Reprise du message précédent :

L'analogie avec le spectre lumineux est foireuse : il n'y a pas de définition réellement objective d'un terme. Au pire on a un consensus du grand nombre quand à ce qu'il signifie, susceptible de variation avec le temps. Tout ce que tu as, c'est une définition "officielle" provenant du groupe social que représente les grammairiens. Et énormément de définitions sont un enjeu de lutte social, ce qui par définition (si je me permet ce jeu de mot) entraine la conséquence qu'il n'y a absolument aucune reconnaissance objective de la signification du terme. Il faut plus considérer les aspects sociaux du langage (car le langage est avant tout un phénomène social) plutôt que de le penser avec les catégories "objectivité" et "subjectivité personnelle".

Sinon évidemment qu'on a répondu à plusieurs reprises à ta première question : le sens donné à un moment dépend d'une position sociale particulière, à un moment précis de l'histoire. Donc de part l'éducation, de part l'usage courant qui est fait des mots, de la charge positive ou négative qui y est insufflée, nous sommes aussi conditionnés à faire attention au vocable qu'on utilise. Rien d'étonnant à celà de toute façon : le spectre du langage autorisé dépend d'un jeu entre groupe social, usage légitime (officiel), etc.

 
Officiel != objectif/universel
Et définition d'un mot = interprétation, car tous deux sont le lien entre signifiant et signifié.

[Zap la philo]
 

 
Ah? Attend, je test:
 

 
J'sais pas, étrangement j'attendais au moins un " oui " ou un " non "

 
1/ J'ai édité, touche tab powered
 
2/ C'est super intéressant de répondre juste "oui" ou "non", surtout quand tu zappe les 3/4 de ce qu'on te dit.

 
 
j'arrive pas à suivre      

 
- La philo n'as aucun intérêt ici.
 
- Le oui ou le non c'était une manière de dire que j'attendais un vécu, si ça vous était déjà arrivé ou pas, comment, pourquoi. Là c'est juste le pourquoi.

J'ai surtout l'impression que Yagmoth répond pas à la bonne question

 
Je parle surtout de sociolinguistique, mais bon, je n'ai parlé philo qu'avec gargamail.
Et sinon j'essaye juste d'apporter des éléments théoriques pour expliquer cette impression, qui n'a strictement rien de neuve, ça ne date pas d'hier qu'il y a des bornes sociales à ce que l'on peut dire et aux mots à employer. A la rigueur qu'on constate aujourd'hui que la valeur "tolérance" soit à la hausse, entraînant de fait une prudence accrue pour ne pas "choquer", soit. Mais encore une fois le langage autorisé n'est jamais que le résultat d'un jeu de lutte sociale.
 
Après si c'est sans intérêt de théoriser un peu...j'avoue que je ne sais pas quoi répondre à ce genre d'objection, surtout quand on demande à la base d'éviter les exemples.

Bon, à première vue, pour répondre à la question : oui.
 
La seule différence, c'est que c'était pas pour changer au final mon idée en idée politiquement correcte. Mais au contraire pour freiner une idée impulsive. Et qu'au final cette petite voix me force à réviser mon jugement.
 
Il m'arrive même à le faire de mon plein gré, par exemple en lisant une presse qui va a l'encontre de ma pensée de base. Après, que ça la transforme en politiquement correct, non. Ca m'aide juste à essayer de comprendre un autre point de vue.
 
 
 
Donc, pour répondre à ta question, finalement, non je pense pas
 
 
(je suis dedans, là ? )