J'ai fait le dialogue
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Comme chaque matin, Guillaume, va se promener dans le grand parc près du château.
Soudain, il entend des pleurs étouffés provenant d'une haie d'aubépine.
Il s'approche et découvre, blottie au milieu des buissons épineux, la plus belle jeune fille qu'il ait jamais vue .
Elle a de grands yeux bleus, une peau blanche comme porcelaine
et de longs cheveux blonds et bouclés.
Il enjambe la haie et s'assied à côté d'elle.
Guillaume écoute Cendrillon attentivement. Pendant deux heures, elle raconte les souffrances que sa belle-mère lui inflige. Son père, routier est souvent absent. C'est sa belle-mère qui élève Cendrillon. La jeune fille qui rêve de devenir coiffeuse doit se plier aux exigences de sa tutrice et dois partir à Paris pour faire des études de droits. Elle doit en outre faire les courses, s'occuper de ses deux demi-frères. Sa vie s'apparente à celle d'une esclave. Cendrillon, voyant que Guillaume l'écoute, était émue. Elle lui avoue alors qu'elle est bien avec lui et qu'elle se sent protéger. Guillaume, qui l' aime depuis qu'il a vu son sublime visage, lui dit qu'il va l'aider. La jeune fille lui demande alors comment. Guillaume qui vient d'acheter un bar a besoin d'une serveuse. Il lui propose alors de venir travailler avec lui afin qu'elle puisse payer ses études. Cnedrillon refuse. Elle n'a jamais eu l'habitude d'être aider de la sorte. Mais devant l'insistance du jeune homme, elle fini par accepter. Ils partir alors tous les deux. Cendrillon passe chez elle prendre quelques affaires. Ils prennent le train pour Paris. Dans le train, Cendrillon avoue à Guillaume qu'elle l'aime. Guillaume rougit et décalre à son tour qu'il l'aime aussi.
"Guillaume : Il se rit des plaies, celui qui n'a jamais reçu de blessures! (Cendrillon paraît à une fenêtre) Mais doucement! Quelle lumière jaillit par cette fenêtre? Voilà l'Orient, et Cendrillon est le soleil! Lève-toi, belle aurore, et tue la lune jalouse, qui déjà languit et pâlit de douleur, parce que toi, sa prêtresse, tu es plus belle qu'elle-même! Ne sois plus sa prêtresse, puisqu'elle est jalouse de toi; sa livrée de vestale est maladive et blême, et les folles seules la portent: rejette-la!... Voilà ma dame! Oh! voilà mon amour! Oh! si elle pouvait le savoir!... Que dit-elle? Rien... Elle se tait... Mais non; son regard parle, et je veux lui répondre... Ce n'est pas à moi qu'elle s'adresse. Deux des plus belles étoiles, ayant affaire ailleurs, adjurent ses yeux de vouloir bien resplendir dans leur sphère jusqu'à ce qu'elles reviennent. Ah! si les étoiles se substituaient à ses yeux, en même temps que ses yeux aux étoiles, le seul éclat de ses joues ferait pâlir la clarté des astres, comme le grand jour, une lampe; et ses yeux, du haut du ciel, darderaient une telle lumière à travers les régions aériennes, que les oiseaux chanteraient, croyant que la nuit n'est plus. Voyez comme elle appuie sa joue sur sa main! Oh! que ne suis-je le gant de cette main! Je toucherais sa joue!
Cendrillon: Hélas!
Guillaume: Elle parle! Oh! parle encore, ange resplendissant! Car tu rayonnes dans cette nuit, au-dessus de ma tête, comme le messager ailé du ciel, quand, aux yeux bouleversés des mortels qui se rejettent en arrière pour le contempler, il devance les nuées paresseuses et vogue sur le sein des airs!
Cendrillon: Ô Guillaume ! Guillaume ! pourquoi es-tu Guillaume ? Renie ton père et abdique ton nom; ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer, et je ne serai plus une Capulet.
Guillaume, à part: Dois-je l'écouter encore ou lui répondre?
Cendrillon: Ton nom est mon ennemi. Tu n'es pas un Montague, tu es toi-même. Qu'est-ce qu'un Montague? Ce n'est ni une main, ni un pied, ni un bras, si un visage, ni rien qui fasse partie d'un homme... Oh! sois quelque autre nom! Qu'y a-t-il dans un nom? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Guillaume ne s'appellerait plus Guillaume, il conserverait encore les chères perfections qu'il possède... Guillaume , renonce à ton nom; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière.
Guillaume: Je te prends au mot! Appelle-moi seulement ton amour, et je reçois un nouveau baptême: désormais je ne suis plus Guillaume .
Cendrillon: Mais qui es-tu, toi qui, ainsi caché par la nuit, viens de te heurter à mon secret?
Guillaume: Je ne sais par quel nom t'indiquer qui je suis. Mon nom, sainte chérie, m'est odieux à moi-même, parce qu'il est pour toi un ennemi: si je l'avais écrit là, j'en déchirerais les lettres.
Cendrillon: Mon oreille n'a pas encore aspiré cent paroles proférées par cette voix, et pourtant j,en reconnais le son. N'es-tu pas Guillaume et un Montague?
Guillaume : Ni l'un ni l'autre, belle vierge si tu détestes l'un et l'autre.
Cendrillon: Comment es-tu venu ici, dis-moi? et dans quel but? Les murs du jardin sont hauts et difficiles à gravir. Considère qui tu es: ce lieu est ta mort, si quelqu'un de mes parents te trouve ici.
Guillaume : J'ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l'amour: car les limites de pierre ne sauraient arrêter l'amour, et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter; voilà pourquoi tes parents ne sont pas un obstacle pour moi.
Cendrillon:S'ils te voient, ils te tueront.
Guillaume : Hélas! il y a plus de péril pour moi dans ton regard que dans vingt de leurs épées: que ton oeil me sois doux, et je suis à l'épreuve de leur inimitié.
Cendrillon:Je ne voudrais pas pour le monde entier qu'ils te vissent ici. "