Reprise du message précédent :

Ben ça dépend, quand un concours n'arrive pas à remplir ses places, la note commence à vouloir dire quelque chose
 
Et le capes de math, honnêtement, un terminale S peut le réussir.

Même après le bac directement, c'est un vrai merdier : BTS, DUT, licence, prépa sans parler de toutes les écoles privées et vas-y que je vends un International Bachelor qui n'est qu'une vulgaire licence achetée 5000€ l'année.
 
Les parents sont paumés et c'est normal. Quand t'entends des questions "alors le DUT, c'est ce qu'on fait après une licence ?", tu te dis qu'il y a des mecs qui font pas vraiment leur boulot d'information. Ou alors plutôt qu'ils comprennent pas eux-même le système.

 
A moins d'avoir un niveau de concours très disparate d'une année à l'autre, je pense que c'est une bonne mesure de l'évolution de la qualité du recrutement.
 
Après, pay peanuts, get monkeys.

Voilà.
 
Mais y'a le CIO pour ça, tkt, les mecs gèrent, ils ont lu toutes les brochures onisep  

Voila.

 
T'as fait une AST dans une bonne école après une licence et tu râles sur la fac ? Sérieusement ?
 
C'est le parcours que j'essaie de vendre aux lycéens quand je fais des présentations de la fac. C'est clairement un des points forts de la fac : les AST permettent d'intégrer mieux et avec moins d'effort que la prépa.

Il peut aussi y avoir un effet pervers : t'es dans un lycée, t'as des formations, faut les remplir. Et donc tu peux survendre la qualité de ton BTS à tes élèves ou demander à ceux qui veulent quitter la prépa d'attendre Janvier parce que les stats qu'on envoie au ministère sont faites en Décembre.

     
 
De manière générale, on manque d'une information claire, objective, chiffrée sur l'orientation post-bac.

 
Entièrement d'accord, le problème n'est pas liés qu'aux bac+5. Mais je trouve ça scandaleux parce que quelque part, on cache aux gamins la réalité : dans un lycée de quartier, on va te dire que tu peux continuer en bts / licence, et un master si tu t'accroches. Mais en réalité, dès le lycée, ils sont sur une voie qui peux certes les guider vers un bac+5, mais de mauvaise qualité, avec un moins bon salaire à la sortie. C'est pour ça que je trouve important de rester exigeant - et qu'il faut arrêter de vouloir des bac+5 pour pisser du code.
 
Ça me rappelle quand j'étais en fac de philo ; j'ai appris à mes camarades (à bac+3), que les taux de réussites respectifs à l'agrégation et au capes étaient de 7% et 2%. Ils voulaient tous faire prof à la base, sans connaître ce petit détail... (bon heureusement on roulait sur le concours d'instit, on avait une voie de garage ).

 
On va pas se mentir. Les très bons étudiants qu'on réussit à attirer à l'université, c'est essentiellement ceux qui ont peur de la prépa ou qui ont une activité extra-scolaire incompatible avec la prépa. En informatique, on peut aussi les attirer en leur disant qu'il n'y pas d'info tout de suite dans un cursus prépa+école.

Récemment, ca m'a fait un choc de voir les stats de réussite en Médecine suivant les mentions au bac. En 2000, on me disait que c'était le chaos, un world upside down etc. En fait, les bons en maths l'ont et pas les autres. Comme dans toutes les branches.

Médecine, c'est pas spécialement difficile d'avoir la première année si tu bosses. C'est pas la glande, mais c'est du niveau d'une bonne prépa.
 
La légende comme quoi ce serait une filière hyper difficile et sélective, ça vient surtout du nombre impressionnant de chèvres qui y vont.

 
Non, ça doit même être assez courant. Le cas classique c'est l'élève très brillant qui se prend les pieds dans le tapis sur une épreuve (genre une erreur à la première question qui provoque des catastrophes en série) mais qui réussit quand même le concours parce qu'il a de la marge. Sachant que les notes à ce genre de concours sont calibrées pour que le dernier admis soit aux alentours de 10 (pour maximiser la dispersion des notes), ça laisse de la marge à un élève particulièrement doué pour réussir malgré tout.

 
   
Le jury  ne semble pas avoir la même opinion que toi....    
http://www4.ac-nancy-metz.fr/capes [...] S_2017.pdf

Et il dit ça où ?

 
Ca c'est le mythe numéro 1 de l'enseignement supérieur : "Après le bac, les cartes sont rebattues."
 
C'est totalement faux. Et c'est logique. Les qualités nécessaires dans le supérieur sont les mêmes que celles nécessaires dans le secondaire.

 
merci  

Y irent des gens de ma classe, pas bons à la base, ratèrent 2 fois médecine puis pharma puis SVT... Ceux-là devinrent LFI.
Il y avait ce mythe de difficulté et puis celui de devoir ouvrir des gens h24, alors qu'il y a des spés tranquilles. Néphrologue m'aurait plu : on voit des BB agoniser donc challenge moins énorme qu'urgentiste pédiatrique et on a un accès infini à des galettes de pisse étranges.

 
Vous pouvez par contre jouer sur les parcours notamment à partir de la 3ème année où pouvez faire des parcours "d'excellence" avec des options sélectives. Il y a des mentions derrière les intitulés.
C'est un peu le modèle choisit par les universités qui réussissent.

Non. Ça peut arriver mais globalement 5 en maths est très très corrélé avec fail au concours.

"J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, elle est pour la caisse des retraites. La mauvaise, elle est pour vous. Je commence par laquelle ? "

Sur un concours de niveau relevé, je ne vois pas comment on peut s'en sortir avec un 5.

 
Ben disons que sur concours écrit à deux épreuves tu peux toujours avoir 12,5 de moyenne et etre admissible
Mais ça doit être rare en effet

C'est triste pour ceux qui s'y lancent sans guère de chances.
Dans mon lycée, c'était plus simple : pas d'Orientation, pas de DG ni d'équipe de nettoyage des chiottes.
 

Médecin, tu serais devenu le prisonnier mythique de la Bastille : 20 ans au trou avant que le jihad de Fisca' ne te délivre.

 
On peut effectivement faire des parcours à l'intérieur d'une mention. Mais on ne peut pas sélectionner dans ces parcours. Donc si je fais un parcours "Informatique pour les bogoss" et "Informatique pour les nuls" dans ma licence d'informatique, tous les étudiants vont choisir le parcours "Informatique pour les bogoss". Et même si on arrivait à répartir les étudiants entre ces parcours selon notre désir, ça ne changerait pas qu'à la fin on délivre le même diplôme aux deux parcours.

 
""""Il suffit"""" d'avoir deux 15 dans deux autres grosses épreuves.

La médecine, c'est énormément d'apprentissage par cœur, typiquement le truc qui permet à un gros boulet d'être bon en maths au collège/lycée...
 
Perso, je sais pertinemment que je n'aurais pas pu faire médecine et c'est pas à cause de mon niveau en maths (qui était correct au collège et à chier au lycée car décrochage à cause des profs et du programme lui-même en vrac, j'ai failli remonter la pente grâce à UN bon prof mais c'était déjà trop tard), mais bien de cette cause sous-jacente : la formation de base en médecine, c'est une simple formation de technicien.

Parce que c’est la loi qui parle de bâtiments/monuments publics. En dehors je pense qu’une mairie peut faire poser un crèche quelque part non visé par le texte. Par ailleurs je suis également contre la participation des collectivités locales à des événements religieux mais j’ai pas écrit la loi et je pointe du doigt le double standard permanent vis à vis de l’islam, c’est tout

 
t'as jeté un oeil au moins sur les exercices proposés et l'analyse du jury ?    
 
Lis le et on en reparlera....    

Il n'est pas plus  élevé.
Il procédé d'un équilibre différent, et d'un moindre accompagnement des élèves.

C'est malheureusement le biais de vouloir une école utilitariste, au service des entreprises.

Ça commence avec l'éducation des gamins. Quand je vois le nombre d'adultes qui critiquent allègrement le niveau de Français des jeunes, tout en ne leur lisant jamais une histoire / en ne leur donnant pas le goût de la lecture / en ne lisant pas à la maison pour donner l'exemple...

 
Effectivement pour les diplômes indifférenciés.
Mais généralement le parcours est pris en compte dans la poursuite en Master.

C'est vrai que des formations professionnalisantes au service des entreprises c'est con

C'est E&E ici ou quoi ???
 
 

Oui, enfin, culture générale, ça veut rien dire...

L'Histoire, la Géographie, dans une certaine mesure les maths, la physique et le Français, c'est pas ce qui va changer la face du monde.

Oui, on apprend dans ces matières des choses utiles, mais non seulement l'important (synthèse) n'est pas fait et en plus on y passe un temps fou pour un apport au final marginal en terme de savoir.

A la limite, les dates de début et fin de la 2e guerre mondiale, à quoi elles servent dans la vie? Quel intérêt peut-on avoir à les connaître et à "savoir que les Allemands c'était les méchants et les juifs les victimes"? Qu'est-ce qu'il est important de retenir de WWII? Des données vides de sens (apprentissage par cœur), ou une compréhension des causes et conséquences à plusieurs niveaux?

Autre exemple : les codes des départements... mon père m'a toujours bluffé pour avoir retenu ça pendant toute sa vie, mais quelque part, à quoi ça sert à part épater la galerie? On est là encore dans de l'apprentissage par cœur, et en fait tout ce qui peut être appris par cœur est globalement inutile, à quelques exceptions près (dont la médecine car il y a une certaine contrainte temporelle qui ne permet que rarement d'aller chercher les infos).

C'est vrai ça, à quoi bon savoir toutes ces choses ?
C'est pas ça qui va nous permettre de GAGNER DU FRIC.

Les nazis sont probablement les personnes les plus stigmatisées de l'histoire

Passer sa retraite à l'étranger est très impopulaire sur HFR.

Tu dis "gagner du fric" de façon sarcastique, je te répondrai "avancer" de façon on ne peut plus sérieuse...

Une Société/civilisation ne s'établit pas sur des données dont on ne comprend pas le sens, la culture générale c'est plus chez un "polytechnicien" qu'on en parlera que chez quelqu'un qui a retenu tout un tas de trucs foncièrement inutiles sans comprendre les phénomènes, au point de devenir manipulable à souhait par des démagogues (ça tient d'ailleurs du lavage de cerveau).