Que dire du classement du point, donc ?
A première vue, avant de se lancer dans la méthodo, regardons le résultat.
Est-ce que le classement, dans sa « globalité » est « crédible » ?
Etrangement, oui.
Bien sur, il y a certaines petites choses qui surprennent beaucoup… en premier lieu, la place de l’EM Lyon vis-à-vis de l’ESCP… et surtout la place de l’ESCEM. Enfin, normalement, tout devrait trouver son explication… Tout ? Les « rangs » (pédagogie, recherche, international…) pour certains cas peuvent sembler étrange, et bien sur, il faudra faire attention à la notion de sondage, surexploitée dans ce classement.
Bref, à vu d’œil, on se demande juste ce que l’ESCEM fout là et par quel miracle l’EM Lyon a pu passer devant l’ESCP… Après, ca découle, assez logique je devrais dire… On note une très belle performance « globale » des « accrédités », où seuls l’ICN et Clermont sombrent, mais ça, c’est plutôt normal. (Ils s’en tirent même plutôt très bien). On note aussi que les premières « non accrédités » du classement sont l’IESEG et Telecom… ce qui n’est pas illogique, on attend tous de pied ferme le résultat d’audit pour telecom et quand à l’IESEG, elle commence a être habitué des bonnes positions dans les classements (et dans celui là, on précise que les accrédits sont prisent en compte, ce qui plombe le résultat de l’école par ailleurs)
Pour ce qui nous intéresse surtout, les post bac, pas grand-chose à dire donc, l’IESEG est top 15, ce qui montre une réelle évolution par rapport à l’année dernière (21) et surtout par rapport à l’année d’avant (4ème post bac). Cela ne veut pas dire que le classement est meilleurs, juste, à la limite, que les « classeurs » se sont passés le mot pour ne pas sortir des choses très différentes. Cette année, l’IESEG aura dominé la concurrence post bac dans les grands classements, et si on regarde vite fait dans le détail de ce palmares, c’est toujours pour les mêmes raisons : Recherche et international. L’école plongeant au niveau carrière et surtout pédagogie (là, je vais avoir besoin de lire avec attention ce qu’ils appellent pédagogie, car il y a des trucs, ça fait vraiment peur)
L’ESSCA top 20, toujours dans sa moyenne, on note surtout la belle performance de l’ESCE qui dépasse l’ESG (grâce à la pédagogie surtout, et une bonne place à l’international, qui en fait m’intrigue)
L’EDC, l’EMN et l’ESDES suivent… loin derrière.
Remercions quand même saint Etienne qui permet à Chambery de briller, pour une fois, en ne terminant pas dernier.
Quand on regarde le « résultat » final de ce classement, il faut bien avouer que le tout semble logique et cohérent … à quelques exceptions prêt. Là où le bas blesse, c’est dans le détail, et un point méthodologique qui me déplait très fortement, rendant, à mes yeux, ce classement plus qu’aléatoire.
On est cependant loin des aberrations d’il y a deux ans, mais quand même.
Bon, quitte à faire la critique, autant commencer tout de suite parce qui me semble le plus « étrange », et injustifié : Skema.
Sachant que l’on classe ici des écoles, à grand renfort d’un sondage fait sur les promos sorties il y a 3 ans, et qu’il y a trois ans, Skema n’existait pas, sous cette « entité » se trouve en fait la moyenne de deux écoles… eh oh les mecs, vous trouvez pas qu’il y a un truc étrange là ? Déjà, l’école se plante complètement (16 après toute cette com’ et cette addition de chiffre, c’est minable), mais comment voulez vous que les salaires et la satisfaction aient un sens dans un tel classement pour cette école ? Comment voulez vous d’ailleurs classez la pédagogie alors même que les programmes ne sont toujours pas alignés et que demeure, pour l’instant, deux diplômes communs ?
Je considère que classer skema comme une entité unique, aujourd’hui, est un non sens… mais quand on plus on prend des données à 3 ans, là, on se tire une balle dans le pied. Je comprend la logique de l’école qui doit se tuer en lobing pour faire admettre sa nouvelle identité et sa nouvelle marque, mais dans un tel classement, on se retrouve avec une incohérence encore plus grosse que le nez au milieu de la figure.
Bon, on ne va pas blablater inutilement pendant des heures : Il y a une méthodologie et elle seule peut nous donner une idée de la valeur de ce classement.
Premier point problématique, qui moi me dérange : L’enquête directement aux anciens.
Certes, cette idée est novatrice (depuis l’année dernière) et donne une réelle valeur ajoutée au classement, mais voilà, il faut prendre en compte certaines choses : Déjà, statistiquement, il faudrait que les échantillons interrogés, par écoles, soient pleinement comparable. Mais rien ne nous permet d’indiqué que c’est le cas, bien au contraire. Résultat ? On classe à partir d’informations qui n’ont pas forcément la même pertinences selon les écoles… ce qui rend le tout très « compliqué » a gérer, et ferait bondir, bien entendu, tous nos amis statisticiens…. Peut on comparer les chiffres d’une école dons le taux de réponse est de 50% sur une très grosse promo et ceux d’une école dons le taux de réponse est de 20% sur une petite promo ? C’est pas du tout la même chose, mais pas du tout… échantillons et populations différent, le résultat ne devraient donc pas pouvoir être comparée de manière objective sans d’immenses précautions. Le point cherche à nous rassurer avec sa règles des 15%/20 diplômés, je trouve cette limite assez « faible » et les écarts entre écoles me posent problème. L’autre problème de la méthode, c’est le loobing naturel des écoles auprès des anciens pour s’assurer d’un taux de retour important ainsi que de bonnes réponses… forcément, ça fausse le résultat.
Pour la méthodo, ce que j’adore dans le point, c’est qu’ils sont très précis sur la manière d’obtenir la note finale… on remet tout sur une échelle de 0 à 1 et on pondère puis additionne… maintenant, reste à savoir une chose, comment fait on pour ramener les valeurs absolues sur une échelle entre 0 et 1 ? Et quels sont les détails des points par rubrique par école (car si on a des rangs, on n’a de point que pour la note finale)… et d’ailleurs, quelles sont les données brutes qui ont servis à donner ces points et à avoir le total ? Bref, le point, qui se veut très transparent, ne l’est pas tant que ça… l’absence de détail m’énerve au plus haut point. Au moins, avec l’étudiant, même si on n’a pas le détail des points, on peut se débrouiller pour comprendre et situer les écoles. Là, bonne chance pour en tirer quelque chose… et bonne chance donc pour comprendre certains rangs qui sont complètement incompréhensible dans le sous classement ! Bon, ce n’est pas le figaro, mais tout de même, je regrette ce manque de transparence qui rend le classement assez dur (voir même très dur) à lire. Autre point qui m’enerve énormément, c’est le « poid » de chaque critère dans chaque score… par exemple, pour le score label et visa, quelle est la proportion accordée au label et quelle est la proportion accordée à la durée du grade de master ? si vous voulez une réponse, merci de passer votre chemin. (et ça, n’empèche, ca m’énerve au plus haut point)
Bref, avant même de lire la méthodo, on peut se dire que le classement est bien peu transparent et qu’il sera dur, très dur, d’expliquer les rangs sans ce détail qui nous manque énormément…
Reste, pour juger le classement, à juger la pertinence des critères. (et ensuite, la pertinence des chiffres annoncés, car quand même, le point nous en donne beaucoup via un certain nombre de tableaux annexes)
Score pédagogie : Coef 10
Le ratio étudiants / enseignants-chercheur n’est pas, à mes yeux, pertinent… car cela ne prend pas en compte la « qualité » de cet encadrement, d’autant plus qu’il est ici question de groupe… ce qui fausse complètement la donne quand on classe de simple « diplômes », ici les grades de master/programme grande école. Le point l’admet d’ailleurs très bien… pour l’instant, je ne connais pas de bon critère pour classer les écoles via la pédagogie, et il me semble que le point n’a pas trouvé non plus, ce qui est fort dommage, d’autant plus qu’on est ici dans du déclaratif. Dans cette catégorie, on prend aussi en compte le nombre d’enseignants invités (euh, on parle ici des vacataires où des invited venant d’universités prestigieuses ? Non parce que bon, ça n’a pas du tout le même sens en matière de qualité, ni même en parlant quantité.) Le « pire » du critère, c’est bien entendu le nombre de double masters mis en place avec une école ou une université française… ca a de la valeur si c’est un double diplôme en finance avec dauphine, pour le reste, c’est juste une façon de masquer un diplôme de faible valeur (d’ailleurs, les mauvaises post bac en raffolent) et je ne vois pas du tout en quoi cela est une preuve de qualité pédagogique. Enfin, ce critère à lui seul explique la bonne réussite de l’ESCE dans cette partie pédagogie (2ème). En effet, l’ESCE n’avait jusqu’à l’année dernière pas le grade de master et s’était donc arrangé avec un IAE pour délivrer, en double diplôme, un master… preuve de haute qualité pédagogique ? Pas le moindre du monde mes bons amis, juste un petit tour de passe passe… qui favorise grandement l’école dans ce classement. Enfin, le coût de scolarité plombe les post bac en général et explique la première place de Telecom dans se rang : Son statut public lui permet d’avoir les frais de scolarité les plus bas et donc le meilleurs rapports qualité prix. C’est un critère que je ne prendrais pas en compte pour de multiples raisons (déjà car on oublie trop souvent les 24 000 € en moyenne par étudiants, quand ils ne cubent pas, que l’état sort pour financer la prépa, qui rend le coup « global » de ces formations bien plus élevés que les simples coûts de scolarités) mais bon, je comprends qu’il fasse jolie dans un tableau.
Au final, ce rang pédagogique ne me convient pas du tout : Rapport profs / élèves du groupe (double fail), rapport à l’université (triple fail) et frais de scolarité (quadruple fail). J’attends toujours de voir un classement capable de me sortir de bons critères objectifs et qualitatifs sur la pédagogie, mais il me semble que ce n’est pas demain la veille) (EM lyon 19 en pédagogie, moi, ça me choque… vraiment… pas vous ?)
Enfin, il faut bien des critères où tout le monde peut briller… mais en le lisant dans le détail, on est bien forcé d’admettre qu’il ne vaut pas grand-chose.
Score label et visa (coef 15)
L’étudiant fait des émules… depuis qu’il a donné la durée des visas et master, tous les journaux les reprennent. C’est à la limite un critère qui est acceptable, dans le sens où l’ex commission helfer était assez neutre et objective. Le problème est que cette info fait doublons. En effet, la durée du visa et du master est fortement corrélé à l’activité de recherche des écoles, qu’on trouve par ailleurs dans un autre score…. Au final, l’IESEG vous remercie, mais ce n’est pas forcément un critère objectif qui a sa place dans ce type de classement. Le problème est aussi celui des « vagues », les écoles ne sont audité que par vague, on compare donc des réalités avec plusieurs années d’écarts. Pour les labels, vous savez que je n’apprécie pas qu’on l’utilise dans un classement (déjà parce que mon école n’en a pas
, et surtout parce que cela est redondant, politiquement correct et pour ce qui est d’equis, un très gros problème vu le manque de neutralité, d’objectivité et de publicités de l’EFMD vis-à-vis de sa façon d’accrédité (et ce n’est pas l’ESCEM qui va me contredire cette fois çi). D’ailleurs, on a là une preuve des limites de ce critère : l’ESCEM est porté par sa double accréditation, et brille donc dans ce classement, alors que l’école est en train de la perdre…. Je suis persuadé que le fait de ne pas prendre ce critère en compte aurait donné une réalité toute différente (et d’ailleurs beaucoup plus proche des résultats de l’étudiants, avec certaines post bac plus hautes et certaines écricomes plus bas (genre icn et escem). Je préfère un classement qui, à la limite, ne prend pas ces critères là en compte, et plus trollesque, qu’un classement au final très bien pensant où on voit se dégager avant tout deux classements : celui des accrédités en haut et celui des non accrédités en bas.
Cependant, c’est un choix éditorial, et il se comprend tout a fait, il faut juste lire ce classement avec cette information en tête.
Score sélectivité (Coef 15)
Rien qu’en lisant le titre, je me suis dis « bon, ça va être n’importe quoi »
Et en effet, c’est le cas : Pour les post prépa, un quasi sigem qui ne prend pas en compte comme il le faudrait les admissions // (ça veut dire quoi, le niveau de diplôme des admis sur titre en deuxième année ? pour moi, ça ne veut rien dire du tout hein…). Je ne comprends pas non plus le « pourcentage de première année venus des cinq prépas fournissant à l’école le plus d’élèves. A quoi ça sert et ça traduit quelle réalité ? Passons. Le problème, c’est bien qu’on ne compare pas du tout sur un pied d’égalité post prépa et post bac (on se permet même de dévaluer les post bac). D’ailleurs, comment comparer en utilisant des critères aussi différents ? On rappelle, pour les post bac, que même si la corrélation des mentions et du niveau est forte, que les écoles ne recrutent pas sur des critères académiques. Là où on arrive dans le foutage de gueule complet, pour les post bac, c’est en prenant en compte le taux de bac S…. Déjà, ça va à l’encontre de l’ouverture sociale prônée par le magasine dans un tableau, et ensuite, c’est tout simplement une connerie sans nom… en quoi le fait d’avoir fait S serait un critère pour dire qu’une post bac est bonne ?
Bref, un score vraiment, mais vraiment casse gueule, où on compare deux groupes sur des critères différents (toujours la même erreur, qu’avait essayé d’éviter l’étudiant) et où on utilise des sous critères assez farfelus et très peu pertinents (à mon sens)
Score valeur ajoutée : (coef 5)
Prise en compte de la diversité… pourquoi pas, c’est à la mode et ca permet à l’ESC Chambéry de briller sur au moins un critère… Taux de littéraire et de techno…
Ok, donc si je comprends bien, dans la sélectivité, plus t’as de S, mieux c’est, par contre, juste en dessous, on t’explique que ce qui est cool, c’est les L et techno… en proportion, plus t’as de L et techno, moins t’as de chance d’avoir de S hein… et plus t’as de S, moins t’as de chance d’avoir de L et techno… en gros, pour les post bac (parce que les post prépa, on s’en fout qu’ils aient des S où pas), plus t’es sélectif, moins t’accorde de place à la diversité… et hop, on annule tout. Par contre, les ES, on est tous d’accord, faut les éradiquer, ils font baiser et le score sélectivité des posts bac, et le score valeur ajouté… les enfoirés ! Et en fait, ce n’est pas assez, car en plus de ça, le point compte négativement le taux de S… oui oui, juste au dessus (sélectivité), c’était positivement, et la, c’est négativement… c’est le même classement, vous rêvez pas…
Bon, voilà, un truc que je déteste dans les classements, c’est les critères contradictoires… qu’on nous dise juste une fois pour toute si c’est bien où pas bien, mais qu’on ne nous dise pas « les deux ». Alors quand c’est le même critère qui est pris deux fois en compte, une fois en bien et une fois en mal…
Pareillement, on nous explique que le taux d’AST, niveau diversité, c’est bien… en même temps, les écoles qui ouvrent leurs portent aux AST de manières massivement sont celles qui ne peuvent pas assurer une très forte sélectivité et des promos conséquentes en ne puisant que dans le vivier des classes préparatoires… Bref, là encore, plus t’es sélectif, moins tu t’intéresses à la diversité…
En plus, c’est tout a fait vrai… on se rappelle du débat où la CGE nous a expliqué qu’a vouloir être trop proche des thématiques de diversité, on risquait avant tout de faire baisser le niveau (donc d’une certaines manières la diversité). Le problème, là, c’est qu’un classement prend en compte les deux côtés de la médaille… et forcément, pour moi, cela n’a pas de sens….
Et là où on se tire vraiment une balle dans le pied, c’est quand on découvre que le point a pris négativement les « cinq lycées »… fallait pas que les post bac soient jalouses avec leur histoire de S, les post prépa ont eux aussi leur critère pris positivement dans un cas et négativement dans l’autre.
Les bourses, rien à redire de particulier.
Et là où je suis perdu, c’est quand je vois que ce score « diversité » est multiplié par le salaire des anciens et le score sélectivité… au secours ! Déjà, cela induit qu’on prend à plusieurs reprises ces deux scores là et donc qu’on correlle la valeur ajoutée à ces performances, mais surtout qu’on induit un lien entre la diversité « aujourd’hui » et l’état des choses 3 ans après la sortie de l’école… faire un tel lien est assez osé, et moi, je n’arrive même pas à comprendre le « sens » de cette multiplication.
Bon, bien sur, ça semble assez simple : On cherche à montrer que la valeur ajouté résulte de la haute réussite des écoles « malgré » l’ouverture sociale, tout en préservant une haute sélectivité. Cela devrait donc nous donnée une bonne idée de la valeur ajouté d’une école…
Le truc, c’est que je ne suis pas d’accord, déjà, pour dire que la valeur ajoutée d’une école dépend de son ouverture sociale. La valeur ajouté, c’est son efficacité et ce qu’elle propose. Les « pauvres » et séries littéraires ne sont pas plus cons que les autres, ils réussissent via leur talent, leur travail et la qualité de l’école, mais exactement de la même manière que les plus gens financièrement plus à l’aise et venant d’autres sections… a partir du moment où ils ont réussis les concours comme les autres ! L’amalgame me dérange beaucoup. On peut parler d’ouverture sociale, mais corréler cette ouverture sociale à la valeur ajoutée me dérange… le problème est surtout que l’ouverture sociale des écoles est avant tout corrélée à l’égalité des chances au collège et au lycée. C’est un débat, certes, mais c’est là que les choses se jouent. Et multiplié l’ouverture sociale à la sélectivité alors que ces deux scores prennent en compte des valeurs tout à fait opposé (ce qui est de mon sens une erreur), ça donne un score vraiment très batard et dur à analyser…
Résultat, c’est l’ESC Dijon qui a la plus forte valeur ajoutée… it makes no sense… je n’arrive même pas à expliquer pourquoi ils sont premier… dans le top 15 de la valeur ajoutée, ce qu’on note, c’est qu’il y a quand même 5 écoles du top 15 classiques : Escem (d’où peut être une bonne place finale ?), RMS et Grenoble… mouais… l’espeme ( ! ) est dans le top 15… et me demandez pas pourquoi, car à la vue des chiffres, c’est pas très clair… HEC est 40, l’ESSEC 36…, normal je dirais, tout le monde sait qu’il n’y a aucune valeur ajoutée à faire HEC….
On se retrouve donc avec un « putain de critère » qui fait vraiment, mais vraiment, très mal à la tête. Et qui pour moi, définitivement, ne veut strictement rien dire.
Score recherche (coef 10)
On reprend les étoiles CNRS, mais cette fois ci avec un ratio sur la taille des établissements. C’est pas une mauvaise chose, loin de là. Le critère de l’étudiant fait des émules, même si il reste bien moins coefficienté que chez le concurrent. Le ratio me plait dans le sens où il réduit l’effet de taille. Par exemple, cela permet de « remettre à sa place » une école comme SKEMA, qui, en terme de chiffre brut, est un monstre, mais ramené à la taille de la maison, un nounours. Le nombre de doctorant, je trouve cela très étrange… faute de français ? (Les doctorants sont les personnes qui sont en train de réaliser leur doctorat, en opposition avec les docteurs, qui ont terminé leur doctorat… parler du nombre de doctorant ne me semble pas du tout pertinent, alors que parler du nombre de docteur l’est déjà plus….) Enfin, les chaires et contrats de recherche sont aussi des éléments intéressants à prendre en compte.
Sur cette partie recherche, je suis plutôt d’accord avec le point… donc pas grand-chose à redire.
Score international (coef 10)
Nombre d’échanges (pourquoi pas, mais on parle ici du nombre de partenaires où du taux d’étudiant qui par en échange ? (pas précisé)), accréditations des partenaires : ok, nombre de double diplôme : ok (bien que le critère de l’étudiant est plus pertinent), des diplômés étranger : Ok, des profs étranger : Ok, des anciens expats : OK et des stages à l’international : Mouais, pas convaincu.
Dans l’ensemble, les critères ne sont pas mauvais… même si ils ne reflètent pas « l’excellence » comme peut le faire l’étudiant. Résultat, HEC est 12ème, ce que je trouve quand même très faible… et Strasbourg premier ? Ah, si j’avais le détail, peut être que je pourrais comprendre… parce que là, j’y perds mon latin…
Score carrière (coef 30)
Enquête sur les anciens, j’ai déjà dis ce que j’en pensais… en règle générale, comparée à l’année dernière, les salaires affichées sont « crédibles », voir même très crédibles. C’est plutôt un bon point… il n’y a rien de particulièrement choquant, si ce n’est les 43 000 de l’ISG et les 32 000 de Bretagne Brest (c’est quand même la moyenne à l’embauche de la CGE, 32k… donc à trois ans, ouch !)
Satisfaction des anciens (coef 5)
En sois, ça peut être une bonne chose… maintenant, il y a un gros problème, c’est que l’avis n’est pas neutre, pas objectif, et varie beaucoup, pour de nombreuses écoles, d’une année sur l’autre… ici, l’ESCEM est adoré par ses anciens (un certain membre du topic T1/P1 appréciera sans doute… hein !). Le fait de dire aussi que la satisfaction est liée au taux de réponse à un questionnaire… mouais. Je ne suis pas convaincu du tout par se score, mais bon, le prendre est une bonne idée. Une chose est sure, les dijonnais aiment leur école ! (3ème). L’ESIEE et l’EDC aussi, et pourtant, on se demande bien pourquoi…
Bref, pour conclure ? Des bonnes choses, un résultat final qui n’est pas choquant… assez peu de « quantitatif », ce qui est une très bonne chose, mais des errances statistiques et certains choix incompréhensibles et vraiment pas pertinent… la méthodo est très loin d’être parfaite, mais tout n’est pas à jeter… le manque d’information et de détail rend l’ensemble très dur à lire et à comprendre, c’est vraiment vraiment vraiment dommage… j’aurais bien voulu pouvoir comprendre certains rangs, mais là, ce n’est pas possible… snif…
Pour les post bac +4 et bac +5 visé…
Rien a en tirer… la méthodo semble être la même, sauf la pondération… pour qu’on ne puisse pas comparer (et on a raison)… c’est inclassable et incompréhensible…. Les bac +5 juste visé ne devrait vraiment pas être classée… après, ça permet à des écoles comme l’EBS et l’IPAG de briller en com’ alors qu’ils sont particulièrement insignifiant et mauvais…
Rien a en tirer, vraiment
En règle générale : aucun rédactionnel sur les post bac. Bon, ba tant pis hein !
A vous de vous faire votre propre avis… moi j’ai juste mal à la tête.
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Plop