Citation :
Des tensions à répétition et un manque de dialogue ont eu raison du couple né devant les caméras de M6. La charmante Genevoise revient pour «Le Matin» sur treize mois d'un amour en dents de scie Cette fois, c'est bel et bien fini! Après treize mois d'un amour en dents de scie, la Genevoise Alexandra Coulet (22 ans) et le Français Olivier Siroux (33 ans), l'ancien Bachelor de M6, ont décidé de mettre un point final à leur histoire commune.
En janvier dernier, le couple déclarait déjà connaître de sérieuses difficultés. Puis, il y a un mois et demi, dans leur livre exutoire «Au-delà du conte de fées» (Ed. JML), les deux tourtereaux évoquaient leurs problèmes sexuels et leur manque de communication, ne laissant plus guère de doutes quant à l'issue malheureuse qui vient de se concrétiser. Jointe à Paris, Alexandra semble toutefois prendre la situation avec philosophie.
Olivier et vous avez annoncé votre séparation. Cette fois, c'est vraiment fini?
Oui. Pour ma part, la rupture a été effective le 26 juillet après un coup de téléphone d'Olivier, qui m'a fait comprendre qu'il n'y avait plus rien à tenter. Ça a d'abord été l'horreur, puis je me suis faite à cette idée. Lui avait déjà fait son deuil de notre couple depuis quelque temps.
Aviez-vous déjà évoqué la possibilité de vous quitter?
Ça nous était arrivé, effectivement. Mais, là, nous avons atteint un point de non-retour.
Selon vous, qu'est-ce qui vous a conduits à cet échec?
Je ne sais pas si je dois mettre la faute sur notre médiatisation, sur notre différence d'âge (n.d.l.r.: onze années séparent Alexandra et Olivier) ou sur nos origines éloignées. En outre, Olivier s'attendait peut-être à ce que je m'adapte différemment à la vie parisienne. Il y a tellement de points sur lesquels nous n'étions pas d'accord...
Dans votre livre, Olivier disait clairement que vous n'aviez pas une vie sexuelle épanouie...
Pour moi, ça ne rentre pas en ligne de compte. Je n'ai rien à prouver à qui que ce soit. Et je ne considère pas qu'il s'agisse là d'un critère déterminant. Mais j'imagine que pour lui c'était important. Cela dit, Olivier a parfois du mal à s'exprimer. Il fait preuve d'un franc-parler qui n'est pas toujours le reflet exact de ce qu'il pense vraiment.
Où est-il actuellement?
C'est un peu délicat en ce moment puisque mes affaires sont encore chez lui. Mais Olivier est en vacances.
Vous êtes-vous parlé depuis ce fameux coup de téléphone ?
Moins je le vois, mieux je me porte! Non pas que je le déteste, mais parce que c'est plus facile pour parvenir à me reconstruire. Et puis, de toute manière, j'ai toujours coupé les ponts avec mes ex-compagnons.
Entre nous, Olivier a-t-il une autre femme dans sa vie ?
Je le crois...
Et vous, avez-vous un nouvel homme dans votre vie ?
Non. Il me faut du temps... Je sors d'une année assez étrange, mais finalement enrichissante.
Aujourd'hui, regrettez-vous d'avoir participé à cette émission ?
Certainement pas. En douze mois, j'ai pris dix ans! Partie de Genève en étant encore un bébé innocent, je suis désormais une femme capable de faire face à ses responsabilités.
Comment ont réagi vos parents en apprenant la fin de votre idylle avec Olivier ?
Je crois qu'ils s'en doutaient un peu. Ce sont des gens intelligents. Mais nous n'avons pas franchement parlé de tout ça. Ils savent que, le moment venu, je leur raconterai toute l'histoire.
Allez-vous revenir à Genève ?
Non. Je me donne une année pour continuer à apprendre le métier de journaliste, que j'exerce dans un magazine français. Après on verra. Mon avenir est désormais incertain. Je veux rencontrer du monde, profiter... Si je devais rencontrer un nouvel homme, j'aimerais le protéger de ce tourbillon médiatique, où l'on ne trouve pas que du beau monde.
LAURENT SIEBENMANN/«TÉLÉTOP»
le 4 août 2004
Source: Le Matin
|