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Auteur Sujet :

LFI [NFP] 6e République, écosocialisme, paix - Free Palestine

n°25583066
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 19-02-2011 à 23:35:25  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
La brosse à reluire :??:  
 
Au contraire, le petit journal se fout de la gueule de tous politiques, sans distinction. Et tout le monde y a droit même s'il y a des habitués. Sarkozy évidement, mais aussi Mélenchon. Faut dire qu'il se fritte avec des journalistes chaque semaine, c'est de l'humour à répétition :whistle:

mood
Publicité
Posté le 19-02-2011 à 23:35:25  profilanswer
 

n°25583142
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 19-02-2011 à 23:47:26  profilanswer
 

moonboots a écrit :


et le "etc..." ?    :o

 

Je ne me reconnaîtrai pas dans une vulgaire locution latine abrégée :o

n°25583155
Ibo_Simon
Posté le 19-02-2011 à 23:49:22  profilanswer
 


 
C'est le faux air assuré habituel de Copé.
Faut voir comment sa tronche se décompose lors du sketch du fils Bedos. :D

n°25583193
incubusss
s.c.i.e.n.c.e
Posté le 19-02-2011 à 23:55:52  profilanswer
 

Est-ce que vous trouvez la position vis à vis de l'Union Européenne totalement cohérente avec le reste du discours ?

n°25584125
Innolis_Je​vede
70
Posté le 20-02-2011 à 09:15:46  profilanswer
 


incubusss a écrit :

Est-ce que vous trouvez la position vis à vis de l'Union Européenne totalement cohérente avec le reste du discours ?

 

Ça pourrait être le début d'un question intéressante, quelle position ? ...Et surtout par rapport à quoi, exactement ? Parceque le reste ça fait beaucoup, et la position sur l'Europe comporte plusieurs volets, il me semble.

 
lxl ihsahn lxl a écrit :

 

Je ne me reconnaîtrai pas dans une vulgaire locution latine abrégée :o

 

...c'est parce que tu n'es pas encore tombé sur le laniste de ce ludus topicus... :o

Message cité 1 fois
Message édité par Innolis_Jevede le 20-02-2011 à 09:16:17

---------------
7666
n°25584658
Profil sup​primé
Posté le 20-02-2011 à 11:34:07  answer
 

Citation :


 
MESDAMES,
MESSIEURS,  
JEUNES ÉLÈVES,  
 
C'est une grande joie pour moi de me retrouver en ce lycée d'Albi et d'y reprendre un instant la parole. Grande joie nuancée d'un peu de mélancolie ; car lorsqu'on revient à de longs intervalles, on mesure soudain ce que l'insensible fuite des jours a ôté de nous pour le donner au passé. Le temps nous avait dérobés à nous mêmes, parcelle à parcelle, et tout à coup c'est un gros bloc de notre vie que nous voyons loin de nous. La longue fourmilière des minutes emportant chacune un grain chemine silencieusement, et un beau soir le grenier est vide.  
 
Mais qu'importe que le temps nous retire notre force peu à peu, s'il l'utilise obscurément pour des œuvres vastes en qui survit quelque chose de nous ? Il y a vingt deux ans, c'est moi qui prononçais ici le discours d'usage. Je me souviens (et peut-être quelqu'un de mes collègues d'alors s'en souvient-il aussi) que j'avais choisi comme thème : les Jugements humains. Je demandais à ceux qui m'écoutaient de juger les hommes avec bienveillance, c'est-à-dire avec, équité, d'être attentifs dans les consciences les plus médiocres et les existences les plus dénuées, aux traits de lumière, aux fugitives étincelles de beauté morale par où se révèle la vocation de grandeur de la nature humaine. Je les priais d'interpréter avec indulgence le tâtonnant effort de l'humanité incertaine.  
 
Peut-être dans les années de lutte qui ont suivi, ai-je manqué plus d'une fois envers des adversaires à ces conseils de généreuse équité. Ce qui me rassure un peu, c'est que j'imagine qu'on a dû y manquer aussi parfois à mon égard, et cela rétablit l'équilibre. Ce qui reste vrai, à travers toutes nos misères, à travers toutes les injustices commises ou subies, c'est qu'il faut faire un large crédit à la nature humaine ; c'est qu'on se condamne soi-même à ne pas comprendre l'humanité, si on n'a pas le sens de sa grandeur et le pressentiment de ses destinées incomparables.  
 
Cette confiance n'est ni sotte, ni aveugle, ni frivole. Elle n'ignore pas les vices, les crimes, les erreurs, les préjugés, les égoïsmes de tout ordre, égoïsme des individus, égoïsme des castes, égoïsme des partis, égoïsme des classes, qui appesantissent la marche de l'homme, et absorbent souvent le cours du fleuve en un tourbillon trouble et sanglant. Elle sait que les forces bonnes, les forces de sagesse, de lumière, de justice, ne peuvent se passer du secours du temps, et que la nuit de la servitude et de l'ignorance n'est pas dissipée par une illumination soudaine et totale, mais atténuée seulement par une lente série d'aurores incertaines.  
 
Oui, les hommes qui ont confiance en l'homme savent cela. Ils sont résignés d'avance à ne voir qu'une réalisation incomplète de leur vaste idéal, qui lui-même sera dépassé ; ou plutôt ils se félicitent que toutes les possibilités humaines ne se manifestent point dans les limites étroites de leur vie. Ils sont pleins d'une sympathie déférente, et douloureuse pour ceux qui ayant été brutalisés par l'expérience immédiate ont conçu de pensées amères, pour ceux dont la vie a coïncidé avec des époques de servitude, d'abaissement et de réaction, et qui, sous le noir nuage immobile, ont pu croire que le jour ne se lèverait plus. Mais eux-mêmes se gardent bien d'inscrire définitivement au passif de l'humanité qui dure les mécomptes des générations qui passent. Et ils affirment avec une certitude qui ne fléchit pas, qu'il vaut la peine de penser et d'agir, que l'effort humain vers la clarté et le droit n'est jamais perdu. L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'invincible espoir.  
 
Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République ? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action ; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l'ordre ; qu'ils sauront se combattre sans se déchirer ; que leurs divisions n'iront pas jusqu'à une fureur chronique de guerre civile, et qu'ils ne chercheront jamais dans une dictature passagère une trêve funeste et un lâche repos. Instituer la République, c'est proclamer que les citoyens des grandes nations modernes, obligés de suffire par un travail constant aux nécessités de la vie privée et domestique, auront cependant assez de temps et de liberté d'esprit pour s'occuper de la chose commune. Et si cette République surgit dans un monde monarchique encore, c'est assurer qu'elle s'adaptera aux conditions compliquées de la vie internationale, sans entreprendre sur l'évolution plus lente des autres peuples, mais sans rien abandonner de sa fierté juste et, sans atténuer l'éclat de son principe.  
 
Oui, la République est un grand acte de confiance et un grand acte d'audace. L'invention en était si audacieuse, si paradoxale, que même les hommes hardis qui, il y a cent dix ans, ont révolutionné le monde, en écartèrent d'abord l'idée. Les constituants de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale. Et quand enfin ils eurent déraciné la royauté, la République leur apparut moins comme un système prédestiné que comme le seul moyen de combler le vide laissé par la monarchie. Bientôt cependant, et après quelques heures d'étonnement et presque d'inquiétude, ils l'adoptèrent de toute leur pensée et de tout leur cœur. Ils résumèrent, ils confondirent en elle toute la Révolution. Et ils ne cherchèrent point à se donner le change. Ils ne cherchèrent point à se rassurer par l'exemple des républiques antiques ou des républiques helvétiques et italiennes. Ils virent bien qu'ils créaient une œuvre, nouvelle, audacieuse et sans précédent. Ce n'était point l'oligarchique liberté des républiques de la Grèce, morcelées, minuscules et appuyées sur le travail servile. Ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde, communiquant avec lui par une hiérarchie de droits incomplets et décroissants qui descendait jusqu'au néant du droit, par un escalier aux marches toujours plus dégradées et plus sombres, qui se perdait enfin dans l'abjection de l'esclavage, limite obscure de la vie touchant à la nuit souterraine. Ce n'était pas le patriciat marchand de Venise et de Gênes. Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel. C'était une nouveauté magnifique et émouvante.  
 
Les hommes de la Révolution en avaient conscience. Et lorsque dans la fête du 10 août 1793, ils célébrèrent cette Constitution, qui pour la première fois depuis l'origine de l'histoire organisait la souveraineté nationale et la souveraineté de tous, lorsque artisans et ouvriers, forgerons, menuisiers, travailleurs des champs défilèrent dans le cortège, mêlés aux magistrats du peuple et ayant pour enseignes leurs outils, le président de la Convention put dire que c'était un jour qui ne ressemblait à aucun autre jour, le plus beau depuis que le soleil était suspendu dans l'immensité de l'espace Toutes les volontés se haussaient pour être à la mesure de cette nouveauté héroïque. C'est pour elle que ces hommes combattirent et moururent. C'est en son nom qu'ils refoulèrent les rois de l'Europe. C'est en son nom qu'ils se décimèrent. Et ils concentrèrent en elle une vie si ardente et si terrible, ils produisirent par elle tant d'actes et tant de pensées, qu'on put croire que cette République toute neuve, sans modèle comme sans traditions, avait acquis en quelques années la force et la substance des siècles. Et pourtant que de vicissitudes et d'épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol. Non seulement après quelques années d'orage elle est vaincue, mais il semble qu'elle s'efface à jamais et de l'histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée ; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, sauf quelques cœurs profonds qui gardaient le souvenir et l'espérance , les hommes, la renient ou même l'ignorent. Les tenants de l'ancien régime ne parlent d'elle que pour en faire honte à la Révolution : "Voilà où a conduit le délire révolutionnaire". Et parmi ceux qui font profession de défendre le monde moderne, de continuer la tradition de la Révolution, la plupart désavouent la République et la démocratie. On dirait qu'ils ne se souviennent même plus. Guizot s'écrie : "Le suffrage universel n'aura jamais son jour". Comme s'il n'avait pas eu déjà ses grands jours d'histoire, comme si la Convention n'était pas sortie de lui. Thiers, quand il raconte la révolution du 10 août, néglige de dire qu'elle proclama le suffrage universel, comme si c'était là un accident sans importance et une bizarrerie d'un jour. République, suffrage universel, démocratie, ce fut, à en croire les sages, le songe fiévreux des hommes de la Révolution. Leur œuvre est restée, mais leur fièvre est éteinte et le monde moderne qu'ils ont fondé, s'il est tenu de continuer leur œuvre, n'est pas tenu de continuer leur délire. Et la brusque résurrection de la République, reparaissant en 1848 pour s'évanouir en 1851, semblait en effet la brève rechute dans un cauchemar bientôt dissipé.  
 
Et voici maintenant que cette République qui dépassait de si haut l'expérience séculaire des hommes et le niveau commun de la pensée que quand elle tomba ses ruines mêmes périrent et son souvenir s'effrita, voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde.  
 
Or, et c'est là surtout ce que je signale à vos esprits, l'audace même de la tentative a contribué au succès. L'idée d'un grand peuple se gouvernant lui-même était si noble qu'aux heures de difficulté et de crise elle s'offrait à la conscience de la nation. Une première fois en 1793 le peuple de France avait gravi cette cime, et il y avait goûté un si haut orgueil, que toujours sous l'apparent oubli et l'apparente indifférence, le besoin subsistait de retrouver cette émotion extraordinaire. Ce qui faisait la force invincible de la République, c'est qu'elle n'apparaissait pas seulement de période en période, dans le désastre ou le désarroi des autres régimes, comme l'expédient nécessaire et la solution forcée. Elle était une consolation et une fierté. Elle seule avait assez de noblesse morale pour donner à la nation la force d'oublier les mécomptes et de dominer les désastres. C'est pourquoi elle devait avoir le dernier mot. Nombreux sont les glissements et nombreuses les chutes sur les escarpements qui mènent aux cimes ; mais les sommets ont une force attirante. La République a vaincu parce qu'elle est dans la direction des hauteurs, et que l'homme ne peut s'élever sans monter vers elle. La loi de la pesanteur n'agit pas souverainement sur les sociétés humaines ; et ce n'est pas dans les lieux bas qu'elles trouvent leur équilibre. Ceux qui, depuis un siècle, ont mis très haut leur idéal ont été justifiés par l'histoire. Et ceux-là aussi seront justifiés qui le placent plus haut encore. Car le prolétariat dans son ensemble commence à affirmer que ce n'est pas seulement dans les relations politiques des hommes, c'est aussi dans leurs relations économiques et sociales qu'il faut faire entrer la liberté vraie, l'égalité, la justice. Ce n'est pas seulement la cité, c'est l'atelier, c'est le travail, c'est la production, c'est la propriété qu'il veut organiser selon le type républicain. A un système qui divise et qui opprime, il entend substituer une vaste coopération sociale où tous les travailleurs de tout ordre, travailleurs de la main et travailleurs du cerveau, sous la direction de chefs librement élus par eux, administreront la production enfin organisée.  
 
Messieurs, je n'oublie pas que j'ai seul la parole et que ce privilège m'impose beaucoup de réserve. Je n'en abuserai point pour dresser dans cette fête une idée autour de laquelle se livrent et se livreront encore d'âpres combats. Mais comment m'était-il possible de parler devant cette jeunesse qui est l'avenir, sans laisser échapper ma pensée d'avenir Je vous aurais offensés par trop de prudence ; car quel que soit votre sentiment sur le fond des choses, vous êtes tous des esprits trop libres pour me faire grief d'avoir affirmé ici cette haute espérance socialiste, qui est la lumière de ma vie. Je veux seulement dire deux choses, parce qu'elles touchent non au fond du problème, mais à la méthode de l'esprit et à la conduite de la pensée. D'abord, envers une idée audacieuse qui doit ébranler tant d'intérêts et tant d'habitudes et qui prétend renouveler le fond même de la vie, vous avez le droit d'être exigeants. Vous avez le droit de lui demander de faire ses preuves, c'est-à-dire d'établir avec précision comment elle se rattache à toute l'évolution politique et sociale, et comment elle peut s'y insérer. Vous avez le droit de lui demander par quelle série de formes juridiques et économiques elle assurera le passage de l'ordre existant à l'ordre nouveau. Vous avez le droit d'exiger d'elle que les premières applications qui en peuvent être faites ajoutent à la vitalité économique et morale de la nation. Et il faut qu'elle prouve, en se montrant capable de défendre ce qu'il y a déjà de noble et de bon dans le patrimoine humain, qu'elle ne vient pas le gaspiller, mais l'agrandir. Elle aurait bien peu de foi en elle-même si elle n'acceptait pas ces conditions.  
 
En revanche, vous, vous lui devez de l'étudier d'un esprit libre, qui ne se laisse troubler par aucun intérêt de classe. Vous lui devez de ne pas lui opposer ces railleries frivoles, ces affolements aveugles ou prémédités et ce parti pris de négation ironique ou brutale que si souvent, depuis, un siècle même, les sages opposèrent à la République, maintenant acceptée de tous, au moins en sa forme. Et si vous êtes tentés de dire encore qu'il ne faut pas s'attarder à examiner ou à discuter des songes, regardez en un de vos faubourgs. Que de railleries, que de prophéties sinistres sur l'œuvre qui est là ! Que de lugubres pronostics opposés aux ouvriers qui prétendaient se diriger eux-mêmes, essayer dans une grande industrie la forme de la propriété collective et la vertu de la libre discipline. L'œuvre a duré pourtant ; elle a grandi : elle permet d'entrevoir ce que peut donner la coopération collectiviste. Humble bourgeon à coup sûr mais qui atteste le travail de la sève, la lente montée des idées nouvelles la puissance de transformation de la vie. Rien n'est plus menteur que le vieil adage pessimiste et réactionnaire de l'Ecclésiaste désabusé : "II n'y a rien de nouveau sous le soleil". Le soleil lui, même a été jadis une nouveauté, et la terre fut une nouveauté, et l'homme fut une nouveauté. L'histoire humaine n'est qu'un effort incessant d'invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création.  
 
C'est donc d'un esprit libre aussi, que vous accueillerez cette autre grande nouveauté qui s'annonce par des symptômes multipliés : la paix durable entre les nations, la paix définitive. Il ne s'agit point de déshonorer la guerre dans le passé. Elle a été une partie de la grande action humaine, et l'homme l'a ennoblie par la pensée et le courage, par l'héroïsme exalté, par le magnanime mépris de la mort. Elle a été sans doute et longtemps, dans le chaos de l'humanité désordonnée et saturée d'instincts brutaux, le seul moyen de résoudre les conflits ; elle a été aussi la dure force qui, en mettant aux prises les tribus, les peuples, les races, a mêlé les éléments humains et préparé les groupements vastes. Mais un jour vient, et tout nous signifie qu'il est proche, où l'humanité est assez organisée, assez maîtresse d'elle-même pour pouvoir résoudre par la raison, la négociation et le droit les conflits de ses groupements et de ses forces. Et la guerre, détestable et grande tant qu'elle était nécessaire, est atroce et scélérate quand elle commence à paraître inutile.  
 
Je ne vous propose pas un rêve idyllique et vain. Trop longtemps les idées de paix et d'unité humaines n'ont été qu'une haute clarté illusoire qui éclairait ironiquement les tueries continuées. Vous souvenez-vous de l'admirable tableau que nous a laissé Virgile de la chute de Troie ? C'est la nuit : la cité surprise est envahie par le fer et le feu, par le meurtre, l'incendie et le désespoir. Le palais de Priam est forcé et les portes abattues laissent apparaître la longue suite des appartements et des galeries. De chambre en chambre, les torches et les glaives poursuivent les vaincus ; enfants, femmes, vieillards se réfugient en vain auprès de l'autel domestique que le laurier sacré ne protège plus contre la mort et contre 1'outrage, le sang coule à flots, et toutes les bouches crient de terreur, de douleur, d'insulte et de haine. Mais par dessus la demeure bouleversée et hurlante, les cours intérieures, les toits effondrés laissent apercevoir le grand ciel serein et paisible, et toute la clameur humaine de violence et d'agonie monte vers les étoiles d'or : Ferit aurea sidera clamor.  
 
De même, depuis vingt siècles, et de période en période, toutes les fois qu'une étoile d'unité et de paix s'est levée sur les hommes, la terre déchirée et sombre a répondu par des clameurs de guerre.  
 
C'était d'abord l'astre impérieux de Rome conquérante qui croyait avoir absorbé tous les conflits dans le rayonnement universel de sa force. L'empire s'effondre sous le choc des barbares, et un effroyable tumulte répond à la prétention superbe de la paix romaine. Puis ce fut l'étoile chrétienne qui enveloppa la terre d'une lueur de tendresse et d'une promesse de paix. Mais atténuée et douce aux horizons galiléens, elle se leva dominatrice et âpre sur l'Europe féodale. La prétention de la papauté à apaiser le monde sous sa loi et au nom de l'unité catholique ne fit qu'ajouter aux troubles et aux conflits de l'humanité misérable. Les convulsions et les meurtres des nations du moyen âge, les chocs sanglants des nations modernes, furent la dérisoire réplique à la grande promesse de paix chrétienne. La Révolution à son tour lève un haut signal de paix universelle par l'universelle liberté. Et voilà que de la lutte même de la Révolution contre les forces du vieux monde, se développent des guerres formidables.  
 
Quoi donc ? La paix nous fuira-t-elle toujours ? Et la clameur des hommes, toujours forcenés et toujours déçus, continuera-t-elle à monter vers les étoiles d'or, des capitales modernes incendiées par les obus, comme de l'antique palais de Priam incendié par les torches Non ! non ! et malgré les conseils de prudence que nous donnent ces grandioses déceptions, j'ose dire, avec des millions d'hommes, que maintenant la grande paix humaine est possible, et si nous le voulons, elle est prochaine. Des forces neuves travaillent : la démocratie, la science méthodique, l'universel prolétariat solidaire. La guerre devient plus difficile, parce qu'avec les gouvernements libres des démocraties modernes, elle devient à la fois le péril de tous par le service universel, le crime de tous par le suffrage universel. La guerre devient plus difficile parce que la science enveloppe tous les peuples dans un réseau multiplié, dans un tissu plus serré tous les jours de relations, d'échanges, de conventions ; et si le premier effet des découvertes qui abolissent les distances est parfois d'aggraver les froissements, elles créent à la longue une solidarité, une familiarité humaine qui font de la guerre un attentat monstrueux et une sorte de suicide collectif.  
 
Enfin, le commun idéal qui exalte et unit les prolétaires de tous les pays les rend plus réfractaires tous les jours à l'ivresse guerrière, aux haines et aux rivalités de nations et de races. Oui, comme l'histoire a donné le dernier mot à la République si souvent bafouée et piétinée, elle donnera le dernier mot à la paix, si souvent raillée par les hommes et les choses, si souvent piétinée par la fureur des événements et des passions. Je ne vous dis pas : c'est une certitude toute faite. Il n'y a pas de certitude toute faite en histoire. Je sais combien sont nombreux encore aux jointures des nations les points malades d'où peut naître soudain une passagère inflammation générale. Mais je sais aussi qu'il y a vers la paix des tendances si fortes, si profondes, si essentielles, qu'il dépend de vous, par une volonté consciente délibérée, infatigable, de systématiser ces tendances et de réaliser enfin le paradoxe de la grande paix humaine, comme vos pères ont réalisé le paradoxe de la grande liberté républicaine. Œuvre difficile, mais non plus œuvre impossible.  
 
Apaisement des préjugés et des haines, alliances et fédérations toujours plus vastes, conventions internationales d'ordre économique et social, arbitrage international et désarmement simultané, union des hommes dans le travail et dans la lumière : ce sera, jeunes gens, le plus haut effort et la plus haute gloire de la génération qui se lève. Non, je ne vous propose pas un rêve décevant ; je ne vous propose pas non plus un rêve affaiblissant. Que nul de vous ne croie que dans la période encore difficile et incertaine qui précédera l'accord définitif des nations, nous voulons remettre au hasard de nos espérances la moindre parcelle de la sécurité, de la dignité, de la fierté de la France. Contre toute menace et toute humiliation, il faudrait la défendre ; elle est deux fois sacrée pour nous, parce qu'elle est la France, et parce qu'elle est humaine. Même l'accord des nations dans la paix définitive n'effacera pas les patries, qui garderont leur profonde originalité historique, leur fonction propre dans l'œuvre commune de l'humanité réconciliée. Et si nous ne voulons pas attendre, pour fermer le livre de la guerre, que la force ait redressé toutes les iniquités commises par la force, si nous ne concevons pas les réparations comme des revanches, nous savons bien que l'Europe, pénétrée enfin de la vertu de la démocratie et de l'esprit de paix, saura trouver les formules de conciliation qui libéreront tous les vaincus des servitudes et des douleurs qui s'attachent à la conquête.  
 
Mais d'abord, mais avant tout, il faut rompre le cercle de fatalité, le cercle de fer, le cercle de haine où les revendications mêmes justes provoquent des représailles qui se flattent de l'être, où la guerre tourne après la guerre en un mouvement sans issue et sans fin où le droit et la violence, sous la même livrée sanglante, ne se discerneront presque plus l'un de l'autre, et où l'humanité déchirée pleure de la victoire de la justice presque autant que sa défaite.  
 
Surtout, qu'on ne nous accuse point d'abaisser, ou d'énerver les courages. L'humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement. Le courage, aujourd'hui, ce n'est pas de maintenir sur le monde la nuée de la Guerre, nuée terrible, mais dormante dont on peut toujours se flatter qu'elle éclatera sur d'autres. Le courage, ce n'est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ; car le courage est l'exaltation de l'homme, et ceci en est l'abdication. Le courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c'est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que prodigue la vie. Le courage, c'est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c'est de garder dans les lassitudes inévitables l'habitude du travail et de l'action. Le courage dans le désordre infini de la vie qui nous sollicite de toutes parts, c'est de choisir un métier et de le bien faire, quel qu'il soit : c'est de ne pas se rebuter du détail minutieux ou monotone ; c'est de devenir, autant qu'on le peut, un technicien accompli ; c'est d'accepter et de comprendre cette loi de la spécialisation du travail qui est la condition de l'action utile, et cependant de ménager à son regard, à son esprit, quelques échappées vers le vaste monde et des perspectives plus étendue. Le courage, c'est d'être tout ensemble et quel que soit le métier, un praticien et un philosophe. Le courage, c'est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l'approfondir, de l'établir et de la coordonner cependant à la vie générale. Le courage, c'est de surveiller exactement sa machine à filer ou tisser, pour qu'aucun fil ne se casse, et de préparer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune des travailleurs libérés. Le courage, c'est d'accepter les conditions nouvelles que la vie fait à la science et à l'art, d'accueillir, d'explorer la complexité presque infinie des faits et des détails, et cependant d'éclairer cette réalité énorme et confuse par des idées générales, de l'organiser et de la soulever par la beauté sacrée des formes et des rythmes. Le courage, c'est de dominer ses propres fautes, d'en souffrir, mais de n'en pas être accablé et de continuer son chemin. Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille ; c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel ; c'est d'agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l'univers profond, ni s'il lui réserve une récompense. Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.  
 
Ah ! vraiment, comme notre conception de la vie est pauvre, comme notre science de vivre est courte, si nous croyons que, la guerre abolie, les occasions manqueront aux hommes d'exercer et d'éprouver leur courage, et qu'il faut prolonger les roulements de tambours qui dans les lycées du premier Empire faisaient sauter les cœurs ! Ils sonnaient alors un son héroïque ; dans notre vingtième siècle, ils sonneraient creux. Et vous, jeunes gens, vous voulez que votre vie soit vivante, sincère et pleine. C'est pourquoi je vous ai dit, comme à des hommes, quelques-unes des choses que je portais en moi.


 
Jean Jaurès
 
 
 
 « Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel ».

n°25585016
LooSHA
D'abord !
Posté le 20-02-2011 à 12:31:12  profilanswer
 


Autrement dit tous ceux qui ne sont ni adhérents ni sympathisants du PdG. Je suis sûr que Mélenchon et les adhérents du PdG ne sont pas aussi sectaires et méprisants.


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°25585133
Profil sup​primé
Posté le 20-02-2011 à 12:51:05  answer
 

PG pas PdG, tu es gentil.
 
De toute façon, tu voteras pour EE-LV comme le bobo de base, donc tes considérations morales n'interviendront pas dans ton choix, tu viens juste ici pour relever une petite faute d'orthographe ou balayer une intervention entière en citant une petite phrase, tes interventions sont ici d'un intérêt proche de zéro.
 
Tu n'es pas le seul, si ça peut te rassurer, il y a 6 milliards de trous du cul sur Terre.

n°25585302
moonboots
Posté le 20-02-2011 à 13:24:42  profilanswer
 

6 milliards ? eh ben...
 
je ne crois pas que tu te rapproches en quoi que ce soit de la conception du peuple par Mélenchon ou par quelque grande figure de gauche que ce soit (tu cites Jaurès). A priori la gauche c'est le respect et la confiance au peuple, mais je peux me tromper ?

n°25585339
fdaniel
Modérateur
Have you got a 27B/6 ?
Posté le 20-02-2011 à 13:35:20  profilanswer
 

Bon, 2 semaines de vacances pour le misanthrope à l'obsession anale, l'agressivité ça va bien un moment.

mood
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Posté le 20-02-2011 à 13:35:20  profilanswer
 

n°25585355
Profil sup​primé
Posté le 20-02-2011 à 13:39:19  answer
 

Gaston c'est toi une fois qui avait posté la vidéo de l'entretient d'un sociologue me semble t'il soulignant la perversité du "tout écologique".
Ca fait un baille et je suis incapable de remettre la main dessus... t'aurais pas ça dans tes signets ou le nom de la personne par hasard?
:hello:

n°25585398
moonboots
Posté le 20-02-2011 à 13:49:51  profilanswer
 

fdaniel a écrit :

Bon, 2 semaines de vacances pour le misanthrope à l'obsession anale, l'agressivité ça va bien un moment.


ah mais du coup ça fait 6 000 000 001 de trous du cul   :cry:

n°25585604
Profil sup​primé
Posté le 20-02-2011 à 14:19:55  answer
 

Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne
"Augmenter les salaires ? "La dernière bêtise à faire"

http://www.lemonde.fr/economie/art [...] _3234.html

n°25586202
Innolis_Je​vede
70
Posté le 20-02-2011 à 15:53:45  profilanswer
 


 
Il me semble que c'est Paul Ariès... Mais je peux me tromper.


---------------
7666
n°25586843
Profil sup​primé
Posté le 20-02-2011 à 17:30:29  answer
 

Innolis_Jevede a écrit :


 
Il me semble que c'est Paul Ariès... Mais je peux me tromper.


Il s'agit de lui merci!

n°25587246
Anteus
Mieux vaut prévenir que guérir
Posté le 20-02-2011 à 18:23:41  profilanswer
 

Piksou a écrit :

Absurde.
Un cadre qui a une famille, si il se fait lourder, tu vas lui verser une indemnité qui est inférieure à son loyer (alors qu'il a cotisé plein pot) ? Le but de l'assurance chômage, son rôle économique, c'est de permettre une transition entre 2 postes, si tu brise la vie des gens entre deux jobs, tu détruits une bonne partie de son sens.


Evidemment, avec cotisation correspondante.
 
Libre a chacun de souscire a une assurance privee, mais ca devient un geste choisi.
 
Ca ne changera rien, si? A moins que tu suggeres que les cadres sont statistiquement moins au chomage que les non-cadres, et que donc leurs cotisations permettent en fait de supporter le poids des chomeurs non-cadres?
 
Reste que ce qui suit est pour moi inacceptable:
 

Citation :

Un cadre de moins de 50 ans, qui a cotisé deux ans dans ses 28 derniers mois d'activité et qui disposait d'un salaire mensuel supérieur à 11.540 euros brut, est ainsi certain de toucher une allocation de 6.764 euros brut par mois pendant deux ans.


 
J'ai rencontre plusieurs fois des gens qui se targuaient par exemple d'avoir monte une societe a la con, se declarant PDG, avec un salaire octroye de plusieurs milliers d'euros. Il suffisait alors de maintenir a flot la boite pendant deux ans, declarer la faillite et hop, voila deux ans de chomage bien gras dans la poche, de quoi faire quelques beaux voyages.
 
Il est evident qu'en deux ans de travail, ils n'avaient pas cotise a hauteur des prestations recues.
 
Encore des attention whores? Peut-etre, mais c'est une situation gerbante, qui devrait etre impossible. Et le fait est que la France est un cas exceptionnel dans sa gestion du chomage des cadres.
 
Coince par son loyer? Quand on a les moyens de payer un loyer de plus de 1500 euros par mois, on a les moyens d'epargner en prevision des coups durs. A plus forte raison si les cotisations diminuent en consequence. Mais ca implique de reporter de la responsabilite sur les individus, plutot que sur l'etat uniquement. Argh! Etre responsable de son avenir? Vous n'y pensez pas!

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

:jap:  
 
Cela étant, je suis quand même pour un plafonnement mais..des salaires  :D.
 
Un plafonnement à 1000 €, c'est le meilleur moyen pour détruire l'assurance chômage publique et favoriser des assurances chômage privées qui eux, n'auraient aucun plafond...


Un SMIC c'etait exagere, mais le principe reste la. L'allemagne plafonne a 2200e par exemple. On est loin des 6000e+....

Message cité 2 fois
Message édité par Anteus le 20-02-2011 à 18:37:36

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Autonomie, Excellence, But
n°25587259
Anteus
Mieux vaut prévenir que guérir
Posté le 20-02-2011 à 18:25:12  profilanswer
 

theredled a écrit :


Passer de 2 ou 3 smic à 1 smic sans transition c'est quand même violent (loyer, dépenses régulières)


Passer a un smic etait exagere, mais le principe reste la. Voir des chomeurs qui touchent 5 a 6 fois le SMIC c'est absurde.


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Autonomie, Excellence, But
n°25587300
Anteus
Mieux vaut prévenir que guérir
Posté le 20-02-2011 à 18:30:13  profilanswer
 

Serpico7 a écrit :

Ce qui est assez flagrant chez Anteus, c'est l'héritage chrétien bourgeois assez réactionnaire, qu'il mélange avec les slogans publicitaires néo-libéraux...une vision aristocratique très féodale et, comme tu lui as spécifié, bigote.


Feodale? Bigote?
 
Je parle du fait que chacun prenne une partie de ses responsabilites au lieu de se defausser sur l'etat pour tout. Je ne parle pas de castes (ce qui est quand meme le principe de la feodalite) ni de religion que je m'efforce de mettre a part.
 
A croire que ta reflexion c'est simplement "je suis pas d'accord avec ce qu'il dit, je vais prendre les deux trucs que je deteste et je vais les associer a lui". T'es anarchiste il me semble, donc le feodalisme et la religion ca colle bien avec tes anti-ideaux.
 
EDIT: Je passe sur la permanence des attaques ad hominem qui semblent le recours systematique de gens incapables d'argumenter leur discours qui semble pourtant si evident, coherent et de bon sens. Ca devrait pourtant etre facile de persuader tout le monde dans ces conditions.


Message édité par Anteus le 20-02-2011 à 18:33:23

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Autonomie, Excellence, But
n°25587604
incubusss
s.c.i.e.n.c.e
Posté le 20-02-2011 à 18:57:23  profilanswer
 

Innolis_Jevede a écrit :


 
Ça pourrait être le début d'un question intéressante, quelle position ? ...Et surtout par rapport à quoi, exactement ? Parceque le reste ça fait beaucoup, et la position sur l'Europe comporte plusieurs volets, il me semble.
 


 
J'ai l'impression qu'il est un peu le cul entre deux chaises. Il émet (à juste titre) beaucoup de critiques sur l'UE et l'Euro (ultralibéralisme, casse sociale, manque de démocratie...), mais d'un autre côté il ne semble ne proposer que des réformes, très hypothétiques, face à ces problèmes (smic européen...). Vu son discours, envisager une sortie de l'Euro voire de l'Europe si les réformes ne passent pas, ce qui est fort probable, me semblerait plus logique et crédible.

n°25588105
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 20-02-2011 à 19:55:35  profilanswer
 

Anteus a écrit :


Libre a chacun de souscire a une assurance privee, mais ca devient un geste choisi.


 
C'est pas ici que tu vas réussir à convaincre qu'en privatisant une partie de l'assurance chômage, le système sera meilleur...
 

Anteus a écrit :


Ca ne changera rien, si? A moins que tu suggeres que les cadres sont statistiquement moins au chomage que les non-cadres, et que donc leurs cotisations permettent en fait de supporter le poids des chomeurs non-cadres?


 
On a compris que ce qui te gène dans le système actuel par répartition, c'est la solidarité qu'il existe entre les travailleurs.
 

Anteus a écrit :


J'ai rencontre plusieurs fois des gens qui se targuaient par exemple d'avoir monte une societe a la con, se declarant PDG, avec un salaire octroye de plusieurs milliers d'euros. Il suffisait alors de maintenir a flot la boite pendant deux ans, declarer la faillite et hop, voila deux ans de chomage bien gras dans la poche, de quoi faire quelques beaux voyages.


 
Dans chaque système, il y a des abus. Cela ne veut pas dire qu'il faut donc casser le système. Tu devrais plutôt militer pour une augmentation des moyens pour traquer les abus.
 


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°25588155
Piksou
Posté le 20-02-2011 à 20:01:58  profilanswer
 

Anteus a écrit :


Evidemment, avec cotisation correspondante.


Ça n'a rien d'évident, aujourd'hui l'indemnité est limitée (comme pour la maladie) et la cotisation ne "suit" pas, elle n'est pas plafonnée.
Note que comme ça ça aurait eu un mérité, arranger la situation financière des ASSEDICS.

Anteus a écrit :


Libre a chacun de souscrire a une assurance privée, mais ca devient un geste choisi.
 
Ca ne changera rien, si? A moins que tu suggeres que les cadres sont statistiquement moins au chomage que les non-cadres, et que donc leurs cotisations permettent en fait de supporter le poids des chomeurs non-cadres?


Conséquences:
1) oui les cadres sont moins au chômage et leur indemnité est proportionnellement moins élevée, donc tu vas mettre plus en déficit le régime des non-cadres sans aucun bénéfice pour personne.
2) tu vas complexifier considérablement le système, en ajoutant 2 système d'indemnisation comme c'est déjà le cas avec les merdes de AGIRC/ARCCO
3) tu vas créer des couts, puisque pour le même niveau de garantie il faudra un autre système qui ajoutera ses propres coûts de gestion et sa marge.
3) tu vas créer de l'injustice car on peut aisément imaginer que la cotisation sera liée au risque (ah vous bosser dans la production industrielle en Lorraine ? oui, gros risque, vous allez douiller.  Vouz avez fait HEC et vous bossez en banque à Paris ? on va pouvoir s'entendre)
4) Tu vas créer de l'injustice parce que comme pour les mutuelles, les grands groupes offriront des contrats négociés bien moins chers alors que les PME ne pourront pas
5) Les jeunes diplômés, cadre ou non, ne sont pas plus malins que les autres (j'en connais un qui a mis plus d'un an à l'inscrire à l'assurance maladie) et j'en connais plein qui n'économisent rien. Tu en auras donc plein qui ne souscriront à rien, et qui au pire moment se retrouveront sans rien à pas pouvoir payer leur loyer. Ah oui mais ce sera leur faute. Bien fait.
 
Bref, je ne vois aucun bénéfice, que des désavantage, hormis le joli principe de moins d'état.
 

Anteus a écrit :


Reste que ce qui suit est pour moi inacceptable:
 

Citation :

Un cadre de moins de 50 ans, qui a cotisé deux ans dans ses 28 derniers mois d'activité et qui disposait d'un salaire mensuel supérieur à 11.540 euros brut, est ainsi certain de toucher une allocation de 6.764 euros brut par mois pendant deux ans.
 
Il est evident qu'en deux ans de travail, ils n'avaient pas cotise a hauteur des prestations recues.
 
Encore des attention whores? Peut-etre, mais c'est une situation gerbante, qui devrait etre impossible. Et le fait est que la France est un cas exceptionnel dans sa gestion du chomage des cadres.


 
J'ai rencontre plusieurs fois des gens qui se targuaient par exemple d'avoir monte une societe a la con, se declarant PDG, avec un salaire octroye de plusieurs milliers d'euros. Il suffisait alors de maintenir a flot la boite pendant deux ans, declarer la faillite et hop, voila deux ans de chomage bien gras dans la poche, de quoi faire quelques beaux voyages.


Moi je connais plein de gens qui se targuaient de passe leur exams sans réviser ou de coucher avec des mannequins.
 
Tu ne peux pas être salarié et gérant majoritaire. En tant que gérant, tu ne cotise pas pour toi, tu n'as donc droit à rien et 2 ans de cotis sont pas moins de 50% du salaire. Je demande à voir le "super montage bon plan".
 

Anteus a écrit :


Coince par son loyer? Quand on a les moyens de payer un loyer de plus de 1500 euros par mois, on a les moyens d'epargner en prevision des coups durs. A plus forte raison si les cotisations diminuent en consequence. Mais ca implique de reporter de la responsabilite sur les individus, plutot que sur l'etat uniquement. Argh! Etre responsable de son avenir? Vous n'y pensez pas!
 
Un SMIC c'etait exagere, mais le principe reste la. L'allemagne plafonne a 2200e par exemple. On est loin des 6000e+....


Ah oui mais les gens devraient faire plein de trucs. Ne pas boire, ne pas fumer, mettre des capotes, tout ça. Mais en vrai... Encore une fois, quel intérêt ? A part mettre des gens dans la merde ?


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« Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel. » Jean Cocteau
n°25588773
Anteus
Mieux vaut prévenir que guérir
Posté le 20-02-2011 à 21:07:35  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

C'est pas ici que tu vas réussir à convaincre qu'en privatisant une partie de l'assurance chômage, le système sera meilleur...
 
On a compris que ce qui te gène dans le système actuel par répartition, c'est la solidarité qu'il existe entre les travailleurs.
 
Dans chaque système, il y a des abus. Cela ne veut pas dire qu'il faut donc casser le système. Tu devrais plutôt militer pour une augmentation des moyens pour traquer les abus.


J'ai toujours milite pour une augmentation des moyens pour lutter contre les abus. Mais la droite ne fait rien de concret, et la gauche dit "Les abus c'est negligeable, ce qui est prioritaire c'est d'augmenter les prelevements" pour augmenter les abus capacites de soutien.
 
Je ne dis pas qu'il faut privatiser une partie de l'assurance chomage. Je dis qu'il faut rationaliser les prestations sociales quand elles sont absurdes. Personne ne semble vouloir commenter le fait que partout ailleurs, les allocations chomage sont plafonnees. Comme d'habitude, les francais ont raison, sans doute. Enfin, les francais de gauche.

Piksou a écrit :

Ça n'a rien d'évident, aujourd'hui l'indemnité est limitée (comme pour la maladie) et la cotisation ne "suit" pas, elle n'est pas plafonnée.
Note que comme ça ça aurait eu un mérité, arranger la situation financière des ASSEDICS.


Limitee? Quel est le plafond actuel?

Piksou a écrit :


Conséquences:
1) oui les cadres sont moins au chômage et leur indemnité est proportionnellement moins élevée, donc tu vas mettre plus en déficit le régime des non-cadres sans aucun bénéfice pour personne.
2) tu vas complexifier considérablement le système, en ajoutant 2 système d'indemnisation comme c'est déjà le cas avec les merdes de AGIRC/ARCCO
3) tu vas créer des couts, puisque pour le même niveau de garantie il faudra un autre système qui ajoutera ses propres coûts de gestion et sa marge.
3) tu vas créer de l'injustice car on peut aisément imaginer que la cotisation sera liée au risque (ah vous bosser dans la production industrielle en Lorraine ? oui, gros risque, vous allez douiller.  Vouz avez fait HEC et vous bossez en banque à Paris ? on va pouvoir s'entendre)
4) Tu vas créer de l'injustice parce que comme pour les mutuelles, les grands groupes offriront des contrats négociés bien moins chers alors que les PME ne pourront pas
5) Les jeunes diplômés, cadre ou non, ne sont pas plus malins que les autres (j'en connais un qui a mis plus d'un an à l'inscrire à l'assurance maladie) et j'en connais plein qui n'économisent rien. Tu en auras donc plein qui ne souscriront à rien, et qui au pire moment se retrouveront sans rien à pas pouvoir payer leur loyer. Ah oui mais ce sera leur faute. Bien fait.
 
Bref, je ne vois aucun bénéfice, que des désavantage, hormis le joli principe de moins d'état.


1) Donc l'idee est bien de maintenir un systeme ou les cotisations chomage sont en realite une forme d'impot sur le revenu. Il suffit de l'avouer pour que les prises de positions soient plus claires :jap:
2) Bah poser un plafond et laisser les gens decider s'ils veulent passer par des organismes prives pour s'offrir plus de securite, ou bien gerer eux-meme leur epargne et leur assurance avenir, je ne vois pas en quoi ca "complexifie". Reste que j'imagine que tu es oppose au principe de l'assurance privee? L'assurance habitation, l'assurance auto, ou on te propose d'assurer jusqu'a un certain montant, d'assurer au tiers ou en tout risque, etc...? Parce que c'est exactement le meme principe.
3) Des couts pour qui?
3bis) C'est pour ca qu'il existe un concept revolutionnaire: Les regulations. L'etat garantit le respect des lois, ca ne veut pas dire qu'il doit tout faire, y compris decider de la maniere dont ses habitants gerent leur risque.
4) Qu'est-ce qui empeche aujourd'hui les PME de creer un reseau de collaboration qui permette de proposer les memes avantages qu'un grand groupe? J'imagine que ca doit etre impossible, mais j'aimerais comprendre pourquoi. Parce que ce qui fait qu'un groupe a un interet pour une mutuelle, c'est le potentiel de clientele.  
5) Donc la solution, c'est de leur dire "Vous en faites pas, l'etat s'occupe de tout"? C'est marrant mais j'ai toujours entendu dire qu'il n'etait pas tres sain de mettre tous ses oeufs dans le meme panier.

Piksou a écrit :


Moi je connais plein de gens qui se targuaient de passe leur exams sans réviser ou de coucher avec des mannequins.
 
Tu ne peux pas être salarié et gérant majoritaire. En tant que gérant, tu ne cotise pas pour toi, tu n'as donc droit à rien et 2 ans de cotis sont pas moins de 50% du salaire. Je demande à voir le "super montage bon plan".


Je t'invite a lire ce lien avant de donner des lecons.
 
Il suffit de detenir une part minoritaire de l'entreprise et de te declarer officiellement salarie. Pardon, j'aurais du dire "Gerant minoritaire" pour les cas dont je parlais, les "entreprises" incriminees n'ayant clairement pas la taille d'une SA ni meme SARL.

Piksou a écrit :

Ah oui mais les gens devraient faire plein de trucs. Ne pas boire, ne pas fumer, mettre des capotes, tout ça. Mais en vrai... Encore une fois, quel intérêt ? A part mettre des gens dans la merde ?


T'as raison, aucun interet. L'objectif supreme de l'homme, c'est de ne devoir rien faire, de n'etre responsable de rien.


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Autonomie, Excellence, But
n°25589159
Innolis_Je​vede
70
Posté le 20-02-2011 à 21:41:28  profilanswer
 

incubusss a écrit :

 

J'ai l'impression qu'il est un peu le cul entre deux chaises. Il émet (à juste titre) beaucoup de critiques sur l'UE et l'Euro (ultralibéralisme, casse sociale, manque de démocratie...), mais d'un autre côté il ne semble ne proposer que des réformes, très hypothétiques, face à ces problèmes (smic européen...). Vu son discours, envisager une sortie de l'Euro voire de l'Europe si les réformes ne passent pas, ce qui est fort probable, me semblerait plus logique et crédible.

 

A titre personnel, j'ai senti une évolution dans le discours sur la problématique de l'Union Européenne. D'ailleurs, je pense que c'est un signe de bonne santé démocratique et que le creuset au saint du FdG accomplit correctement son office.
Il me semble qu'à l'heure actuelle, il n'est pas question de sortir de l'Euro (disons, rien de très brutal en tout cas), par exemple, car cette proposition n'est ni réaliste, ni profitable pour notre pays. Par contre, la question d'utiliser les agrégats de ce système Européen comme solution semble plus faire quasiment l'unanimité dans les différents partis de gauche au sein du Front.
En fait, il s'agit plus de réduire considérablement l'ascendant des Eurocrates, et, si possible, de profiter des structures en place pour tenter de faire une politique européenne plus à gauche et plus respectueuse de la souveraineté des Nations.


Message édité par Innolis_Jevede le 20-02-2011 à 22:20:32

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7666
n°25589585
Camelot2
Posté le 20-02-2011 à 22:20:29  profilanswer
 

Anteus a écrit :


 
 
Je t'invite a lire ce lien avant de donner des lecons.
 
Il suffit de detenir une part minoritaire de l'entreprise et de te declarer officiellement salarie. Pardon, j'aurais du dire "Gerant minoritaire" pour les cas dont je parlais, les "entreprises" incriminees n'ayant clairement pas la taille d'une SA ni meme SARL.
 


 
Pour nuancer ton "Il suffit":
 

Citation :

Toutefois, pour que le contrat de travail soit accepté par l’UNEDIC, il faut : (A) Qu’il s’agisse d’un emploi véritable, avec des feuilles de paie ; (B) Que la fonction salariée exercée soit nettement distincte de la fonction dirigeante ; (C) Qu’il existe un réel lien de subordination entre le dirigeant salarié et la société.


 

Citation :

En pratique, si le dirigeant détient plus de 25% des droits de vote, il est par définition exclu.


 
On rentre rapidement dans une logique de fraude où il s'agit de masquer son statut véritable à l'UNEDIC en fabriquant des fiches de paie, en inventant une fonction distincte avec subordination vis-à-vis de la société.
 
 
 

n°25590513
Piksou
Posté le 20-02-2011 à 23:52:54  profilanswer
 

Anteus a écrit :


J'ai toujours milite pour une augmentation des moyens pour lutter contre les abus. Mais la droite ne fait rien de concret, et la gauche dit "Les abus c'est negligeable, ce qui est prioritaire c'est d'augmenter les prelevements" pour augmenter les abus capacites de soutien.
 
Je ne dis pas qu'il faut privatiser une partie de l'assurance chomage. Je dis qu'il faut rationaliser les prestations sociales quand elles sont absurdes. Personne ne semble vouloir commenter le fait que partout ailleurs, les allocations chomage sont plafonnees. Comme d'habitude, les francais ont raison, sans doute. Enfin, les francais de gauche.


Je ne vois pas ce que le simple principe selon lequel tous les salariés cotisent à l'assurance-chôme en échange de quoi tous les salariés en bénéficient a d'absurde. C'est plutôt la logique la plus simple. Ce qu'il faudrait justifier, c'est la restriction. Je ne vois pas l'abus. Un faux arrêt maladie c'est un abus: ça coute la société et c'est un détournement d'un dispositif créé pour les malades ; partir en vacances au lieu de chercher du travail quand on touche les ASSEDIC, c'est un abus pour les mêmes raisons. Être indemnisé suite à un licenciement et alors qu'on recherche un emploi, cadre ou non, c'est l'esprit même de l'assurance-chômage, cela crée de la sécurité pour le salarié.
 

Anteus a écrit :


Limitee? Quel est le plafond actuel?


 
Le calcul de l'indemnité a un minimum puis deux règles de calculs qui amènent à un taux de remplacement décroissant qui tend vers 57% du salaire journalier

Citation :

Le montant des allocations de chômage
 
Depuis le 1er juillet 2008, le demandeur d’emploi perçoit une allocation de chômage brute égale au plus élevé des deux montants suivants :
 
    * 40,4 % du SJR + 11,17 €/jour (formule 1) ;
    * 57,4 % du SJR (formule 2).
 
Le montant obtenu ne peut être inférieur à 27,25 € brut par jour, ni dépasser 75 % du SJR.
 
Conformément aux règles fixées par l’Unedic, si le salaire mensuel est inférieur à 1 077 € (ce qui correspond à un SJR inférieur ou égal à 35,09 €), le demandeur d’emploi perçoit une allocation égale à 75 % de son salaire brut antérieur.
Exemples
 
• SJR de 55,89 € (salaire brut de 1 700 €/mois).
 
Si l’on applique la formule 1, l’allocation d’assurance-chômage s’élève à 33,74 € [40,4 % du SJR + 11,17 €].
 
Avec la formule 2, on obtient 32,08 € [57,4 % du SJR]. Le demandeur d’emploi percevra le montant le plus élevé (33,74 € par jour, soit 1 012,20 € brut pour un mois de 30 jours).
 
• SJR de 37,80 € (salaire brut de 1 150 €/mois).
 
Si l’on applique la formule 1, l’allocation d’assurance-chômage s’élève à 26,44 € [40,4 % du SJR + 11,17 €].
 
Avec la formule 2, on obtient 21,69 € [57,4 % du SJR].
 
Ces montants n’atteignant pas l’allocation minimale, c’est celle-ci qui sera versée (27,25 € par jour, soit 817,5 € brut pour un mois de 30 jours).


 
On indemnise donc mieux les salariés les moins bien payés en supposant que la part de dépenses vitales dans leur salaire est plus importante.
 

Anteus a écrit :


1) Donc l'idee est bien de maintenir un systeme ou les cotisations chomage sont en realite une forme d'impot sur le revenu. Il suffit de l'avouer pour que les prises de positions soient plus claires :jap:
2) Bah poser un plafond et laisser les gens decider s'ils veulent passer par des organismes prives pour s'offrir plus de securite, ou bien gerer eux-meme leur epargne et leur assurance avenir, je ne vois pas en quoi ca "complexifie". Reste que j'imagine que tu es oppose au principe de l'assurance privee? L'assurance habitation, l'assurance auto, ou on te propose d'assurer jusqu'a un certain montant, d'assurer au tiers ou en tout risque, etc...? Parce que c'est exactement le meme principe.
3) Des couts pour qui?
3bis) C'est pour ca qu'il existe un concept revolutionnaire: Les regulations. L'etat garantit le respect des lois, ca ne veut pas dire qu'il doit tout faire, y compris decider de la maniere dont ses habitants gerent leur risque.
4) Qu'est-ce qui empeche aujourd'hui les PME de creer un reseau de collaboration qui permette de proposer les memes avantages qu'un grand groupe? J'imagine que ca doit etre impossible, mais j'aimerais comprendre pourquoi. Parce que ce qui fait qu'un groupe a un interet pour une mutuelle, c'est le potentiel de clientele.  
5) Donc la solution, c'est de leur dire "Vous en faites pas, l'etat s'occupe de tout"? C'est marrant mais j'ai toujours entendu dire qu'il n'etait pas tres sain de mettre tous ses oeufs dans le meme panier.


1) L'assurance chômage assure une solidarité ou les gens qui sont plus souvent au chômage que les autres bénéficient de la solidarité de ceux qui y sont moins. De même l'assurance maladie assure une solidarité entre les bien portants et les gens qui sont souvent malades.  C'est très clair et c'est le principe même. Il se trouve que statistiquement les cadres sont probablement en moyenne moins souvent au chômage, de même que les ouvriers sont sans doute davantage malade car leur emploi est plus rude.
2 et 3) Non ce n'est pas comme l'assurance habitation. Mon assureur assure 100% de mon assurance habitation. Ta proposition est de plafonner le système public et d'ajouter un privé. Donc si je suis au chômage, au lieu de toucher d'un organisme (public), je devrais toucher de deux, avec deux dossiers, deux justificatifs, etc. Le surcout est là. Tu as un bon parallèle avec la sécu et les mutuelles: tu as deux remboursements, deux organismes qui traitent tes dossiers, deux fois plus de frais de traitement donc et deux fois plus de paperasse pour le bénéficiaire.
3 bis) Et donc tu veux interdire par la loi la discrimination sur la branche, la région, les études ? Il ne le fait pas pour les assurances automobiles, et de fait tu as des différences selon la ville, le département, l'âge, etc. Tu peux trouver positive l'idée d'avoir pareil pour le chômage, à titre personnel cela me semble détestable et cela pousse à mettre la tête sous l'eau de ceux qui sont déjà dans les plus mauvaises situations.
4) Parce que tu flingue l'avantage avec la complexité de ton réseau fédéral. Comment décider si on augmente telle ou telle prestation, tel ou tel taux ? Dans un groupe, c'est le DRH. Là il faut mettre tout le monde d'accord.
5) Donc l'état te protège quand il estime que c'est vital pour toi. Tu voudrais peut-être arrêter de cotiser à la sécu en te disant que tu n'auras jamais de cancer ? Fort bien, mais ce n'est pas parce que tu es irresponsable qu'on va te laisser te mettre dans la merde. C'est aussi pour ça que tu ne peux pas vendre un organe, construire dans une zone dangereuse, utiliser d'équipement électrique qui ne respecte pas les normes de sécu européennes, etc.
 
 
 

Anteus a écrit :


Je t'invite a lire ce lien avant de donner des lecons.
 
Il suffit de detenir une part minoritaire de l'entreprise et de te declarer officiellement salarie. Pardon, j'aurais du dire "Gerant minoritaire" pour les cas dont je parlais, les "entreprises" incriminees n'ayant clairement pas la taille d'une SA ni meme SARL.


Oui, c'est bien ce que je disais: tu ne peux pas le faire en étant gérant majoritaire. Ce n'est pas ma définition de "monte une societe a la con", il te faut un "complice" pour fournir la majorité du capital social et te payer un salaire avec charges (soit ~150% du brut) dans le seul but de te faire avoir le chômage après une faillite volontaire. Encore une fois, je ne vais pas passer ma soirée sur Excel mais ça me semble difficile à rendre rentable.
 

Anteus a écrit :


T'as raison, aucun interet. L'objectif supreme de l'homme, c'est de ne devoir rien faire, de n'etre responsable de rien.


Cf plus haut. Oui la société te protège de toi-même.


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« Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel. » Jean Cocteau
n°25590617
Profil sup​primé
Posté le 21-02-2011 à 00:03:37  answer
 

Piksou a écrit :

partir en vacances au lieu de chercher du travail quand on touche les ASSEDIC, c'est un abus pour les mêmes raisons.


T'es un grand amuseur public toi... [:ulalume]

n°25590653
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-02-2011 à 00:06:23  profilanswer
 


 
Tu ne retiens que cela de l'ensemble de son argumentation. C'est petit.
 
Cela dit, si l'on veut être précis, il est possible de se déclarer en vacances (25 jours par an il me semble) même lorsque l'on est au chômage. C'est exact.
 
En revanche, partir en vacances sans prévenir le Pôle Emploi, c'est prendre le risque de se faire convoquer, de manquer la convocation et donc de se faire suspendre ses allocations chômage pendant quelques mois.


---------------
Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°25590695
Nokiwiazer​ty
L'émotion empêche l'action !
Posté le 21-02-2011 à 00:10:08  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Tu ne retiens que cela de l'ensemble de son argumentation. C'est petit.
 
Cela dit, si l'on veut être précis, il est possible de se déclarer en vacances (25 jours par an il me semble) même lorsque l'on est au chômage. C'est exact.
 
En revanche, partir en vacances sans prévenir le Pôle Emploi, c'est prendre le risque de se faire convoquer, de manquer la convocation et donc de se faire suspendre ses allocations chômage pendant quelques mois.


 
Oui enfin ils ne doit pas y avoir grand monde au Pole Emploi pendant les vac de Décembre, ou de Février, pareil en plein mois d'août, prendre 9 jours de vac ( 9 jours 7 nuits dans le forfait) c'est vraiment sans risque si c'est pris au moment ou tout le monde va en vac bien sur  :o  

n°25590741
Profil sup​primé
Posté le 21-02-2011 à 00:15:35  answer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


Tu ne retiens que cela de l'ensemble de son argumentation. C'est petit.


Nan mais j'ai le droit d'être outré quand je lis et comprend que parce qu'on reçoit la juste rétribution de ses cotisations (déjà herculéenne à faire valoir) on est tributaire de l'intangible "loi du non loisir", car non productif, décidé par sa sérénissime divinité assedic

n°25590773
Profil sup​primé
Posté le 21-02-2011 à 00:18:41  answer
 

Nokiwiazerty a écrit :


 
Oui enfin ils ne doit pas y avoir grand monde au Pole Emploi pendant les vac de Décembre, ou de Février, pareil en plein mois d'août, prendre 9 jours de vac ( 9 jours 7 nuits dans le forfait) c'est vraiment sans risque si c'est pris au moment ou tout le monde va en vac bien sur  :o  


Ouai ouai les pistes noires et autres plage d’Acapulco sont emplies de chômeurs en périodes de vacances c'est ce que je voulais dire [:fitterashes]

n°25590890
Piksou
Posté le 21-02-2011 à 00:35:11  profilanswer
 

 
W0r1dIndu5tri35 a écrit :

 

Tu ne retiens que cela de l'ensemble de son argumentation. C'est petit.

 

Cela dit, si l'on veut être précis, il est possible de se déclarer en vacances (25 jours par an il me semble) même lorsque l'on est au chômage. C'est exact.

 

En revanche, partir en vacances sans prévenir le Pôle Emploi, c'est prendre le risque de se faire convoquer, de manquer la convocation et donc de se faire suspendre ses allocations chômage pendant quelques mois.

 


Ah mais je persiste et signe: quand tu touches les ASSEDIC, tu es indemnisé parce que tu es en recherche d'emploi jusqu'à ce que tu en trouves un. Naturellement, prendre 10j à Noël est à peu près régulier (je ne sais pas si on a vraiment droit à 25 jours mais ce serait juste, je sais qu'en Allemagne c'est possible) mais se dire "Ah ben j'ai droit à au moins une bonne année à rien foutre" c'est pas du tout acceptable. Et c'est un exemple vécu dans mon entourage (cadre d'ailleurs). Je n'ai pas dit que c'était répandu ou que cela justifiait de remettre en cause l'assurance-chômage, mais oui c'est un abus. On ne "rembourse" pas de ses cotisations.

Message cité 1 fois
Message édité par Piksou le 21-02-2011 à 00:36:14

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« Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel. » Jean Cocteau
n°25592102
korrigan73
Membré
Posté le 21-02-2011 à 08:02:10  profilanswer
 

Dites, ca vous gonfle pas que la sphere mediatique soit litteralement en train d'imposer le candidat "d'opposition"?
Ca me fait vomir personnellement.
Le systeme se premunit:
Si sarko trepasse alors celui qui le remplacera defendra ses interets lui aussi.
L'alternance plutot que l'alternative.
On est en plein dedans.
Parfois je me suis cru dans un jeu video ces derniers jours, style metal gear 2 ou on nous explique que les elections sont truquees et que le candidat, peu importe son nom, ne peut etre elu que s'il est garant de la bonne marche des grands interets en place.
On glisse doucement vers "l'apres democratie".
Tous les avis contraire sont railles, ringardises.


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El predicator du topic foot
n°25592223
Piksou
Posté le 21-02-2011 à 08:44:31  profilanswer
 

La "sphère médiatique" s'intéresse simplement au candidat qui est populaire.
Ce n'est pas parce que ton candidat n'a pas la position que tu voudrais que le système est anti-démocratique. C'est la même maladie que quand on parlait de l'Europe.


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« Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel. » Jean Cocteau
n°25592300
Innolis_Je​vede
70
Posté le 21-02-2011 à 08:58:04  profilanswer
 

Ce n'est pas parce qu'elle "s'intéresse" que le traitement est le même...


Message édité par Innolis_Jevede le 21-02-2011 à 09:01:55

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7666
n°25592569
ovrefoss
Posté le 21-02-2011 à 09:47:56  profilanswer
 

Piksou a écrit :


 les merdes de AGIRC/ARCCO

Je m'arrête juste à ca, mais si tu te prétends socialiste - ce que je ne suis le seul à ne plus croire du tout -, tu vas expliquer en quoi ces deux organismes, qui ont tant protégé les cotisants leur vie professionnelle durant, sont des merdes, hormis le fait que les gouvernements successifs  (PS, RPR, UPM...) les ont méticuleusement déglingués.
 
Question joker que tu n'es pas obligé de tirer : Guillaume Sarkozy, c'est toi, ou c'est ton gourou financier ?
 
 

Citation :

Guillaume Sarkozy, de son nom complet Guillaume Georges Didier Sarközy de Nagy-Bocsa, né le 18 juin 1951 à Paris 17e, est une personnalité française du monde des affaires et plus particulièrement de la protection sociale. Il est le frère de Nicolas Sarkozy. Il est diplômé de l'École spéciale des travaux publics en 1974.
 
Carrière professionnelle
Parcours professionnel
 
    * 1974-76 : ministère de l'Intérieur - Chargé de mission à la direction de la sécurité civile
    * 1977-78 : IBM - Ingénieur commercial grands comptes
    * 1979-2005 : Tissages de Picardie et de Rinet- PDG
    * 2005 - 2006 : Groupe Résalliance Conseil - Président
    * depuis 2006 : délégué général du groupe Médéric, devenu depuis le 1er juillet 2008 le groupe Malakoff Médéric, spécialisé dans les assurances complémentaires (retraites et autres).
 
Responsabilités au sein d'organisations professionnelles
 
    * 1993-2006 : Union des industries textiles (UIT). Il est 1er vice-président entre 1994 et 2000, en charge des Affaires sociales, puis président jusqu'en mai 2006.
 
    * 1994-2006 : CNPF puis MEDEF
         au CNPF, il est président de la commission protection sociale de 1994 à 1998
         au MEDEF, il a successivement présidé la Commission sociale et l'Union des Textiles avant d'en devenir le vice-président. Il est membre du Conseil exécutif et du Comité financier de 2000 à 2006. Il est également président du groupe Proposition et Action sociale. Nommé vice-président en 2004, il est chargé des réformes de la protection sociale et chef de file du MEDEF dans le cadre des négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors de la mise en place des réformes des retraites et du système de santé.
    * 2004-2006 : Groupe des Fédérations industrielles
 
Mandat dans des sociétés
 
    * Groupe MMA : administrateur
    * depuis 2008, président du Monde Prévoyance
    * Société éditrice du Monde : membre du Conseil de Surveillance
    * SCOR SE : administrateur
    * KORIAN : membre du Conseil de Surveillance et du Comité d'investissement. (Korian est le premier exploitant privé du secteur de la prise en charge globale de la dépendance temporaire ou permanente).
    * ADESLAS (société de droit espagnol) : administrateur et membre de la Commission exécutive
 
Autres organismes[modifier]
 
    * Membre du Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie depuis 2004
    * Administrateur de la CNAV de 1994 à 1998
    * Vice-président de la CNAM de 2004 à 2005
    * Membre du Conseil économique et social de 2004 à 2006
 
 
http://www.politis.fr/Sevriena-l-e [...] 11865.html
 
 


 
 
Mais p*t*n de merde, ces truands qui remuent leurs fesses avec leurs faux nez de cochons de socialistes tendance dsk, c'est vraiment la dernière des gangrènes, et tu en fais partie !
 
 
 

Message cité 1 fois
Message édité par ovrefoss le 21-02-2011 à 09:50:13
n°25592759
Piksou
Posté le 21-02-2011 à 10:10:52  profilanswer
 

ovrefoss a écrit :

Je m'arrête juste à ca, mais si tu te prétends socialiste - ce que je ne suis le seul à ne plus croire du tout -, tu vas expliquer en quoi ces deux organismes, qui ont tant protégé les cotisants leur vie professionnelle durant, sont des merdes, hormis le fait que les gouvernements successifs  (PS, RPR, UPM...) les ont méticuleusement déglingués.

 

Question joker que tu n'es pas obligé de tirer : Guillaume Sarkozy, c'est toi, ou c'est ton gourou financier ?

 


Citation :

Guillaume Sarkozy, de son nom complet Guillaume Georges Didier Sarközy de Nagy-Bocsa, né le 18 juin 1951 à Paris 17e, est une personnalité française du monde des affaires et plus particulièrement de la protection sociale. Il est le frère de Nicolas Sarkozy. Il est diplômé de l'École spéciale des travaux publics en 1974.

 

Carrière professionnelle
Parcours professionnel

 

   * 1974-76 : ministère de l'Intérieur - Chargé de mission à la direction de la sécurité civile
    * 1977-78 : IBM - Ingénieur commercial grands comptes
    * 1979-2005 : Tissages de Picardie et de Rinet- PDG
    * 2005 - 2006 : Groupe Résalliance Conseil - Président
    * depuis 2006 : délégué général du groupe Médéric, devenu depuis le 1er juillet 2008 le groupe Malakoff Médéric, spécialisé dans les assurances complémentaires (retraites et autres).

 

Responsabilités au sein d'organisations professionnelles

 

   * 1993-2006 : Union des industries textiles (UIT). Il est 1er vice-président entre 1994 et 2000, en charge des Affaires sociales, puis président jusqu'en mai 2006.

 

   * 1994-2006 : CNPF puis MEDEF
         au CNPF, il est président de la commission protection sociale de 1994 à 1998
         au MEDEF, il a successivement présidé la Commission sociale et l'Union des Textiles avant d'en devenir le vice-président. Il est membre du Conseil exécutif et du Comité financier de 2000 à 2006. Il est également président du groupe Proposition et Action sociale. Nommé vice-président en 2004, il est chargé des réformes de la protection sociale et chef de file du MEDEF dans le cadre des négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors de la mise en place des réformes des retraites et du système de santé.
    * 2004-2006 : Groupe des Fédérations industrielles

 

Mandat dans des sociétés

 

   * Groupe MMA : administrateur
    * depuis 2008, président du Monde Prévoyance
    * Société éditrice du Monde : membre du Conseil de Surveillance
    * SCOR SE : administrateur
    * KORIAN : membre du Conseil de Surveillance et du Comité d'investissement. (Korian est le premier exploitant privé du secteur de la prise en charge globale de la dépendance temporaire ou permanente).
    * ADESLAS (société de droit espagnol) : administrateur et membre de la Commission exécutive

 

Autres organismes[modifier]

 

   * Membre du Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie depuis 2004
    * Administrateur de la CNAV de 1994 à 1998
    * Vice-président de la CNAM de 2004 à 2005
    * Membre du Conseil économique et social de 2004 à 2006

 


http://www.politis.fr/Sevriena-l-e [...] 11865.html

 



 


Mais p*t*n de merde, ces truands qui remuent leurs fesses avec leurs faux nez de cochons de socialistes tendance dsk, c'est vraiment la dernière des gangrènes sur le peuple, et tu en fais partie !

  




Tain le neuneu qui fait mine de pas comprendre, c'est pas possible :/

 

Je n'ai rien contre l'AGIRC et l'ARCCO en soi, j'ai quelque chose contre le casse-tête des régimes de retraite en France ou a rien que pour le régime général on a la CNAV à laquelle s'ajoute ces deux organisme avec pour résultat d'avoir pu cotiser à 3 organismes différents. Ça implique des coûts de traitement plus importants et des calculs plus complexes, sans vraie valeur ajoutée dans le fonctionnement. Je préfèrerais un régime unique.

Message cité 1 fois
Message édité par Piksou le 21-02-2011 à 10:13:08

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« Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel. » Jean Cocteau
n°25592834
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-02-2011 à 10:18:40  profilanswer
 

korrigan73 a écrit :

Dites, ca vous gonfle pas que la sphere mediatique soit litteralement en train d'imposer le candidat "d'opposition"?
Ca me fait vomir personnellement.
Le systeme se premunit:
Si sarko trepasse alors celui qui le remplacera defendra ses interets lui aussi.
L'alternance plutot que l'alternative.
On est en plein dedans.


 
Oui d'ailleurs, ce soir, dans Mots Croisés, c'est un spécial Sarko / DSK !
 
J'avoue que ça commence à devenir un peu grossier...


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°25593044
ovrefoss
Posté le 21-02-2011 à 10:36:56  profilanswer
 

Piksou a écrit :


Tain le neuneu qui fait mine de pas comprendre, c'est pas possible :/
 
Je n'ai rien contre l'AGIRC et l'ARCCO en soi, j'ai quelque chose contre le casse-tête des régimes de retraite en France ou a rien que pour le régime général on a la CNAV à laquelle s'ajoute ces deux organisme avec pour résultat d'avoir pu cotiser à 3 organismes différents. Ça implique des coûts de traitement plus importants et des calculs plus complexes, sans vraie valeur ajoutée dans le fonctionnement. Je préfèrerais un régime unique.

C'est ca, t'as raison, c'est les autres qui ne comprennent pas que les bouffons de gauche comme de droite (depuis Jean-Michel Belorgey annoncant à la télé en 1981 que le système des retraites et la protection sociale en France étaient voués à la faillite) veulent la peau des acquis de 1936 et du Conseil National de la Résistance, qui sont le résultat des luttes sociales, mais certainement pas de ton socialisme au goût de monstrueuse escroquerie  :lol:  :lol:  
 
 
 
 


---------------
Le terrorisme gauchiste et le terrorisme étatique sont les deux mâchoires d’un même piège à cons »© JP. Manchette - SUPER SITE FRANÇAIS SUR LES GILETS JAUNES  !
n°25593117
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 21-02-2011 à 10:43:19  profilanswer
 

ovrefoss a écrit :

C'est ca, t'as raison, c'est les autres qui ne comprennent pas que les bouffons de gauche comme de droite (depuis Jean-Michel Belorgey annoncant à la télé en 1981 que le système des retraites et la protection sociale en France étaient voués à la faillite) veulent la peau des acquis de 1936 et du Conseil National de la Résistance, qui sont le résultat des luttes sociales, mais certainement pas de ton socialisme au goût de monstrueuse escroquerie  :lol:  :lol:  


 
Je comprends pas ce que tu dis.  
 
Mais il a pas tort lorsqu'il explique que d'avoir une CNAV, un AGIRC et un ARCCO multiplie les caisses et donc multiplie les workflows (et donc le coût de traitement).
 


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