Non, ceux qui génèrent la loi (les députés) définissent la ligne blanche. Ils ne punissent pas.
Celui qui décide de punir et à quelle hauteur est le juge. Un juge n'a aucun pouvoir législatif. Il ne fait qu'adapter la loi (qui n'est que théorique) à la réalité par la jurisprudence.
Des détails peut être, mais ce sont ces détails qui définissent la République depuis plus de 200 ans.
Ensuite, est-ce que la prison doit être une punition ? Vaste débat philosophique.
La loi, ce n'est pas la tondeuse, la loi, c'est la hauteur réglable des roues de ta tondeuse.
Le pouvoir exécutif (forces de l'ordre) ce sont les lames.
Le reste est la machine judiciaire.
Et tout ça est plus ou moins poussé par des délateurs, des corrupteurs, des lobbies, des opinions, ...
Là, la métaphore reprend un peu de sens. Tiens, et tu n'as même plus besoin de sauterelle, le gazon suffit.
Pourquoi ?
Voila un problème qui serait bien pour tous, tout en gardant à l'esprit que la fin ne justifie pas les moyens et que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Autre débat philosophique.
La majorité, la vraie, ne décide pas, ne parle pas, n'agit pas. Elle se contente de son train train, de son aumône mensuelle qui la préserve tant bien que mal d'une précarité de plus en plus réelle. Et le populo majoritaire est aujourd'hui tellement borné qu'il ne fait plus la différence entre justice et vengeance. Il se prend à la fois juge, parti et bourreau même s'il le faut en gueulant ses préjugés devant un écran de télévision ou d'ordinateur.
Je suis bien conscient que ce sont je parle est une utopie qui ne sera réalisable qu'avec une réelle éducation de qualité pour tous.
On parle quand même d'anarchie ou pas ?
Explique correctement à un élève le pourquoi de la coutume (d'où l'importance de l'histoire) et tu verras que l'acceptation se fait en voyant le résultat.
Ce principe de méfiance, cette pure anti-thèse du Rousseauisme c'est là aussi gerbant, quand même.
Ensuite, le but de la loi, c'est l'imposition de coutumes.
Il était de coutume de pouvoir fumer dans les classes de lycée dans les années 50. Maintenant, personne ne contredit cette loi qui est devenu une coutume et tout à chacun fait respecter cet coutume en informant ou au pire en ostracisant le fautif quelques minutes.
Cette mesure a été acceptée par tous car elle a été expliquée, justifiée, et repose sur un fait scientifique établis qu'est la relation entre le cancer du poumon et le tabagisme passif. Mais n'aurait pas été plus agréable pour tous de se faire informer correctement et d'appliquer en conscience ce geste d'une minorité pour une majorité ? Et du côté de la majorité, prendre conscience de l'effort qui a été nécessaire et/ou de l'aide à fournir ?
Mais nous ne tomberons pas d'accord, tout comme si je dis que dans le vol le problème n'est pas la prise d'objet, mais la propriété d'un objet.
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C'est drôle les cons, ça repose. C'est comme le feuillage au milieu des roses.