C’est plus simple, les gens ne lisent pas les programmes

Encore un qui a tout compris.
TIP : Les gens s'en foutent du happiness manager et des tables de ping-pong au taf.

 
 
il me semble qu'on a tous voté Macron en 2017 pour la retraite à points et l'égalité de traitement (chaque euro cotisé donnera les mêmes droits pour tous les régimes)
 

 
On a également un très gros problème d'attractivité pour les capitaux, si tu l'aggraves ça ne va pas arranger notre déficit. Là on est comme des vaches en train de regarder passer le train de l'IA parce qu'on a pas les capitaux pour suivre la course. Oui on a des grosses boites du CAC40 mais elles font leurs profits de moins en moins en France.

Je ne sais pas si la situation est plus catastrophique qu'annoncé dans les médias...Mais ce qui est certains c'est que les SIE ca devient du grand n'importe quoi.
 
Des SATD pour tout et n'importe quoi, des courriers de pénalité pour des déclarations effectuées dans les temps etc...
 

 
 
En effet mais ils écoutent la radio/télé/internet et y voient les mesures phare.

 
 
Les entreprises broient d'ailleurs dès le berceau, preuve en est l'explosion des troubles chez les plus petits, dès la maternelle. Et ca continue au collège :
 
https://www.leparisien.fr/resizer/u [...] V3EMGQ.jpg
 
 
Salaud de patron !  

 
Bien sur que si. Les mouvements sociaux pour réclamer plus de dépenses publiques (ou plus rarement moins de prélèvements), c'est pas ce qui manque. Les mouvements pour s'opposer à des réductions des dépenses, c'est monnaie courante. Par contre les mouvements pour demander moins de dépenses publiques ou plus d'impots, c'est à peu près aussi courant que des licornes roses fluo.
 
Donc si, les français sont les premiers responsables, ils ont ce qu'ils ont demandé.

223Mds

Comment ils expliquent cela ?

C'est ton SIE qui fait n'importe quoi.  
Chez nous, ça roule.

 
Aucune idée, mais j'imagine que si la santé mentale des Français se dégrade du berceau à la retraite les causes doivent être liées à une anxiété généralisée et une peur de l'avenir. On fait moins d'enfant, les jeunes ne baisent plus ( https://www.lepoint.fr/societe/les- [...] 811_23.php ) on passe notre temps devant les écrans à vivre par procuration, les journalistes et autres youtubeurs nous parlent de fin du monde chaque jour.  Bref le flux d'information est tellement fort et négatif que j'imagine que cela doit jouer beaucoup.

 
Je serais pour responsabiliser l ensemble des acteurs du système, dont les entreprises.
 
Ce qui explose, c’est les arrêts pour souffrance au travail.
 
Perso, je refacturerais ces arrêts aux entreprises qui cassent les salariés, en baissant les cotisations de celles vertueuses qui mettent en place des conditions de travail épanouissantes

 
 
Un peu comme Dante quand il se plaint !

 
Comment ils expliquent cela ?

La société actuelle est ultra anxiogène. On te répète depuis l'enfance qu'il y a pas d'avenir car le réchauffement climatique est là.
L'ultraconnexion avec les téléphones qui font qu'il n'y a pas de coupures par rapport aux problèmes de harcèlement ou assimilés, s'ils existent.
Le doomscrolling et son effet sur le circuit dopaminergique de la récompense.

Ben voyons cette fragilance. Y a plus hiérarchie, on se tutoie, on coconstruit, on fait des escapes games en team, y a du télétravail au 35h, mais la France c est la Chine.
 
Le trouble psy c est facile, c est déclaratif, je suis stressé parce qu on me demande un truc et voila. En plus on voit que c est pas les gens qui ont les boulots les plus stressants qui font le plus d arret mais les bureliers, y a qu a voir en admin territoriale le taux d absentéisme alors que les gens ne sont meme pas au 35h encore.

 
Les entreprises broient d'ailleurs dès le berceau, preuve en est l'explosion des troubles chez les plus petits, dès la maternelle. Et ca continue au collège :
 
https://www.leparisien.fr/resizer/u [...] V3EMGQ.jpg
 
 
Salaud de patron !  

Je serais pour responsabiliser l ensemble des acteurs du système, dont les entreprises.

Ce qui explose, c’est les arrêts pour souffrance au travail.

Perso, je refacturerais ces arrêts aux entreprises qui cassent les salariés, en baissant les cotisations de celles vertueuses qui mettent en place des conditions de travail épanouissantes

La société actuelle est ultra anxiogène. On te répète depuis l'enfance qu'il y a pas d'avenir car le réchauffement climatique est là.
L'ultraconnexion avec les téléphones qui font qu'il n'y a pas de coupures par rapport aux problèmes de harcèlement ou assimilés, s'ils existent.
Le doomscrolling et son effet sur le circuit dopaminergique de la récompense.
 

Bien joué, tu vas donner du fric aux "cogips para étatiques" que tu détestes tant car ce sont elles qui offrent les meilleures conditions de travail, et tu vas pénaliser les PME où la pression est plus élevée.

 
Je serais pour responsabiliser l ensemble des acteurs du système, dont les entreprises.
 
Ce qui explose, c’est les arrêts pour souffrance au travail.
 
Perso, je refacturerais ces arrêts aux entreprises qui cassent les salariés, en baissant les cotisations de celles vertueuses qui mettent en place des conditions de travail épanouissantes

 
Je ne deteste pas les copigs para étatiques : je pense au contraire qu'elles devraient être un espèce d'optimum civilisationnel du bien être et du bien commun.
 
Ce que je ne supporte pas par contre, c'est les salariés de cogips para-étatiques qui viennent jouer les libéraux sur les forums, en réclamant plus de précarité pour les autres

 
Non, c'est pas un sujet simple et aussi binaire. Et c'est pas forcément un sujet où il y a des méchants employés feignants et des méchants medecins laxistes d'un coté et des pauvres patrons victimes des premiers de l'autre...c'est un continuum et il y a toute sorte de cas de figure, et chaque cas est unique.
 
On estime à 2% de la population des médecins les "gros prescripteurs", c'est à dire ceux qui accordent un nombre d'arrêt excessif par rapport à la moyenne de leurs confrères. Donc c'est déjà pas "les médecins dans leur ensemble" le problème mais une fraction ténue de ceux-ci éventuellement.  
https://www.capital.fr/votre-carrie [...] op-1514334
 
Le problème est que les médecins donnant des arrêts de travail en lien avec des causes professionnelles (le burn out par exemple) n'ont pas toujours une vision claire du travail que fait le patient, et ils se permettent parfois de prendre des décisions un peu hâtive sans avoir le contexte général.  
Si on veut résoudre ce genre de problème, il faut travailler donc à une meilleure prise en compte de la qualité de vie au travail dans les entreprises, faire en sorte que les médecins soient aussi mieux formés/informés sur la réalité de la pénibilité des jobs de leurs patients, via des analyses standardisées. Les arrêts pourraient aussi changer de forme. Plutot que de laisser un burelier malade à la maison sans rien foutre parce qu'il supporte plus la gueule de son n+1 ou de ses collègues, il pourrait quand même taffer en télétravail, ce qu'on appelle les mi-temps thérapeutique et qui sont actuellement sous utilisés.  
Bref, il y a des entre deux à trouver.  Enfin, les entreprises ont des droits, et peuvent notamment demander des contres visites ou expertise pour des arrêts qu'elles estiment abusifs auprès de la medecine du travail...l'autre problème étant que la France a une grave pénurie de médecins du travail (et de médecins tout court).  
Bref, il faut travailler sur beaucoup de levier et pas juste désigner un coupable et pruner les médecins qui donnent trop d'arrêts.
 

 
un exemple de cogips para-étatique qui sont un optimum civilisationnel ? c'est pour mon prochain poste

Ce qui ne sert strictement à rien puisqu'un médecin ne déjugera de toutes façon pas un confrère.

Une des clé serait d'augmenter les prérogatives du médecins du travail. Seul lui a une vision globale du salarié et de l'entreprise

 
un exemple de cogips para-étatique qui sont un optimum civilisationnel ? c'est pour mon prochain poste

Ben voyons cette fragilance. Y a plus hiérarchie, on se tutoie, on coconstruit, on fait des escapes games en team, y a du télétravail au 35h, mais la France c est la Chine.
 
Le trouble psy c est facile, c est déclaratif, je suis stressé parce qu on me demande un truc et voila. En plus on voit que c est pas les gens qui ont les boulots les plus stressants qui font le plus d arret mais les bureliers, y a qu a voir en admin territoriale le taux d absentéisme alors que les gens ne sont meme pas au 35h encore.

 
Ce que je souligne, c'est que l'état psy de la population "en général" se dégrade, il est donc idiot de prendre uniquement le cas des travailleurs pour en déduire que c'est la faute des entreprises. De la même manière, tu ne dis pas que concernant les collégiens c'est la faute des profs, alors pourquoi affirmer que concernant les travailleurs, c'est de la faute des entreprises ? Même si, bien sûr, des choses peuvent et doivent être améliorées

 
 
La FPT c'est très particulier. Les mairies ont à tort ou à raison (c'est à débattre) choisi d'engager toute une partie de leurs administrés les plus précaires ( en gros qui ne pouvait pas trouver de travail ailleurs) et cette population a tendance à se mettre plus facilement en arrêt.

les médecins du travail c'est les pire tête à claque possible et imaginable ( et déjà les prof libérale c'est gratiné )

Je ne sais pas si la situation est plus catastrophique qu'annoncé dans les médias...Mais ce qui est certains c'est que les SIE ca devient du grand n'importe quoi.
 
Des SATD pour tout et n'importe quoi, des courriers de pénalité pour des déclarations effectuées dans les temps etc...
 

223Mds

 
Il y a 30 ans on avait des campagnes du type « les antibiotiques ce n’est pas automatique ».