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Auteur Sujet :

Police, CRS, PJ, BAC, etc. Nos droits et devoirs

n°16356249
motion-gam​ing
Posté le 04-10-2008 à 21:41:44  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
utile tout sa !


Message édité par motion-gaming le 04-10-2008 à 21:49:37
mood
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Posté le 04-10-2008 à 21:41:44  profilanswer
 

n°18474730
ffkk
Posté le 14-05-2009 à 00:05:53  profilanswer
 

déterrage de topic à fond...
 
il est rigolo de voir squat25 s'exciter à fond sur tous ceux qui s'expriment (s'exprimaient ?) ici...
 
tu parles de tous les contrôles de police que tu as subis...
ça doit aller mieux quand tu leur dis que tu es de la police non ?
tu me fais bien marrer...
 
es-tu vraiment sérieux lorsque tu dis que les policiers ne jugent pas sur la couleur de la peau ?
a qui vas-tu faire croire ça ?
 
ensuite, tu te moques de ceux qui se sont fait fouillés les poches ou le sac, hors cadre de la loi, comme si c'était anodin.
ça ne l'est pas, la loi est la loi. selon toi, la police n'est pas tenue de respecter la loi ?
 
pour infos, va te balader sur rue89, tu apprendras que les violences policières sont en hausse considérable, de même que les insultes racistes ou encore les fouilles au corps dans un but d'humiliation...
 
ne soyons pas manichéens, mais restons réalistes sans corporatisme policier...
un mauvais policier ne doit pas être protégé...
 
pour finir, une petite citation...

Citation :

"Vous êtes là pour nous protéger, mais qui va nous protéger de vous ?"

n°22754911
BSSP
Posté le 28-05-2010 à 23:02:32  profilanswer
 

Renseignez vous avant d'avancer des âneries . . .  
Dans une patrouille de la B.A.C., qu'il soit gradé ou gardien de la paix
un fonctionnaire peut-être "O.P.J."
Et ne confondez pas non plus "fouille à corp" et "palpation de sécurité"  
qui sont deux choses tout à fait différentes ...
 
Pour finir "la police dérange que ceux qui le mérite"

n°23452589
jeanjean15
buy cheap, buy twice
Posté le 29-07-2010 à 00:22:12  profilanswer
 

Denis, policier à la BAC : "Le flic est un sous-citoyen"  :
 
Publié le 28/07/2010 à 14:17
 
" Denis est policier à la Brigade anticriminalité (BAC). Il fait partie des hommes envoyés en renfort à Grenoble où des policiers sont menacés de mort par des caïds de cité. Il a accepté de témoigner pour Le Point.fr sous couvert d'anonymat. Édifiant.
 
"ON SE COUCHE DEVANT LES CAÏDS"
 
"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c'est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd'hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l'ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C'est désastreux pour l'image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu'ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C'est la honte."
 
"DE LA CHAIR À CANON"
 
"On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu'est devenu l'agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C'est l'omerta. Heureusement, l'info circule entre nous, via les portables."
 
"GILETS PARE-BALLES PÉRIMÉS"
 
"Le 22 juillet, je me suis pointé au travail à midi. J'ai appris qu'à 16 heures je devais être à Grenoble pour une mission de neuf jours. Si tu refuses, t'es muté dans un service de merde. Alors, tu pars risquer ta peau pour 1.800 euros par mois. Mon métier, c'est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l'intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l'état de la police aujourd'hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés. Même nos brassards de police sont usés jusqu'à la corde, j'ai un collègue qui a été obligé de repasser au marqueur la lettre P du mot police."
 
"CE N'EST PAS LES CAÏDS QUI VONT FAIRE LA LOI"
 
"J'entends certains dire il faut envoyer l'armée. Qu'on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n'est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu'il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s'est approché pour le contrôler. Je m'adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m'arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n'est pas une bavure, c'est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s'attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu'il ne travaille pas, c'est à lui qu'il faut confisquer la voiture sur le bord de la route."
 
"SARKO NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE"
 
"Il faut que la population sache que les policiers n'ont pas peur d'entrer dans les cités. Si nous n'y allons pas, c'est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd'hui, la hantise des autorités, c'est la bavure, l'émeute, l'embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd'hui. Un jour, on se réveille, c'est trop tard, c'est l'effet boomerang. Je ne crois pas que les conseillers de Sarko lui disent la vérité sur ce qui se passe. Il faudrait que tous ces délégués à la sécurité, préfets ou autres viennent tourner une nuit avec la BAC pour voir l'étendue des dégâts. On dit ici qu'un flic du Raid a eu dans la jumelle de son fusil un voyou perché sur un toit avec un lance-roquettes. Et qu'il n'aurait pas reçu l'ordre de tirer. Si j'avais été à sa place, j'aurais appuyé sur la détente. Et cela ne m'aurait pas empêché d'aller manger une pizza après. Est-ce qu'on attend qu'il pulvérise un fourgon de flic ?"
 
"LA PAROLE D'UN FLIC NE VAUT RIEN"
 
"Les flics vont se mettre à tirer. S'ils ne l'ont pas encore fait, c'est parce que la peur de perdre leur boulot est plus forte. Mais les flics en ont ras le bol. Après 15 ans de police, sans le moindre problème, je me suis retrouvé du jour au lendemain mis en garde à vue, perquisitionné à mon domicile parce qu'un crevard de cité, multirécidiviste, m'avait accusé de l'avoir agressé. Ce qui était faux. Mon service de nuit à peine terminé, je me suis retrouvé en garde à vue, puis mis en examen par le doyen des juges d'instruction. Pourtant, je suis un des flics les plus décorés de ma génération. Le doyen en question qui n'avait jamais mis les pieds dans un commissariat, ni même dans une voiture de flic m'expliquait comment il fallait que j'intervienne sur la voie publique. J'ai été suspendu durant neuf mois, privé de salaire. Je vivais avec 300 euros par mois. Si je ne suis pas mis une bastos dans la tête, c'est parce que mes proches m'ont soutenu. Au bout du compte, j'ai été relaxé par le tribunal. La parole d'un flic aujourd'hui ne vaut rien. Ni devant un jeune de cité, ni devant un juge, ni devant un élu. Le flic est un sous-citoyen."
 
http://www.lepoint.fr/societe/deni [...] 604_23.php


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n°23458337
yoyo_lsd
Posté le 29-07-2010 à 14:47:42  profilanswer
 

Putain le mec qui comprend pas que c'est parce qu'ils agissent comme des boeufs qu'en face les djeuns font la même chose, mais quel boulet...
Sérieux a force de les arrêter en leur gueulant des bonnes insultes racistes dessus ils s'attendaient à quoi avec cette cité?
 
Ptain ça me rappelle la BAC de Paris, je m'étais fait contrôlé avec des potes, dès le début c'était à base d'insultes "alors les ptits enculés" et bla et bla. On est tous resté poli malgré leurs insultes ( à 15 bourrins contre 4 on faisait pas les malins, pis de toute façon on avait rien fait, rien à craindre), je file ma carte d'identité,  le mec la fait tomber et me dit "Ramasse, RAMASSE LA!",... ILs vident nos sacs par terre etc. Puis finalement nous laisse partir.  
Et là comme un gros con j'ai osé dire "Ah ben d'accord vive Sarkozy". Ca a pas trainé la seconde d'après j'étais au sol avec un mec qui m'étranglait et les 15 autres boeufs qui se marraient : "T'aimes pas ton président, t'aimes pas ton président hein!!!!"
 
...
 
c'est sur que maintenant j'ai beaucoup plus de respect pour nos forces de police, ah ben ça oui alors.

n°23469759
jeanjean15
buy cheap, buy twice
Posté le 30-07-2010 à 12:42:03  profilanswer
 

yoyo_lsd , vous êtes complétement à coté de la plaque , lisez plutot cet article de marianne :
 
http://www.marianne2.fr/Violences- [...] 0#comments
 
"  
David Desgouilles a recueilli le témoignage d'un ex-directeur de maison de jeunes à Grenoble dans les années 80. Jules D. raconte comment sa volonté de responsabiliser les «jeunes» s'est heurtée à un assistanat généralisé et à un angélisme ravageur. Pour le pire.
 
J’ai été directeur d’une importante maison de jeunes (et de la culture, ajoutait-on) à Grenoble en 1979 et 1980. J’ai habité plusieurs années la Villeneuve, très précisément (les adresses ont leur importance à la Villeneuve) au 10, galerie de l’Arlequin. Formé dans les mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, j’avais quitté mon poste de professeur du secondaire pour revenir à ma passion première : les adolescents difficiles. Ma formation s’est faite dans la banlieue parisienne entre Villeneuve la garenne et Bezons dans ce monde des cités. J’ai été imprégné de pédagogie par projet selon les principes de Piaget, dans une atmosphère héritée du mouvement ouvrier, très marqué par le syndicalisme et l’église catholique, les deux étant d’ailleurs très interpénétrés : entre jeunes de la JOC et des JC, les discussions et la camaraderie étaient la règle. Il n’y avait pas délinquance dans ce temps-là : dans la banlieue rouge, la référence c’était l’ouvrier P3 outilleur, l’aristocratie ouvrière. Il était hors de question de voler ou de manquer l’école. L’accès aux responsabilités supposait la perfection dans son métier et dans sa vie sociale. L’ascension sociale par le travail et l’instruction étaient la règle et avaient une finalité : l’émancipation du peuple et de la classe ouvrière.
 
Avec des études supérieures et une solide expérience de terrain, j’ai été recruté par une grande fédération de Maisons de jeunes et de la culture et me suis retrouvé à la tête de la maison du quartier de l’Abbaye, entre la Villeneuve et le centre ville, où parmi les nombreuses expériences sociales entreprises par la municipalité Dubedout, l’objectif était de sédentariser les gitans. Je me suis retrouvé rapidement en complète dissonance avec ce milieu : pour l’institution, les « jeunes » étaient par définition des victimes de la société. Ils n’étaient pas responsables de leur situation. Pour la mairie et pour les associations, le seul indicateur de performance était la quantité de moyens déversés sur le quartier. Le mot « jeune » avait une dimension sacrée, christique, et aller aux jeunes était vivre une sorte de chemin de rédemption. Une de mes collègues, directrice d’une maison voisine, en avait même épousé un, dans un double mouvement de dérision vis-à-vis de l’institution du mariage et de fusion compassionnelle avec un « jeune ».
 
Je me suis très rapidement retrouvé marginalisé avec ma pratique basée sur la responsabilisation individuelle et le sens du collectif, et mes tentatives d’instaurer le principe de régulation des transgressions des normes. « Norme, mais de quelle norme parles-tu?  Nous ne sommes pas là pour cautionner la société bourgeoise. » Il n’y avait donc aucune norme. Les familles ne payaient pas leur loyer et attendaient le dernier moment pour se contenter de glisser le papier bleu dans la boîte aux lettres de l’assistance sociale. Dans les sorties de ski que j’organisais avec « les jeunes », ceux-ci me donnaient leurs lunettes à porter quand il n’y avait pas de soleil pour les reprendre ensuite « Tu es payé par la mairie pour t’occuper de nous. » L’assistanat généralisé était la seule règle. Rien n’était assez beau : on payait aux « jeunes » les plus beaux équipements. Les « jeunes » arboraient narquois l’argent du chômage en précisant qu’ils refusaient de contribuer à quoi que ce soit. Seulement, l’être humain garde un fond de dignité et n’a que mépris pour ceux qui les transforment en objet compassionnel : la somptueuse maison des jeunes (conçue par des sociologues) fut incendiée. Ma proposition de créer des espaces en fer et en béton vide qui ne vivrait que de ce qu’y créerait les « jeunes » (avec de l’argent attribué uniquement sur la base d’un projet) fut considérée comme « de droite » car justifiant le désengagement budgétaire de l’Etat.
 
Un jour, des Siciliens vinrent s’installer dans le quartier et échangèrent des tirs avec les gitans. Ceux-ci se replièrent dans leur campement de Briè-et-Angonnes. Je fis la réflexion en réunion qu’il y avait une situation de surencadrement et que nous pourrions proposer aux éducateurs d’aller travailler dans un autre quartier à forte délinquance, le Mistral. « Mais tu t’en prends à l’emploi! » « Ah bon, il vous faut des pauvres pour justifier vos emplois. » Ma descente aux enfers était commencée, elle fut arrêtée par la médecine du travail, lasse des dépressions et suicides sur ce genre de postes, me retrouvait sans emploi, quittait la ville et changeait complètement de profession. J’ai eu de la chance : j’avais commencé à travailler à un plan d’action éducative avec le proviseur du Lycée Jean-Bart, André Argouges. Celui-ci se battait comme un beau diable pour obtenir une clôture pour son lycée, las des incursions de « jeunes » pénétrant dans les classes pour agresser les lycéens (NB : dans cette novlangue, les lycéens ne sont pas des « jeunes »). Les éducateurs l’ont traité de réactionnaire, arguant que les crédits seraient mieux employés à créer de nouveaux postes d’éducateurs qu’à faire une clôture. Deux ans plus tard, André Argouges a été assassiné par une « jeune » entrée indûment dans l’établissement, qui lui planta une paire de ciseau dans le cœur.
 
J’ai pu engager un éducateur, Mohamed, venu des bas-fonds et qui connaissait les règles du jeu de ce milieu, qui partageait mes convictions et avec lequel nous pratiquions une pédagogie directive et énergique avec les « jeunes ». Il fut licencié lui-aussi mais ne retrouva pas d’emploi. J’appris quelques années plus tard qu’il s’était suicidé.
 
Et la Villeneuve ! Le laboratoire social de la municipalité Dubedout. J’habitais au 10, la montée des éducateurs, entre des appartements de réinsertion. Quand je prenais l’ascenseur avec mes voisins, on était au courant de mes critiques de la politique municipale et j’étais accusé de « faire le jeu de la droite ». Tout mon environnement social s’effondrait : soit je faisais taire mon esprit critique, soit je quittais la ville. Au 110, c’était une autre affaire : c’était la montée des bobos, des copropriétés (les appartements de la Villeneuve sont tous magnifiques : ce n’est donc pas la nature de l’immobilier qui est en question!) où se réunissaient les notables du parti socialiste sous la férule de l’élu en charge du socio-cul, René Rizardo. Les bobos envoyaient leurs enfants au collège expérimental de la Villeneuve. On y pratiquait le pédagogisme avant l’heure, les méthodes non-directives, ce qui veut dire que seuls les enfants ayant un soutien à la maison s’en sortaient tandis que ceux originaires d’un milieu populaire sombraient. Entre, il y avait « le peuple », les objets et les sujets de l’expérimentation. On y appliquait les mêmes principes : l’environnement de la Villeneuve était au départ magnifique et a été saccagé : la seule décision fut de transférer l’entretien du parc sur le budget municipal, au nom de « c’est la faute aux conditions socio-économiques » (1).
 
Violences à Grenoble: le fruit de décennies de victimisation et d'assistanat
J’ai eu de la chance. Je suis parti loin, très loin, ai repris mes études, ai eu et ai toujours une vie passionnante. Mais je retenais de ma formation initiale d’historien et d’éducateur que priver les hommes de tout projet, les déresponsabiliser, ne leur donner aucune perspective qu’ils soient capables de construire eux-mêmes ne pouvait mener qu’à la barbarie. Cette prophétie était à l’époque une intuition d’un jeune homme encore en formation : elle est aujourd’hui une réalité objective, analysée et logique, produite par les savants fous du socio-cul.
Sur ce tissu social pourri fleurit aujourd’hui le trafic de drogue dans ce qui est la ville la plus criminelle de France. Ah, si une chose a changé : le lycée Jean Bart a sa clôture et s’appelle désormais le lycée Argouges.
Jules D.
 
(1) Ce qui est totalement faux : on trouvait du travail à cette époque et le sociologue (sérieux) Sébastian Roché a montré que l’essor de la délinquance n’est en aucune manière corrélé à la progression de la pauvreté qui interviendra…. avec la gauche au pouvoir ?  "


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n°29567719
erwick
Posté le 17-03-2012 à 11:07:38  profilanswer
 

salut à tous
j'ai lu une grosse partie du topic, et en fait, dès le début, un truc m'a étonné, à savoir la bac qui n'aurait pas le droit de procéder à des fouilles à corps, n'étant pas Officier de police judiciaire, je crois que pour ça, c'est un peu râpé, on a en France une disposition particulière, les sous officiers qui sont des officiers  
je m'explique, on appelle ça des "articles 13 " en fait ils font office d'OPJ, à savoir " Pineau simple flic " est en même temps OPJ, les gardiens de la paix et c'est vraiment courant font le boulot des officiers, donc, si tu es arrêté par un mec de la BAC, il peut très bien être aussi assermenté OPJ, un sous off, ça peut cacher un OPJ, comme les trains qui jouent à cache cache.
Alors pour savoir où on est avec un flic, bon courage
Sinon, les municipaux, moi, je leur rigole au nez, en revanche, avec les douanes, gendarmerie et flics, vaut mieux être calme, outrage et rebellions ...
en revanche, pas normal pour moi la confusion des uniformes nationaux / municipaux, bien des gens balisent devant les municipaux, je verrais bien un uniforme rose moi

n°29567820
Profil sup​primé
Posté le 17-03-2012 à 11:34:45  answer
 

Le problème, en France, est la police municipale a un "statut" un peu bâtard : auxiliaire de la Nationale, ou véritable police comme aux USA ?
 
Mais aux USA  c'est une organisation policière très différente.

n°29570535
erwick
Posté le 17-03-2012 à 19:12:27  profilanswer
 


 
  En fait, pas si batard que ça, ils n'ont rien à voir avec la nationale, ce sont des employés municipaux, par exemple, à Paris, ça n'existe pas
et le fait d'entretenir la confusion à cause des uniformes est certainement voulu, moi, il m'est arrivé des embrouilles avec ceux là, comme je refuse de donner mes papiers, ils appellent la nationale, et comme elle n'a rien à me reprocher, je me marre un peu, par contre faut avoir du temps devant soi.
pour les USA, là, je ne parle pas, je ne sais pas trop comment ça fonctionne, mais il semble qu'avant tout, un shérif reste quelqu'un de très puissant.
A+

n°31857600
casse-burn​es
Posté le 02-10-2012 à 18:08:22  profilanswer
 

Bon je sais pas ou poster donc pour eviter de créer un nouveau topic, je poste sur ce topic et ici : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 6127_1.htm
 
Je m'explique, j’étais en Allemagne ce week end et je me suis fait voler mon sac à dos avec divers trucs de valeur à l'interieur, ou dois je faire la déclaration de vol (par rapport à l'assurance) ? En France ou en...Allemagne ? J'habite Strasbourg donc je peux toujours me déplacer à 4km pour ça mais je parle pas la langue... :/
Merci pour vos réponse :)

mood
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Posté le 02-10-2012 à 18:08:22  profilanswer
 

n°35376767
snatt1
Posté le 23-08-2013 à 00:48:20  profilanswer
 

La Douane reste vraiment le corps des forces de l'ordre avec le plus de pouvoirs. Ils vont pas te verbaliser pour une infraction au code de la route parce que c'est pas leur boulot, mais ils peuvent très bien t'arrêter où ils veulent et quand ils veulent et restent aptes à établir un procès verbal.
Contrairement à la Police et à la Gendarmerie, eux vont pas te demander d'ouvrir ton coffre, ils ont le droit de le faire comme il veulent, comme fouiller tes effets perso, fouiller dans ton portable, te fouiller le trou de balle ou aller fouiller chez toi et sans avoir besoin de l'accord d'un proc ou d'un juge.
Souvent les flics appellent directement une patrouille de douane pour ouvrir le coffre d'un mec au lieu d'attendre l'accord du proc qui lui va demander aux flics d'argumenter un minimum leur soupçons... Le douanier sort de sa bagnole et va ouvrir le coffre, il s'en tape, lui il a le droit :D

 

Encore mieux, un douanier peut réquisitionner n'importe quel flic ou gendarme pour l'aider pour une mission.

 

Dans l'Art 53 du code des douanes :

 

2. Les autorités civiles et militaires sont tenues à la première réquisition de prêter main-forte aux agents des douanes pour l'accomplissement de leur mission.

 

Sinon, ils peuvent saisir ce qu'ils veulent et ils ont même le droit de transiger. S'ils te choppent avec pas trop de shit ou quelques contrefaçons, ils peuvent prendre la place d'un juge directement, te dire de payer telle amende et te laisser repartir, donc pas de passage par la voie judiciaire, tu prends ta sanction direct et évidemment la marchandise est saisie.

 

Pour l'utilisation de l'arme à feu, ils ne sont pas limités à la légitime défense comme les flics par exemple :

 

Art 56
1. Les agents des douanes ont, pour l'exercice de leurs fonctions, le droit au port d'armes.

 

2. Outre le cas de légitime défense, ils peuvent en faire usage :

 

a) lorsque des violences ou voies de fait sont exercées contre eux ou lorsqu'ils sont menacés par des individus armés ;

 

b) lorsqu'ils ne peuvent immobiliser autrement les véhicules, embarcations et autres moyens de transport dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt ;

 

c) lorsqu'ils ne peuvent autrement s'opposer au passage d'une réunion de personnes qui ne s'arrêtent pas aux sommations qui leur sont adressées ;

 

d) lorsqu'ils ne peuvent capturer vivants les chiens, les chevaux et autres animaux employés pour la fraude ou que l'on tente d'importer ou d'exporter frauduleusement ou qui circulent irrégulièrement.

 

Jusqu'en 2010, le régime de la retenue douanière était identique à un interrogatoire de la Gestapo :D 24h sans médecin ni avocat, cet article du code des douanes a été jugé inconstitutionnel et révisé. Maintenant possibilité d'avoir un avocat.

 


Enfin bref, faut surtout pas jouer au cons avec les douaniers sinon on risque de finir à poil penché en avant en train de tousser :D


Message édité par snatt1 le 23-08-2013 à 00:53:18
n°42531077
weiden92
Posté le 08-07-2015 à 15:56:07  profilanswer
 

Bonjour,
 
à 3'33" pensez-vous que le commissaire commet un abus de pouvoir (voir un délit) sachant que les individus avant d'entrer dans le café étaient libres ? A aucun moment on leur a signifié qu'ils avaient commis un délit (ni avant, ni pendant, ni après)
 
https://www.youtube.com/watch?v=y8fIQzECO0E&sns=em
 

mood
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