johnny-vulture a écrit :
Yennayer : Origines et rites
Que signifie Yennayer ? Etymologiquement le mot Yennayer est formé : de Yen qui veut dire premier et de Ayer qui veut dire mois. Yennayer est donc le premier mois de l'année dans le calendrier amazigh. Amenzou n'yennayer, le jour de l'an amazigh coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien. Mais quelle est l'origine du calendrier Amazigh ? Aujourd'hui, nous sommes en 2955 L'an 1 amazigh remonte donc à 950 avant J-C. C'est le roi Sheshonq (chachnaq) qui, après avoir conquit le Delta du Nil, fonda la 22ème dynastie pharaonique. Une première bataille, une victoire grandiose. Yennayer est fêté avec ferveur dans toute Tamazgha, là où vivent encore des berbères. De l'oasis de Siwa en Egypte jusqu'aux îles canaries dans l'Atlantique, de Ghadamès en Libye jusqu'à Tlemcen dans l'ouest algérien, des hautes terres des Chaouia aux oasis mozabites, dans le rif marocain, sur les côtes tunisiennes. Et surtout en kabylie. Comment fête t-on Yennayer dans Tamazagha ? Yennayer est fêté selon les caractéristiques de la région et les traditions de ses habitants mais l'objectif est le même : « C'est la fête présage d'une nouvelle année féconde ». Dans la région de Gadamès en Libye, Yennayer est le jour des enfants. Ils y donnent libre cours à leur imagination pour jouer des tours aux adultes, une sorte de 1er Avril. Tout le village est regroupé autour d'un méchoui en plein air. Au Maroc, il y a des régions ou l'on tient absolument à ce que les plats du jour comporte les sept légumes. Tout ce qui est vieux et usés dans l'habitation est changé et il est de coutumes de remplacer les pierres du foyer de la cheminée. C'est aussi l'occasion de faire le point et d'achever tous les travaux entrepris auparavant. Dans les Aurès, les Chaouis crées une ambiance de joie et d'amusement, procède à un nettoyage méticuleux des maisons, au changement d'inyen (les pierres du kanoun) et prépare l'iranen (plat de grains de blé ou de maïs cuits dans du bouillon avec des févettes, de la graisse, du sel et du fromage). La tradition veut également que tout ouvrage commencé tel que le tissage, soit terminé ce jour-là. Dans l'Ahaggar, les touaregs commence a fêter Yennayer une semaine avant le 12 janvier. Pour cette occasion, on met ses plus beaux habits et on se pare de ses plus beaux bijoux, on chante, on danse autour de plats cuisinés tels que : kasbasu (couscous), taggala (pain), talbagat (viande hachée), aghaghe (jus). Dans la région d'Oran (wahran) la famille se réunit et un banquet est organisé. En kabylie, la célébration se fait à travers des rituels, des sacrifices et des plats particuliers. En pleine saison de cueillettes des olives, le travaille est arrêté. Les maisons sont nettoyées de fond en comble, repeintes, décorées et ouvertes aux convives. Dans certains villages, c'est aussi la première coupe de cheveux pour les garçons. L'homme le plus vieux se charge de la besogne : « le petit vivra, souhaite-t-on ainsi, aussi longtemps que ce vieux coiffeur de la circonstance ». Une seule pratique est partagée par les citoyens de toutes les contrées, il s'agit du réveillon du 31 boudjember, dernier jour de l'an qui s'achève. Le rituel est à quelques détails près, identique pour tous. Il consiste en un repas familial précédé d'un rite sacrificiel symbolique dont la portée est de protéger la famille du mauvais sort durant toute l'année qui arrive. On se doit de sacrifier un coq fermier. La famille élargie, parfois tout le clan, se retrouve autour d'un couscous au poulet fermier agrémenté de morceaux de viandes séchées (acedluh), on se gave toute la soirée de friandises et de fruits secs gardés pour la circonstance. Des grenades, des figues, des dattes, des raisins, des pruneaux sont sortis des jarres de terre cuite, des amphores bien dissimulées dans l'architecture des maisons berbères notamment dans la sous pente (tissi) qui prolonge la grange (adaynin). Certains adultes sont chargés, toute la soirée, d'expliquer aux enfants l'histoire Yennayer pour cultiver la mémoire et perpétuer la culture. La commémoration est donc à la même date avec des pratiques différentes d'une région, d'un pays à l'autre, selon les traditions et le mode de vie spécifiques. Une manière comme une autre de transmettre nos us et coutumes et de ne pas oublier nos racines. Assegwas ameggaz
S H E S H N A Q et le calendrier AMAZIGH (Berbere)
A PROPOS DU CALENDRIER
Nous ne devons pas perdre de vue que dans tout calendrier, il faut distinguer d’une part, entre personnage et faits historiques (donc l’Histoire, au cas où la vérité absolue serait accessible !) et la légende qui n’a de limite parfois que la bêtise qui la véhicule, ainsi n’a-t-on pas lu récemment dans la presse algérienne que le pharaon Ramsès (lequel ?) serait arrivé jusqu’à Tlemcen ! (certainement pour dire bonjour au « Grand » Boutef !) ; d’autre part, il faut relever dans un calendrier les fonctions sociales, économiques (surtout agraires dans une société à l’origine essentiellement paysanne ou agropastorale), et enfin la date/jalon/repère (souvent symbolique, arbitraire et même idéologique pourquoi pas -l’exemple de la religion nous le prouve-) que des peuples se donnent comme repère/jalon historique. Ainsi en est-il des anciens peuples de la Méditerranée. Chacun avait son calendrier : les Hébreux avec leurs 5 000 et quelques années, les Grecs et les Romains (puis à leur suite les Européens) avaient leurs calendriers qu’ils troquèrent ensuite par leur conversion au christianisme et les datèrent de la date présumée de la naissance de Jésus Christ ; les Egyptiens firent de même avec leur adoption de l’islam. Quant aux Arabes, ils fixèrent leur calendrier à partir de l’Hégire, bien que dans le Coran il est fait référence à des personnages bien antérieurs à l’Hégire : Abraham, Salomon, David, Jésus, etc.…En outre, il faut retenir que bien avant les calendriers et leurs dates repères, les peuples, selon leur aire d’habitat et leur mode de vie, avaient d’abord élaboré des rites ponctuels liés à leur genre de vie et croyances (d’où l’influence cosmogonique, climatiques, etc.). Un nomade, un marin-pécheur, un paysan, un Inuit ou un commerçant d’une grande cité babylonienne n’avaient pas les mêmes préoccupations ! Bien que l’on retrouve un fond commun dans certains rites et croyances très anciennes, ceci nous renvoi aux balbutiements de l’Humanité… Sur ce viennent se greffer des croyances religieuses, plus ou moins élaborées, jusqu’au monothéisme qui semble prédominer depuis. Nous voyons bien que brièvement, à travers ces exemples, les peuples peuvent choisir ou changer leur calendrier en fonction de choix volontaires, de conjonctures, etc. Par contre les rites, qui eux préexistaient aux calendriers comme nous l’avons dit, continuent de subsister, quitte à subir parfois des entorses pour mieux correspondre au nouveau calendrier mais surtout à son substrat idéologique (en l’occurrence dans les exemples cités, l’idéologie est strictement religieuse). Ainsi des pratiques et des rites considérés comme « païens », sont-ils, par la force des choses et leur antériorité, intégrer/assimilés par les nouvelles croyances, seules moyens pour elles de subsister/s’imposer. Donc, pour les Imazighen, le choix d’une date/repère pour fixer leur calendrier à partir d’un fait historique incontestable, ne déroge pas à la règle ! Ne se considérant ni Grecs, ni Romains pas plus qu’Hébreux ou Arabes, ils s’estimaient en droit, et de leur devoir, de se donner d’autres repères…
En -950, Sheshanq Ier s’empare du Delta et fonda la XXIIè dynastie. Dès lors, le folklore nous dépeint «Pour la première fois, une société éprise de bataille, très différente de la société égyptienne. Le royaume de Napata qui, à la fin du VIIIè siècle, s’étendit de la première cataracte à l’Abyssinie, n’eut pas, comme on le crut longtemps, pour fondateurs les descendants des prophètes du Dieu Amon. Les fouilles de Reisner ont prouvé que ce furent des Libyens qui, dans le pays de Koush, imposèrent leur autorité, comme les Libyens du Nord dans le Delta.» Et citant A. Moret, Ch.-A. Julien écrit plus loin : «Ces Lébous étaient peut-être originaires de l’Atlas, car leurs noms et ceux de leurs chefs rappellent exactement ceux des Numides de l’histoire classique», in G. Camps op. cité.Extraits de la Bible, Chroniques, X-XII. … « La cinquième année du règne de Roboam, le roi d’Egypte, Sheshanq marcha sur Jérusalem car elle était infidèle à Yahvé. Avec 1 200 chars, 60 000 chevaux et une innombrable armée de Libyens, de Sukkiens et d’Ethiopiens, qui vint avec lui d’Egypte, il prit les villes fortifiées de Juda et atteignit Jérusalem... Ainsi parle Yahvé ‘Vous m’avez abandonné, aussi vous ai-je abandonné moi-même aux mains de Sheshanq... Ils deviendront ses esclaves et ils apprécieront ce que c’est de me servir et de servir les royaumes des pays’... Le roi d’Egypte marcha contre Jérusalem. Il se fit livrer les trésors du Temple de Yahvé et ceux du palais royal, absolument tout, jusqu’aux boucliers d’or qu’avait fait Salomon.» NB : Roboam, roi de Juda (v. -931 / -915) ; Yahvé, nom du dieu des Juifs.
Ces textes se retrouvent dans l’introduction générale à la guerre de Yugurthen en cours de préparation. Et nous nous disions, plutôt que de prendre telle ou telle date, où à chaque fois nos ancêtres semblaient vaincus, dominés, nous allons prendre cette date-là où, pour une fois, nos ancêtres sont envahisseurs, dominateurs, vainqueurs et souverains d’un immense empire et ceci à l’aube de l’histoire.A quelques jours de Yennayer (le 12 janvier), je vous souhaite à toutes et à tous une excellente et heureuse année dans la paix retrouvée, dans la santé et la joie des siens et de chacun ».
En conclusion.On voit ainsi que, selon la Bible, c’est un Amazigh envoyé comme châtiment par Dieu pour punir la désobéissance de son « peuple élu » et lui permettre d’être le premier à conquérir le Temple et les trésors de Salomon !Comme nous venons de le voir, il faut distinguer au minimum trois aspects essentiels dans tout calendrier : la date, les faits historiques, les rites.
a) la date : est souvent fixée arbitrairement et de façon volontaire et non pas fortuite, hasardeuse ou légendaire.
b) les faits historiques sont connus, indéniables. Ainsi la date du calendrier part de ce fait historique certain et non l’inverse.
c) les rites, quant à eux, peuvent être antérieurs et le calendrier ne fait que leur fixer des repères.
XXIIè dynastieL’Onomastique :
Le nom de Chechanq est orthographié de plusieurs façons : Chchnq (Chechanq) : Chnk est le nom d’au moins trois personnages de l’inscription de Thugga (Tunisie).
Bien que les graphies égyptiennes comprennent les variantes chchnq, chchqn, chchq, chchn, chch, chchnqq, qchch mais jamais chnq ! La Bible (selon la traduction de L. Segond) parle de Schischak.Quelques dates :
- 950 = EGYPTE : SHESHONQ Ier (SESAC) fonde la XXIIè dynastie. Une partie du clergé d’AMON se réfugie à NAPATA. La féodalité détruit la puissance de SHESHONQ, l’EGYPTE est à nouveau divisée. SHESHONQ envahit la PALESTINE et prend JERUSALEM.
- 847 = EGYPTE : règne de SHESHONQ II puis de TAKELOT II (847-823). - 823 ou 822 ? = EGYPTE : règne de SHESHONQ III (XXIIè dynastie) (823-22-763).767 = EGYPTE : XXIIè dynastie, règne de SHESHONQ IV (767-730).- 763 = EGYPTE : XXIIIè dynastie, règne de SHESHONQ V (763-757).
L’histoire est relatée dans la Bible, en voici plusieurs versions selon les traductions des différentes éditions.Bible
2 Chroniques, chapitre 12 :Alors que sa royauté s’était établie et affermie, Roboam abandonna la Loi de Yahvé, et tout Israël avec lui.La cinquième année du règne de Roboam, le roi d’Égypte, Sheshonq, marcha contre Jérusalem, car elle avait été infidèle à Yahvé.Avec mille deux cents chars, soixante mille chevaux et une innombrable armée de Libyens, de Sukkiens et de Kushites, qui vint avec lui d’Égypte,il prit les villes fortifiées de Juda et atteignit Jérusalem.Shemaya, le prophète, vint trouver Roboam et les officiers judéens qui, devant Sheshonq, s’étaient regroupés près de Jérusalem, et il leur dit : «Ainsi parle Yahvé. Vous m’avez abandonné, aussi vous ai-je abandonnés moi-même aux mains de Sheshonq.»
Alors les officiers israélites et le roi s’humilièrent et dirent : «Yahvé est juste.»Quand Yahvé vit qu’ils s’humiliaient, la parole de Yahvé fut adressée à Shemaya en ces termes : «Ils se sont humiliés, je ne les exterminerai pas; sous peu je leur permettrai d’échapper et ce n’est pas par les mains de Sheshonq que ma colère s’abattra sur Jérusalem.Mais ils deviendront ses esclaves et ils apprécieront ce que c’est que de me servir et de servir les royaumes des pays !»Le roi d’Égypte Sheshonq marcha contre Jérusalem. Il se fit livrer les trésors du Temple de Yahvé et ceux du palais royal, absolument tout, jusqu’aux boucliers d’or qu’avait faits Salomon;à leur place le roi Roboam fit des boucliers de bronze et les confia aux chefs des gardes qui veillaient à la porte du palais royal :chaque fois que le roi allait au Temple de Yahvé, les gardes venaient les prendre, puis il les rapportaient à la salle des gardes.Mais parce qu’il s’était humilié la colère de Yahvé se détourna de lui et ne l’anéantit pas complètement. Qui plus est, d’heureux événements survinrent en Juda,le roi Roboam put s’affermir dans Jérusalem et régner. Il avait en effet quarante et un ans à son avènement et il régna dix-sept ans à Jérusalem, la ville que Yahvé avait choisie entre toutes les tribus d’Israël pour y placer son Nom. Sa mère s’appelait Naama, l’Ammonite.Il fit le mal, parce qu’il n’avait pas disposé son cœur à rechercher Yahvé.L’histoire de Roboam, du début à la fin, cela n’est-il pas écrit dans l’histoire du prophète Shemaya et du voyant Iddo ? Il y eut tout le temps des combats entre Roboam et Jéroboam.Roboam se coucha avec ses pères et fut enterré dans la Cité de David ; son fils Abiyya régna à sa place.
La Bible (Edition L. Segond)1/Rois :11
40 Salomon chercha à faire mourir Jéroboam. Et Jéroboam se leva et s’enfuit en Egypte auprès de Schischak, roi d’Egypte ; il demeura en Egypte jusqu’à la mort de Salomon. 41. Le reste des actions de Salomon, tout ce qu’il a fait, et sa sagesse, cela n’est-il pas écrit dans le livre des actes de Salomon ? 42 Salomon régna quarante ans à Jérusalem sur tout Israël. 43 Puis Salomon se coucha avec ses pères, et il fut enterré dans la ville de David, son père. Roboam, son fils, régna à sa place.
Bible
2/Rois : 14
25 La cinquième année du règne de Roboam, Schischak, roi d’Egypte, monta contre Jérusalem. 26 Il prit les trésors de la maison de l’Eternel et les trésors de la maison du roi, il prit tout. Il prit tous les boucliers d’or que Salomon avait faits.
Bible 2/Chroniques / 12 1. Lorsque Roboam se fut affermi dans son royaume et qu’il eut acquis de la force, il abandonna la loi de l’Eternel, et tout Israël l’abandonna avec lui. 2 La cinquième année du règne de Roboam, Schischak, roi d’Egypte, monta contre Jérusalem, parce qu’ils avaient péché contre l’Eternel. 3 Il avait mille deux cents chars et soixante mille cavaliers; et il vint d’Egypte avec lui un peuple innombrable, des Libyens, des Sukkiens et des Ethiopiens. 4 Il prit les villes fortes qui appartenaient à Juda, et arriva jusqu’à Jérusalem. 5 Alors Schemaeja, le prophète, se rendit auprès de Roboam et des chefs de Juda qui s’étaient retirés dans Jérusalem à l’approche de Schischak, et il leur dit: Ainsi parle l’Eternel: Vous m’avez abandonné; je vous abandonne aussi, et je vous livre entre les mains de Schischak. 6 Les chefs d’Israël et le roi s’humilièrent et dirent: L’Eternel est juste! 7 Et quand l’Eternel vit qu’ils s’humiliaient, la parole de l’Eternel fut ainsi adressée à Schemaeja: Ils se sont humiliés, je ne les détruirai pas, je ne tarderai pas à les secourir, et ma colère ne se répandra pas sur Jérusalem par Schischak ; 8 mais ils lui seront assujettis, et ils sauront ce que c’est que me servir ou servir les royaumes des autres pays. 9 Schischak, roi d’Egypte, monta contre Jérusalem. Il prit les trésors de la maison de l’Eternel et les trésors de la maison du roi, il prit tout. Il prit les boucliers d’or que Salomon avait faits.Pris sur site asafu
Un Amazigh à JérusalemNous sommes en 945 av. J.-C., cela fait un peu plus de 100 ans que l’Egypte est dirigée par deux dynasties dont les rivalités ont mené le pays à l’anarchie.
Cette situation a favorisé l’émergence et la prise de pouvoir d’une famille issue de la tribu libyenne (amazigh) des Mechouech installée depuis longtemps dans le Delta du Nil.Son chef sera le fondateur de la 22ème dynastie et prendra le titre de Pharaon d’Egypte en restaurant l’unité du pays, il s’appelait Sheshonq.Contrairement à ce que l’on croit, ce n’était pas le première fois que des Berbères régnaient sur l’Egypte, en effet cent ans plutôt, des chefs militaires libyens avaient déjà pris le pouvoir au début de la Troisième Période Intermédiaire.Sheshonq contribua à embellir des monuments existants avec, par exemple, l’édification d’un portique composé de colonnes en papyrus fermé dans le temple de Karnak.Un événement très important témoigne du renouveau et de la puissance que les Amazighs ont apporté à l’Egypte : La conquête de Jérusalem !
Bien peu de gens semblent connaître ce fait d’une grande importance, pourtant un document nous apporte un témoignage certain, il s’agit de la Bible et plus précisément de l’Ancien Testament. En effet, nous nous trouvons dans une époque qui suit la mort du roi Salomon et qui voit son royaume se séparer en deux parties : le royaume d’Israël au Nord avec Jéroboam comme roi et le royaume de Juda au Sud avec Roboam comme roi et Jérusalem pour capitale.
Pris sur site MondeBerbère ( www.mondeberbere.com) Pourquoi ce calendrier débute-t-il en 950 av. JC ?Des documents historiques provenant de l’ancienne Egypte nous apprennent que depuis des siècles, voire des millénaires, les Egyptiens étaient en relation, tantôt guerrière tantôt pacifiques, avec leurs voisins de l’Ouest, les Imazighen Mashaouash. A la fin de la XXIème Dynastie égyptienne, Sheshonk, grand chef militaire des Mashaouash, obtint du Pharaon Siamon, dont l’armée était en grande partie composée d’Imazighen, l’autorisation d’organiser un culte funéraire pour son père Namart ; privilège exceptionnel. A la mort de Psossenes II en 950 av. JC qui avait succédé à Siamon, Sheshonk s’attribua la dignité royale et fonda la XXIIème Dynastie qu’il légitima en mariant son fils, Osorkon, à la fille de Psoussenès II, la princesse Makare et installa un autre de ses fils comme grand prêtre d’Amon à Thèbes. Sheshonk établit sa capital à Boubastis, installa les hommes de son peuple dans des terres du delta du Nil et leur constitua des fiefs et fonda la XXIIème Dynastie. Pris sur site (chawinet.com) Parler du « roi Amazigh Sheshanq » peut signifier pour les « non-avertis » qu’il s’agit d’un roi qui a régné sur notre pays, ou tout au moins sur un territoire dont fait partie notre pays. Sheshong ou Chechanq fut, en fait, le roi des Mashouasha, peuple de nomades ayant vécu dans une région située entre le delta du Nil et la partie orientale de la Libye actuelle. Il était également un chef militaire. Il fut, surtout, le fondateur de la XXIIe dynastie et il régna sur l’Egypte de 950 à 929 av. J.-C., selon certaines sources. On retrouve la date mentionnée, mais liée à un événement totalement différent. Pour Mohammed Chafik, cet événement avait eu lieu en l’an 935 av. J.-C.Au-delà du flou qui peut exister dans certains esprits, ne pourrait avoir qu’une seule signification : Il est question d’adopter une ère nouvelle, une ère qui prend comme référence le début du règne sur l’Egypte de Chechanq 1er. Chacun peut avoir son opinion sur le choix d’une telle référence, ou même sur l’opportunité de l’adoption d’une nouvelle ère.
http://blog.ifrance.com/dihia/post [...] er-amazigh
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