Reprise du message précédent :

Quelquefois je me dis que je suis tellement priviligié que je devrais quitter le topic  
 
J'ai rencontré un prof d'histoire à l'ENS à une soirée pleine de profs de lycée. Il nous a dit qu'il devait faire de la discipline lui aussi... Parfois après la pause, il est obligé de dire "s'il vous plait, le cours reprend"

Ah ouais quand même, c'est chô!      
 
Des élèves qui avaient été exclus de mes anciens collèges ont atterri dans mon nouveau collège mais ouf, je les ai pas.

 
C'est à peu près çà chez moi    
 
Allez, j'ai eu une classe de 3ème un peu pénible l'an dernier, du coup on en a viré 7    
 
Le privé à ses avantages.

Impossible !!! J'arrête pas de lire sur les RS que c'est aussi compliqué dans le privé, qu'ils gardent leurs élèves…

 
Tu peux pas test, j'ai Lancelot et Euphrosyne dans la même classe   . Et Prune est à côté de Lilas  

J'ai aussi des prénoms de merde, c'est pas spécifique au privé

Ho la vache en effet !!

Le privé qui vire des 3e problématiques pour éviter de faire baisser ses stats au brevet en les refilant au public, grand classique  

Alors évidemment faut éviter de les virer avant, pour pomper les 4 années de frais d'inscription au collège  

 
On les a viré mais toujours inscrit chez nous pour le brevet, 3 qui ont raté sur les 9 classes dont 2 qui étaient dans celle-là  

Il y aussi le grand classique des profs des grands lycées parisiens ou de prépas : C'est très dur, il faut être au niveau, on risque constamment de se faire coller par un élève...  
 
Lors de mon tout premier poste à Marcelin Berthelot (St Maur) , les délégués (Terminale S) se sont plaints du prof de physique qui ne donnait pas assez d'exercices. Elle avait d'ailleurs une sale réput car la classe avait 13,7/20 de moyenne générale ce qui était scandaleusement élevé et ne devait donc pas signifier grand chose. Cela s'est empiré quand la classe a bien foiré le bac blanc de physique avec des appels à la licencier...  

L'année dernière avec le CDE qu'on avait, il n'y aurait eu aucune sanction...

   
Ona un élève qui relève de l'ITEP mais pas de place pour lui

Très clairement, il relèvait de la psychiatrie, on avait été prévenu juste avant la rentrée par les educs qui nous avait dit que ça allait sans doute être compliqué, mais c'est allé très vite...

Avec les (jeunes) adultes, on a des cas, mais différents. Mais surtout pour les étudiants qui viennent de l'étranger. La majorité du temps, ils ne sont pas agressifs (mais ça peut arriver).
Il y en a un il y a quelques années qui est arrivés en M1, et direct, il nous a dit qu'il allait prendre de l'avance sur tout le monde, que dès maintenant il travaillait le second semestre. Il a enchaîné sur le fait qu'il avait créé sa start up pour bosser sur le sujet le plus compliqué du domaine, et qu'il était chaud-bouillant pour faire des projets de quantum computing et de machine learning
Il a commencé à sécher les cours  et les TDs (après il vient dans mon bureau pour demander des solutions dactylographiées. Je lui ai dit de préparer ses exos comme tout le monde et de se pointer comme les autres ). Et a demandé à ce qu'on soit disponible le samedi et si la BU était ouverte après 19h.  Niet  
Première série d'exams Ses notes ne sont pas au niveau de sa puissance intellectuelle affichée. En M1, il est allé demandé à un prof comment apprendre ses leçons
Ca a pris une autre vitesse quand un vacataire (qu'on aurait probablement pas du prendre...) l'a encouragé au lieu d'essayer le calmer. Il emmerdait les responsables des résidences parce qu'il prétendait avoir froid, en tous cas quand il se pointait il avait son bonnet en mode Schtroumpf sur le haut de la tête Il s'est mis à envoyer des emails catastrophés comme quoi il n'avait plus une thune et plus de quoi manger, et le lendemain, plus rien, tout va bien Il s'est mis à demander des séances de soutiens spécialement pour lui. Une fois sur deux il n'est pas venu (mais c'était son anniversaire ).
La seconde série d'exam l'a achevé, les autres étudiants nous ont demandé si on savait où on pouvait l'envoyer pour avoir du soutient psy. Il a finit par retourner chez ses vieux, en nous disant que c'était juste à cause du froid qu'il avait pas tout retourné, en nous demandant un certificat comme quoi il n'avait rien échoué et nous demandant de pouvoir revenir l'année prochaine.
 
Hum, non, même si tu paies les frais d'inscription
Ce genre de timbré peut nous monopoliser notre temps, et on doit plus ou moins les gérer parce qu'il y a toujours le risque qu'ils se jettent dans la rivière ou qu'ils attaquent quelqu'un.

 
Il y a des salles infos à leur disposition Autant que possible on essaie de tout faire pour qu'il n'aient a priori pas besoin d'utiliser leur matériel. Il y en a un qui m'a dit qu'il avait oublié sa calculette chez ses parents, je lui ai dit de ne pas s'inquiété, avec ce qu'il y a sur les PCs, il ne va plus en avoir besoin
Et puis les étudiants étrangers ne sont pas si pov que ça vu qu'ils sont venu spécialement en France pour ça. A part les brésiliens quand leur monnaie  s'est cassé la gueule, ils ont du rejoindre certains étudiants français dans les petits jobs.

 
1ere année de CAP. Un tout neuf

Futur Bogdanov/Idriss Aberkane ça...

Désormais même si cela prend sur le temps du repas la sortie peut être obligatoire    

 
Malgré tout, c'est gênant pour leur compréhension : l'écran ne permet que de voir une partie du texte, alors qu'avec le papier, on est capable d'un coup d'oeil de visualiser la structure en paragraphes, l'organisation, même de manière inconsciente. Des études récentes prouvent que la compréhension d'un texte est plus facile sur papier que sur écran.
 

https://www.rtbf.be/article/blocus- [...] e-11202212
Lien direct vers l'étude si vous avez du temps à perdre
https://www.sciencedirect.com/scien [...] 8X18300101

Je suis d'accord avec toi.
 
L'an dernier j'ai aidé un élève à préparer son grand oral. On a regardé une vidéo de science étonnante ensemble, il l'avais mise en vitesse x1,5.
 
Après explications, il l'a mise en 1.25    
 
On l'a regardée tranquillement en vitesse normald, en faisant pause régulièrement (à mon initiative) voire en revenant en arrière quand j'estimais que c'était nécéssaire.
 
Je pense que cette génération regarde la majorité des vidéos en accéléré  
 
La vidéo en question est de mon point de vue absolument passionnante (Les mathématiques de la musique) : https://www.youtube.com/watch?v=cTYvCpLRwao. Je l'avais déjà regardée plusieurs fois et le fait d'y consacrer plus de temps, de faire des pauses et de prendre des notes et de donner des éléments de compréhension à cet élève m'a permis de me rentre compte que malgré ma contentration, j'étais passé à côté de beaucoup d'information.

Bonjour à tous,
 
J'aimerais ouvrir un petit débat sur la correction des copies.
 
J'adore mon métier. J'adore transmettre, j'adore être devant les élèves, les rendez-vous avec les parents sont toujours constructifs voire agréables, je prépare les supports de cours et les fiches d'exercices sans trop de problème, pareil pour le cahier de texte que je remplis consciencieusement.
 
Par contre j'ai un vrai vrai problème avec la correction de copies : je déteste ça. Je procrastine, je souffre, j'ai énormément de mal à m'y mettre donc je trouve mille excuses pour repousser avec toujours cette tâche en tête ce qui peut même m'amener à avoir de grosses angoisses.
 
J'essaie de comprendre pourquoi. J'ai quelques pistes. Je pense que corriger m'amène à des pensées négatives :
- les élèves ne m'écoutent pas
- les élèves se moquent de moi (écriture illisible, copie déchirée d'un cahier, numéros de questions absents...)
- les élèves ne lisent pas les commentaires que j'écris puisqu'ils répètent inlassablement les mêmes erreurs d'une évaluation à l'autre (y compris ne pas mettre les numéros de question, ce qui est quand même à leur portée au lycée je pense)
- les élèves s'appliquent mais beaucoup ne comprennent pas
- corriger les copies ne sert à rien à part faire un classement.
 
Certaines de ces pensées sont sans doute bien fondées, d'autres sont très éxagérées voire fausses.
 
Je n'arrive pas à "passer outre", à ne pas le prendre personnellement et me convaincre que cette partie de mon travail est vraiment utile.
 
Je n'arrive pas à rentrer dans un tunnel de travail et à faire abstraction de tout le reste.
 
Bien sur je ne compte même pas le temps que ça me prend. Je viens de faire 5 minutes de cohérence cardiaque pour être bien détendu, j'ai corrigé une copie complète avec calme, sans m'arrêter même une seconde, ça m'a pris 16 minutes. Dans 15 jours j'aurais 95 copies à corriger.
 
Voila voila...

 
 
Constat largement partagé (~douzaine d'établissements) avec une accélération de ces trucs négatifs.
J'ajoute l'augmentation des copies blanches dès la 6e (alors qu'il y a 5-6 ans, c'était encore rare en 4e).

 
C'est étonnant que tu aies ce ressenti là alors que tu dis adorer être devant tes élèves. Tu n'as pas ce ressenti là sur ton temps de face à face pédagogique ?

En face à face, qu'ils se moquent de moi c'est vraiment très rare. Mais je suis dans un lycée privilégié.
 
Et surtout je gère mieux en face à face car je peux instantanément expliquer à l'élève mon ressenti, lui expliquer pourquoi son attitude me fait ressentir cela et comment il peut adapter sa réponse pour que cela n'arrive plus.
 
Typiquement un élève à qui je dis de se taire et qui me réponds "je ne parlais pas", je lui explique que ce n'est pas très important, on ne vas pas ouvrir un débat, qu'il suffit de répondre "excusez-moi" et que ça permet de passer tout de suite à autre chose. Même si en effet, il peut arriver que je demande à un élève de se taire alors que précisement à ce moment là il ne parlait pas.
 
Pareil, si je demande à un élève de se taire et qu'il me réponds "d'accord", je lui explique que je ne lui demande pas d'être d'accord, je lui demande d'obéir. Si je vois qu'il est heurté, je lui explique que j'ai 35 élèves devant moi, que c'est compliqué à gérer et qu'on n'a pas de temps à perdre. Et que me dire qu'il est d'accord sous-entends qu'il pourrait ne pas l'être, ce qui n'est pas une option.
 
Le fait qu'ils ne m'écoutent pas tout le temps, j'en ai pleinement conscience et ça me parait même tout à fait normal, on ne peut pas être concentré 4 heures de suite en situation d'écoute, il y a forcément des moments de flottement. C'est aussi pour ça que j'écris toujours au tableau ce qui est le plus important et qui peut leur permettre de raccrocher sans déranger la classe (en me demandant par exemple "on prends le cahier de cours ou le cahier d'exercice ?" alors que je l'ai écrit au tableau).
 
En revanche il y a des moments où je prends 30 secondes pour avoir le silence et expliquer que je vais dire quelque chose de très important, par exemple qu'il fait mettre les numéros de question dans les évaluations, et si même là ils ne m'écoutent pas ça me met très colère
 
EDIT : Vous pouvez constater que en ce qui concerne la gestion de classe, j'ai vraiment des problèmes de riche

   
 
Oui effectivement, ça risque de ne pas très bien se passer pour moi si je le formule ainsi à mes gamins de quartier  

Oui j'imagine.
 
Après je le dis avec une voix douce hein
 
Et puis j'ai le soutien de la direction là dessus, si l'élève insiste, on va voir le cpe ou un éducateur ensemble tranquillement après le cours et on lui ré-explique le plus gentilment - mais fermement - possible

les copies c'est notre bête noire. Je pense que  si un jour on inventait enfin la machine à corriger je suis sûre que tous les profs investiraient quitte à s'endetter  

Je dis souvent pour rigoler que j'avais le projet sous-traiter les corrections en Inde, mais que ça n'a pas marché    
 
Et pour expliquer aux collègues qui ne sont pas profs à quel point c'est pénible, je dis, et c'est vrai, que s'il n'y avait pas de corrections je serais prêt à prendre une classe en plus en échange, et que je serais largement gagnant.
 
Très souvent, quand j'ai un coup de fil d'un ami qui me demande comment ça va, je réponds "ça va, enfin j'ai des copies à corriger". Et il m'arrive d'ajouter "si je suis chiant à trop me plaindre de mes copies, il faut me dire !!"
 
Pour les DM et les exercices à la maison, dans ma matière (mathématiques), kwyk m'a sauvé la vie.

C'est parce que tu fais pas un A avec tes mains au dessus de ta tête qu'ils t'écoutent pas    

C'est d'ailleurs pour ça que dans certaines matières, avoir 1 ou 2 heures sup', ça veut dire avoir une classe supplémentaire et donc les tas de copies supplémentaires (et les bulletins!) qui vont avec et c'est pas rien.

J'avais un prof de maths dans le supérieur qui devait pas aimer corriger les copies et fonctionnait uniquement par QCM.
Un truc complètement automatisé avec lecture de la case cochée.
 
1h après le contrôle t'avais ta note

Avec Pronote tu peux avoir ta note immédiatement

Et pas forcément que du QCM, texte à trous, réponses chiffrées...

Ils ont plus de liberté dans le supérieur, en lycée tu fais ça, tu te fais flinguer. Un peu à juste titre d'ailleurs je pense.  
 
Un QMC bien fait permet de savoir si l'élève a compris et s'il sait faire, mais ça ne permet absolument pas de juger de la qualité de sa rédaction, ce qui est indispensable en mathématiques.
 
Après j'avoue... si un jour je manque de notes, un petit kwyk en classe... (et encore ce n'est pas un qcm, il faut écrire sa réponse en toute lettres).

 
Suivant la matière et le ou les sujets, avec ChatGPT, tu peux corriger automatiquement des copies. Il faut bien maîtriser le "prompt", mais ça s'apprend.

cette invention de tous les diables  

Tu peux pas imaginer le nombre de conneries que ChatGPT peut sortir à la seconde  
 
Je te laisse les compter  
 

 

 
Oui, c'est pas comme si dans ma boite on utilisait pas l'API d'Openai pour différents projets. Je pense que sur le sujet tu ne sais rien du tout. J'ai jamais dit que ChatGPT4 (déjà, vu que tu ne payes pas, tu utilises seulement GPT 3.5) ne faisait jamais d'erreur.  
Ensuite, les résultats dépendent de bcp de choses, à commencer par une vraie maîtrise de ce que l'on appelle le "prompt" (des gens commencent à être payé très cher pour ça).  
 
ChatGPT4 a le potentiel pour corriger un certain type de copies. Il y a de nombreux problèmes comme le fait de définir correctement les critères de correction, les barèmes. Il y a aussi le challenge de l'OCR vu qu'il faut déjà convertir les écritures manuscrites. Il y a définir le process pour rentrer les copies avec analyse d'image).  
 
C'est pas pour tout de suite, mais on s'en rapproche à grand pas. À terme, pour pas mal de matières, on y arrivera probablement...

Vivement que ta fille nous programme tout ça sur sa tablette

Tel un Cahuzac, je souffre également de phobie, non pas administrative mais corrective.

Je n'en peux plus de corriger des copies non ponctuées avec 100 fautes d'orthographe. J'ose beaucoup moins donner des rédactions à mes gamins du TER-TER, ou alors je les fais lire à voix haute sans évaluer, et je ne ramasse qu'une ou deux par trimestre. Ce qui est horrible, c'est que si je veux vraiment corriger, je dois presque intégralement tout réécrire de A à Z tellement il y a peu de mots corrects, ce qui prend un temps de malade pour rien, puisque la copie finira en boule dans une poubelle ou au mieux, sera lue sans que ça améliore leur orthographe car les lacunes sont trop nombreuses.
J'ai envie de mourir quand je dois corriger 95% de bouses  

Gromarik >
 
Pour la présentation des copies, il n'y a pas de secret ou de méthode miracle, mais avec moi, la règle est simple et cynique (j'en fais des tonnes pour leur montrer que j'ai pas envie de plaisanter avec cela) :
 
Je n'arrive pas à lire => je ne corrige pas !
 
C'est à eux de rendre leur copie la plus lisible que possible. Comme argument, je leur dis (surtout aux terminales) qu'ils seront corrigés par un collègue qui ne les connaît pas et n'est pas "habitué(e)" à leur écriture et qui n'aura aucune envie de se forcer à lire (surtout que c'est anonyme).  
 
Et bien sûr pour que cela impacte au minimum, j'applique de la façon la plus froide que possible (surtout au début) cette règle. Je prends aussi le temps de bien prévenir en amont, typiquement quand tu passes dans les rangs et que je donne comme conseil de constamment s'entraîner à rédiger proprement. Je l'ai déjà fait par exemple cette rentrée dans 3 classes sur 4.
 
Pour les consignes qu'ils n'appliquent pas (surtout si ce sont des méthodes de résolution), là c'est effectivement bien plus dur et cela concerne leur méthode de travail (quand ils bossent...). Je donne régulièrement et de façon répétée des conseils pour apprendre le cours (je pense qu'on le fait tous à notre manière), de petites interrogations écrites régulièrement avec un fort coeff (le deuxième plus fort) sur 5, sur 8, sur 10 (bref ça dépend des questions), des dm parfois destinés à préparer le futur DS mais ouais, le gamin qui ne bosse pas, foutra tout ça à la poubelle.  
 
Les DS notés, c'est bien parce qu'il y a aussi des élèves sérieux (qu'ils soient bons ou non) et c'est un outil pédagogique essentiel pour eux.  

Ça y est, t'es reparti en HS total avec  
- un argument d'autorité (je sais car je travaille dedans)
- du dénigrement (comme quoi je n'y connaitrais rien)
- du bullshit (dis moi ce qui n'allait pas dans mon prompt )
- du blabla journalistique ("on s'en rapproche... ben oui on risque pas de s'en éloigner )
 
J'ai posé UNE question à chatgpt, niveau seconde, il s'est planté dans les grandes largeurs. C'est factuel.

 
Puisque tu parles de bullshit, pourquoi tu ne mets pas dans ta BL comme promis ?  

Tu me poses la question chaque fois que je te renvoie dans les cordes.
 
Je te met dans ma BL si je veux, je ne t'ai rien promis et je ne te dois rien.

Même problème, avec le bonus que je suis prof d'anglais. Plein de copies dont je ne sais par quel bout les prendre tellement je ne sais même pas ce qu'ils ont voulu dire au final.
J'ai beau leur répéter des choses de base comme une idée= une phrase, une phrase = un sujet+ un verbe .. moins ils savent marcher, plus ils veulent courir