jury me déclare apte à passer en 2eme année. Prise de conscience, je demande à redoubler dans l'idée d'avoir un meilleur dossier. Je redouble, et me mets à bosser pour la 1ere fois de ma vie (ça fait tout bizard d'ailleurs). Je passe donc la 1ere année d'IUT sans trop forcer, mais en étant quand même assidu, je termine 7eme sur 144. Arrivé en 2eme année je mets un serieux coup de cravache, je termine 3eme de promo, avec les félicitations du jury.
 
A la suite de ça, j'intègre l'INSA de Toulouse, ou je suis actuellement...

Good game ! Tu reviens de loin

CAP -> INSA, chapeau

 
                  !!!!!!! tu mérites un temple a ta gloire !!!

Euh, j'irai pas jusqu'à là.

C'est bien mais sans plus.
 
Il a eu une prise de conscience à 20 ans qu'il fallait bosser, je vois pas ce qui est exceptionnel en cela.
C'est juste quelqu'un qui avait des facilités et qui s'est mis à bosser au lieu de faire la fête. Des gens bosseurs et sérieux y'en a beaucoup et ont va pas les féliciter plus que ca.
 
Pour moi les CAP qui ont du mérite ce sont les gens sérieux et bosseurs mais qui avient des grosses difficultés au collège (et donc pas des glandeurs). Et à force de bosser, bosser, ... ils sont allé au-delà de ce que leur prof leur promettait (par exemple refuser un BAC PRO après un CAP pour allé en 1ère STI).

Moi, je pars du principe qu'il ne faut jamais minimiser les efforts fournis. Quand quelqu'un fait des efforts, ca mérite d'être reconnu.
Quand on connaît le système éducatif français, une personne qui part d'un lycée professionnel et qui arrive à un niveau bac+3 et qui en sort diplômé, je la félicite.
Une personne qui part d'un BEP et qui atterrit dans un INSA, c'est tout simplement merveilleux (n'ayons pas peur des mots) c'est "félicitation" plus un "respect"  

La suite la suite  

 
Chat y ais  

Mais c'est trop facile le parcours suivant :
1/ je suis bon mais je fais le con donc j'ai des sales notes
2/ à cause de mes sales notes on m'envoit dans une filière qui ne correspond pas à mes capacités
3/ à 20 ans je me dis qu'il faut quand même que je me mette à bosser, donc je fais moins le con et je bosse
4/ comme j'ai des aptitudes intellectuelles alors je réussi
 
Je vois pas ce qu'il y'a de fort dans cela.

 
Tu es... marrant    
 
1/ les sales notes ne sont pas forcément la conséquence de "conneries" de l'élève.
2/ avec les mêmes sales notes, tu peux aller dans une école privée pompe à fric (si les conditions te le permettent) et passer un bac général.
3/ ce n'est pas parce que tu bosses que tu auras automatiquement de bonnes notes.
4/ Les généticiens, les psychologues et les sociologues ont du mal à définir les "aptitudes intellectuelles donc naturelles".
 
C'est effectivement assez simple... à dire mais complexe à penser et à faire  

 
se remettre à bosser ?  

Pas de "re" car cela voudrait dire qu'il a bossé avant, or ce n'est pas le cas dans son exemple  

 
ah otan pour moi

 
Ne pas avoir de vrai cours, payé à max pour une education très bof ca ne me tentais pas.
Je suis bien arrivé à etre chef de projet maintenant sans eux

 
Tu as bien fait  

C'est vrai ce que tu racontes, mais hors-sujet par rapport au parcours de celui qui a intégré l'INSA (jacobienne).
 
Dans son cas si il a fini par intégrer l'INSA c'est qu'il avait des capacités intéllectuelles, et ce dès le début de sa scolarité. Il a eu peut-être un déclic mais pour intégrer une école d'ingénieur de ce niveau (avec une sacrée sélection quand même, même si c'est pas l'ens ulm) il faut quand même avoir pas mal de capacités à la base.
A partir de là j'estime que si avant il était mauvais c'est juste car il ne bossait pas et faisait le con.  
Donc rien de plus normal qu'à 20 ans il est pris conscience de bosser, et avec ses capacités il y'est arrivé.
 
Parcours atypique, certes, mais pour moi pas plus méritant que quelqu'un qui a eu un BTS en bossant.
 
 

 
Pour avoir suivi un parcours atypique de ce genre, je te rejoins assez dans ce que tu dis   Pour quelqu'un qui a un minimum de capacités, c'est principalement une question, et d'opportunité (à condition bien sûr d'être au courant des différentes voies d'étude possibles à chaque étape de sa scolarité), et de volonté. Ce genre de parcours est respectable et admirable, mais est finalement à la portée de la plupart de ceux qui s'orientent dans des filières courtes, pour peu qu'ils soient motivés.  

 
Justement le vrai "mérite" c'est d'avoir su, pu et réussi à surmonter les obstacles (dont la motivation et la discipline de travail). Je me méfie des grands discours tels que "si je me bouge, je cartonnerai", "J'ai un gros potentiel et il suffit que je me réveille".  
Ce sont les faits qui attestent les vrais résultats.  
Donc, ces BEP ou Bac Pro qui arrivent à l'INSA ou en Master, et bien, chapeau bas.  
Je ne minimiserai pas leur réussite contrairement à notre mentalité bien française : quand c'est les meilleurs élèves de Terminale S arrivent à l'X, on dirait que ce sont des demi-dieux, quand un élève de BEP arrive à l'INSA, on se contente du "tout le monde peut y arriver, il suffit de bosser"  

Juste pour savoir, quel est ton parcours?

Il a quitté l'école à 16 ans pour devenir cracheur de feu dans un cirque. A 20 ans, il s'est blessé pendant une représentation. Il a eu une période de doute puis il a décidé de reprendre ses études. Aujourd'hui il a 2 doctorats. Il a donc toute sa place ici  

D'un autre côté... ce n'est pas totalement faux comme raisonnement. Si l'on prend 2 personnes (A et B) avec les mêmes capacités. "A" bosse dès le début va en S et décroche l'X et B, qui est moins studieux et plus fêtard, vas en BEP puis Bac Pro et se réveil et intègre une INSA après un BTS. J'aurais tendance à dire que le premier est bien plus méritant car il a bosser bien plus et bien plus longtemps pour arriver bien plus haut (en niveau de difficulté) alors que le second a suivit des formations relativement faciles au début pour donner un coup e boost à la fin et décrocher une formation bien moins sélectives (Mais je ne dit pas non plus pas sélective du tout hein !   )

Personnellement j'ai un Bac STI et pour le moment (pour le moment hein ) je réussis plutôt bien à l'Université. Mais je ne me considère pas plus méritant qu'un ES ou S sous prétexte que je viens d'une formation dite moins "adaptée" ou moins "difficile"... je dirais même que je suis un petit opportuniste qui à choisis la solution de facilité alors qu'il aurait pu aller en S   . Après tout c'est moi qui est fait le choix d'aller en STI alors que j'avais les capacités d'aller en S (J'étais même admis)   .

Un élève qui va en BEP et ensuite à l'INSA et un autre de S et ensuite à l'INSA à pour moi autant de mérite s'il a les mêmes capacités ! Le premier à bosser plus avant tandis que le second le fut après mais au final c'est la même chose

Ce n'est que mon avis

Topic qui peut être instructif pour ceux qui sont dans ces filières et qui espèrent continuer en études supérieures.  
 
Pour donner effectivement un éventail d'horizons à ceux qui suivent ces études, je vous cite trois cas de mes connaissances:
 
- Un ami qui n'a pas eu son brevet des collèges->BEP electro->1er adapt->BAC->BTS->licence puis maitrise EEA    ->sup Telecom Bretagne
 
-Une connaissance BEP productique-> 1ere STI Meca productique ->BAC Meca productique->DUT meca-> Arts & Métiers
 
- un autre ami, BEP electrotech -> STI electro tech-> CPGE TSI-> UTBM puis plus tard MBA
 
Et je pense qu'il doit bien y avoir un mec qui soit passé par BEP puis par CPGE TSI et qui ait fini à Polytechnique. (L'inverse est vrai aussi Polytechnique qui va faire un BEP   )
 
Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut à tout prix viser les plus hautes études car, à mon avis, mieux vaut exercer en tant qu'excellent technicien qu'en piètre ingénieur.  
J'ai aussi remarqué dans les gens que je côtoie que certains ont vécu comme une sorte d'humiliation leur passage en CAP/BEP qu'ils avaient "subis" et non choisis et depuis ça leur sert de moteur de nombreuses années plus tard .... un moteur qui dépote! Et donc en fin de compte ça a été une excellente chose pour eux car ça les a doté d'une force et d'un appétit remarquable que d'autres n'ont pas.
 
 

 
La fureur de vaincre !!!!!

 
D'un coté tu nous racontes que seuls les vrais résultats comptent, et d'un coté tu nous racontes qu'on devrait tous être ébahis devant quelqu'un qui a fait n'importe quoi pendant toute sa vie avant de se réveiller un beau jour en essayant de sauver les meubles...
 
Le seul intérêt de ces histoires c'est de montrer à ceux qui sont dans la mouise qu'il peuvent toujours s'en sortir "convenablement" mais qu'il va falloir se bouger encore plus pour compenser les années perdues, mais ce n'est certainement pas des exemples à suivre pour quelqu'un qui n'est pas encore dedans jusqu'au cou...
 
C'est un peu le même raisonnement que de dire qu'un type qui a arrêté la cigarette/drogue/alcool après 10 ans de dépendance a plus de mérite qu'un autre qui n'a pas été assez débile pour commencer/devenir dépendant...

Je ne veux pas polémiquer mais le problème dans ce débat est que personne ne pense aux facteurs notamment socio-culturels et socio-économiques qui peuvent dans certains cas jouer énormément.  
Je ne dis pas que ces facteurs influencent tout et tout le temps mais on a tendance à raisonner en termes de compétences et de volonté du seul et unique individu (donc l'élève ou l'étudiant). Comme si une personne peut absolument tout faire comme elle veut quand elle veut dans sa scolarité et ses études.
Bref, tout le monde connait ma position : je dis "bravo" à ceux qui ont réussi à surmonter les obstacles notamment ceux qui sont partis de loin et qui arrivent là où on ne les attendait pas  

 
Tu parles de quels obstacles? À te lire j'ai l'impression que tu bases tes dires uniquement sur des "on dit", "ça doit", "il parait", etc ... sur des clichés quoi.

obstacles socio-culturels peut-etre ? quand tu vis dans une ville de classe ouvrière, dans une famille "pauvre" et pas très cultivée, que tu es dans une école de quartier de niveau faible entourés d'enfants de beaufs, crois-moi, le travail à l'école et la poursuite des études ne sont pas valorisées, du coup t'as plus de chance de finir au pôle emplois qu'à l'X

pourquoi tu crois que ce sont les enfants de médecins, d'instits toussa, donc issus de famille plus cultivées et plus riche financièrement qui réussissent ? question d'argent et d'éducation

Lol. Tu ne dois pas lire beaucoup toi.   Il est pourtant évident que, pour deux personnes qui arrivent à l'ENS, la distance parcourue n'est pas la même selon qu'on soit fils de paysan ou bien que l'on soit prédisposé par un environnement favorable (fils de profs ou de CSP+). Pour le dire plus clairement, le point de départ n'est pas le même.

 
 
Ca sert à rien d'aller si loin.
Le débat actuel est sur quelqu'un qui a fait BEP->INSA et qui a lui même dit que c'était un "branleur".
Il a compris à un moment qu'il fallait arrêté ca, il s'est msis à bosser, et comme il avait des capacités il a réussi.
J'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi il faudrait le féliciter pour ce parcours.
Moi je lui dis bravo, mais autant que pour quelqu'un qui a fait BAC S->INSA.
C'est pas parce que le parcours est plus long que c'est plus méritant.  
 
Ce qui rend le mérite est surtout la volonté de se battre, et de bosser au maximum. C'est pour ca que faire BEP->hautes études  n'est pas forcément si méritant que ca à chaque fois.
 

Faire le con et s'en rendre compte c'est pas surmonter un obstacle. C'est juste se rendre compte de ses erreur et ensuite agir comme la plupart des gens en être responsable.